Harold Régis KOUANFACK DJIFACK est en course, avec sept autres candidats pour le Prix du Public TV5 MONDE. Il sollicite le soutient et les voix de ses compatriotes pour s’assurer le succès à ce grand concours.
Sur son compte Twitter, il mobilise : « Je suis Harold KOUANFACK. Seul candidat africain en finale du concours international d’éloquence de l’université Paris 1 Sorbonne. Pour ramener le trophée en Afrique, j’ai besoin de vos votes sur le lien http://eloquence.pantheonsorbonne.fr/concours/prixdupublic2021. »
Le jeune camerounais est un brillant orateur. Il fait partie des huit finalistes qui sont en course pour les quatre prix mis en compétition. La grande finale du Concours international d’éloquence de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne départagera le 25 mai les jeunes oratrices et orateurs au talent prometteur.
Décerné par le public, via un dispositif en ligne, le prix du public TV5 MONDE récompense l'orateur ou l’oratrice ayant récolté le plus de votes sur la base de sa prestation lors de la demi-finale qui s’est déroulée le 14 avril dernier en Sorbonne. Les huit finalistes sont connus : Dominik Abbas, Corrado Abate, Julie Andrieu, Amélie Cassagne, Mathieu Latrille de Lorencez, Rose-Lumane Saint-Jean, Harold-Régis Kouanfack Djifack et Emilien Roubaud. Le cœur de plusieurs camerounais et togolais bat pour l’étudiant en médecine de l’Université de Lomé au Togo. Une semaine avant la fin des votes par le public, le jeune camerounais est deuxième au classement. Plus de 5.000 voies creusent encore l'écart avec Rose-Lumane Saint-Jean qui est en tête jusqu'ici.
L’édition 2021 du Concours international d’éloquence de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne est imminent ! Son ambition ? Offrir la possibilité à des étudiants venus du monde entier de faire vivre l’art oratoire et mettre en lumière des talents prometteurs, maîtres dans l’art de manier les mots.
Organisé chaque année, en partenariat avec l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), la Fondation Voltaire et TV5MONDE le Concours international d'éloquence est ouvert à l'ensemble des étudiants de l’université – toutes filières confondues – ainsi qu'aux candidats à travers le monde. Ce prestigieux concours bénéficie également du soutien de trois associations pratiquant l'éloquence : Lysias Paris 1, SONU et Révolte-toi Sorbonne.
Stéphane NZESSEU
Formés par l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités Locales, ces derniers ont reçu leurs parchemins le vendredi 07 mai 2021 à Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie riche en sons et couleurs, organisée dans l’enceinte de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS).
Le Cameroun vient de s’enrichir d’une nouvelle cuvée d’hommes et femmes qualifiés et plus que jamais déterminés à jouer pleinement leur partition dans la mise en œuvre effective de sa décentralisation. Ces derniers font partie de la deuxième promotion des auditeurs de l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités locales (EDMCL). En fonction de leur niveau d’études, ils ont été formés de manière théorique et pratique dans 08 huit filières différentes, sur une période d’un an.
Il s’agissait notamment des filières, Développement socioéconomique local (117 admis), Management des collectivités territoriales décentralisées (53 admis), Comptabilité et finances locales (55 admis), Environnement et développement durable local (57 admis), Développement sportif et culturel local (16 admis), Ingénierie de gestion des services techniques (18 admis), Ingénierie de gestion des marchés publics (59 admis) et Ingénierie de gestion de l’Etat civil (56 admis). Sur les 720 auditeurs présents au départ, seuls 376 auditeurs se sont présentés aux examens officiels de fin de formation. Tous ont d’ailleurs été admis de manière définitive.
Parmi les lauréats qui ont reçu leurs diplômes de fin de formation le vendredi 7 mai 2021, on a noté en bonne place, la présence de Caulin Ze Biwole. A travers des cours en ligne et en présentiel, l’actuel patron de l’exécutif communal de la mairie de Kobdombo, a reçu de solides connaissances dans le domaine de la Comptabilité et des finances locales.
« Nos communes qui sont dans l’arrière pays ont un problème de recettes propres. Cette formation nous permettra donc, une fois sur le terrain, d’accroître nos recettes propres. Je suis convaincu aujourd’hui que ce que je suis venu chercher ici à l’EDMCL, je l’ai eu… en rentrant à Kobdombo, je me rends compte que ce qu’on faisait hier aveuglément, on pourra désormais le faire avec une certaine vision », a-t-il indiqué.
Cette deuxième cuvée des auditeurs de l’EDMCL a été félicitée à juste titre par le directeur de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS). Dans son discours de circonstance, le Dr Ebal Minye Edmond n’a pas manqué de leur faire une recommandation forte. « Au delà de votre parchemin, vous avez, à votre manière, contribué à écrire une page en or de l’histoire de l’INJS, cet établissement plus que soixantenaire qui entend demeurer un pôle de référence en matière de formation. A compter de maintenant, vous êtes des ambassadeurs du label INJS, lequel entend toujours et partout briller », a-t-il souligné.
