C’est la consternation au sein du Fond National de l’Emploi du Cameroun, mais aussi dans les milieux chrétiens de notre pays. Le Directeur régional du FNE pour le Littoral et par ailleurs prédicateurs de l’évangile de Jésus Christ et Apôtre dans l’église du Seigneur, c’est une grande figure qui vient de s’éteindre.
Benjamin Kisso était un véritable pèlerin de l’accompagnement des camerounais vers l’emploi et la création des richesses. Le Directeur régional du Littoral de l'agence du Fonds national de l'Emploi (FNE) à Douala est décédé ce 28 décembre 2020 des suites maladie. Originaire de l'arrondissement de Bokito dans le Département du Mbam et Inoubou , Benjamin est parmi les pères fondateurs et bâtisseurs du FNE avec Camille Moute à Bidias ( DG). Il était l’auteur du livre « Je créé mon entreprise : les démarches du jeune entrepreneur »
L’Apôtre Benjamin KISSO était également très engagé dans les initiatives chrétiennes au Cameroun. Il était le porteur de la vision des synergies pour le réveil au Cameroun. C’est d’ailleurs son collègue et principal collaborateur qui annonce en premier la nouvelle au grand public aux premières heures de la matinée de ce mardi. L’Apôtre Guy L. BAYONG, ministre du culte et prédicateur de l’évangile de Jésus Christ : « RAPPELÉ DANS LA GLOIRE. Notre bien-aimé Apôtre Benjamin KISSO de la Mission Bible Ouverte s'en est allé ce matin vers le créateur de suite de courte maladie. Le Corps de Christ au Cameroun perd l'un de ses plus grands guerriers et Ambassadeurs. Les mots me manquent frères... ».
Dans la foulée de nombreux autres acteurs du milieu pentecôtiste au Cameroun vont s’exprimer pour regretter le départ de cette lumière. « Il a été un père pour nous, un tonton, un grand frère un ami. Il a été le manager du groupe Fa dièse et le tout premier à avoir cru en notre potentiel au début des années 2000. Il nous a défendus dans un contexte difficile et extrêmement conservateur. Il a toujours répondu présent à nos sollicitations. Nous sommes sous le choc. C'est si difficile à accepter Seigneur » Jarod YONGA
« Thenella je veux que tu chantes à la conférence de la synergie, ne sois pas en retard hein. Thenella apporte-moi ton projet écrit. Oui papa j'arrive. Maintenant a la porte de 2021, qu'est-ce que j'apprends ce matin ? Un baobab est tombé, un soldat qui en valait au moins 100. Seigneur à toi la Gloire. » Thenella
Les témoignages vont certainement se faire plus nombreux dans les prochaines heures une fois qu’un plus grand nombre sera informé de son décès.
Stéphane NZESSEU
Beaucoup de camerounais le connaisse par les produits de marques qui sortent chaque jour de ses écuries. Depuis les vêtements jusqu’aux chaussures en passant par une panoplie d’articles, le couturier Pierre Cardin laisse derrière lui tout un empire en de nombreux fidèles de par le monde.
Il était âgé de 98 ans. Pierre Cardin est mort ce mardi matin à l'hôpital américain de Neuilly, dans l'ouest de Paris, a indiqué sa famille. Pierre Cardin, dernier grand nom de l’âge d’or de la Haute Couture française, est mort ce mardi. Le styliste, dont les créations futuristes ont bousculé les années 1960 a connu un parcours atypique.
Fils d'immigrés italiens, il est devenu un homme d'affaires au nom mondialement connu. « Jour de grande tristesse pour toute notre famille, Pierre Cardin n'est plus. Le grand couturier qu'il fut, a traversé le siècle, laissant à la France et au monde un héritage artistique unique dans la mode mais pas seulement », écrit sa famille dans un communiqué. Le texte continue, et dit « nous sommes tous fiers de son ambition tenace et de l'audace dont il a fait preuve tout au long de sa vie. Homme moderne aux multiples talents et à l'énergie inépuisable, il s'est inscrit très tôt dans les flux de la mondialisation des biens et des échanges ».
