L’heure est aux recherches des solutions pour mettre un point final à ce conflit qui a semé le trouble et le désordre pendant trop longtemps dans les parties Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun. Il faut déposer les armes. Mais qui d’abord ?
Pour le Cardinal Christian TUMI, les « jeunes séparatistes qui sont en brousse doivent aussi déposer les armes qu’ils portent illégalement pour qu’il y ait la paix. » Ce d’autant plus que ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis plusieurs mois maintenant, les camerounais logés dans certains pays de la Diaspora et qui financent à distance la guerre se fatiguent. Malgré les efforts financiers et les démarches lobbyistes au sein de plusieurs organisations internationales, sans véritable résultat sur le terrain, ils se fatiguent. De plus, au sein de cette élite, il y a eu ces derniers temps de nombreuses divisions. Au point où des guéguerres violentes minent ces leaders en ce moment.
Sur le terrain, les forces armées ont tout quadrillé. Ils ont coupé toutes les voies de ravitaillement des milices sur le terrain. On se souvient que l’ONG Médecins Sans Frontières a été épinglés comme faisant partie de ces ennemis de la paix de notre pays. Le gouvernement a décidé de suspendre les activités de cette organisation dans la région du Nord-Ouest le 08 décembre 2020. Une décision prise au terme d’une réunion de crise entre le gouvernement camerounais et le représentant au Cameroun de Médecins Sans Frontières. Cette décision des autorités de suspendre MSF dans le Nord-ouest intervient quatre mois après une rencontre entre d’une part le ministre des Relations extérieures (Minrex). Et d’autre part le ministre de l’Administration territoriale (Minat) et le représentant Cameroun de Médecins sans frontières, le Dr Modeste Tamakloé Koku.
Les militaires camerounais ont réussi à neutraliser les milices séparatistes. Et à ce jour, ces jeunes camerounais qui ont pris des armes malgré eux contre la Nation, cherchent juste les voies et moyens pour sortir de cette brousse et retrouver une vie normale.
Une fois que ces jeunes auront déposé les armes, alors, l’armée n’aura plus de raison de se retrouver hors des casernes. Et ce sera certainement le point final au conflit qui a cours actuellement. En attendant, on continue d’observer des tirs sporadiques dans les rues de Bamenda, Mamfé et autres. De toute évidence, la fin est imminente.
Stéphane NZESSEU