Que ne feraient pas aujourd’hui les artistes musiciens pour faire la promotion de leurs titres ? Ils sont nombreux qui, sur les traces de la stratégie marketing de DJ ARAFAT choisissent la voie du BUZZ pour flamber.
Dans une vidéo qui circule sur les différentes plateformes sociales, TENOR prend à partie l’influenceuse ivoirienne Eunice Zounon pour des questions de jalousie mal illustrées. Le film de la discussion est construit comme pour présenter un homme qui se serait senti cocufié par une femme qu’il aime. Même s’il ne l’assume pas. Le prétexte, les images diffusées par la comédienne Eunice sur ses pages. On peut l’y voir avec d’autres stars de la musique ivoirienne et africaine.
TENOR se présente comme l’ayant droit. Déploie son charisme et fait le mâle. Au cours de la séquence de promotion déguisée, sa compère ivoirienne baisse la garde. Et affiche des attitudes qui, pour ceux qui la connaisse un tant soit peu, n’ont rien à voir avec ce qu’elle a l’habitude de faire. Manifestement, on est dans une belle idylle promotionnelle.
Mais que raconte cette chanson au fait ?
Rien de sérieux. Une banale histoire de bas de ceinture et d’histoire qui ne participent en rien ni à l’épanouissement d’un couple, encore moins au divertissement sain. Mais il y en a qui aiment ça. Il y a des masochistes qui aiment entendre insulter, qui aiment des paroles dégradantes avec des allusions aux pratiques sexuelles bestiales. Bref un tableau sombre de l’homme et de l’humain. Peut-être le jeune artiste exprime-t-il un malaise profond ? Ou alors, il remplit ici le simple désir d’assouvir les fantasmes secrets de certains pervers qui se réjouiront à l’écoute de ce cocktail de bruits.
L’un des metteurs en onde radio, parmi les plus célèbre du Cameroun, Salomon ESSANA pour ne pas le citer, a conseillé à tous les metteurs en onde radio membre du mouvement qu’ils ont mis en place, de ne pas diffuser une telle musique. En tout cas, il ne le fera pas. Et comme lui, ils sont nombreux qui suivent cette voie.
On me dira certainement qu’il y a des musiques faites pour l’écoute privée. Si celle-ci est de cette race, vaudrait peut-être qu’on décide de mettre sur ces musiques des mentions comme « interdits au moins de 18 ans » pourquoi pas.
Stéphane NZESSEU