Grand Maître du prêt-à-porter et homme d'affaires accompli
La force de ce couturier a été qu’il a compris très tôt qu’il fallait diversifier ses produits et ses marchés ; il aimait à dire « j’ai tout inventé ». Son bureau, voisin du palais de l'Elysée, où s'accumulaient en grand nombre des photos le montrant aux côtés des plus grands de ce monde tel : Fidel Castro ou Louis Aragon. On y voit aussi de vieux articles de journaux et divers bibelots, témoignait de l'exceptionnelle carrière de cette figure historique de la mode française. Ce fils d'immigrés italiens, qui n'a jamais pris sa retraite, a fait descendre la haute couture dans la rue en lançant une ligne de prêt-à-porter dès 1959. Le couturier, dont les costumes sans col ont inspiré ceux des Beatles, était aussi un homme de culture et mécène, investi dans le théâtre, la danse et la musique, avec l'Espace Cardin, à Paris, et le festival d'art lyrique et de théâtre de Lacoste, dans le Lubéron. Touche-à-tout, il s'était lancé dans la création de meubles ainsi que l'hôtellerie et la restauration avec Maxim's. Un véritable investisseur et un infatigable travailleur que la félicitée vient de rappeler à elle.
Stéphane NZESSEU
Dans une de ses dernières publications sur son mur, le ministre délégué au ministre de la justice pointe un doigt d’accusation sur la télévision de Sévérin Tchounkeu comme faisant partie d’un long complot « Bamiléké » contre les institutions de Yaoundé.
C’est monsieur le ministre qui une fois de plus convoque la fibre tribale pour faire un développement dont l’objectif est de cataloguer certains médias qui ont pignon sur rue au Cameroun. Le tort d’Equinoxe, manifestement sa liberté de ton et son esprit démocratique. Le média fait partie des rares qui continuent de donner la parole à tous les bords de la scène politique du Cameroun. Le ministre Jean De Dieu MOMO, pourtant lui-même de cette même aire ethnique, se fend dans des démonstrations pour illustrer combien les ressortissants de cette partie du Cameroun sont enclins à déstabiliser la Nation.
MOMO justifie les massacres sur les camerounais qui combattaient pour l’indépendance du Cameroun.
« Devinez qui est le directeur de publication de ce journal. Et qui est l’auteur de cet article qu’on brandit partout? Quand je vous dis que la victimisation est un construit et une ruse politique de conquête du pouvoir. Qui était dans le maquis en 1960? Il était donc normal qu’ils aient le sentiment de la persécution. Les ambaboys ne sauraient se plaindre aujourd’hui que la République leur donne la chasse. Il faut souvent se demander ce qu’on a fait pour mériter tel châtiment ou telle méfiance. (On vous chassait pourquoi ?) » écrit monsieur MOMO.
Une posture horrible venant d’un dirigeant. Qui plus est ministre de la justice qui justifie les massacres sur les populations camerounaises qui se battaient pour l’indépendance du Cameroun dans lequel il est ministre aujourd’hui. Des luttes dont les acteurs ont tous été fait « HEROS NATIONAL ».
Pour cet homme qui a une certaine époque était défenseur des droits humains, aujourd’hui il taxe des communautés entières de complotistes. « Seulement, je pense que 60 ans de ruse et de cache-cache suffisent pour s’arrêter un peu et faire le point. Il faut savoir s’arrêter quand une stratégie ne marche pas, et vérifier si ce n’est pas nous qui sommes dans l’erreur. À mon âge j’ai gagné mon droit de parler comme je pense. Sans crainte ni faveur.
Hier, Nous avons eu droit au journal de Monseigneur Albert Ndongmo, l’Effort Camerounais, qui véhiculait les idéologies révolutionnaires en 1960 sous la robe des prêtres catholiques.
En 1990, nous avons eu droit à la SAINTE TRINITÉ qui a repris le flambeau de l’hégémonie tribale sous les noms de : Challenge Hebdo, La Nouvelle Expression et Le Messager. J’étais un des lecteurs les plus assidus et j’ai affermis à travers leurs pages mon opposition radicale au régime. Comme beaucoup d’autres. Je me suis réveillé de ce long cauchemar. Dieu merci! Il était temps.
