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La coordinatrice de la cellule de crise sur le Corona Virus Deborah Birx, a annoncé qu’elle allait quitter son poste une fois Joe Biden  investi président le 20 janvier. Ella va partir à la retraite, après de récentes critiques sur une réunion de famille en pleine pandémie.

Avec le Dr Anthony Fauci, la Dr Deborah Birx a cherché à incarner la caution scientifique de cette cellule de crise, et a joué pendant des mois un exercice d’équilibriste entre ses appels à la prudence et un exécutif tentant de minimiser l’importance de la pandémie.

« J’apporterai mon aide dans n’importe quel rôle pour lequel les gens pensent que je peux aider, et puis je quitterai mon poste », a déclaré mardi soir au média Newsy le Dr Birx. La porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, a confirmé le départ de la coordinatrice. « Le président Donald Trump  a un grand respect pour le Dr Birx et l’apprécie beaucoup. Nous lui souhaitons le meilleur », a-t-elle tweeté mardi soir.

Une fête de famille qui ne passe pas

Cette ancienne militaire âgée de 64 ans, spécialiste reconnue mondialement de la lutte contre le sida, a fait récemment l’objet de critiques pour avoir participé à une réunion de famille fin novembre dans le Delaware après la fête de Thanksgiving. Elle avait demandé aux américains de rester chez eux pour juguler l’épidémie. « Nous n’avons rendu visite à personne, nous n’avons jamais reçu de monde à la maison », a cependant affirmé Deborah Birx.

Ces critiques ont été « très difficiles » pour elle et sa famille, a-t-elle ajouté. « Elle a tenté de me soutenir, mais mêler ma famille à ça », a-t-elle dit, expliquant que ses parents avaient « cessé de manger et de boire parce qu’ils étaient tellement déprimés » à cause de la pandémie.

Des conflits avec Donald Trump

La Dr Birx était avec le Dr Fauci  l’une des figures respectées de la lutte contre le Covid-19 aux Etats-Unis et participait régulièrement aux conférences de presse organisées à la Maison Blanche au printemps. Elle avait défendu le respect des mesures de sécurité sanitaires, notamment le port du masque, quand Donald Trump apparaissait à des meetings de campagne où très peu de ses partisans en portaient. Mais la docteure s’était attiré de vives critiques pour avoir jugé dans une interview en mars que Donald Trump était « attentif à la littérature scientifique » grâce à « sa longue expérience dans le milieu des affaires ».

Elle avait malgré tout fait la joie des internautes un mois plus tard en regardant, l’air consterné, Donald Trump prôner l’injection de désinfectant  ou la projection de rayons ultraviolets dans le corps pour combattre le virus, lors d’un point presse devenu viral. Ses appels à la prudence et son pessimisme face à la propagation de la pandémie avaient provoqué la colère du milliardaire républicain, qui l’avait accusée de céder à la pression de l’opposition en août.

 

N.R.M

Dans le cadre d’une émission hebdomadaire le Capitaine Cyrille Serge Atonfack Guemo – Chef de  la Division de la Communication a fait le tour d’horizon, parlant aussi bien de la pandémie sanitaire que de la situation socio sécuritaire au Cameroun

« Enfin, l’année 2020 s’en va. Il était plus que temps, pourrait-on dire. Et même ces quelques jours qu’il en reste semblent durer une éternité. Car annoncée avec une once de superstition comme l’année de la note par faite, 20/20, 2020 restera dans les annales comme l’une des plus anxiogènes qu’ait connu le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

La faute au coronavirus, venu jouer les empêcheurs de tourner en rond, mettant le monde devant ce qui pourrait préfigurer une guerre bactériologique. Ce point de vue pourrait sembler audacieux, ou à tout le moins alarmiste. Mais plusieurs indices concordants permettent de l’étayer. Il ya tout d’abord, le jeu de ping-pong entre acteurs prépondérants de la scène mondiale, au sujet de la cause, l’origine et le point de départ de la pandémie.