Placée sous la tutelle académique de l’INJS, l’Ecole de Développement et de Management des Collectivités locales (EDMCL) est fonctionnelle depuis février 2019. Elle a pour politique générale d’accompagner les initiatives étatiques à travers la facilitation de la mise en œuvre effective du nouveau mode managérial qui est la décentralisation, à travers la mise à la disposition de la société des produits bien formés, susceptibles d’implémenter le système avec les moyens, outils et possibilités disponibles.
L’artiste Richard Bona affirme que les principaux atouts de Maurice Kamto sont l’honnêteté et l’intégrité.
Richard Bona maintient la confiance qu’il a envers Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Le bassiste a écrit un message dans ce sens sur son compte Twitter dans la matinée de ce 12 mai 2021.
« Professeur KAMTO, je vous renouvelle toute ma confiance et mes encouragements. L'honnêteté et l'intégrité sont de loin vos atouts les plus importants... You stand like a #rock », a tweeté le célèbre bassiste.
On peut comprendre par ce tweet de Richard Bona, qu'il se range du côté de Maurice Kamto dont la bonne foi est remise en cause par son allié politique Christian Penda Ekoka.
L’audit des fonds récoltés dans le cadre l’initiative Survie Cameroun pour la lutte contre la pandémie du coronavirus a créé la polémique et un grand malaise entre les deux alliés. Il y a eu une différence de plus de 300 mille euros entre les montants déclarés par les gestionnaires de Survie Cameroun et les sommes affichées sur les plateformes de collecte de l’argent.
Lire aussi : Maximilienne Ngo Mbe déplore la discorde entre les responsables de l'initiative Survie Cameroun
Dans le but de lever tout équivoque et de jouer la carte de la transparence, Maurice Kamto a commandé un audit. Il a été d’abord confié au cabinet ACDB Consulting, qui a publié son rapport en janvier 2021, confirmant l’écart des différents montants, sans en indiquer l’origine. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a instruit un un second audit. Celui est réalisé par trois firmes : Adequi, HCS Company (Pays-Bas) et Loop IT Methods (Inde).
Cependant le 22 avril dernier, Maurice Kamto révélant les résultats de l’audit, le président du MRC met de côté l’hypothèse d’un détournement de fonds et avance la raison d’un «bug informatique». Seulement, cette explication ne plaît pas à son allié Christian Penda Ekoka qui trouve que ce n’est pas sérieux de faire gober ça aux donateurs de Survie Cameroun.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense du Cameroun, rappelle que le port des cache-nez estampillés Mindef ou gendarmerie n’est réservé qu’aux personnels militaires.
Le phénomène de port des effets militaires par les civils prend des proportions incontrôlables. Joseph Beti Assomo en sa qualité de ministre de la Défense (MINDEF), veut ramener l’ordre. Il a récemment signé un communiqué dans lequel il met en garde.
Avec la pandémie du Coronavirus, certains corps de métier comme l’armée ont mis sur pied des gadgets qui leur sont propres. Parmi ces gadgets on retrouve les masques dont le port est nécessaire dans la lutte contre la pandémie. Seulement, dans la rue, il n’y a pas que les personnels militaires qui arborent les masques de leur corps de métier. Des civils sont également en possession de ceux-ci.
« Les masques du MINDEF ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires et civils régulièrement répertoriés dans les registres du ministère de la Défense », précise le ministre Joseph Beti Assomo.
Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics fait remarquer que la sortie du MINDEF est motivée par le fait que « des masques, des cache-nez estampillés ‘’MINDEF’’ et fabriqués par l’Atelier central de confection de la Réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie font florès dehors. Ils sont portés indifféremment par militaires et civils. Les civils qui arborent cet outil de protection se font parfois passer ou sont regardés comme des personnes privilégiées. Et les agressions physiques signalées par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et dont se sont rendus coupables des individus arborant des masques anti Covid-19 estampillés ‘’MINDEF’’ ou ‘’Gendarmerie’’ sont venues tout gâter ».
Dans son communiqué, le ministre Beti Assomo indique aux civils qui arborent les masques estampillés MINDEF ou Gendarmerie qu’ils violent la loi N°82/19 du 26 novembre 1982. Ladite loi interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. Il prévient que les services spécialisés de l’armée sont désormais aux aguets pour les traquer et saisir sans préjudice des poursuites judiciaires.
Liliane N.
Le Préfet du département du Moungo a convoqué la session de plein droit à la date du vendredi 21 mai 2021.
Le préfet du département du Moungo a décidé d’ouvrir la succession du défunt Paul Eric Kingue à la tête de la mairie de Njombe-Penja. L’autorité administrative a convoqué le conseil municipal qui va se réunir à la session de plein droit prévue le vendredi 21 mai prochain. Le nom du successeur de Paul Eric Kingue pourra être connu à cette date.