Actuellement, avec l’avènement de l’audiovisuel, la République doit faire face à d’autres instruments de la propagande tribale tel que Equinoxe et autres qui contrarient la construction de la CONSCIENCE NATIONALE. » Des accusations d’une importante gravité.
Stéphane NZESSEU
Le biyayiste Charlemagne Messanga Nyamding trouve que l’Honorable Jean Michel Nintcheu est un vrai opposant.
On sait qu’avant que Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat Secrétaire général à la Présidence de la République commande un audit des fonds alloués à la lutte contre le Coronavirus, l’Honorable Jean Michel Nintcheu du Social democratic front (SDF) avait déjà lancé des accusations de détournement contre le Ministère de la Santé. Invité du débat dominical d’Equinoxe Tv du 27 décembre 2020, Charlemagne Messanga Nyamding a indiqué que ce dernier est dans son rôle. Il a raison de demander à ce qu’on enquête sur les fonds suscités. Il a d’ailleurs précisé que dans les Etats modernes, le premier contre-pouvoir est le Parlement.
«L’Honorable Nintcheu est dans son rôle..Il a raison de demander une enquête parlementaire», a déclaré l’enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Le Pr Messanga Nyamding a rappelé au passage que c’est le SDF, parti politique du Député Jean-Michel Nintcheu, qui était à l’origine de la révélation du scandale de corruption baptisé «Mounchipougate». Tout naturellement, il a salué l’attitude de l’Honorable Nintcheu qui se trouve être à l’origine de plusieurs enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19. «C’est ce type d’opposant que nous voulons. Des gens qui construisent idéologiquement et dans la République leurs revendications», a-t-il déclaré.
Certains camerounais comme Justin Roger Noah du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ayant indiqué leur réticence par rapport à l’audit commandé, le Pr Messanga Nyamding a affirmé qu’il comprend leur position.
«Je pense qu’ils ont raison de douter. Nous avons des instruments nationaux de lutte contre la corruption. Je vois la CONAC, l’ANIF, les structures interministérielles de lutte contre la corruption, le CONSUPE. Mais il faut mettre un bémol. C’est vrai que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse, le CONSUPE et la CONAC sont des services rattachés à la présidence de la République. Si vous faites un bon bilan, si vous comptez le nombre de personnes qui sortent de la Présidence de la République et qui sont aujourd’hui en prison, les Camerounais ont raison de dire: «nous sommes devenus Saint Thomas, il faut voir pour croire», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Admise au Centre Hospitalier de cette Commune depuis qu’elle y a été conduite, l’enfant, âgée d’à peine dix ans n’a été reconnue par personne et un Sos est lancé sur les réseaux sociaux
Une campagne qui vise à mettre les parents, proches ou éloignés, au courant de la situation de la mineure. Certes, les premiers soins lui ont été procurés et, la présence de deux membres du Gouvernement quelques heures après le sinistre ont également apporté du réconfort aux blessés.
Cependant, tout comme les autres malades, la petite fille a besoin d’être entourée par les siens ; des personnes de sa famille qui seront là pour aller, soit acheter des médicaments, soit encore faire sa toilette, ou tout simplement l’entourer de tous les soins affectueux qui vont, à coup sûr précipiter sa guérison. Certes, le corps médical, on peut l’espérer fait de son mieux afin d’assurer les soins, tout en essayant de combler le manque affectif que peut ressentir une telle patiente ;
Toutefois,
Il a été démontré et prouvé que le vécu des personnes blessées, dont celles qui l’ont été suite à un accident de la route, et, qui sont victimes de lésions de tout ordre, ont un niveau assez élevé d’incapacités fonctionnelles, notamment les problèmes de mémoire et de concentration, repérage dans le temps et l’espace...) ; mais aussi adaptatives. Elles sont dès lors enclines à l’anxiété, à l’irritabilité, à la crainte lorsqu’il s’agit d’un tout petit enfant…
Par ailleurs,
Les experts relèvent que : « 80% des accidentés, quelle que soit la lésion, présentent une grande fatigabilité. 39% des personnes accidentées présentent une symptomatologie dépressive... » ; Par conséquent, la présence d’un proche parent est nécessaire, afin d’assurer l’équilibre émotionnel dans des cas comme ceux là.