Ensuite la rivalité entre ces mêmes acteurs de premier plan qui, plutôt que de mutualiser leurs moyens aux fins de présenter un front uni à cette intrusion virale défrontiérisée, semblent consacrer le gros du temps à s’observer réciproquement, à tester leurs intentions et capacités, se servant bien souvent de la sphère communicationnelle comme d’un champ de bataille.

Notons, les confinements et dé confinements successifs, qui auront servi à la fois de barrière à la propagation de la pandémie, et de test de résilience des tissus économiques, dont certains auront frisé la ruine, après seulement quelques semaines de ralentissement.

Et comment oublier cette espèce de ségrégation capacitaire, traduite par la mise hors-jeu de certaines parties du monde, sur la seule imputation présomptive d’impéritie, et ce bien avant le début de la course de résistance au corona virus.

Il s’agissait de véritables opérations psychologiques destinées à annihiler la volonté des Etats les moins nantis, de s’auto prendre en charge dans la lutte contre le COVID-19.

Au demeurant, le bâclage des protocoles de mise au point et de certification des vaccins, la nationalisation implicite des laboratoires pharmaceutiques, la monopolisation des stocks de produits immunisants, et maintenant, la chasse aux parts de marchés, en Afrique notamment, suscitent des interrogations quant à la sincérité de la solidarité sanitaire internationale.

Sous réserve de l’efficacité des produits vaccinaux proposés, et en considération des mutations quasi trimestrielles du virus, il est certain que les jours à venir seront déterminants pour la sécurité de la planète.

Il est en effet fort à craindre que la persistance de cette pandémie ne vienne à provoquer des remous sociaux, plus ou moins spontanés, en certains points du globe, permettant ainsi à quelconques puissances d’accroître leurs sphères d’influence. En ramenant cette esquisse d’introspection de la gestion du COVID-19 au plus près de nos réalités camerounaises, il est certes vrai que l’on déplore quelques morts.

Et c’est avec une profonde humilité que nous nous inclinons devant la mémoire de nos frères et sœurs, disparus des suites de cette funeste maladie. D’un autre côté, force est de reconnaître qu’à l’épreuve de cette agression virale inattendue, les appareils civils et militaires constituant notre système de santé publique auront accumulé une incommensurable expérience, gage d’une meilleure réactivité, et une tout aussi meilleure efficacité dans le futur.

Par ailleurs, la construction de structures de prise en charge dédiée, et le relèvement de nos plateaux techniques à travers l’acquisition d’équipements de pointe, demeurent des avancées dont la consolidation s’avèrera salutaire en cas de survenue d’une autre agression bactériologique

Au plan de la sécurité dans nos régions troublées par l’activité terroriste, l’on peut relever qu’à l’Extrême-Nord, boko haram est en régression continue, en dépit du nombre à la hausse des intrusions dans nos villages frontaliers, les seuls faits d’armes de la secte fondamentaliste en voie d’extinction se résumant en des incursions de prédation alimentaire, désormais dénuées de toute visée territorialiste. L’état des lieux dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest enregistre lui aussi une importante décrue du niveau de violence, résultat pareillement dû en partie à la mise en œuvre des résolutions du Grand Dialogue National, en partie au professionnalisme de nos Forces de Défense et de Sécurité, avec l’inconditionnel appui des populations dorénavant conscientes de la vacuité, ainsi que des dangers de l’aventurisme séparatiste.

La vitrine la plus parlante de ce retour à la normale, n’est autre que la rentrée scolaire 2020, qui aura drainé beaucoup plus de monde que les années antérieures.

L’intensité des opérations de sécurisation étant à la baisse, l’accent est mis sur les actions civilo-militaires. La reconstruction des infrastructures endommagées par les éléments séditieux, l’assistance aux populations à travers des dons en denrées alimentaires, la multiplication des campagnes de soins de santé gratuits, constituent les principales activités des forces de maintien de l’ordre déployées dans les régions en crise. La sécurité du reste du territoire national n’a pas été négligée, le grand banditisme, les vols de bétail, les enlèvements avec demandes de rançons, les velléités de piraterie maritime, les trafics illicites ayant reçu des réponses appropriées.