D'après nos sources, l'un des prétendants à cette fonction est Me René Manfo, avocat et bras droit du défunt maire. Il est parmi les 24 conseillers municipaux du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN).
Cette formation politique, majoritaire au sein du Conseil municipal, est suivie du Social democratic front qui compte cinq conseillers, puis le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) avec quatre conseillers et deux élus pour l’Union Nationale Démocratique du Peuple Camerounais (UNDPC).
A titre de rappel, Paul Eric Kingue dont la succession à la tête de la mairie de Njombe-Penja est ouverte, a rendu l’âme le 22 mars 2021 à l’hôpital militaire de Douala. Il a été inhumé le mercredi 24 mars 2021. Son décès a sérieusement mis en mal les populations de sa commune pour lesquelles, il était un demi-Dieu. Sorties en masse, elles ont tenu à accompagner le maire jusqu’à sa dernière demeure.
A sa mort, Paul Eric Kingue n’était pas uniquement le maire de Njombe-Penja. Il était aussi vice-Président des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC), le président National du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) et le promoteur de la télévision SCHOOL TV AFRICA.
Liliane N.
Alors qu’il parcourt le Cameroun et procède à l’installation des comités départementaux de la formation politique dont il préside aux destinées, Samuel Billong n’a de cesse de tenir le même discours devant ses camarades et ceux de la Région du Soleil Levant n’y ont pas échappé :
« Notre devoir, c’est d’épargner aux camerounais de demain la pauvreté, le clientélisme, le favoritisme, le tribalisme, la corruption, les détournements des fonds publics et la guerre…
Donner un peu de son temps pour construire l’avenir de notre pays est un engagement salutaire. C’est un devoir pour nos enfants qui ne doivent pas connaître le même sort que nous…
Ceux d’entre nous qui n’ont pas cette ambition aujourd’hui devraient se ressaisir. Ceux qui pensent que, parce qu’ils ont un travail décent, un toit, une voiture…etc dans un océan de misère, ils n’ont rien à faire de l’avenir du pays se trompent lourdement… ».
Du point de vue du président du Mouvement Réformateur, ceux qui ne s’inscrivent pas dans cette dynamique « Jouent le jeu du pouvoir qui a plongé le pays dans la misère, la désolation et la guerre…
La Région de l’Est qui a pourtant un potentiel immense est malheureusement abandonnée et plongée dans un état misère inqualifiable à cause d’une bureaucratie aux services des intérêts égoïste…
Le potentiel minier, forestier et touristique de la région devrait suffire à lui seul pour porter tout le pays vers le développement ou si l’on veut, vers l’émergence puisque c’est le mot à la mode ».
Les griefs de Samuel Billong contre les tenants du pouvoir sont nombreux
Dans son discours, il prend entre autres exemple, le Décret d’application de la loi portant code minier sur la répartition des recettes relatives à l'extraction dans l’exploitation des substances minérales qui s’apparente, de son point de vue comme une vache à lait pour des « Fonctionnaires et bureaucrates dont la gestion « est tournée essentiellement vers l’enrichissement des fonctionnaires et responsables publics qui se servent au lieu de se mettre résolument au service des populations…
Après le Trésor public qui bénéfice de 50% des recettes, ceux qui ont initiés ce décret se sont attribués 25% en laissant 10% seulement aux populations riveraines et 15% à la commune du lieu d’extraction.
Cette répartition est déjà choquante. Plus grave, il est à peu près certain que les 10% des populations et les 15% des communes vont arriver très difficilement et dans bien de cas la part des populations sera détournée ».
Pour corroborer ses dires, Samuel Billong, nostalgique a conté l’histoire de la Société Sofibel, implanté à Belabo entre autres chargée de traiter sur place la majorité du bois coupé avec une scierie et une usine de contre-plaqués…
En outre, la Sofibel avait comme autre charge de mettre en valeur 112 000 ha pour l’agriculture et assurer la pérennité de la forêt de Deng-Deng en procédant à un reboisement sur place des espèces détruites. Enfin, les déchets du bois devraient être utilisés pour la fourniture du complexe en énergie électrique ».
Le changement s’impose de lui-même
Toutes choses que le Mouvement Réformateur ambitionne de changer, en procédant d’abord à l’éducation des masses afin que les uns et les autres se sentent impliqués dans la construction d’un Cameroun nouveau, dans lequel « les richesses du pays seront reparties entre tous les Fils et les Filles du Cameroun ».
Nicole Ricci Minyem
Les jalons pour cette nouvelle ère ont pris corps au cours d’une Assemblée Générale de l'association organisée il y a quelques jours à Douala, capitale économique Camerounaise, par les ressortissants du département de la Sanaga Maritime.
Au-delà de la présentation physique des membres présents dans le forum WhatsApp créé il y a quelques mois déjà, et qui porte le même nom, les participants se sont accordés sur les clauses contenus dans les Statuts et Règlement Intérieur de ce qui sera désormais une Association.
