A travers cet acte légal, le Président de la République prend entre autres appui sur l’Acte Uniforme Ohada, relatif au droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique adopté en 2014 à Ouagadougou.
Des communes « richement pauvres »
Un titre qui fait ressortir l’aspect paradoxal de même qu’un non sens certain, au regard des conditions dans lesquelles vivent les Populations installées sur des sites exploitées par les Industries, des multi nationales et autres.
C’est d’ailleurs le même titre qui a été utilisé dans une note de conjoncture après une enquête réalisée par Transparency International Cameroun et Foder auprès de certaines Communes ; et reprise par une équipe de diplômés Camerounais de l’Enseignement Supérieur.
Au cours du travail effectué sur le terrain, on peut lire dans la note de conjoncture que « Toutes les autorités municipales rencontrées par Transparency International Cameroun et Foder ont affirmé n’avoir jamais reçu de quote part de l’activité minière qui se déroule dans leur territoire de compétence… ».
Au cours des travaux réalisés par les étudiants sus cités et qui étaient supervisés par Pierre Nka – Journaliste, tous ont parlé de « l’Urgence de la création d’une Société Nationale pour la Vision Minière Nationale ».
Selon eux, Tous les acteurs ont longtemps appelé de tous leurs vœux « à des réformes vitales afin de tirer avantage des différents potentiels écologique du Cameroun dans le secteur de la mine solide… ».
Poussant plus loin leurs réflexions, ces étudiants ont relevé qu’à cause des « Arnaques et escroqueries, il n’est plus possible de compter sur le Programme d’Appui au développement des activités minières (Capam)… Ces maux démontrent que ledit Programme ne dispose plus de véritables moyens pour impulser la Bonne Gouvernance dans le secteur minier…».
Autre réaction
C’est celle de Paul Eric Kingue - Maire de Djombe Penja qui, après avoir pris connaisse de la signature du Décret Présidentiel portant création de « Sonamines » a écrit sur sa page facebook : « Je remercie le Président de la République de « Je remercie le Président de la République de m’avoir donné raison ».
L’exclamation de l’autorité municipale trouve assurément son explication dans le bras de fer qui existe entre le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique concernant l’exploitation de Pouzzolane.
On se souvient qu’au mois de Novembre dernier, il a saisi le membre du Gouvernement, en estimant que ce dernier avait signé « Un Arrêté illégal portant renouvèlement d’un permis d’exploitation d’une carrière industrielle de Pouzzolane au profit de la Société Uta ».
Nicole Ricci Minyem