Le patron politique du SDF dans le littoral vient de rendre public une lettre qu’il a adressée au Ministre de la Santé en réponse à l’invitation à lui faite par le Minsanté au sujet des soupçons de détournements sur les fonds Covid 19.
Le lundi 21 décembre 2020, le ministre de la santé, Manaouda Malachie convie l’honorable Jean Michel NINTCHEU à une rencontre au sein de son département ministériel. L’objet, « une réunion d'évaluation de la riposte sanitaire à la pandémie du covid-19 qui se tiendra le lundi 28 décembre prochain à Yaoundé dans la salle des conférences du ministère de la santé publique ». « À la lecture du contenu de votre correspondance, il est question pour vous de rendre compte de l'évaluation épidémiologique et clinique relativement au plan de lutte contre la pandémie du covid-19. N'étant pas médecin, je pourrai éventuellement mettre à votre disposition des professionnels du secteur de la médecine qui me rendront compte. » Fait savoir Jean Michel NINTCHEU. Le député ne veut pas assister à une rencontre scientifique entre experts de la santé. Il a juste besoin que l’opinion publique soit éclairée sur les questions qu’il se pose. Notamment, celle de la gestion des près de 50 milliards de nos francs consacrés à la lutte contre cette maladie. Et il le dit bien dans sa lettre au minsanté « je ne saurais personnellement prendre part à cette réunion qui est de surcroît sans effet légal. J'oppose par conséquent une fin de non-recevoir à cette manœuvre de distraction qui participe en réalité d'une tentative désespérée de corruption morale sur fond de manipulation programmée à l'effet de salir mon image. »
Pour le député SDF, on est en droit de parler d’ores et déjà de « détournements de fonds publics ». L’honorable Jean Michel NINTCHEU rappelle au ministre de la santé, dans un courrier daté du 23 décembre, les conditions dans lesquelles peuvent se tenir des rencontres entre lui et le ministre à ce sujet. « Qu'il vous plaise, M. le Ministre, qu'en tant que Député de la Nation, ma préoccupation essentielle porte sur la gestion des fonds colossaux covid-19 (plus de 50 milliards FCFA) mis à la disposition du département ministériel dont vous avez la charge. Si vous voulez qu'on en discute, le lieu indiqué est la session plénière de l'Assemblée nationale où le rapporteur de la séance commis à cet effet consignera les échanges sur les soupçons de prise illégale d'intérêts, de conflits d'intérêts, de corruption, de détournements de deniers publics, du dernier scandale des tests covid-19 payants dans les aéroports de Yaoundé et de Douala conclus avec MEDITEST S.A. et pour lequel vous avez effectué un rétropédalage. »
Stéphane NZESSEU
L’heure est aux recherches des solutions pour mettre un point final à ce conflit qui a semé le trouble et le désordre pendant trop longtemps dans les parties Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun. Il faut déposer les armes. Mais qui d’abord ?
Pour le Cardinal Christian TUMI, les « jeunes séparatistes qui sont en brousse doivent aussi déposer les armes qu’ils portent illégalement pour qu’il y ait la paix. » Ce d’autant plus que ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis plusieurs mois maintenant, les camerounais logés dans certains pays de la Diaspora et qui financent à distance la guerre se fatiguent. Malgré les efforts financiers et les démarches lobbyistes au sein de plusieurs organisations internationales, sans véritable résultat sur le terrain, ils se fatiguent. De plus, au sein de cette élite, il y a eu ces derniers temps de nombreuses divisions. Au point où des guéguerres violentes minent ces leaders en ce moment.
Sur le terrain, les forces armées ont tout quadrillé. Ils ont coupé toutes les voies de ravitaillement des milices sur le terrain. On se souvient que l’ONG Médecins Sans Frontières a été épinglés comme faisant partie de ces ennemis de la paix de notre pays. Le gouvernement a décidé de suspendre les activités de cette organisation dans la région du Nord-Ouest le 08 décembre 2020. Une décision prise au terme d’une réunion de crise entre le gouvernement camerounais et le représentant au Cameroun de Médecins Sans Frontières. Cette décision des autorités de suspendre MSF dans le Nord-ouest intervient quatre mois après une rencontre entre d’une part le ministre des Relations extérieures (Minrex). Et d’autre part le ministre de l’Administration territoriale (Minat) et le représentant Cameroun de Médecins sans frontières, le Dr Modeste Tamakloé Koku.
