Dans une vidéo qui fait le tour de la toile depuis quelques heures, l’on peut voir des élèves, toutes des filles jeunes qui se trémoussent et se déhanchent au son d’une musique populaire.
Elles n’hésitent d’ailleurs pas à montrer leurs dessous, en lançant de temps à autres des éclats de rire, comme si cette manière de se comporter est normale, logique, banale ; tout aussi banal que de se prendre en vidéo et de balancer de telles images sur les réseaux sociaux.
Comment en est – on arriver là ?
A quel moment, le cadre par excellence prévu pour l’éducation, la formation de ceux qui doivent assurer le relai de leurs aînés, les constructeurs du Cameroun de demain, est – il devenu un haut lieu de dépravation de mœurs ? Un endroit où des jeunes filles se donnent en spectacle, au lieu de se consacrer à leur instruction ? Que s’est – il passé pour que l’ordre des priorités, du moins ce qui aurait dû l’être, cèdent la place à de telles déviances ?
Où sont passés les responsables de cet établissement scolaire ?
Au regard de ce qui est publié sur les réseaux sociaux, les élèves qui s’adonnent à ce triste spectacle le font dans une salle de classe, et donc au sein d’une institution qui est sensée avoir un personnel enseignant, une administration, bref des personnes moralement responsables qui sont sensées occuper les apprenants aux heures de cours.
Que des collégiennes ou lycéennes aient du temps pour agir de manière aussi scandaleuse, en faisant autant de tapage fait naître des doutes, lorsqu’on interroge le professionnalisme de ces adultes à qui les parents ont confié, pendant quelques heures, l’instruction de leurs progénitures.
Parlant justement de ces parents
Il y a également lieu de s’interroger sur l’éducation que les uns et les autres donnent à leurs filles dans les maisons, pour qu’elles n’aient aucune honte, aucune gêne à se dénuder ainsi en public.
On pourrait craindre, sans porter le moindre jugement de valeur contre quiconque, que les bases familiales ne sont peut être pas ce qu’elles doivent être ; on peut se poser la question de sa voir si les parents n’ont pas démissionné face à leurs responsabilités en abandonnant la charge éducationnelle de leurs progénitures à d’autres, notamment aux enseignants et autres encadreurs.
Que fait la Société face à de telles dérives ?
Les réseaux sociaux, sous d’autres cieux, participent au développement personnel, aux avancées scientifiques et technologiques. Malheureusement, au 237, certains l’utilisent pour des choses immorales, à l’instar de la prostitution, du chantage, des insultes et beaucoup d’autres maux qui minent la Société aujourd’hui ; Au lieu de s’interroger et peut être rééduquer les enfants afin de les ramener sur le droit chemin.
Nicole Ricci Minyem