La mascotte et l’hymne officiels de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 ont été dévoilés le samedi 15 mai, au cours d’une cérémonie organisée au Palais des Sports de Yaoundé.
Si le nom de la mascotte «Mola» était connu depuis le 5 mai dernier, ce samedi, le public présent au Palais des Sports de Yaoundé a pu découvrir son image. Il convient de préciser que c’est l’œuvre artistique du candidat Fonkoua Félix qui a été retenue. C’est un lion animal représentant le Cameroun et dont les équipes sportives portent le nom. Il arbore le maillot des Lions indomptables et a écrit au-devant du maillot «Cameroun 2021» et derrière «Mola 237». La cérémonie du weekend a permis au jury de préciser encore les raisons du choix du nom de «Mola».
« Pourquoi Mola ? Parce que c’est un nom que l’on rencontre ordinairement dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest. En premier degré de lecture, Mola dénote une relation parentale. Mais par la suite, du fait des dégradations sémantiques et des métaphores, Mola en arrive à designer ordinairement le frère, l’ami, le camarade, le copain, le voisin qui est assis à côté de vous dans les gradins de stade, partage les mêmes émotions, les mêmes joies… En 2eme degré, Mola signifie la volonté, l’inspiration des camerounais à développer le vivre ensemble dans l’harmonie des différences culturelles globalement assumées dans la tolérance » a expliqué le Professeur Jean Tabi Manga, président du jury Mascotte.
Hymne officiel de la CAN
Pour ce qui est de l’hymne officiel de la CAN qui va se jouer en 2022 dans notre pays, on a pu apprendre qu’au départ, il y avait 100 propositions. C’est finalement la proposition du « Collectif Africa Smile » qui a été finalement retenue. Sur scène, cette musique dont le but est de rassembler le plus de supporters et de fédérer autour de valeurs sportives, est chantée par une équipe dix-huit personnes dont dix enfants tous vêtus dans la tradition régalia qui évoque la Région du Nord-Ouest du Cameroun.
« Les résultats obtenus sont le fruit d’un ouvrage sérieux, objectif et consensuel. L’œuvre retenue par le jury est la plus représentative des attentes en vue du choix ultime de ce qui sera l’hymne officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Total 2021 » a expliqué le Professeur Charles Binam Bikoi, président du jury Hymne.
Liliane N.
Dans une interview accordée à nos confrères d’«Investir au Cameroun », Samuel Nguiffo, secrétaire général du Centre pour l’Environnement et le Développement revient entre autres sur les raisons qui auraient amené le gouvernement à se dédire mais aussi sur les leçons qui peuvent être tirées suite au Décret du Premier ministre signé le 05 mai dernier
Samuel Nguiffo : En l’absence d’une explication fournie par le gouvernement sur les raisons de cette décision, l’on ne peut que spéculer, en s’appuyant toutefois sur des faits avérés : il s’agit de terres localisées dans la Vallée du Ntem, département dont les forces vives, réunies autour de leurs autorités traditionnelles, se sont illustrées l’année dernière par une volonté ferme de reprendre le contrôle de leurs terres coutumières, après leur incorporation au domaine privé de l’État en 2016.
Il faut dire que les communautés de ce département de la région du Sud n’avaient exprimé la contestation qu’après la décision d’attribution de ces terres, relevant désormais du domaine privé de l’État, à deux investisseurs (Neo Industry et PAC, NDLR).
Les communautés ont expliqué, au moment de la contestation, qu’elles n’étaient pas informées de la démarche ayant conduit à l’incorporation de leurs terres dans le domaine privé de l’État.
L’organisation particulièrement efficace de leur mouvement de résistance, la clarté de leur demande, de même que la finesse de leur stratégie de contestation des droits de l’État ont sans doute conduit celui-ci à lâcher prise. Il faut aussi rappeler que les communautés avaient opté pour la saisine du juge administratif, pour demander l’annulation des titres fonciers querellés.
Je crois que c’est une décision sage de la part du gouvernement, qui a choisi d’éviter l’escalade, face à des communautés déterminées à ne pas abandonner le combat. Un État qui accepte de revenir sur une décision pour le bien-être de ses populations ne fait pas forcément preuve de faiblesse. L’État n’est pas infaillible, et choisir de ne pas s’entêter lorsqu’une de ses décisions est contestée est tout simplement une attitude normale, bénéfique pour la paix.