C’est au sein de cette dernière qu’ils vont travailler pour la mise en place effective de tout ce qu’ils entendent faire, afin de promouvoir les valeurs de ce peuple qui se sent de plus en plus marginalisé et dont le sort ne semble intéresser personne.
Les objectifs affichés sont clairs et, pour Bassemel Bernard, président de l’association Grande Sanaga Maritime, ceux-ci ne souffrent pas du moindre doute car : "Les attentes des Basa’a – Mpo’o – Bati, c’est le développement de leur région dans les limites naturelles. Ils ne veulent plus être marginalisés, ils ne veulent plus rester en marge du développement que le Cameroun a amorcé. Les Basa’a – Mpo’o – Bati en ont assez d’être de simples employés, parfois exploités par d’autres alors qu’ils possèdent un énorme potentiel, ils sont certains d’avoir des aptitudes nécessaires pour créer leurs unités de production. C’est désormais ce qu’ils entendent faire, à travers l’association Grande Sanaga Maritime… ».
Mais plus encore, « Les Basa’a – Mpo’o – Bati veulent que leurs enfants aient des emplois ; que leurs enfants soient parmi les meilleurs dans tous les domaines, comme ce fut le cas dans les années 60. Ils veulent travailler au développement de leur territoire ; ils veulent aller et venir dans leurs villages sans passer par des routes enclavées, ils aimeraient avoir de l’eau et de l’électricité, le réseau téléphonique dans leurs villages… Ils vont donc se donner les moyens de combler ces attentes », ajoute le président de l’Association Grande Sanaga Maritime.
De nombreux projets sont à mettre en œuvre et Bassemel Bernard, l’homme qui a créé cette dynamique suite aux conseils de ses aînés, en révèle quelques uns : « Dans un premier temps, nous avons pensé à la création d’une Banque car, sans cette dernière, l’on ne peut se développer. Nous avons longtemps mené des réflexions à ce propos et au final, nous avons opté pour une micro finance…
Nous avons aussi des frères qui ont des partenaires qui pourraient nous aider à réaliser des projets dans les secteurs de l’Immobilier, de l’Energie et bien d’autres. Je puis vous dire que des idées de projets, il y en a. Il ne nous reste plus qu’à les réaliser avec méthode et professionnalisme ».
L'élection du bureau de l'association s’est tenue au cours des Travaux de l’Assemblée générale de samedi. Les membres élus ont un mandat de deux ans, renouvelables une fois.
L’obligation de résultats est le seul mot d’ordre donné aux uns et aux autres et, comme cela se fait dans la tradition de ce peuple, tous se sont séparés après la dégustation de l’un des mets traditionnels qui fondent également, la richesse des fils et filles de la Grande Sanaga Maritime.
Nicole Ricci Minyem
La directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, Maximilienne Ngo Mbe, estime que la mésentente entre Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka est une manœuvre pour éloigner les deux alliés politiques.
Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), n’est pas insensible à la mésentente qui règne entre Maurice Kamto du MRC et Christian Penda Ekoka du mouvement AGIR/ACT. De son point de vue, l’alliance Maurice Kamto-Christian Penda Ekoka a suscité de l’espoir chez les populations camerounaises, ce qui déplait forcément à leurs détracteurs. Elle affirme que la société civile dont elle fait partie ne restera pas figé devant cette situation.
"Un tandem qui commençait à donner espoir aux populations camerounaises, aux militants et militantes des droits de l'homme et de la démocratie que les opportunistes. Les égoïstes et les fanatiques ont décidé de broyer en jouant le jeu des indics, des conservateurs, des griots intégraux (grands professeurs en professorat, grands docteurs en Doctorats, grands membres de la société civile, grands guides et présidents des partis politiques de l'opposition sans substance et vides comme les tonneaux devant Allah, Jésus et Ilolombi.
Grands panafricanistes de pacotille qui mélangent tout et rien devant Dieu et les ancêtres) tous avec un seul dénominateur commun : écumer les réseaux sociaux et les plateaux d'une certaine presse privée et publique à gage dans des fantasmes d'errance sans consistance et d'une duplicité bien orchestrée [...] J'ACCUSE ! JE VOUS ACCUSE !
Nous sommes très vigilants et nous ne laisserons pas faire. Le Cameroun veut la paix et la réconciliation nationale. Cela se fera contre vents et marées. Pas de distraction ni de diversion.", peut-on lire dans sa publication.
Il convient de rappeler que la relation Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka est en mal à cause de l’affaire Survie Cameroun. Un audit des fonds de cette initiative a révélé qu’il y avait un trou de plus de 300 mille euros. Maurice Kamto a indiqué qu’il n’y avait pas eu de détournement, mais plutôt un bug informatique. Son allié Penda Ekoka refusant de croire à cette explication, a suggéré d’avoir recours à un autre audit.
Liliane N.
Elle l’est véritablement pour les Populations de la Vallée du Ntem qui, depuis 2017, souffrent mille maux parce qu’elles revendiquent leurs droits après avoir été spoliées de toutes parts.