Il en va du cas de la petite fille dont les proches sont vivement attendus à Ndikiniméki Comme on peut le lire dans le texte du Sos :
« Je vous prie, sa famille doit la retrouver…Toute personne qui la reconnaîtrait voudrait bien signaler au Ciat de Ndiki ou à la brigade de Gendarmerie. Cet enfant fait partie des rescapés de l’accident de Nomale, elle est internée à l’hôpital de Ndiki et abandonnée ».
Comme du cas de tous ces autres malades qui, pour des raisons familiales, ou financières (le second cas est le plus évoqué) sont abandonnées dans les hôpitaux.
Nicole Ricci Minyem
Il a été reporté à cette date parce que l'ancien ministre des Transports, entre autres casquettes qu’il a portées durant sa carrière administrative aurait fondu en larmes devant la barre, alors qu’il était prié de prendre la parole afin de donner sa version par rapport aux faits qui lui sont reprochés
L’ex Directeur du Cabinet Civil, selon certains confrères, a simplement répondu « Qu’il n’a rien à voir avec les faits pour lesquels il est incarcéré depuis le 8 Mars 2019… ».
La scène s’est déroulée ce Lundi, au tribunal criminel spécial. Le haut commis de l’Etat avait à ses côtés, Mbangué Maxime, Mboutou Elie Ghislain, Menye Victor Emmanuel - et son ex épouse Minla Nkoulou. Ils sont poursuivis pour : Détournement des biens publics - Violation du code des marchés - Prise d'intérêt dans un acte - Blanchiment aggravé des capitaux - Complicité de détournement des biens publics.
Une affaire qui continue de tenir les Camerounais en haleine
Et, ils se recrutent dans tous les bords : Ceux qui ont gardé leur affection à l’ancien Directeur Général de la Sûreté Nationale qui, « à l’époque où il occupait cette fonction, avait donné son numéro de téléphone personnel à tous ses compatriotes, permettant à ces derniers de l’appeler quand le besoin se faisait ressentir ; Il était toujours au bout du fil lui-même et décrochait… », renseigne Christiane Batchom, une dame qui, depuis l’intervention d’Edgar Alain Mebe Ngo’o après une agression dont elle a été victime, lui garde toute son affection, refusant de s’arrêter à toutes ces accusations qui sont portées contre son « héros ».
Il y’a également ceux qui lui en veulent
Ils paraissent plus nombreux et, leur courroux envers l’ancienne ponte du régime est monté d’un cran après la perquisition faite dans le domicile de l’ex ministre de la Défense, après son interpellation. A cette époque, la presse avait fortement relayé les avoirs du membre du Gouvernement et, l’exposition de la supposée fortune est apparue comme une insulte, dans un environnement où la pauvreté est la chose la mieux partagée, au sein d’une population qui revendique son droit de vivre des retombées des richesses de son pays.
Et, c’est d’ailleurs dans l’un de ses costumes qui a longtemps fait couler l’encre et la salive que Edgar Alain Mebe Ngo’o est arrivé dans la cour du Tribunal Criminel Spécial. A sa descente du car Hiace de la prison centrale de Yaoundé Kondengui, il était vêtu d’un somptueux smoking sombre assorti d'une cravate rose clair. Le fait d’être entouré par sept éléments du Gso cagoulé ne l’a pas empêché d’afficher cette fière allure qu’on lui connait.
Une attitude qui tranche avec les larmes qu’il a versées devant la barre. Rendez vous pris pour le 18 février 2021.
Nicole Ricci Minyem
Par une gymnastique intellectuelle dont lui seul a le mérite, le haut cadre du RDPC, membre du Comité Central, tend à démontrer que le RDPC n'a pas interdit la présence de son parti sur les antennes d'Equinoxe. Et pourtant les faits disent l'inverse.