S.N: En effet, c’est au moins la deuxième fois que le gouvernement retire des textes relatifs à la gestion des terres et des forêts, en quelques mois. On se souvient en effet qu’en juillet 2020, le Premier ministre avait pris un décret annulant l’incorporation au domaine privé de l’État d’une partie de la forêt d’Ebo et suspendant le processus de classement de la seconde portion.
Ici, il s’agissait d’une superficie d’environ 130 000 ha. Et dans ce cas aussi, on avait assisté à une opposition ferme d’une grande partie de la communauté Banen, y compris de la diaspora, comme dans la Vallée du Ntem. Trois facteurs peuvent contribuer à la compréhension de ce phénomène :
(1) La terre a une forte capacité de mobilisation des membres de la communauté, surtout dans un contexte où la pression croissante sur les terres et les ressources expose chaque communauté au risque de la dépossession.
Les expériences diffusées par les médias ont contribué à aiguiser l’intérêt des populations, qui redoutent de se voir privées de la terre, dont elles dépendent si étroitement.
(2) La terre est un élément essentiel de l’identité culturelle des communautés, qui s’identifient à l’espace qui les a vues naître, et dont dépend leur système de production.
Il est donc normal que les autorités traditionnelles, garantes en principe de l’intégrité des terroirs villageois, appellent à la mobilisation lorsque la terre est en péril, et que les membres de la communauté y répondent, même si leur subsistance quotidienne ne dépend plus directement de ces espaces.
(3) Il existe un conflit latent entre l’État et les communautés, relatif à la propriété de la terre et des espaces : l’un et les autres revendiquent le droit (parfois présenté comme exclusif) de gérer la terre, en vertu du corps de normes auquel il se réfère. Le droit étatique ne reconnait en effet pas la propriété des communautés sur les terres et les ressources, alors que les droits coutumiers confèrent aux populations la propriété.
Les communautés de la Vallée du Ntem ne proclamaient-elles pas que l’État, né alors que les communautés étaient déjà installées sur les espaces querellés, ne pouvait pas être devenu propriétaire de terres qui leur appartenaient ?
SN : Plusieurs leçons peuvent être tirées de cette décision et, plus généralement, de l’observation de cette tendance à la contestation ferme par les communautés des décisions de l’Etat visant à transférer dans son domaine privé des terres relevant de la propriété foncière coutumière des populations.
La première est la persistance des droits coutumiers dans notre pays, qui ont résisté à plus d’un siècle de coexistence avec le droit foncier étatique, et qui restent un cadre de référence privilégié pour les populations rurales.
Aujourd’hui, leur cohabitation avec un droit étatique ancien, peu adapté aux dynamiques de gestion actuelles et aux attentes des populations rurales, est explosive, parce qu’elle soulève des problèmes de légitimité de la loi.
La deuxième et le constat du retard du droit étatique, qui se situe largement en retrait par rapport aux pratiques internationales en matière de reconnaissance et de protection des droits des communautés.
Et ici aussi, le décalage s’explique par l’inadaptation des textes en vigueur en matière foncière au Cameroun, dont l’ossature date du milieu des années 1970. L’observation de ce décalage fournit des indications utiles à l’entreprise de réforme foncière engagée par l’Etat depuis 2011.
L’urgence de finaliser la réforme foncière, dont les résultats restent attendus, est le troisième enseignement qui découle de cette situation : les incertitudes liées au statu quo actuel sont préjudiciables à la relation entre l’Etat et les communautés rurales.
Il y a en effet un risque que ces dernières perdent toute confiance en l’Etat, parfois soupçonné de vouloir les déposséder de leurs terres.
Pour ce qui est des communautés, il est intéressant de relever qu’elles gagnent en capacité d’action et d’organisation, et inaugurent de nouveaux modes d’action collective dans notre pays.
SN : La récurrence des conflits sur les terres et les ressources inquiète, en raison de l’importance de la terre pour les communautés rurales. Elle peut également être mal comprise, si on analyse lesdits conflits de manière superficielle. Dans les cas récents au Cameroun, ils expriment fortement une demande, par les communautés, de sécurisation de leurs droits sur les terres.