Les militaires camerounais ont réussi à neutraliser les milices séparatistes. Et à ce jour, ces jeunes camerounais qui ont pris des armes malgré eux contre la Nation, cherchent juste les voies et moyens pour sortir de cette brousse et retrouver une vie normale.
Une fois que ces jeunes auront déposé les armes, alors, l’armée n’aura plus de raison de se retrouver hors des casernes. Et ce sera certainement le point final au conflit qui a cours actuellement. En attendant, on continue d’observer des tirs sporadiques dans les rues de Bamenda, Mamfé et autres. De toute évidence, la fin est imminente.
Stéphane NZESSEU
Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la Présidence de la République a instruit le décaissement de 32 millions de FCFA, qui doivent servir à couvrir les frais de la mission du Consupe.
La Présidence de la République a décidé de voir un peu plus clair dans la gestion des fonds alloués au Ministère de la Santé pour lutter contre la pandémie du Coronavirus. Le Contrôle Supérieur de l’Etat (CONSUPE) a été donc chargé de conduire une mission spéciale, qui va réaliser un audit desdits fonds. Le 15 décembre 2020, Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, par voie de correspondance, a instruit à Louis Paul Motaze le Ministre des Finances de débloquer la somme de 32 millions de FCFA. Il est prévu qu’avec cette somme, le Consupe puisse couvrir ses frais de mission.
Le Ministre de la Santé devra mettre à la disposition du Consupe, le compte d’emploi des dotations financières, aussi bien des personnes physiques que des personnes morales, allouées pour aider dans la lutte contre la maladie. Il faut indiquer que le 21 décembre 2020, alors qu’il s’exprimait sur les antennes du Poste National, le Dr Malachie Manaouda a indiqué qu’environ 34 milliards de FCFA ont déjà été utilisés.
«A ce jour, il y a eu de dépensé, par le Ministère de la Santé publique, environ 34 milliards de FCFA, inclus le coût des tests de dépistage rapide que nous avons acquis (…) Les partenaires qui nous aidaient beaucoup au départ commencent à se retirer. Ils pensent que nous devons prendre le relais», a-t-il déclaré.
Il faut préciser que certains parlementaires comme l’Honorable Jean-Michel Nintcheu ont souvent porté des soupçons dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre le Coronavirus.
Liliane N.
Dès les premières heures de cette crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation à l’époque a clairement fait savoir qu’il s’agissait de personnes tapis dans l’ombre animées par une quête effrénée de pouvoir, qui instrumentalisaient une cause à des fins égoïstes.
De 2016 à ce jour, il y a eu de nombreux évènements qui peuvent étayer la prise de position initiale de Paul ATANGA NJI. La dernière preuve qu’on pourrait ajouter à ces éléments abondamment relayés par la presse, c’est cette déclaration du Cardinal Christian TUMI. L’archevêque émérite affirme dans un entretien accordé à Sputnik « J’ai déjà rencontré quelques-uns de ces hommes [les séparatistes armés, ndlr] qui sont dans la brousse avec des armes. Aujourd’hui, certains d’entre eux ne savent même plus pourquoi ils luttent. Il semblerait que ceux qui sont aux États-Unis et qui militent pour la création d’un État indépendant [les leaders de la sécession, ndlr] leur aient dit que les Nations unies allaient intervenir et que le conflit se réglerait en une année. Mais ces leaders ne maîtrisent plus la situation. »
On lit clairement que ce sont ceux qui sont aux Etats Unis qui militent pour la séparation du pays en deux. Et il est facile de comprendre pourquoi ils choisissent de telles extrêmes. Avoir un Etat à part permettrait, de se tailler une position de pouvoir et d’exercer sur les populations le magister de l’argent. Car, si ces personnes ont réussi à trouver des stratégies et mettre en place un tel déploiement pour créer et entretenir une guerre sans fins durant des années, c’est dire qu’ils étaient également capables du meilleur. C’est-à-dire entretenir des village sentiers et mettre en branle un véritable mouvement de développement dans les contrées et donner un réel épanouissement aux populations. Qui est capable du pire, peut aussi l’être du meilleur.