Invité sur le plateau de l’émission « Droit de Réponse » ce dimanche 27 l’enseignant de sciences politiques continue d’aller à l’encontre de la décision du RDPC de ne plus envoyer des communiquant sur les antennes de cette chaîne de télévision. Et il affirme sur le plateau que le patron de la communication du parti ne se reconnaît pas dans cette décision. « Je félicite Équinoxe Tv pour le travail fait au cours de cette année 2020. Je voulais dire aux militants du RDPC que J’ai rencontré le ministre Jacques Fame Ndongo et il n’a jamais interdit aux militants du RDPC de venir sur le plateau d’équinoxe Tv », a-t-il indiqué au présentateur de l’émission.
En effet, depuis cette décision dont la manifestation est tout de même visible par le fait que les communiquant du parti du flambeau sont absents des plateaux de la télévision bleue de Douala, le Pr Messaanga Nyamding est l’un des rares militants du parti qui continue de fréquenter les studios de la télévision de Sévérin Tchounkeu. L’un des cas les plus illustratif de cette interdiction, peut-être tacite, c’est la punition que la CNPS a infligé à son cadre Joseph Mboutou Zé. Lui, comme, Charlemagne Messanga Nyamding continuait d’intervenir sur les plateaux de la télévision bannie. Pour le sanctionner, c’est le Directeur Général de la CNPS qui a décidé de l’affecter à Bamenda. Une affectation aux allures disciplinaires. Malheureusement, Joseph Mboutou Zé n’a pas les mêmes côtes que le Professeur Messanga Nyamding. Qui est quand même protégé par sa posture de membre du comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Au regard de ces circonstances, même si le ministre Jacques Fame Ndongo n’a pas donné de consigne expresse à travers un document public, toujours est-il que les communiquant du RDPC ne peuvent pas se rendre sur le plateau d’Equinoxe TV et même radio. De toute évidence, le Professeur Boyomo Assala, qui décide de dispatcher les acteurs du parti sur les plateaux, n’a pas pris cette décision tout seul. En attendant, Messanga Nyamding et quelques grillés du parti peuvent encore se permettre de violer cette décision tacite. Il faut juste qu’ils se rassurent de n’avoir rien à perdre.
Stéphane NZESSEU
Dans son message de condoléances, Paul Biya le Président de la République souhaite aussi un prompt rétablissement à toutes les victimes qui sont blessées.
Le Président de la République a exprimé sa compassion aux victimes de l’accident de circulation survenu dans la nuit du samedi 26 décembre 2020 au dimanche 27, dans la localité de Ndikinimeki, sur l’axe Yaoundé-Bafoussam. Le Chef de l’Etat compatit avec ceux qui ont perdu des proches et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
«J’ai pris connaissance du très lourd bilan humain, suite au violent accident survenu au pont de nomale, sur l’axe lourd Bafoussam-Yaoundé. Je vous demande en ces moments tragiques d’adresser mes sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi que mes souhaits de prompt rétablissement aux blessés. J'y associe la compassion émue de mon épouse et la solidarité de la nation», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Le Président de la République dans sa correspondance de condoléances adressée au Gouverneur de la région du Centre, indique qu’il a instruit aux autorités compétentes de prendre des mesures urgentes et appropriées pour secourir et soigner les accidentés et assister les familles durement éprouvées.
A titre de rappel, l’accident de Ndikinimeki affiche un bilan de 35 personnes décédées et 18 blessés graves, selon le gouvernement. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. Et les blessés sont pris en charge dans les hôpitaux de district de Bafia et de Ndikiniméki.
Liliane N.
Depuis le weekend dernier, la police a mis la main sur Arthur Eyenga ASSAM le président régional du PCRN pour le Sud. Une situation qui fâche le président national Cabral Libii qui est en route pour Sangmélima, question de le sortir de prison.
Le Président national du PCRN est en route pour la ville de Sangmélima où est écroué depuis dimanche 27 décembre 2020, le président régional du parti dans cette partie du pays. Cabral Libii a mis dans ses bagages un avocat et d’autres personnalités qui l’aideront à mettre hors de la cellule Arthur Eyenga ASSAM. « Je me rendrai demain 29 décembre 2020 à Sangmélima avec le collège d’avocats du PCRN pour m’enquérir de la situation du Camarade Assam Eyenga Arthur, Régional du PCRN dans la région du Sud, placé en garde à vue au Commissariat central de Sangmélima depuis deux jours, sur ordre du Sous-préfet, Monsieur Saïdouna Aliou. », fait savoir le président national de cette formation politique dans un post sur son compte Facebook, le lundi soir.