On peut comprendre la démarche de l’État, qui souhaite répondre à la demande des investisseurs, en leur fournissant des terres arables pour l’agro-industrie. Le fait que les terres de la Vallée du Ntem étaient déjà attribuées à des investisseurs confirme bien la demande.
Mais le schéma consistant à fournir de vastes superficies de terres communautaires à des investisseurs pourrait être questionné, à la lumière de cette résistance des communautés.
L’intérêt de l’investisseur est généralement d’accéder à une récolte, qui est la matière première dont il a besoin. L’accès à la terre n’est qu’un moyen de garantir l’accès à la récolte, dans les conditions, le volume, le prix et la qualité qu’il souhaite pour ses opérations de transformation, ou pour l’exportation.
S’il essaie de prendre la terre, il se met à dos des communautés qui seront alors exposées à des modifications structurelles de leur mode de vie et de production. Il risque donc d’y avoir un conflit entre la communauté et l’investisseur.
SN : L’État et l’investisseur pourraient établir un partenariat pour un meilleur partage de la richesse générée par l’opportunité qui se présente du fait de l’intérêt de la compagnie. Il faudrait pour cela que les communautés gardent le contrôle de leurs terres coutumières, et soient accompagnées pour produire, conformément aux attentes et exigences de la compagnie.
D’adversaire, la compagnie deviendrait un partenaire, et participerait à la promotion du développement local et de l’épanouissement individuel et familial dans la zone. Ses opérations consisteraient alors à fournir une assistance technique (en association avec les services de l’État), un apport en intrants et une garantie pour des prêts auprès de banques ou d’établissements de micro finance.
La construction et l’entretien des pistes rurales pour désenclaver les zones de production relèveront également de la responsabilité de la compagnie.
Ces schémas de partage de la richesse semblent être les plus appropriés pour nos pays. Ils renforcent la sécurité foncière des communautés, et leur apportent le respect et la dignité qu’elles n’ont pas dans le système de concession.
Elles rassurent la compagnie, en la mettant dans un partenariat avec des communautés dont elle contribue à la richesse. Elles renforcent l’État dans son rôle de protecteur de ses citoyens, en leur permettant de tirer le meilleur parti de l’arrivée d’un investisseur dans leur terroir.
Une étude conduite en Amérique du Sud, en Europe de l’Est, en Asie et en Afrique au sud du Sahara (principales régions d’accueil des investissements fonciers) a montré que lorsque les communautés n’ont pas de sécurité de leurs droits fonciers, tout investisseur qui s’installe sur leurs terres coutumières court le risque de perdre son investissement. De nombreux exemples, y compris au Cameroun, illustrent cette situation, et appellent à une réforme urgente.
N.R.M
La Cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur met en garde toute personne derrière des fausses allégations colportées contre le Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), ne se présentera pas comme candidat à l’élection présidentielle de 2025. La cellule de communication de son département ministériel a produit un démenti à cet effet. Dans le démenti rédigé par Jean-Paul Mbia, chef de la cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur, il est dit que le Pr Jacques Fame Ndongo reste loyal et fidèle au Chef de l’Etat Paul Biya, président national du parti au pouvoir le RDPC.
Retrouvez ci-dessous le démenti du ministère de l’Enseignement supérieur
Le Professeur Jacques Fame Ndongo n’est pas candidat à l’élection présidentielle de 2025, prévue au Cameroun, selon les dispositions constitutionnelles.
Une image montre le professeur Jacques Fame Ndongo, chef de 3e degré de Nkolandon en tenue d’apparat, dans son village au milieu de deux gardes de sa Chefferie. Le texte publié sur cette plaquette qui circule sur les réseaux laisse entendre que cet inoxydable fidèle du président Paul Biya informe la “communauté nationale et internationale de la création d’un comité de soutien pour la candidature de Jacques Fame Ndongo en 2025. Fame Ndongo est notre champion. Le famisme est notre idéologie. Je suis famiste.
Nous attendons vos adhésions en faveur de notre haut commis de l’Etat”.
Affirmation fausse et sans fondement.
Nous rejetons en bloc ces fausses allégations colportées par des pyromanes et des schizophrènes tapis dans l’ombre.