Aujourd’hui, les assaillants venus du Nigéria qu’ils ne se sont pas empêchés de financer sont fatigués. Les habitants des villages qu’ils voulaient protéger et pour qui ils disaient lutter, n’ont plus suffisamment à manger. Puisqu’ils ne vont plus dans leurs plantations régulièrement. De plus, l’activité commerciale est complètement exsangue. Au final, c’est bien à la prophétie de Paul ATANGA NJI qu’on retourne. Celle où il annonçait que la paix reviendra dans les villes et villages du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Stéphane NZESSEU
Une plus grande autonomie dans la gestion des affaires locales, c’est la trame de fond de ce que désiraient une bonne frange de la population camerounaise vivant dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. La régionalisation vient apportée une bouffée d’air fraiche.
Répondant aux questions de nos confrères de Sputnik, le Cardinal Christian TUMI donne son avis sur la mise en place nouvelle des régions et depuis hier de ses premiers bureaux exécutifs. A la question de savoir si cette nouvelle institution va véritablement participer à la pacification des régions actuellement en crise, le prélat répond : « Nous avons déjà eu l’expérience du fédéralisme pendant onze ans, entre 1961 et 1972. Et cela a marché. C’est la période la plus pacifique que notre pays ait jamais connue depuis la réunification. À l’aune de cette expérience-là, ce que le Président Paul Biya vient de faire [l’accélération du processus de décentralisation, ndlr], c’est un début de solution.
Cette décentralisation peut être une solution si les régions ont tout le pouvoir nécessaire pour gérer les affaires à la base. Cependant, il n’y a aucun système qui marche de lui-même, c’est l’homme qui est au cœur du système et doit le faire fonctionner. Seulement si je suis pour le fédéralisme, je suis contre ceux qui luttent à tout prix pour créer un autre État. »
D’abord, la nostalgie des années de gloire sous le fédéralisme, et ensuite une volonté marquée de voir les choses évoluer malgré le système administratif nouvellement mis en place.
Le Cardinal Christian TUMI souligne ici un point fondamental, le partage réel des pouvoirs entre les région et l’Etat central. En réalité, un système administratif décentralisé devrait donner plus de présence et de puissance aux institutions issues de la décentralisation. Et mettre de fait en retrait les organes de la déconcentration et les acteurs qui les incarnent. De ce fait, on espère que d’un point de vue pratique, la répartition des rôles entre le Gouverneur et le Président de la Région seront de nature à accorder une préséance au Président de Région. Non seulement une préséance protocolaire, mais aussi une préséance administrative, une prééminence concrète. De sorte que les populations sachent qui est vraiment celui qui trance en dernier ressort au niveau de la région. Les conflits et contentieux entre les hommes sont certainement les faits divers que la presse relayera dès les premiers jours de 2021.
Stéphane NZESSEU
Le prélat a rencontré à plusieurs reprises les combattants séparatistes dans les brousses des régions en guerre. Le constat est clair, la lutte s’est essoufflée depuis longtemps.
Dans un entretien accordé à nos confrères de Sputnik, le Cardinal Christian TUMI présente le véritable visage de la crise qui continue de sévir dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On apprend de la voix du cardinal ceci : « J’ai déjà rencontré quelques-uns de ces hommes [les séparatistes armés, ndlr] qui sont dans la brousse avec des armes. Aujourd’hui, certains d’entre eux ne savent même plus pourquoi ils luttent. Il semblerait que ceux qui sont aux États-Unis et qui militent pour la création d’un État indépendant [les leaders de la sécession, ndlr] leur aient dit que les Nations unies allaient intervenir et que le conflit se réglerait en une année. Mais ces leaders ne maîtrisent plus la situation.