Le premier ministre, Joseph Dion Ngute, a signé le 05 mai dernier, une note annulant une décision de son prédécesseur Philémon Yang, portant expropriation de 66 340 hectares de terres dans la Vallée du Ntem dans la région du Sud. Cette décision met définitivement un terme au conflit entre l'entreprise Neo Industry SA et l'Etat du Cameroun au sujet de l'expropriation de 66 350 hectares de terres dans la Vallée du Ntem.
« Sont et demeurent rapportées, les dispositions du décret du 11 Août 2016 portant incorporation au domaine privé de l’Etat des terrains nécessaires aux travaux de constitution des réserves foncières aux lieux-dits « Messama », « Meyo-Centre », « Nkoroveng », « Abang-Minko », « Nlono », « Mengama-Nkol-Eton » et « Zaminkam-Nkomayat », Arrondissements de Ma’an, d’Ambam, d’Olamze et de Kye-Ossi, département de la Vallée du Ntem dans la région du Sud et indemnisations des personnes victimes de destruction de cultures… », peut-on lire dans le texte signé par le premier ministre le 05 mai 2021.
C’est en 2012 que le premier contact est établi entre la société Neo Industry SA et les villages établis dans la Vallée du Ntem. Nul n’avait à ce moment été informé de l’expropriation des Populations de leurs terres. Au contraire, l’autorité administrative avait rassuré les uns et les autres, leur promettant que l’implantation de la société annoncée leur apporterait le bien être auquel elles aspirent.
Une excellente nouvelle pour toutes ces personnes qui vivent sans eau, ni électricité et dans une zone dont on évoque l’enclavement en ayant de grands frissons.
Un gros leurre car, en 2017, lorsque le projet commence à prendre corps, les habitants de ces localités constatent que les layons sont placés dans leurs champs et autres, comme le relève ici sa majesté Ondodo-chef traditionnel de Messama I :
« Quand le préfet nous tenait informé ici, il nous avait dit qu’il y aura un espace vital pour nous ; mais quand les responsables de Neo Industrie ont fait la descente sur le terrain, nous nous sommes rendus compte qu’il n’en n’est rien. Certains layons se trouvaient au beau milieu de nos plantations et les bornes caractérisaient le site d’installation du projet… ».
Cependant, tout est bien qui finit bien. Un sentiment qui ressort du message de l’honorable-Docteur Mengue Mezui germain : « Il y a environ un an, nous avons engagé un combat républicain contre des actes administratifs qui ont dépossédé notre département de près de 66.430 hectares au profit des personnes physiques et morales de droit privé.
Nos chefs traditionnels par le truchement des natifs de la vallée du Ntem tous avocats au barreau du Cameroun ont initié un recours gracieux préalable suivi d'un recours contentieux contre ces actes illégaux.
Le préfet de la vallée du Ntem a tenu une réunion de concertation avec toute l'élite de la vallée du Ntem en août 2020 pour étudier ensemble les voies et moyens pour ramener le calme dans notre département.
A la suite du recours en suspension des effets des actes administratifs déposé au tribunal administratif du centre, le président de ladite juridiction a ordonné la suspension des effets des arrêtés du MINDCAF de 2012 et du décret d'indemnisation de 2016.
En ce 11 mai 2021, le premier ministre chef du gouvernement vient d'annuler le décret n° 2016/3294/pm du 11 août 2016.
Je tiens à remercier le Président de la République du Cameroun S.E Paul Biya qui a toujours restauré l'ordre républicain en ordonnant l'annulation des actes qui portent atteinte aux droits des personnes victimes d'injustice et des minorités.
Ma reconnaissance va aussi à l'endroit de tout le peuple Mvae et Ntoumou qui se sont mobilisés comme un seul homme dans le respect de l'ordre républicain pour aboutir à ce résultat qui honore toute la vallée du Ntem.
En ma qualité de Député de la nation, je voudrais sincèrement remercier nos chefs traditionnels qui se sont mobilisés pour porter ce recours devant les instances compétentes.
Comment terminer ce propos sans remercier nos valeureux fils qui, à travers le mouvement défendons nos terres se sont mobilisés comme un seul homme jour et nuit pour mener ce combat ».
Nicole Ricci Minyem
La diva de la musique camerounaise s’est fait agent de communication pour mobiliser les camerounais de tout bord à donner le maximum de voix possible à la toute ^première candidate de notre pays au concours Miss Univers.
Lady Ponce s’est muée en agent de propagande depuis quelques heures afin que le Cameroun ne manque pas cette occasion de faire briller son étendard sur le toit de la beauté internationale. La princesse du Bikutsi invite ses compatriotes de la diaspora et du Cameroun à aller sur le site du concours Miss Univers pour donner le maximum de voix à la camerounaise Angèle KOSSINDA.