Militant convaincu du RDPC dont il est Membre Titulaire depuis octobre 1996, puis Membre du Bureau Politique depuis septembre 2011, avec au passage deux fonctions tribunitiennes que lui a confiées le Président national à savoir : le Secrétariat a la communication (avril 2007) et la coordination du RDPC dans la région du Sud (mai 2018).
Nous mettons en garde ces manipulateurs à la solde des ennemis de la cohésion politique au sein du RDPC contre l’usage malsain de l’image des personnalités du parti qui servent avec dévotion, loyauté et fidélité le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya, clé de voûte des institutions républicaines et dépositaire de la Constitution de la République du 19 janvier 1996.
L’engagement du professeur Jacques Fame Ndongo à l’endroit Chef de l’Etat est comparable à la dévotion mariale du fidèle chrétien qui n’a jamais renié ses convictions “en pensée, en parole, par action et par omission”.
Les statuts du RDPC de 1985 reconnaissent un seul candidat à toutes les élections présidentielles, c’est le Président national du RDPC, Son Excellence Paul Biya.
Jean-Paul Mbia, Chef de la Cellule de communication du ministère de l’enseignement supérieur.
Le président Paul Biya a signé le 05 mai 2021, une série de trois décrets révoquant des magistrats de leurs fonctions. Ceux-ci écopent ainsi d'une lourde sanction de la part du premier magistrat camerounais pour absentéisme dans l'exercice de leurs fonctions.
Trois magistrats viennent d'être révoqués par le Président Paul Biya. Il s’agit de « Monsieur Meke Landry Martial (Mle 588 609-J), magistrat de deuxième grade qui est pour compter du 30 septembre 2019, date de son abandon de poste, révoqué du corps de la Magistrature, avec suspension des droits à pension », peut-on y lire dans le 1er décret signé du premier magistrat camerounais.
Selon le deuxième décret, « Madame Njuzy Laura Anyijap (Mle 655 256-R), magistrat de 1er garde, est pour compter du 5 avril 2019, date de son abandon de poste, révoquée du corps de la Magistrature, sans droits à pension. Sans droits à pension ».
Dans le dernier décret, le Président de la République décide, « Madame Ngakono Ntonga Thérèse Gabrielle (Mle 655 344-Z), magistrat de 1er grade, est pour compter du 25 juillet 2016, date de son abandon de poste, révoquée du corps de la Magistrature, sans droits à pension ».
Ce n’est pas la première fois que de telles sanctions soient appliquées aux magistrats par le Chef de l'Etat. L'on se rappelle que le juge à la Cour d’appel du Nord-Ouest, Chi Valentine Bumah, a été révoqué de ses fonctions sur décret numéro 2020/398 du 27 juillet 2020, pour abandon de poste depuis le 15 juillet 2019.
Innocent D H
Une vingtaine d'entreprises prestataires de chantiers routiers défaillantes de leurs obligations viennent de voir leurs contrats résiliés par le Ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi. Le membre du gouvernement a à cet effet rendu publique à travers une décision la liste des entreprises concernées.
La récente descente effectuée récemment par le Mintp sur plusieurs chantiers routiers, lui a permis de se faire une idée sur l'évolution des travaux. Il s'agit successivement des axes, Sangmelima-Bikoula (83 % de taux de réalisation), Bikoula-Djoum (85% de taux de réalisation, 38 kilomètres réalisés par l’entreprise égyptienne Arab Contractors), Boucle du Dja (62,7 kilomètres, 65,49 % de taux de réalisation), et sur l’Autoroute Yaoundé-Douala, phase 1.
Il ressort globalement de ces taux d'exécution des travaux sur les chantiers, que l'évolution des travaux n'est pas satisfaisant. Emmanuel Nganou Djoumessou a décidé de frapper les entreprises qui foulent aux pieds les cahiers de charge en procédant à la résiliation de leurs contrats. Ainsi, ce sont une vingtaine d’entreprises au total, accusées par Emmanuel Nganou Djoumessi, de graves manquements dans l’exécution des chantiers. Entre autres raisons évoqués, il y’a l’abandon de chantiers, décès du promoteur, dépassement du délai contractuel, refus de se conformer aux ordres de services du maître d’ouvrage, non-respect du chronogramme d’achèvement des travaux, très faible production du chantier, ressources humaines et matérielles insuffisantes, incapacité à exécuter les travaux dans les normes, incapacité de mobilisation des engins etc.