Cependant, de nombreux combattants commencent à quitter leur cachette. J’en ai déjà reçu quelques-uns ici à Douala, avec le soutien du gouvernement représenté par le Premier ministre, je les ai aidés à réintégrer la société et des centaines d’autres émergent progressivement de la brousse. L’archevêque de Bamenda, qui vient d’être installé, a déjà fait revenir presque 400 séparatistes au Nord-Ouest. J’en ai rencontré en janvier quand j’étais à Kumbo (Nord-Ouest), dans mon village, et leur chef m’a confié qu’il comptait se réfugier au Nigeria. L’une des révélations qu’il m’a faites, c’est que la majorité de ceux avec qui il se trouve sont des Nigérians et qu’il comptait un seul Camerounais dans ses rangs. Depuis que cette crise a commencé, je vais chaque année à Kumbo chez moi pour être vraiment au courant de ce qui se passe. »
Des révélations qui donnent raison in fine au ministre de l’administration territoriale Paul ATANGA NJI. Lui qui au détour de ses dernières visites à Kumba et même à Bamenda a clairement dit que le conflit est terminé. Les populations continuent d’être soutenues par les forces de l’ordre et manifestement, la peur a changé de camp. On apprend également de cette conversation accordée par le Cardinal, que de nombreux nigérians menaient les batailles aux côtés des assaillants camerounais. Les populations locales ne se sentaient tellement pas concernées par ce conflit, au point où on pouvait retrouver dans un groupe de combattants uniquement deux camerounais (le chef de la bande et un autre). Le reste c’étaient des mercenaires étrangers. On peut comprendre la violence de ces derniers sur les populations locales comme on a pu le constater au cours du conflit.
Stéphane NZESSEU
L’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale ne comprend pas le fait que les femmes qui constituent 54% de la population du pays, ne soit pas représentée dans les présidences des conseils régionaux.
La camarade de parti et de l’Assemblée nationale de Cabral Libii, la député Nourane Foster dénonce fermement l’absence des femmes à la tête des conseils régionaux. Pour elle, le Cameroun vient d’enregistrer son plus grand scandale de cette année qui s’achève.
«10 Présidents de régions, tous des hommes dans un pays où les femmes représentent 54% de la population. C’est le plus Grand Scandale de l’année 2020! Et les ODD d’ici 2030 que nous avons ratifié ! Pure misogynie ! Je suis outrée !», a écrit l’élu PCRN Wouri Est.
Pour la député Nourane Foster, on devrait naturellement retrouver les femmes dans le monde politique comme économique. Pour l’Honorable, elles n’ont plus besoin de faire leur preuve. Car elles l’ont même déjà fait.
« Nous voulons construire un pays où les femmes et les jeunes occupent également une place de choix, tant dans le développement économique que dans le domaine Politique. Les Femmes ont fait leurs preuves dans les mairies, à l’Assemblée nationale également, on se serait attendu à au-moins une femme Présidente de région. Mais Hélas. Le combat s’annonce difficile. Tenons bon! », a écrit l’élue du PCRN Wouri-Est.
Il convient de rappeler que c'est hier 22 décembre qu'ont eu lieu les élections des 10 présidents des conseils régionaux.
Voici ci-dessous la liste
Centre: Gilbert Tsimi Evouna (RDPC)
Littoral: Polycarpe Banlog (RDPC)
Ouest: Jules Hilaire Focka Focka (RDPC)
Est: Wouamene Mbele (RDPC)
Sud: Emmanuel Mve Elemva (RDPC)
Nord: Alim Boukar (RDPC)
Extrême-Nord: Kalbassou Daniel (RDPC)
Adamaoua: Mohamadou Dewa (UNDP)
Sud-Ouest: Zachaus B. Elango (RDPC)
Nord-Ouest: Fru Angwafo Fobushi (RDPC)
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a affirmé avoir reçu de Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement l’instruction de mener une réflexion en rapport avec l’introduction d’un vaccin contre le Coronavirus au Cameroun.
Les autorités réfléchissent déjà à admettre que le vaccin contre le Coronavirus soit utilisé au Cameroun. S’exprimant sur les antennes du Poste National le mardi 22 décembre 2020, le Ministre de la Santé a indiqué qu’une réflexion dans ce sens a été commandée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.