Le message de Lady Ponce est simple, adapté et clair. Dans un langage adapté aux camerounais sur la toile, elle fait savoir : « Notre jeune sœur a besoin de tout notre soutien car elle représente le Vert-Rouge et Jaune au concours Miss Univers. Angela Kossinda ! 1ère Miss à représenter le Cameroun. C'est la toute première camerounaise à participer à ce prestigieux concours. LAISSEZ-LUI UN MAX DE COEURS ET VOTER LA MASSIVEMENT. Votez pour elle, afin de la placer au top 21 de la finale de Miss univers. Liens de vote ici http://vote.missuniverse.com »
Lire aussi : Miss Univers 2021 : Le Cameroun est représenté
Il faut savoir à l’avance que les votes sont payants et se font exclusivement sur l’application de la compétition. Une application téléchargeable en suivant le lien de la compétition. Une mesure qui vise aussi à garantir les paiements et les votes. Voici les tarifs que proposent le site pour les votes. « 03 votes = 1 dollar / 20 votes = 4.99 dollars / 45 votes = 9.99 dollars / 95 votes = 19.99 dollars / 240 votes = 49.99 dollars / 500 votes = 99.99 dollars / 2000 votes = 199.99 dollars ».
La compétition est prévue pour le 16 Mai prochain.
Stéphane NZESSEU
La confirmation vient du Conseil Camerounais du Croissant Lunaire qui a annoncé la date de la célébration de la fin du mois de Ramadan dans un communiqué dont voici la teneur.
« Le Conseil Camerounais du Croissant Lunaire (CCCL) communique :
A la suite du déploiement technologique de l’Association pour l’Observation Astronomique (AOA), chargée de la coordination du comité scientifique et technique du CCCL, en vue de scruter le ciel ce mardi soir 11 Mai 2021 (29e Ramadan), le nouveau croissant lunaire n’a pas été aperçu au Cameroun.
Par conséquent, le mois de Ramadan est complété à 30 jours ce mercredi 12 mai 2021, et le jeudi 13 mai 2021 est le premier jour du mois lunaire suivant (jour de fête de fin du jeûne de Ramadan), correspondant au 1er Chawal 2021/1442, ces données confirment les prévisions contenues dans la Note d’informations rendue publique par la CCCL le lundi 03 Mai dernier.
Le CCCL souhaite une glorieuse fête de fin de Ramadan aux fidèles musulmans, dans le strict respect des mesures barrières contre le Covid-19. Il leur recommande d’implorer ALLAH afin qu’il agrée nos dévotions tout au long de ce mois de Ramadan, renforce la paix, l’unité et la cohésion nationale.
Par ailleurs, le CCCL informe la communauté musulmane qu’en plus du jeûne surérogatoire de six jours durant ce nouveau mois de Chawal, celui des jours blancs, dont l’observation est également recommandée par la prophète Mouhammad (PBSL), est prévu les 13, 14 et 15 du même mois, correspondant au 25, 2 et 27 Mai 2021.
Le CCCL exprime sa reconnaissance aux institutions républicaines, aux organisations internationales et autres associations musulmanes pour leur confiance, à la presse nationale et internationale, aux médias sociaux pour leur accompagnement, et leur promet de continuer à travailler avec sérieux et sérénité dans la diffusion des informations crédibles sur le croissant lunaire au Cameroun, à la lumière de la science et des prescriptions de la religion musulmane. »
Le communiqué est signé par le Secrétaire Permanent dudit Conseil, Mohamed Azize MBOHOU.
C’est une première dans l’histoire de la compétition organisée par Donald Trump. Angèle Kossinda sera sur l’estrade le 16 mai prochain pour compétir pour la couronne de la femme la plus belle de l’Univers.
Titulaire d’un Master en Finances, Angèle Kossinda a un corps et une tête bien faits. Une véritable perle de beauté. Angèle Kossinda est de cette génération de femme ambitieuse, la tête sur les épaules elle sait qu’elle est prédestinée à un avenir extraordinaire. Jusqu’ici, elle s’est toujours battue de toutes ses forces pour s’instruire, se former et tracer le chemin vers son rêve.
Issue d’une famille du Nord Cameroun, où il était interdit aux femmes de faire des études, elle a su braver ces interdits et briser ces codes sociaux archaïques pour fréquenter les bancs et pousser jusqu’aux études supérieures.
Les concours de beauté sont pour elle une tribune d’exposition de sa beauté physique, ais également le lieu de porter haut la voix de ces millions de femmes réduites au silence par l’inculture, réduite à une certaine inexistence car ne pouvant pas acquérir les armes académiques nécessaires pour briller dans le monde d’aujourd’hui. Par sa beauté, elle veut se faire la voix des sans voix. On peut aisément comprendre pourquoi cette culture et cette volonté affirmée pour la participation aux compétitions de beauté à l’échelle internationale.
Pour sa campagne de miss, elle a décidé d’étendre son projet sur l’éducation des jeunes filles en général et celle de la région du Nord Cameroun en particulier. Elle compte également sensibiliser sur les mariages forcées et l’excision des femmes originaires du nord du Cameroun, comme elle.