Prestations défaillants
Parmi les prestataires défaillants, figure l’entreprise Eser Contracting and Industry Inc qui est chargée d’effectuer les travaux de construction et de désenclavement des routes du bassin agricole de la Région de l’Ouest, lot 1. Il est reproché à ce prestataire d’avoir réalisé en 6 ans de contrat, seulement 13 kilomètres linéaires de bitumage sur 110 kilomètres, soit un taux de réalisation extrêmement bas dû, d’après le Ministre des travaux publics, à des défaillances techniques et matérielles relevées supra. Des dépassements du délai contractuel ayant engendré des pénalités de retard excédant le seuil réglementaire de 10% du montant du marché définitif, ont également été relevés par le Ministre des travaux publics.
Outre cette entreprise, une autre écope de lourdes sanctions. Les « Établissements Madji », chargée des travaux d’entretien de certaines routes rurales dans la région de l’Extrême-Nord (tronçon Yagoua-Zebe-Maroua). Emmanuel Nganou Djoumessi a également procédé à la résiliation du contrat pour défaillances observés dans la réalisation du chantier Yagoua-Zebe-Maroua.
Conformément à l’article 102 du Code des marchés publics, « Les Établissements Madji », sont interdits de soumissionner pour un nouveau marché public deux ans, à compter de la date de résiliation du contrat.
D’après la même décision ministérielle, et en application des dispositions de l’article 103 du Code des marchés publics, ce prestataire est débiteur à l’égard de l’administration, des frais engagés pour sa substitution. Et à titre de précision, l’enveloppe de 10,7 milliards de FCFA représentant la caution d’avance de démarrage des travaux sera mobilisée proportionnellement au remboursement effectué par l’entreprise. « Les cautionnements définitifs et de retenue de garantie, de montants respectifs de 2.685.405.152 FCFA et de 5.370.810.305 FCFA, seront mobilisés au profit de l’administration, à titre conservatoire par le maître d’ouvrage », indique la décision du Ministre. « Les Établissements Madji » devront par ailleurs s’acquitter d’une enveloppe de pénalités évaluée à environ 13 millions de FCFA, apprend-on.
Innocent D H
Dans une lettre circulaire publiée le 12 mai dernier, le ministre délégué aux Finances prescrit aux responsables des entreprises et organismes publics, de reverser systématiquement les cotisations des personnels. Yaouba Abdoulaye annonce aussi qu’une équipe de responsables du ministère des Finances descendra sur le terrain dans les prochains jours pour s’assurer, en liaison avec les différents chefs de postes comptables, de l’effectivité des directives ci-dessus.
La prescription du Ministre délégué aux Finances est adressée aux DG des entreprises et établissements publics, recteurs des universités d’État, les maires, les coordonnateurs des programmes et projets. En effet, ceux-ci ont été sommés de reverser systématiquement les cotisations des personnels de leur structure. Le membre du gouvernement leur demande de « prendre toutes dispositions utiles pour : apurer les arriérés de cotisations sociales dues à la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) ; mettre en place dans vos structures respectives un mécanisme de reversement systématique desdits droits ».
Notons que ces prescriptions du ministre délégué aux Finances sont la conséquence de certains faits décriés. C'est à ce titre qu'il écrit, « Il m’a été plusieurs fois rapporté, à la diligence de la Caisse nationale de prévoyance sociale ou de certains employés des établissements publics, des collectivités territoriales décentralisées, des programmes et autres projets, un phénomène de plus en plus en récurrent, consistant pour nombre d’ordonnateurs des structures sus-cités, à collecter les cotisations sociales dues et, fort curieusement, à s’abstenir de s’acquitter de l’obligation de reversement à l’organisme habileté ».
Selon Yaouba Abdoulaye, « Ce manquement qui constitue une violation flagrante de la législation générale sur la sécurité sociale et plus spécifiquement des dispositions pertinentes de l’ordonnance n° 73-17 du 22 mai 1973 portant de la prévoyance sociale et ses modifications subséquentes, a comme inconvénient majeur, de pénaliser les travailleurs qui voient s’amenuiser leurs droits à une retraite paisible portée par l’assurance d’une pension méritée », poursuit-il.