Dans ces engagements de tous les instants pour la sauvegarde de la souveraineté de notre cher et beau pays, nombre de nos frères d’armes sont tombés, les armes à la main.

Aux côtés de nos vénérables ancêtres, ils fertilisent de leur chair et de leur sang, la terre nourricière du Cameroun. A ces héros silencieux, le meilleur des hommages à rendre est la poursuite du combat pour la liberté. Ce combat sera poursuivi, aussi longtemps qu’un seul de nos compatriotes éprouvera le moindre sentiment d’insécurité ».

 

N.R.M

 

Pour l’analyste économique, les résultats de l’élection Régionale démontrent à suffisance que la « Gouvernance Publique de chaque région revient en priorité à ses ressortissants… ».

« Certains passent leur temps à se moquer de la paresse des autres, de leur fainéantise, de leur goût du lucre. Evidemment qu’à ces tares des autres, ils opposent leurs extraordinaires qualités: travailleurs, économes, intelligents, etc.

Je voudrais rappeler à tous que nous sommes désormais dans une décentralisation fermement assise sur l’autochtonie. Cela signifie en clair que la gouvernance publique de chaque Région revient en priorité à ses ressortissants, autrement dit, aux personnes qui peuvent témoigner d’un père ou d’une mère issues des populations natives de la Région.

C’est écrit noir sur blanc dans nos textes et cela a été intégralement appliquée lors des Régionales.

Ceux qui radotaient sur une République spéculative qui leur octroierait une citoyenneté ubiquitaire leur permettant de faire tout ce qu’ils veulent partout où ils veulent en ont été pour leurs frais. Souvent, sans la moindre aménité et sans le moindre état d’âme, il leur a été rappelé qu’ils étaient allogènes et qu’ils n’avaient rien à dire chez des gens !

Et ils n’ont rien pu faire en dépit de leurs rodomontades !

Que certains ne croient jamais que cette dynamique va s’arrêter un jour, bien au contraire ! Dans les jours à venir, la mise en place des Fonctions Publiques Régionale vont établir, par A+B, qu’au Cameroun, chaque chien est maître de son fumier, aussi maigre soit-il.

Quant à ceux qui bâtissent des rêves en or sur un éventuel retour sur l’autochtonie après Biya qu’ils accusent d’en être l’auteur, il faut leur dire tout simplement qu’ils se foutent le doigt dans l‘œil. L’autochtonie s’est imposée à Biya lui-même qui y était opposé, et il ne pouvait rien d’autre que l’accepter. Il n’ya donc aucune espérance que ce concept puisse encore être révoqué dans les deux prochains siècles.

Tous les Camerounais gageraient donc à consacrer leur temps à meilleur escient en se focalisant sur leur Région qu’ils voudraient bien transformer en un Singapour tropical, au lieu de se disperser sur le sort des populations fainéantes !

Que vous importe la fainéantise d’une Région, dès lors que son développement revient à ses ressortissants et à l’Etat qui représente les intérêts collectifs ?

Pensez plus au développement de votre Région natale où personne ne vous rappellera que vous êtes allogènes !

Ne vous préoccupez pas du sort des autres !

Vous perdez un précieux temps » !

 

N.R.M

Alors qu’une forte pluie s’abattait dans le ville aux sept collines ce 23 Décembre, des individus aux mines patibulaires ont profité de cette occasion, surtout que c’est la période de fêtes de fin d’année, pour s’en prendre aussi bien aux passants qu’aux habitants des quartiers environnants

 

Au-delà des clients, ils se sont retournés contre les commerçants de ce marché tant prisé, peut être parce que certains ont l’impression qu’ils peuvent y retrouver tout ce sont ils ont besoin et à moindre coût, surtout pour les jouets et les vêtements de leurs enfants.