A 28 ans, Angèle KOSSINDA a représenté le Cameroun à plusieurs compétitions internationales. Les unes plus prestigieuses que les autres. Elle aura été 3e Dauphine au concours MISS Afrique, elle est dans le top 25 des MISS Supranationale et le top 16 de MISS Earth. Angèle KOSSINDA va faire partie du jury de MISS Cameroun 2020. Ce qui sonne comme une véritable reconnaissance nationale de son talent et de sa beauté. C’est dans le fil de cette dynamique qu’elle a été retenue en mars dernier pour être la toute première camerounaise qui prendra part à la compétition très courue qu'est miss Univers. C’est dans ce sens qu’elle a remporté haut la main l’ouverture de la compétition au Cameroun, Miss Univers Cameroun 2021. Le 3 mars 2021, l’organisation Miss Univers annonce que l’élection aura lieu le 16 mai 2021 au Seminole Hard Rock Hotel à Hollywood à Los Angeles.
Stéphane NZESSEU
Des hommes et femmes dans le circuit des embarcations au sein de l’aéroport international de Douala participent effectivement à ce phénomène de production de faux tests négatifs au coronavirus.
Une enquête profonde, menée par la plateforme Data Cameroon révèle que des agents de l’aéroport International de Douala participent activement à la mafia qui consiste en la production de faux tests négatifs pour les voyageurs vers l’international.
D’après ces enquêteurs, « À l’aéroport international de Douala, le réseau part des bagagistes, aux agents de sécurité (policiers, militaires en civile) en passant par des responsables d’agences. “Donnez-moi 50 000 F Cfa chacun et vous aurez un test négatif dans 30 minutes” a proposé à deux membres de notre équipe un responsable d’une compagnie aérienne assis derrière son bureau situé au sein de l’aéroport.
Au niveau des centres de diagnostic de Bangue, Deido et de New-Bell, certains agents de santé proposent aux voyageurs des résultats négatifs contre de fortes sommes d’argent dépassant parfois 100 000 F Cfa. Le procédé est simple : une fois sur les lieux, ils vous donnent leur numéro de téléphone pour les négociations. Dans certains cas, les voyageurs dont les vols ont été programmés dans l’urgence, sont obligés de se procurer rapidement un test négatif. »
Lire aussi : Covid-19 : Les trafics des tests PCR à Douala s’intensifient
Une situation plutôt dramatique pour la santé du plus grand nombre. Comment protéger les autres voyageurs si les uns et les autres peuvent avec une telle facilité se procurer des tests négatifs sans s’être réellement fait testés ? Difficile de comprendre que l’Etat investit sur des tests et mobilise des personnels de santé qualifiés pour procéder à ces tests, mais au même moments d’autres agents de cet appareil de santé acceptent de s’adonner à des actes de fraudes aussi délicates pour la qualité de la santé mondiale. Les voyageurs semblent être pris dans un piège pour leur estoquer le maximum d’argent.
« Après avoir été ballottés dans quatre points de prélèvement sans réussir à se faire prélever, Eric* et ses collègues sont finalement passés par un “réseau” via lequel ils ont obtenu le numéro d’un médecin en service à l’hôpital Laquintinie qui leur a fourni des tests négatifs. “Nous n’avons rien payé à la caisse, mais plutôt chez la secrétaire de ce médecin qui nous a pris 15 000 F Cfa chacun en nous promettant de revenir le lendemain chercher le résultat… », témoigne-t-il.
Même ceux ayant suivi la démarche normale ne sont pas épargnés. Inscrit le 20 mars 2020 sur la plateforme, prélevé 24 heures plus tard comme l’exige la procédure règlementaire, l’un des reporters de Data Cameroon n’a jamais obtenu son résultat. Conséquence, il a manqué son vol le 22 mars. »
Lire aussi : Trafic autour des tests : « Henri Dikongué victime des faux diagnostics au Covid »
« Ce jour-là, alors que nous nous trouvions encore au comptoir d’enregistrement clos, une jeune femme, se présentant comme “une militaire en civile” au sein de l’aéroport, nous a approchés. « Si vous souhaitez prendre le prochain vol, je peux vous aider. Vous me payez et je vous fournis dans les délais un test négatif, signé par un médecin ». Si non, assurait-t-elle alors, la seule “autre” option revenait à négocier avec les agents sanitaires de l’aéroport : « il y a trois contrôles. A chaque étape, il faut payer 30 000 ; 50 000 ou même 80 000. A la fin, certains paient plus de 180 000 F Cfa pour avoir le test ici ». Plusieurs voyageurs dans le besoin, saisissent l’opportunité. » Une véritable Mafia.