Cette situation préoccupante compromet irréversiblement la réalisation par la CNPS de sa mission institutionnelle, celle de garantir le paiement des prestations sociales dues aux assurés et à leurs ayants droit, en même temps qu’elle sape les efforts du gouvernement visant à assurer le bien-être des populations à travers la lutte contre la pauvreté et la nécessaire prise en compte de la notion de travail décent.
Innocent D H
Alors que les circonstances du décès d’une enseignante à Yaoundé restent inconnues même si tous les soupçons convergent vers son époux, le Député Pcrn de la Sanaga Maritime invite les « Femmes à prendre leur destin en main, à briser le silence face aux violences dont elles sont victimes…
« La Condition de la Femme au Cameroun
Une autre femme qui perd la vie.
Chaque jour un peu plus, des femmes sont victimes de violences. Elles y laissent leur dignité, leur amour propre et plus dur, elles y laissent Leur Vie. Ne nous voilons plus la face, le nombre de féminicides explose.
Chaque jour, une femme meurt physiquement sous les coups de son compagnon. Chaque jour, une femme meurt psychologiquement des coups reçus moralement parce que dénigrée à cause de son physique, ridiculisée à cause de sa couleur de peau, sexuellement harcelée parce que en recherche d'emploi, parce que dans le maintien de son emploi.
Chaque jour au Cameroun, une Femme est Victime de Violence.
En 2019, l'on dénombrait 70 cas de crimes dans les ménages. En juillet 2020, l'on comptait déjà un peu plus de 60 cas.
Pourtant les textes sont clairs.
La Constitution de janvier 1996 en son préambule stipule que, l'être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables. De même, le préambule énonce que tous les Hommes sont égaux en droits et en devoirs et que l'Etat assure à tous les citoyens, les conditions nécessaires à leur développement.
Il y est également stipulé:"... Sont notamment garantis: le principe de l'égalité de tous devant la loi, la liberté et la sécurité,(...) le droit à la vie et à l'intégrité physique,..."
Nous refusons de garder le silence alors que chaque jour l'on enregistre les cas de décès suite aux violences.
Nous refusons de rester dans le silence alors que nos mères, nos sœurs, nos épouses, nos filles subissent des sévices physiques et moraux.
Nous appelons le gouvernement, les organisations étatiques de lutte pour les droits des femmes, de lutte contre les violences faites aux femmes, à plus d'implication. Les textes de loi, les traités ratifiés ne suffisent plus, l'urgence est signalée, l'action est désormais une priorité.
Un plan devrait être mis sur pied avec pour objectifs:
Mais le plus important est la sensibilisation, l'éducation de nos filles.
Mesdames, vous n'êtes pas un objet, vous êtes toutes belles, vous avez toutes de la valeur, vous êtes intelligentes.
Mesdames le Féminicide n'est pas une fatalité, vous pouvez et vous devez changer les choses. Vous devez prendre votre destin en main, vous devez briser le silence ».
N.R.M
L’accident a eu lieu Jeudi soir au niveau du marché de Ndogpassi – Pont noir. C’est en voulant esquiver un conducteur de moto que le chauffeur du gros engin a perdu l’usage de ses freins et a achevé sa folle course dans une boutique où étaient achalandés des ustensiles de cuisine
Les deux victimes, une dame et un jeune enfant n’ont malheureusement pas eu le temps de s’enfuir, surpris par les billes de bois qui leurs sont tombées dessus et en ont fait de la pâtée humaine.
Les riverains et autres commerçants qui ont investi les lieux, avant l’arrivée des Forces de maintien de l’Ordre ont entamé les fouilles, afin de sortir, si cela était encore possible, d’autres victimes des décombres ; ils n’en reviennent pas qu’une telle chose se soit une nouvelle fois produite, quelques semaines après un autre drame.
Quelques témoignages
« C’est le bruit du klaxon que j’ai d’abord entendu, avant d’entendre un grand fracas ; tout cela en moins de trois minutes donc, je ne peux pas vous dire avec exactitude ce qui s’est passé. Mais, au vu de la position du camion, je crois qu’il sortait de la ville et était en route pour Yaoundé. Les gens se sont mis à courir dans tous les sens et, c’est après que nous avons compris que c’est un moto taximan qui est la cause de cet accident. Le conducteur a voulu traverser devant sans mesurer la distance réelle ».