Parfait Mbvoum – responsable du Social Democratic Front à Yaoundé, relate la scène à laquelle il a été confronté ce Mercredi :

 « C'est une scène de débandade folle et d'une rare violence vécues par les populations des quartiers environnants le marché de Mokolo. Un groupe de jeunes, armés de machette a pris d'assaut les rues allant du marché de Mokolo à la descente dite « Mokolo en bas » du quartier Elig -effa…

 C’est aux environs de 17h que la scène s’est déroulée, au moment où la forte pluie, commencée plus tôt, continuait de s’abattre violemment dans la ville, incitant les gens à se chercher soit des abris, soit des taxis pour se rendre vers les quartiers comme Nkolbisson, Briqueterie, Manguiers, Essos et Poste Centrale…

 C’est dans cet immense va et vient que l’on va assister à scène particulièrement dangereuse. De jeunes criminels font souffler un vent de panique sur les différents axes du carrefour communément appelé « Mokolo en bas »…

Une vingtaine de mineurs et d'adolescents, machettes à la main et vite surnommés les « microbes » à cause de leur mode opératoire, semblable à celui des « microbes » de Côte d'Ivoire, va opérer une razzia en forçant les populations à leur remettre sacs de marché, portes monnaies et autres ...

D’autres avaient des poignards et des gourdins et n'hésitaient pas à blesser, à piller des commerces ou à agresser physiquement des personnes au cours de cette musclée…

Ayant eu vent de ce qui se passe, les populations environnantes ont été prises de panique, en voyant leurs ruelles devenir le spectacle d'une débandade, un sauve qui peut du fait de la situation digne d'un film des séries ivoiriennes se déroulant sous leur nez… ».

Grâce à l’intervention des Forces de Maintien de l’Ordre, la situation a été vite maîtrisée, même s’ils sont nombreux, à avoir perdu leurs paquets, en plus de la peur qu’ils ont ressentie.

Il faut dire que le marché Mokolo a cette réputation ; On a toujours vent de l’insécurité qui y règne. D’ailleurs, les habitants des quartiers comme « Nyam chacal - Mokolo en bas et Elig -effa 1, 2, 3, 4, 5,6 et 7 » sont en permanence victimes d'opérations ciblées par zones, menées par des bandes armées.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Selon le décret du Chef de l’Etat Paul Biya, le «Public Independent Conciliator» aura comme missions entre autres, examiner et régler à l’amiable les litiges qui opposent les usagers à l’administration régionale et communale.

C’est hier jeudi 24 décembre 2020, que le Président de la République a signé le décret N°2020/773 déterminant les modalités d'exercice des fonctions de «Public Independent Conciliator» auprès des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’article 2 dudit décret précise que le «Public Independent Conciliator» est une autorité indépendante, qui a une compétence régionale. Celui-ci doit jouir d’une autonomie financière et est doté d’une personnalité juridique. L’article 3 souligne que le siège du Public Independent Conciliator»  dans la région du Nord-Ouest est la ville de Bamenda située dans le département de la Mezam. Pour ce qui est de celui du Sud-Ouest, son siège sera à Buea dans le département du Fako.

Missions du «Public Independent Conciliator»   

Aussi bien au Nord-Ouest qu’au Sud-Ouest, selon l’article 4, le «Public Independent Conciliator» est chargé examiner et régler à l'amiable les litiges entre les usagers et les administrations régionales et communales; de défendre et protéger les droits et libertés en ce qui concerne la relation entre les citoyens et la région ou ses conseils; de concevoir et mettre en œuvre des mesures pour prévenir et combattre la discrimination directe ou indirecte pouvant affecter les utilisateurs des services régionaux ou communaux; de veiller à ce que les personnes qui servent dans l'administration régionale ou communale respectent leurs obligations déontologiques; de mener toute enquête sur le fonctionnement des services publics régionaux et communaux, à la demande de 5 (cinq) parlementaires ou de 5 (cinq) conseillers régionaux; de préparer un rapport sur le fonctionnement des services régionaux et communaux. En plus, il peut proposer au Président de la République des modifications législatives et réglementaires, en vue de l’amélioration de la qualité des services régionaux et communaux.

