Le rédacteur en chef de la télévision Vision 4, intervenant sur le plateau de l’émission « Tour d’Horizon » était très choqué par l’acte raciste adressé à Achille Webo la veille au Parc des Princes de Paris au cours de la rencontre de la Champion’s League.
« Vous les blancs, vous n’êtes rien ». Le journaliste avant de continuer son développement rappelle qu’il n’est pas un raciste. Au contraire. Et même si le modérateur lui rappelle qu’il n’est pas nécessaire de tomber dans le même piège, il estime que ce n’est pas important et il se lance. « Vous les blancs, vous n’êtes rien. Sans les "noirs" comme vous le dites, vous n’êtes rien. Que ce soit dans vos activités politiques ou sportives, ce sont les "noirs" qui vous ont portés. Les "noirs" contribuent à 80% à ce que vous êtes aujourd’hui… »
De toutes évidence, le journaliste et rédacteur en chef de Vision 4 a voulu régler son compte à ceux qu’il appelle « les blancs ». Sans le vouloir a priori, ou sans s’en rendre compte, il choisit de faire la promotion de ce que certaines élites françaises sont en train de théoriser sous le concept de « racisme anti-blanc ». Une terminologie qui tend à souligner ce racisme appliqué aux blancs en réponse au racisme que ceux-ci exercent sur les noirs. Une logique qui n’est que celle du rédacteur en chef de Vision 4.
Ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui pensent qu’il faut opposer aux racistes, le racisme. Seulement, ceux qui sont victimes de ces actes ne sont pas toujours des racistes. Ce qui a le mérite de continuer de perpétrer le mal en créant chaque jour de nouvelles victimes.
La réaction du coach Achille Webo au cours de la rencontre d’hier, est celle qu’il faut encourager ; mettre les organisations, qu’elles soient sportives ou étatiques, devant leurs responsabilités. En stigmatisant cet arbitre de cette rencontre de Champion’s league, et en demandant à son équipe de sortir du terrain, puis suivi naturellement par les joueurs du PSG, le camerounais à montrer aux yeux du monde ce qu’il faut faire, tout au moins sur l’échiquier sportif.
Bruno Bidjang s’illustre de plus en plus comme un va-t-en guerre. Et en cela, il est manifestement sur les pas de son mentor Ernest OBAMA. De toute évidence, il devrait savoir mettre de l’eau dans son vin pour dire les choses. Ne pas tenir des propos racistes pour condamner d’autres actes racistes. Qui plus est, sur un plateau de grande écoute comme c’est le cas du programme « Tour d’Horizon ».
Stéphane NZESSEU