«Le chef du gouvernement nous a instruit de mener une réflexion dans le cadre de ce programme de vaccination… La réflexion devrait également allée vers le déploiement au cas où le Président de la République accepterait que nous ayons ces vaccins. Comment ça devrait se passer ? A qui on devrait prioritairement administrer ces vaccins et sous quel prisme ? Nous sommes en train de mener une réflexion et je crois que le moment venu, nous rendrons notre copie au chef du gouvernement qui décidera le moment venu », a déclaré le Dr Malachie Manaouda.
Il convient de préciser que le Cameroun n’est pas l’unique pays d’Afrique qui pense à l’introduction d’un vaccin anti-coronavirus. Il y a par exemple le Maroc qui envisage de lancer sa campagne contre cette pandémie. Ce pays africain veut immuniser 20 millions d’adultes en l’espace de trois mois.
On comprend donc que le Cameroun ne souhaite pas rester en marge de cette course au vaccin anti-covid-19.
«Tous les pays sont en train de faire la course au vaccin. Le vaccin, c’est le paiement cash. Ceux qui n’ont pas le paiement cash doivent trouver un mécanisme tout au moins pour avoir également accès au vaccin», a déclaré le Ministre de la Santé toujours sur les antennes du Poste National. Il se trouve que pour la riposte à cette pandémie, le Ministère du Dr Malachie Manaouda chiffre ses dépenses à 34 milliards de FCFA.
Liliane N.
Que ne feraient pas aujourd’hui les artistes musiciens pour faire la promotion de leurs titres ? Ils sont nombreux qui, sur les traces de la stratégie marketing de DJ ARAFAT choisissent la voie du BUZZ pour flamber.
Dans une vidéo qui circule sur les différentes plateformes sociales, TENOR prend à partie l’influenceuse ivoirienne Eunice Zounon pour des questions de jalousie mal illustrées. Le film de la discussion est construit comme pour présenter un homme qui se serait senti cocufié par une femme qu’il aime. Même s’il ne l’assume pas. Le prétexte, les images diffusées par la comédienne Eunice sur ses pages. On peut l’y voir avec d’autres stars de la musique ivoirienne et africaine.
TENOR se présente comme l’ayant droit. Déploie son charisme et fait le mâle. Au cours de la séquence de promotion déguisée, sa compère ivoirienne baisse la garde. Et affiche des attitudes qui, pour ceux qui la connaisse un tant soit peu, n’ont rien à voir avec ce qu’elle a l’habitude de faire. Manifestement, on est dans une belle idylle promotionnelle.
Mais que raconte cette chanson au fait ?
Rien de sérieux. Une banale histoire de bas de ceinture et d’histoire qui ne participent en rien ni à l’épanouissement d’un couple, encore moins au divertissement sain. Mais il y en a qui aiment ça. Il y a des masochistes qui aiment entendre insulter, qui aiment des paroles dégradantes avec des allusions aux pratiques sexuelles bestiales. Bref un tableau sombre de l’homme et de l’humain. Peut-être le jeune artiste exprime-t-il un malaise profond ? Ou alors, il remplit ici le simple désir d’assouvir les fantasmes secrets de certains pervers qui se réjouiront à l’écoute de ce cocktail de bruits.
L’un des metteurs en onde radio, parmi les plus célèbre du Cameroun, Salomon ESSANA pour ne pas le citer, a conseillé à tous les metteurs en onde radio membre du mouvement qu’ils ont mis en place, de ne pas diffuser une telle musique. En tout cas, il ne le fera pas. Et comme lui, ils sont nombreux qui suivent cette voie.
On me dira certainement qu’il y a des musiques faites pour l’écoute privée. Si celle-ci est de cette race, vaudrait peut-être qu’on décide de mettre sur ces musiques des mentions comme « interdits au moins de 18 ans » pourquoi pas.
Stéphane NZESSEU
Louis Georges Njipendi Kouotou le Directeur Général de Camair-co veut licencier 130 employés de la compagnie aérienne nationale, pour motif économique.
Dans sa posture de Directeur Général (DG) de Camair-Co, Louis Georges Njipendi Kouotou a fait parvenir aux délégués du personnel de l’entreprise, la liste des employés qu’il souhaite mettre à la porte. Il y a en tout 130 personnes à licencier pour motif économique. Elles ont été choisies sur la base des critères allant par ordre de priorité. Le DG de Camair-co parle des aptitudes professionnelles, de l’ancienneté dans l’entreprise et les charges familiales des travailleurs.