Profil

Pour postuler au titre de «Public Independent Conciliator», il faut être de nationalité camerounaise et originaire de la Région de l'exercice des fonctions. Il faut être âgé d'au moins 35 ans et avoir une grande expérience et une intégrité et une objectivité éprouvées. Il faut pouvoir s'exprimer dans les deux langues officielles.

Aussi le candidat à ce titre ne doit pas avoir fait l'objet d'une disqualification ou d'une condamnation définitive pour un crime ou un délit. L'article 8 du décret ajoute que les fonctions de « Public Independent Conciliator » sont incompatibles avec l'exercice d'une fonction élective, l'exercice d'une profession libérale, un emploi public ou privé, ou l'exercice de toute activité professionnelle rémunérée. Son mandat est de six ans non renouvelable, sur proposition concertée du représentant de l'État et du président du conseil exécutif régional. .

Liliane N.

 

L’audience entre Chantal Biya et Djaïli Amadou Amal a eu lieu le mercredi 23 décembre 2020.

Djaïli Amadou Amal a porté bien haut la littérature camerounaise. La nation toute entière ne cesse de lui témoigner sa reconnaissance. Hier mercredi 23 décembre 2020, l’écrivaine a été reçue au Palais de l’unité par Chantal Biya la Première Dame. Celle-ci par un tweet, a réitéré à la lauréate du Prix Goncourt des Lycéens 2020, ses félicitations et tout le bien que le Cameroun pense d’elle.

«Mme Djaïli Amadou Amal, je vous adresse mes chaleureuses félicitations, pour le succès littéraire remporté par votre livre intitulé "Les Impatientes": Prix Goncourt des Lycéens 2020 et Prix Goncourt Choix de l'Orient 2020. Le Cameroun est fier de vous !», a tweeté la Première Dame Chantal Biya.

A titre de rappel, l’écrivaine Djaïli Amadou Amal a gagné la 33ème édition du prix Goncourt des Lycéens. Les résultats de ce prix ont été rendus publics le 2 décembre 2020. C’est avec son ouvrage «Les impatientes», qu’elle a remporté ce prix.

Huffingtonpost a indiqué que durant deux mois, il y a eu près de 2000 élèves de toute la France qui se sont engagés dans la lecture des 14 romans sélectionnés par l’Académie Goncourt. Et c’est à la suite des délibérations en classe, que cinq auteurs sont restés en lice face à Djaïli Amadou Amal. Ces auteurs étaient Miguel Bonnefoy (Héritage), Lola Lafon (Chavirer), Hervé Le Tellier (L’Anomalie), Maud Simonnot (L’enfant céleste) et Camille de Toledo (Thésée, sa vie nouvelle)».

Ayant été portée par ses compatriotes et les africains en particulier, Djaïli Amadou Amal avait elle aussi exprimé sa gratitude.

« Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine », avait-elle écrit.

Liliane N.

 

Pour avoir été aux affaires, Abel Elimbi Lobe pense que Maurice Kamto ne fait pas un bon opposant.

Abel Elimbi Lobe invité sur la chaîne privée de télévision LTM, a remis en question l’engagement de Maurice Kamto de lutter contre le régime Biya. L’homme politique, ancien conseiller municipal du Social democratic front (SDF) pense qu’il est impossible d’avoir été hier au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), puis se retrouver dans l’opposition.

«Tu ne peux pas être RDPC et devenir demain matin un militant de l’opposition pour faire croire que Paul Biya est mauvais…alors que tu as vécu avec Paul Biya. Toute ta carrière c’est Paul Biya qui l’a fabriquée. Toute ta carrière, qualifications internationales, ta réputation, tout tu dois tout à Paul Biya», a déclaré Abel Elimbi Lobe.

Revenant sur le boycott des élections municipales et législatives décidé par Maurice Kamto, Abel Elimbi Lobe pense que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est décidément un mauvais homme politique. Parce que son parti se retrouve sans Maires, sans Députés.