Et ces agents ne s’arrêtent pas là. Ils sont capables de changer même les résultats de certains passagers reconnus positifs au Covid en leur procurant des tests négatifs. « Plus grave, certains testés positifs au coronavirus n’hésitent pas à recourir à ces “réseaux” de corruption pour avoir des résultats négatifs. “C’est extrêmement grave qu’un voyageur … testé positif achète un test négatif. Il contamine ses voisins de siège, les hôtesses et même le pilote. Et une fois dans le pays d’accueil, si rien n’est fait, il contamine ceux qui sont à l’aéroport, ses proches…”, déplore le cadre au ministère de la Santé publique qui précise que “certains personnels de santé ont été sanctionnés ” pour ces actions. Malgré notre insistance, il ne nous a fourni aucun nom. Nous n’avons donc pas pu vérifier cette information. »
Vivement que le ministère de la santé, des transports et tous les corps concernés par la protection contre le Covid-19 se penchent sur cette situation qui perdure. Il en va de la santé des camerounais et même de la santé du monde. Puisque le globe est aujourd’hui dans une démarche de riposte globale. Il serait donc mal venu que cette mafia autour des tests mettent le pays de Manaouda Malachie en posture de maillon faible de la chaîne de protection et de lutte contre cette maladie. Ça devient urgent. Il faut frapper du poing sur la table et faire arrêter la saignée.
Lire aussi : Cameroun : Les brigands utilisent des gels et des masques pour dépouiller dans les transports communs
Stéphane NZESSEU
Le journaliste camerounais en exil en Italie dénonce les travers de la politique au Cameroun. Elle représente selon lui, une activité jonchée de dérives sectaires, un milieu qui recrute des jeunes et les adoube dans les cercles ésotériques pour paralyser le véritable développement des idées et des esprits au Cameroun.
« Hier sur le plateau de Canal 2 International, le Philosophe Fridolin Nke a déclaré avoir été reçu à la présidence de la république où on lui a proposé de sectes. Mais il n’a pas cité de noms. En 2004, au Cameroun même, J’ai dénoncé la même chose et ai accepté de mettre ma vie en danger en citant les noms des plus virulents érigés en maîtres chanteurs et je suis interdit d’accès au Cameroun. Ateba Eyene a dénoncé la même chose et il a été tué. Lui aussi a cité des noms. Quelle est la différence entre Dr Nke, Ateba Eyene et nous ?
C’est que Nke n’a cité personne. Moi j’ai cité des noms. Surtout ceux qui ont le plus attenté à ma vie. J’ai cité jusqu’aux proches de mon ex belle famille dont un ministre et j’ai accepté de payer cash. Même depuis mon exil, j’ai failli trépasser à cause d’une vengeance orchestrée à partir de mon lit. Le jour où Dr Nke va citer un seul nom comme Ateba Eyene et moi l’avons fait, il sera banni des médias, il finira en exil ou dans la tombe. Le jour où il citera des noms comme moi, les journalistes qui le vénèrent vont commencer à l’éviter. Car au Cameroun aucun journaliste n’est libre. Tous les journalistes sous les feux, brandis comme des modèles, sont des “soumis sodomises” à la solde des gens du pouvoir. Ce sont eux-mêmes qui me l’avaient dit: “Filston, il n’y a aucun projet Grand sans sacrifices humains”.
La preuve depuis que je parle tout le monde me lit en silence sans broncher. Je vous le redis donc : le Cameroun est pourri. Tous les jeunes qui brillent là sont portés par les sectes. Je ne vais jamais me taire. Je dirai toujours la vérité. La vraie question c’est pourquoi Cabral Libii a laissé ses proches me souhaiter de rester en exil ? Un jeune homme que j’ai soutenu. Quel est le crime que j’ai commis et qui mérite que je sois banni, que je doive mourir en exil ? Cabral Libii devra l’expliquer aux camerounais, moi qui figure dans le top 10 des millions d’immigrés en Italie. Qu’ai-je donc fait de mal ? Qui ai-je tué ? Quelle somme de quel budget ai-je volé ? Juste parce que j’ai cité les noms de leurs parrains. C’est la Franc-maçonnerie et la Rose croix qui donnent le pouvoir et la visibilité au Cameroun.
Je répète donc : Cabral Libii va s’excuser publiquement ou il va le payer cher. Ça fait deux ans que je le dis ici, et je le répète sans cesse, car je vais réagir. Je suis patient. Si l’entourage de Cabral Libii veut qu’il m’insulte encore et toujours. J’écris ces choses afin que, le moment venu, les jeunes naïfs qui croient encore aux messies, ne me demandent pourquoi je n’ai pas essayé d’arranger le problème avec mon frère. Depuis 2019, je n’exige que cela : EXCUSES PUBLIQUES. Pour réparer le tort qui m’a été fait par ces déclarations, à moi, à ma femme et à mes enfants. Je n’accepterai pas moins que cela. J’exige des excuses publiques. Je vous avertis encore Daniel Nongwe Mah et Francky Matje. J’enseigne communication à l’université et je sais quand il faut agir, communiquer. Un homme averti en vaut deux. »