Aussi les employés qui vont gagner le large, sont ceux qui avaient été mis en chômage technique pour six mois. Les employés des départements «des représentations» et des «opérations aériennes» sont les plus touchés. Pour le premier de ces deux départements, il y a 34 personnes retenues. Le deuxième a 31 employés.
Il convient de noter que Camair-co qui broyait déjà le noir, a été sérieusement affectée par la pandémie du Coronavirus. La situation de la pandémie n’a que fait empirer sa condition. Il faut rappeler qu’en juin 2020, la compagnie a mis en chômage technique son «personnel non essentiel». Njipendi Kouotou le DG expliquait alors que la mise en œuvre de ladite mesure couvrant une période de six mois, pour compter de la deuxième semaine du mois de mai 2020, devrait concerner 371 employés sur 577. Soit 64% du personnel, dont l’activité était directement impactée par la suspension de l’exploitation.
Avec ses énormes difficultés financières, la Camair-co est endettée à hauteur de 30 milliards de Francs CFA.
Liliane N.
Dans une tribune publiée ce Mercredi sur sa page Facebook, l’Economiste a laissé entendre que : « C’est quand les Camerounais cesseront de raisonner en termes de rotation tribale du pouvoir d’Etat…
« Les Bassa seront un jour au pouvoir !
« Les Bamileke seront un jour au pouvoir !
« Il est temps de laisser les Anglophones au pouvoir !
« Le pouvoir doit rentrer au Nord !
« Le pouvoir doit sortir des mains Béti, --etc.
Tant que les Camerounais verront dans le pouvoir un lieu de rotation tribale, cela signifiera que le pouvoir central concentre encore tout entre ses mains et continue à susciter une très dangereuse convoitise et une terrible compétition intercommunautaire sur les avantages publics, grave source d’instabilité des pays d’Afrique Noire et surtout, présage d’une implosion du Cameroun après Biya.
C’est quand d’authentiques pouvoirs seront réellement transférés aux Régions, avec un Chef d’Etat limité à des missions d’organisation stratégique que le pouvoir central cessera d’intéresser les populations dans une perspective de privilèges spécifiquement communautaires, et qu’elles se mettront à chercher pour Etoudi, non pas le frère, mais celui qui va structurer le développement du pays.
Il n’y aura donc de véritable décentralisation au Cameroun qu’avec un système politique structuré de telle sorte qu’aucune Région ne puisse, ni se réjouir, ni s’inquiéter de l’origine du Président.
Autrement dit, l’origine ethnique du Président ne doit se présenter ni comme un avantage, ni comme une pénalité.
Ce qui implique évidemment que la gouvernance stratégique qui couvre la défense, les affaires étrangères, les grands projets nationaux, la coordination et la péréquation relèvent de l’Etat central, alors que la gouvernance opérationnelle qui répond aux besoins directs de la population relève des Régions.
Du point de vue budgétaire, cela signifie que le budget de l’Etat est partagé en deux : une moitié pour l’Etat central, et une moitié pour les Régions (ou Etats Régionaux/Fédérés), chacun gérant sa part de manière souveraine.
Le Chef de l’Etat ne doit donc plus jamais apparaitre comme le responsable direct du manque d’école et des routes régionales ou du mauvais état de la santé de la population, tout cela relevant des Régions. Sa responsabilité se limite à la définition et la réalisation des objectifs structurants qui ont un impact sur les diverses politiques régionales.
Pour le moment, nous en sommes encore loin, très loin !
Et nous le sommes d’autant plus que nous voyons bien le jeu malsain joué par la bureaucratie centrale de Yaoundé qui ne veut absolument rien lâcher. Elle fait juste semblant de céder à travers une décentralisation en trompe-l’œil, en caressant la folle espérance qu’il y aura un jour où leur pseudo-idéologie de l’unité nationale va revenir en force, et leur permettre de récupérer ses anciens privilèges de gestionnaire exclusif des 5.000 Milliards collectifs.
Sans savoir que comme partout ailleurs, et pire qu’ailleurs, elle est entrain de creuser sa propre tombe !