« Ce monsieur est un très mauvais homme politique que nous regrettons d’avoir dans l’opposition. Je ne sais pas ce qu’il est venu faire dans l’opposition. Il aurait dû rester où il était. Il était dans le régime des années durant…Un doyen de faculté est un homme du régime. Autrement vous ne pouvez pas être doyen. Même si vous avez tous les diplômes…Le monsieur qui vous fait ministre est le même qui vous fait doyen. Ce sont donc des postes techniques mais politiques que monsieur Kamto a eu à assumer. Vous connaissez un doyen qui est chef d’un parti de l’opposition ? Vous ne pouvez pas être doyen si vous êtes opposé au Chef de l’Etat», a déclaré l’ancien cadre du SDF.

Liliane N.

 

Les autorités camerounaises inquiètes de la dégradation de la situation sociopolitique en République centrafricaine ces derniers jours, restent vigilantes.

La localité camerounaise de Garoua Boulaï située à l’Est, région frontalière à la République centrafricaine (RCA) subit déjà les répercussions de la crise qui renaît dans ce pays voisin au nôtre. On peut donc comprendre le fait que des militaires camerounais aient été envoyés en renfort au niveau de la frontière. Selon nos sources, les autorités restent en veille permanente. Grégoire Mvongo le Gouverneur de la région du soleil levant sur les antennes du Poste National le 21 décembre 2020 indiquait qu’il est urgent de prendre des mesures urgentes face aux répercussions de la nouvelle crise en RCA.

«La situation sécuritaire se dégrade rapidement côté centrafricain et il y a des répercussions ici à Garoua-Boulaï. Vous avez le nombre de réfugiés qui augmente sensiblement de jour en jour, vous avez de hautes personnalités centrafricaines qui sont venues ici pour des raisons sécuritaires», a déclaré Grégoire Mvongo le Gouverneur de l’Est.

Pour mieux comprendre ce qui se passe en RCA, il faut dire que des groupes armés centrafricains ont lancé, en fin de semaine dernière, une offensive au Nord-Ouest du pays, dirigée contre le gouvernement du Président Faustin-Archange Touadéra. Ils accusent ce dernier de vouloir organiser des fraudes massives à l’occasion des élections générales, dont le scrutin présidentiel, du 27 décembre prochain.

Du fait de la dégradation sociopolitique et sécuritaire en RCA, dans la ville de Garoua Boulai, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, HCR et la Croix rouge, ont aussi déployé plus de personnel et de ressources pour accueillir les populations qui fuient la résurgence des affrontements entre groupes armés et forces régulières en Centrafrique. Le 22 décembre 2020,  les rebelles ont lancé une attaque sur la route nationale N°1 qui relie la capitale Bangui au Cameroun.

« Un camion de marchandises, escorté par la MINUSCA venant du Cameroun, a été contraint de rebrousser chemin » a rapporté un reporter de Rfi. Hier 23 décembre 2020, il y a eu une rumeur, annonçant l’entrée des rebelles à Bangui qui a causé une panique générale.

Dimanche dernier, Grégoire Mvongo a présidé une réunion de sécurité dans la ville de Garoua Boulai. Il était notamment accompagné pour la circonstance des responsables de la sécurité, dont le général de brigade Joseph Nouma, commandant de la 12ème d’infanterie motorisée. De ladite réunion, on retient que pour les autorités camerounaises, il y a une urgence, au regard de la situation sécuritaire qui ce ne cesse de se dégrader en RCA.

Liliane N.

 

La cérémonie, placée sous le signe du Vivre Ensemble, du Bilinguisme et de l’Intégration a connu de nombreuses allocutions, dont celle du Doyen d’âge au Conseil Municipal ;

 

Elle a été suivie quelques instants plus tard par celle du deuxième adjoint préfectoral, qui a demandé aux fils et filles de cette localité de : « Gardez l’esprit du vivre ensemble qui y règne... ».

