Profitant de la célébration il y a quelques jours de la Journée Internationale consacrée à cette thématique, ils ont pris sur eux d’interpeller le Gouvernement Camerounais, en lui donnant l’injonction de concrétiser les fondements de la Démocratie Camerounaise sur la base des accords signés.
Extrait de la déclaration publiée sur « mittelafrika.com »
« Le Peuple camerounais, Proclame que l’être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés Affirmation de son attachement aux libertés fondamentales; inscriptions de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, la charte des Nations Unies, la Charte africaine des droits de l’homme, et des peuples et de toutes les conventions internationales y relatives et dûment ratifiées… ».
Interpellation à vitesse variable
Une telle sortie venant des députés allemands aurait eu une quelconque légitimité s’ils s’étaient insurgés contre la destruction de la représentation diplomatique Camerounaise sur leur territoire, par des individus qui se prévalent ouvertement d’appartenir au groupe d’individus qui entend tout mettre en œuvre afin de détruire les Institutions du Cameroun ainsi que celui qui en est le garant.
L’interpellation des députés allemands aurait pu trouver un écho favorable s’ils avaient condamné avec véhémence, l’assassinat des femmes, enfants, enseignants et autres garants de la tradition dans les Régions du Nord et le Sud Ouest.
Peut – on être fondé de croire que les victimes de ces atrocités n’avaient pas des Droits que les ambazoniens et autres terroristes avaient l’obligation de respecter ?
Les députés allemands ne devraient – ils pas interpeller la justice de leur pays, en exigeant d’elle, de faire respecter les clauses qui lient le Cameroun et l’Allemagne par rapport au sort à réserver aux terroristes et autres bandits de grands chemins ?
Nicole Ricci Minyem