Car, si le Cameroun n’est pas fédéralisé sous Biya, si ce monsieur part en laissant ce pouvoir en l’état, sa succession va se jouer à la machette ».
N.R.M
C’est dans le cadre d’un projet intitulé « Yaoundé V Christmas » dont l’objectif visé est de permettre à ces tous petits, résidents dans cette Commune d’Arrondissement de célébrer en toute quiétude, la fête de la Nativité.
Dans la nacelle du Père Noêl, qui pour le cas d’espèce, était représenté par Augustin Mballa - Maire de cette Commune, cinq mille jouets, remis à cinq mille enfants.
Le coup d’envoi de la distribution a été donné en début de semaine et pendant deux jours, la caravane conduite par le Chef de l’exécutif Communal s’est ébranlé vers les établissements scolaires.
Les raisons de cette action sont toutes simples
« Nous plaçons cet évènement sous le signe du Soutien de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé V aux enfants de notre Commune. Vous savez que nos familles ont beaucoup été affectées par le Covid 19 ; une situation qui a engendré beaucoup de pauvreté. Et donc la Commune de Yaoundé V a estimé qu’en cette fête de Noêl 2020, nous devons nous tenir auprès de ces familles, auprès de ces enfants, pour le permettre d’agréables fêtes de Noêl avec des jouets… ».
Mais plus encore,
« Nous avons sélectionné cinq mille enfants ; Nous savons bien que la Commune en a plus mais, ceux qui n’ont pas reçu cette fois, en auront certainement en d’autres occasions…Nous avons été élus il y’a dix mois et, nous sommes à notre première édition. Nous avons trouvé un budget qui était déjà élaboré, déjà concocté ; ce qui fait qu’en 2021, nous allons voter un budget conséquent pour pouvoir donné des jouets à dix – quinze mille enfants ».
Face à Augustin Mballa et à toute l‘équipe qui l’accompagnait,
Le bonheur de ces enfants, manifesté par des yeux brillants, émerveillés, des mots de remerciement et des chants de reconnaissance, ont certainement permis à chaque visiteur de comprendre l’importance de cette action.
D’ailleurs, certainement emportés par l’ambiance, certains n’ont pas hésité à esquisser quelques pas de danse.
Penser à tous ces autres enfants qui n’en n’ont pas
C’est une qualité qui semble de plus en plus se faire rare, car, pour des raisons plus ou moins fallacieuses, nombreux sont ceux qui ne pensent pas à ces enfants, malgré les moyens dont ils disposent ; Certains même les familles de ces derniers et voient au quotidien, la pauvreté dans laquelle ils vivent.
Les gestes comme ceux de l’exécutif Communal de Yaoundé V devraient faire tâche d’huile. Vivement la prochaine année.
Nicole Ricci Minyem
Les deux hommes sont opposés du fait d’un procès engagé à Paris par Me Félicité Zeifman avocat au Barreau de Paris. Me Claude ASSIRA est le témoin des propos discourtois tenus par Me MOMO à l’endroit de leur confrère. Et selon Me ASSIRA, Me MOMO fait pression sur lui pour qu’il retire son témoignage.
La réaction de Me Jean DE DIEU MOMO est de dire qu’il n’y est pour rien dans les malheurs qui arrivent ces derniers temps à son confrère ASSIRA. Il dit en substance en parlant de la lettre d’accusation à lui adressée par Me Claude ASSIRA. « Voici une lettre que j’ai retrouvée sur ma table ce matin. Elle est écrite par une personne que je croyais de bonne foi et qui m’implique curieusement dans tous les malheurs de sa vie. Pardon dites-lui que Momo ne tire pas dans le dos des gens. Momo tire en face et à vue. Sinon quel plaisir peut-on tirer des balles dont le destinataire ne connaît pas l’origine? Hein ? Je ne suis pour rien dans ce qui arrive à ce monsieur.
Ayant fait un faux témoignage à mon encontre consistant à dénaturer les faits pour me faire incriminer, j’ai produis à ce monsieur le déroulement des faits réels pour rafraîchir sa mémoire, croyant qu’il s’était trompé. Mais non il a persisté dans sa roublardise. Aujourd’hui il croit que je lui faisais “pression” pour témoigner en ma faveur. Ce dont je n’ai nul besoin puisque la vérité témoigne déjà en ma faveur.