Arthur Eyenga Assam, le patron régional du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) dans la région du Sud, a été arrêté. Il présidait une réunion le dimanche 27 décembre 2020 à son domicile à Sangmelima au moment de son arrestation. Le cadre du PCRN était en compagnie de ses camarades lorsqu’à la demande du sous-préfet il a été arrêté pour « réunion non déclarée ». Après la réaction du PCRN à travers Anne Feconde Noah, la porte-parole du parti, Cabral Libii se rend au chevet d’Arthur Assam ce mardi 29 décembre 2020.
Une arrestation qui ne laisse pas indifférent le MRC
Le Mouvement pour la Réunification du Cameroun (MRC) est habitué de ce type de contentieux dans la région du Sud et même ailleurs. On se souvient des travers de Sam Sévérin Ango alors qu’il préparait le terrain dans la région du Sud pour prendre part aux élections locales ((législatives et municipales) dans cette partie du pays. Une délégation du MRC avait été refoulée à l’entrée de la ville d’Ebolowa alors qu’ils allaient pour battre campagne. Au point où on se demande finalement si c’est un crime d’être de la région du Sud et de militer dans un autre parti politique que le RDPC.
Le parti de Maurice Kamto s’indigne de cette situation : « Il semblerait que ce garçon sur la photo responsable du PCRN dans le sud aurait été interpellé et mis en cellule par le sous-préfet d’Ebolowa par ce qu’il aurait tenu une réunion avec ses camarades de parti dans son domicile. Je voudrais rappeler ici que seuls les militants du MRC interpellés au Sud dans le cadre des manifestations du 22 septembre ont été déportés à Yaoundé et écopé de 2 ans de prisons fermes. Contrairement à ce que beaucoup pensent, les populations du sud sont plus otages de ce régime que toutes les autres et ont besoin de notre aide pour se libérer. »
Stéphane NZESSEU
Des informations nous parviennent faisant état de ce que les services de la présidence de la République du Cameroun envisagent de plus en plus sérieusement de ne pas procéder à la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux au Chef de l’Etat en janvier 2021.
L’année 2020 est en train de se refermer et la nouvelle année commence. Seulement, le monde entier est encore sous la psychose de ce qui aura paralyser la vie sur la planète au cours de l’année qui s’écoule. On se souvient qu’au cours de l’année qui s’achève, le Cameroun a dû surseoir sur d’importants évènements pour ne pas participer à propager la maladie. Pour la première fois au pays, la grande rencontre nationale autour de la célébration de l’unité nationale le 20 MAI n’a pas eu lieu. C’est un acte majeur posé par le gouvernement pour montrer sa solidarité avec la communauté internationale dans la lutte contre cette maladie.
Si le Chef de l’Etat a pu prendre cette importante décision de ne pas procéder aux festivités de la fête de l’Unité le 20 MAI, il n’est pas impossible qu’il donne instruction à ses services d’éviter la cérémonie de vœux qui se déroule chaque début d’année au palais de l’Unité.
Ce d’autant plus que la cérémonie de vœux est un moment de contact physique entre le Président de la République et le corps diplomatique dans un premier temps puis les corps constitués nationaux et la société civile. Si on peut envisager qu’il n’y ait pas de poignée de main, et que chaque participant arbore son masque barrière, il faut reconnaître que l’organisation ne peut pas garantir qu’entre deux coupes de champagnes, les convives ne risquent pas de se transmettre la maladie. De plus, au regard du nombre important des personnalités, les mettre dans une salle est un gros risque.
D’un autre côté, c’est un fait, la quasi-totalité des personnalités camerounaises sont d’un certain âge. Et notamment des âges à risque pour cette maladie. Il ne faut vraiment prendre aucun risque. C’est la raison pour laquelle, on peut vraisemblablement envisager que les responsables de la présidence de la république vont pencher vers l’annulation de cette cérémonie.