Un appel qui s’appuie sur le fait que depuis l’avenue de la crise dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, les habitants de cette ville accueillent plusieurs de leurs compatriotes, venant de ces régions. Des personnes qui ont facilement pu s’intégrer et qui, de l’avis de l’autorité administrative, « vivent à l’aise au milieu des habitants de Mfou ».

Moment solennel

Attendu depuis le mois de Mars 2020, c’est l’instant attendu par l’exécutif communal de cette localité ; Moment où Ngoumou Francis devait arborer ses attributs de Maire, avec comme Premier Adjoint Amougou Etogo Roland ; Mbezele Eyenga Xaverie épse Manga - Deuxième Adjoint.

Et, c’est grâce à l’acte posé par le Préfet de la Mefou et Afamba que tous ont reçu la légitimation et l’officialisation afin de prendre leurs nouvelles fonctions.   

Ces attributs définis par décret présidentiel du 14 juillet 2020 consistent en l’écharpe et la cocarde pour les membres de l’Exécutif, les insignes et les épinglettes pour les Conseillers Municipaux.

Prestation de serment ou alors engagement solennel ?

Après avoir été installé, Ngoumou Francis – Maire de la Commune d’Arrondissement de Mfou a tenu à rassurer aussi bien les populations, qui sont nombreuses à avoir fait le déplacement ainsi que l’élite du coin. Mais, c’était également le moment de rappeler les défis auxquels ses adjoints et lui sont confrontés

« En tant que Commune Rurale, nous avons les mêmes défis que toutes les Communes Rurales : adduction d’eau potable, électrification, praticabilité des routes, l’essentiel des routes étant en terre. Mais au-delà de ces questions de base, nous avons aussi l’ambition d’améliorer le cadre de vie des populations de Mfou, ainsi que de moderniser la ville ».

Moments festifs

Au-delà de l’aspect protocolaire, tous ceux qui ont fait le déplacement de la place de fête de Mfou ont pu se trémousser, au rythme des sons du terroir, distillés par les artistes Sabel Mengue et Joël la Fleure. Tous les deux se sont chargés d’apporter une coloration Culturelle à cette grande fête.

Et, comme chez les Bantous, l’on ne peut se séparer sans avoir partagé de bons mets, toute la grande famille s’est réunie autour des plats apprêtés pour la circonstance.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Voici d’autres bons points des éléments de la douane camerounaise déterminée à réduire le phénomène de la contrebande à sa plus simple expression. Il s’agit ainsi d’une grosse prise effectuée dans la localité de Magada, région de l’Extrême-Nord. C’est dans le cadre de l’opération « Halte au Commerce illicite » (Halcomi) qui s’intensifie sur le terrain surtout en cette veille des fêtes de fin d’année.

 

Le contrôle de la qualité des produits en circulation sur le territoire national doit rester de mise. Et la douane camerounaise l’a bien compris pour assurer la protection du tissu économique du pays. Déployée dans le cadre l’opération Halcomi à Magada dans la région de l’Extrême-Nord, elle vient de mettre la main sur 100 ballots de pagnes et 2500 litres de carburants de la contrebande.

En cette veille des fêtes de fin d’année, ce ne sont pas les seuls points à mettre à l’actif des éléments de la douane dans la lutte contre le commerce illicite et la fraude douanière dans le septentrion. Une cargaison de 160 sacs de sucre de contrebande a été saisie à Tcheboa, localité située dans la région du Nord. Selon certaines indiscrétions, ces produits proviendraient du Nigéria, pays frontalier aux deux régions septentrionales (Nord et Extrême-Nord) avec lequel se déroule une intense activité de contrebande.

L’opération Halcomi a été mise en place pour sécuriser l’espace commercial camerounais. Indiquons que pour la seule année 2020, elle a permis d’effectuer des saisies de marchandises pour plus de 10 milliards de FCFA, selon le Premier ministre, Joseph Dion Nguté. De sources officielles révèlent également que la contrebande et le commerce illicite font perdre à l’économie nationale environ 200 milliards de FCFA chaque année.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01