En vérité, j’avais pensé qu’il était toujours blessé à la suite du débat que j’avais eu avec lui à la télé et au cours duquel j’avais ridiculisé ses positions peu Juridiques et proches de la pègre. Je croyais qu’il était devenu mon ennemi pour cela. C’est pourquoi j’ai jugé utile de le rassurer qu’il ne s’agissait que d’un débat et que je n’avais rien de personnel contre lui, puisque par le passé j’avais déjà eu à prendre La Défense de son père magistrat, dans ses déboires professionnels.
Par pur amitié, je lui ai recommandé de faire le ménage autour de lui pour éviter d’être sali par un scandale dont j’étais averti. Voilà que le monsieur croit que c’est moi qui suis caché derrière le rideau pour activer le feu de ses irresponsabilités !
Monsieur je n’ai absolument rien à voir dans vos ennuis. Elle vous a dit qu’elle me connaît ? Ou que c’est moi qui suis son conseiller ? Mon frère si vous faites un enfant dehors occupez-vous en et dans tous les cas Réglez vos problèmes loin de moi et évitez d’associer mon nom dans vos affaires privées. Je n’ai absolument pas besoin de faire des représailles contre vous. Il me suffit de vous avoir identifié comme étant une personne peu fréquentable. Et de vous barrer comme je vous ai bloqué. Comme du reste votre compagnonnage du groupe Whatsapp en question. »
Ceci est la version de Jean DE DIEU MOMO dans cette affaire qui l’oppose désormais à son confrère, Me Claude ASSIRA.
Stéphane NZESSEU
L’écrivaine fait ici une réflexion fondamentale. Les hommes politiques camerounais sont très souvent vidés de leur substance à cause des influences de l’argent. Ils cessent de penser notre société pour la panse.
Calixthe BEYALA dans une sortie sur son profil Facebook affirme : « Avant d'entrer en politique, il convient d'avoir un métier qui vous assure de quoi loger, manger, éduquer vos enfants... être autonome financièrement. Faire de la politique sans aucun moyen économique c'est courir le risque d'une errance politique, c'est aussi courir de parti en parti en quête de pitance, c'est tout sauf faire de la politique. Faire de la politique c'est avoir les moyens de sa politique qui vous permet d'avoir une idéologie et des positions bien à vous. C'est avoir les moyens pour demeurer incorruptible. »
Eh bien le mot est lâché. Il s’agit de lutter contre la corruption des hommes politiques. Pour l’intellectuelle et écrivaine camerounaise, avoir un emploi avant d’arriver en politique serait la solution pour rester intègre et ne pas se laisser entraîner ci et là, avec le risque de voir s’effriter la substance de leurs positions politiques. Avoir un emploi bien rémunéré pourrait mettre à l’abri. En effet, quand on n’a pas « faim », il est difficile de subir des chantages financiers. Encore que …
Manifestement, le postulat de Calixthe BEYALA a d’énormes limites. Car il faut bien reconnaître que le jeu politique c’est un jeu de rapport de force et de jeu de pouvoirs. De ce point de vue il arrivera tout le temps qu’en fonction des objectifs de chaque parti, dont le trait d’union est toujours la conquête du pouvoir, il arrivera donc que les jeux des alliances, des coalitions et autres peuvent parfois amener des politiques à accepter des liaisons de contre nature. De plus, il faut reconnaître que le maître mot devrait être l’intégrité des acteurs politiques. L’intégrité est une valeur, une qualité qui constitue une barrière contre la corruption.
Avoir un emploi, même bien rémunéré ne garantit pas qu’on aura les idées novatrices pour la société. Très souvent, quand on est très impliqué dans les affaires et que son revenu est très important, il plus probable d’avoir plus de conflits d’intérêts si l’on devient politicien. Aussi, tenir le postulat de Calixthe BEYALA voudrait également dire que la pratique politique devrait redevenir la seule affaire des classes bourgeoises. Les sans-emplois ont eux aussi le droit de revendiquer un mieux-être et de porter aux affaires un des leurs pour défendre leurs droits.
Stéphane NZESSEU