A la place, le Président de la République pourrait s’adresser à la nation. Un discours qui s’adressera en même temps au peuple camerounais, aux corps diplomatique et aux corps constitués nationaux. On pourrait envisager le même mécanisme pour la première dame également. Les discussions restent en cours.
Stéphane NZESSEU
C’est l’ordre des avocats du Cameroun qui fait son bilan annuel et compte ses membres qui ont tiré leurs révérences cette année. Parmi, ces disparus de grands noms dont le départ brusque reste encore en travers de gorge de plusieurs camerounais.
Au nombre de ceux-ci, le bâtonnier Charles Tchakounte PATIE. Le patron du bureau exécutif du barreau n’est pas encore inhumé. Charles Tchakounté PATIE est décédé le 4 octobre dernier dans un hôpital de France à l'âge de 57 ans. Son corps sur instruction du Chef de l’Etat, avait ensuite été rapatrié au Cameroun le 23 du même mois. La décision d’ajourner ses funérailles intervient alors que les avocats annoncent une semaine de grève entre le 30 et le 4 novembre à venir. Avocat de renom, spécialisé dans le contentieux des affaires, il était membre du Conseil de l’Ordre des avocats au Barreau du Cameroun. Il en devient le bâtonnier le 25 novembre 2018 en remplacement de Jackson Ngie Kamga. Il était par ailleurs arbitre à la Cour commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) de l’OHADA et arbitre au Centre permanent d’Arbitrage et de Médiation (CPAM) du Centre africain pour le Droit et le Développement (CADEV).
De la même race, le célèbre avocat qui aura porté à bout de bras les procédures du Mouvement pour la Réunification du Cameroun (MRC), Me Sylvain SOUOP. L’homme de droit a été victime d’un grave accident de la circulation, dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 janvier 2020, à l’entrée de la ville de Bafoussam (région de l’Ouest), alors qu’il était en compagnie de son confrère Me Temate. Les deux hommes ont d’abord été transportés à l’hôpital régional de Bafoussam avant d’être évacués à Yaoundé. Victime d’une fracture du bras droit, Me Souop devait subir une opération. Selon ses proches, jusqu’à mercredi 15 janvier, l’avocat avait bonne mine et attendait sereinement l’opération de son bras fracturé. Son décès serait selon eux, le fruit d’une erreur médicale. Il décède le 16 janvier dans des conditions qui restent jusqu’aujourd’hui, troubles.
Ordre des Avocats du Cameroun
Liste des 42 Avocats décédés en 2020
Stéphane NZESSEU
Les gendarmes et les acteurs de la prévention routière se présentent aujourd’hui, plus comme des « tendeurs de pièges » à l’endroit des usagers de la route. La prévention est en « brousse ».
C’est un véritable jeu de cache-cache auquel on assiste sur nos axes routiers. Les gendarmes, policiers ou agents de la prévention routière sont plus des collecteurs d’argents que de véritables partenaires des usagers de la route. C’est celui qui sera le plus malin qui s’en tirera soit avec une grosse somme d’argent parce qu’il aura réussi à piéger le conducteur, ou alors ce dernier qui fera de grosses économies, parce qu’il aura réussi à déjouer les manœuvres de ces agents sur la voie publique.
Les gendarmes sur nos axes routiers se cachent dans les brousses sur le trajet pour poster l’instrument de mesure et de photographie de vitesse. L’objectif est clairement de tendre une embuscade aux usagers qui, ne sachant exactement où se trouve l’agent, va essayer de rouler lentement pour ne pas se faire prendre. Et ces agents de la gendarmerie en embuscades sont aidés par une mauvaise signalisation sur nos axes routiers. En effet, lorsque su le parcours, on voit une plaque de signalisation qui indique le début de la limitation d’une vitesse, jamais vous ne verrez la suite de la signalisation qui vous indique à quel niveau exactement s’achève cette limitation. Un vide sur lequel surfe les agents de gendarmerie en embuscade pour vous infliger des sanctions à tout va.
