Une vidéo défraie la chronique sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. On y voit un jeune camerounais qui roue de coup une dame à l’aide d’une ceinture et ce, sans état d’âme.
C’est un véritable scandale. Le monde se demande : mais qu’est ce qui se passe u sein de l’organisation de la communauté camerounaise en Inde ? Comment en est-on arrivé là.
Les premières informations qu’on peut avoir nous ont été fournies par le concerné en personne. M. Varane Olaga, dans une vidéo qui fait le tour de la toile, se fend en excuses pour appeler à l’empathie des camerounais de tous les horizons qui sont choqués par cette vidéo où il frappe sur une de ses compatriotes comme s’il s’agissait d’une esclave. Il dit en substance :
« Je demande pardon à tous les camerounais dans le monde et tous les camerounais de l’Inde. Je pensais bien faire mon travail. J’avais reçu des ordres venant du président des camerounais en Inde. En tant que président du comité, j’ai pris une délégation pour aller chercher la fille par rapport à certains comportements. Cette vidéo a gravement entaché mon image jusque dans ma famille. Toute ma famille à cette vidéo. J’ai demandé qu’on remette le passeport de la fille, ce qui a été fait et je crois que ça ne se répétera plus. Je vous présente mes excuses. »
Donc le jeune homme « faisait son travail ». Si on le comprend bien, son travail consiste à traquer ses compatriotes dans les villes de l’Inde pour leur infliger cette punition spectaculaire tel que nous l’avons vu sur cette vidéo ? Au point où il nus fait savoir qu’il est le président d’un comité chargé de ce type d’opération. Manifestement, les camerounais ont déporté la jungle dans laquelle ils vivent au Cameroun dans les pays qui les abritent. Il l’aurait fait sur « ordre du président de la communauté des camerounais en Inde ».
Plus tard, d’autres sources vont nous apprendre qu’il s’agit, ni plus ni moins d’un réseau de proxénétisme qui s’est installé en Inde. Un réseau de jeunes camerounais qui arrivent au pays et convainc des filles qu’elles auront du travail en Inde. Mais une fois là-bas, ils confisquent les passeports et autres documents et les introduits dans un réseau de prostitution. Et la fille qui subit le fouet du proxénète Varane Olaga est simplement une de leur victime devenue esclave sexuelle. Et elle n’aurait pas reversé l’impôt qui avoisine le montant de 100.000 fcfa. Le réseau est loin d’être démantelé ; Ils poursuivent leurs activités en toute impunité. Mais avis aux jeunes filles qui se font miroiter des mirages dans les pays étrangers …
Stéphane NZESSEU