Une mauvaise signalisation qui participe à l’embuscade…
A tout instant sur la route, les usagers se sentent comme piégés. Et il arrive parfois qu’on assiste à des échauffourées entre gendarmes et usagers. Le dernier ne comprenant pas pourquoi on lui inflige une amende alors qu’il roule à 100 km/h sur l’axe lourd. Et pourtant, il n’y aucune plaque de signalisation visible sur le bout du tronçon où on dit l’avoir « flashé ».
Dans la suite, une chose curieuse dans cette politique d’embuscade, ce sont les sanctions qui sont les mêmes peu importe le forfait commis. Tout le monde verse 25.000 fcfa et ceci séance tenante. Si vous n’avez pas d’argent, votre véhicule ne bouge pas. Et dès cet instant, les gendarmes qui devraient être vos partenaires sur la route et assurer votre protection deviennent agressifs, voir intimidants ; Il faut à tout prix payer immédiatement. Et les caisses sont là, juste à côté. Pas besoin de reporter le paiement.
Bien malin qui dira avec certitude où ces reversées ces sommes importantes collectées chaque jour sur les axes routiers entre 07 heures et 17 heures. On comprend un peu pourquoi de plus en plus certains préfèrent voyager au milieu de la nuit.
Stéphane NZESSEU
Ce lundi, 28 décembre 2020, Me Akere Muna a émis des suggestions dans l’optique de l’éradication des tragédies sur la voie publique au Cameroun. Des solutions que l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 propose quelques temps seulement après à cet autre accident de trop sur nos routes.
Sur son compte Twitter, l’avocat international indique : « Chaque fin d'année, c’est la même histoire. Désormais, faisons les choses différemment. Tous ces agents de la sécurité routière devraient penser davantage à l'état des conducteurs et des véhicules et moins aux cadeaux qu'ils peuvent soutirer pour la nouvelle année. Les conducteurs de bus interurbains devraient avoir 1 nombre max d'heures de conduite et un minimum d'années d'expérience pour être qualifiés et subir un alcootest avant démarrer chaque voyage. Un système électronique peut être utilisé pour assurer l'application de ces mesures de base ».
La réaction de Me Akere Muna est consécutive à l’hécatombe que le Cameroun a enregistrée sur l’axe lourd Yaoundé-Bafoussam dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 décembre 2020. En effet, un bus de transport provenant de Koutaba pour Yaoundé est entré en collision avec un camion en sens contraire à Ndikinimeki.
A en croire les informations officielles rendues disponibles par le Ministre camerounais en charge des Transports (Mintransports), 35 personnes ont laissé leurs vies sur le carreaux et 18 se sont blessées ; un bilan susceptible de s’alourdir au vu du choc profond qu’ont subi les victimes qui ont aussitôt été conduits à l’hôpital pour une prise en charge immédiate.
Innocent D H
La position du Chef de l’Etat camerounais Paul Biya a été dévoilé par le Ministre des Relations Extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella lors des travaux dudit sommet tenu le 26 décembre dernier par visioconférence.
« Le Président Biya suit avec une attention particulière le contexte qui prévaut en RCA. Et à ce sujet, le Président Biya exprime toute son appréciation pour la convocation des présentes assises. Le Cameroun condamne avec la plus grande fermeté toute tentative, sous quelque forme qu’elle soit, de déstabilisation des institutions républicaines en RCA auxquelles il apporte sa solidarité, son soutien pour la préservation de l’intégrité territoriale et de la paix dans ce pays frère », a déclaré Lejeune Mbella Mbella.
C’est depuis des semaines que dure déjà la crise en République centrafricaine (RCA). Selon les observateurs avisés, cette crise est alimentée par une faction de rebelles attachée à l’ancien président François Bozizé. Trois gendarmes camerounais ont même déjà été enlevés par une autre faction de rebelles. De sources dignes de foi rapportent que cette faction appartient au Général centrafricain Abbas Sidiki, le chef de la milice dite des « 3R » (Retour, Réclamation et Réhabilitation) en RCA. Pour libérer les gendarmes, elle demande une rançon.
L’on apprend de certaines confidences, « Les rebelles centrafricains demandent une rançon de 15 millions FCFA par gendarme avant de les libérer. Selon les revendications des ravisseurs, si cette somme est payée, les gendarmes seront libérés mais sans leurs armes ni leur véhicule ».
Innocent D H