« Nous essayons de fouiller parce que nous ne savons pas si parmi les personnes qui fuyaient, certains n’ont pas été entraîné par les billes de bois. Ca pèse et nous savons qu’avec nos mains simplement, nous ne pouvons pas faire grand-chose mais, c’est mieux d’essayer, que de rester là à attendre… ».
Un énième drame
Deux vies perdues pour rien, est – on tenter de dire après avoir écouté les témoignages des riverains qui ont vécu le drame de ce Vendredi à Douala.
Des familles endeuillées simplement parce qu’un individu, assis sur un engin à deux roues, a pris la résolution d’aller faire des démonstrations de mauvais aloi sur une route fortement fréquentée, défiant la mort, malheureusement sans qu’il ne s’en aille lui-même, puisque le chauffeur du camion grumier et lui, légèrement blessés ont été conduits dans un Centre hospitalier de la place et certaines indiscrétions font savoir que leur vie ne sont pas en danger.
Cet autre accident aurait également pu être évité si ce mastodonte de la route avait été soumis à un contrôle drastique, rigoureux car, il est difficilement compréhensible qu’à cause d’un brusque mouvement du chauffeur, les freins lâchent et le grumier devient incontrôlable.
Par ailleurs, si les billes de bois ont pu se détacher aussi facilement, on pourrait penser que toutes les précautions n’ont pas été prises afin d’éviter qu’ils quittent ainsi le plateau du grumier.
Vivement que les responsables de cet accident soient traduits devant les juridictions compétentes mais, même si c’est le cas, qu’elle est la peine qui peut leur être infligée et qui pourra atténuer la douleur des familles ayant perdu leurs êtres chers ?
Nicole Ricci Minyem
Alors que les débats enflent autour de la prise ou non du pouvoir par Franck Emmanuel Biya – fils aîné du Chef de l’Etat, quelques personnes se permettent de tenir des propos menaçants, annonçant l’apocalypse au Cameroun si cela devenait une réalité
Sa prose
« Quand j’entends les Camerounais se frapper le torse en disant que tel ou tel ne peut pas être Président, je secoue la tête de commisération.
Je les entends dire : « nous ne sommes pas Togolais ! Nous ne sommes pas Gabonais » !
Et je me demande : ils sont finalement quoi ?
Car pour autant que j’observe l’histoire, je ne vois pas très bien en quoi les Camerounais se distinguent de ces autres peuples. La seule fois dans l‘histoire où les Camerounais ont engagé la guerre, c’était contre le colon pour obtenir l’Indépendance.
Mais ils ont été battus et massacrés, et le colon a offert l’indépendance qu’il voulait aux mains des gens qu’il avait choisis, au même moment et dans les mêmes termes que dans toutes ses autres colonies.
Avec l’appui des Français, le docile Ahidjo a pris le pouvoir en renversant l’irascible Mbida, puis il a maté les Camerounais pendant 25 ans sans que personne ne regimbe, avec un peuple qui le votait à 99%.
Ensuite, il a passé le pouvoir à l’autre docile, Biya, qui a continué à les mater pendant 40 ans, sans qu’ils puissent faire quoi que ce soit. Bien plus, lors des mouvements de démocratisation des années 1990, alors que les vrais peuples obtenaient des Conférences Nationales Souveraines, ces Camerounais qui se prétendent braves ont dû se contenter d’une pâle Tripartite dont les résolutions majeures n’ont jamais été appliquées, certaines ayant d’ailleurs été mises en cause comme la fameuse limitation des mandats.
Et tout ceci, sans que ces fanfarons y fassent quoi que ce soit !
Alors, quand ce Camerounais qui n’ont jamais rien obtenu se frappent le torse en disant qu’ils ne sont pas comme les autres, je me demande bien sur quoi ils se fondent.
En réalité, comme tout peuple faible et fanfaron, les Camerounais ont l’art d’engager des combats qu’ils ne gagnent qu’en discours enflammés et en rêves éveillés. Ils se dépensent ainsi en efforts inutiles pour entrer à Etoudi et jouir de tout le pouvoir centralisé, contre l’avis du colon qui tient à y maintenir un fidèle et contre les apparatchiks qui tiennent à vivre en parasites de ce système.
A contrario, ils tournent le dos à un combat utile et qu’ils peuvent gagner, à savoir retirer une partie des ressources et des pouvoirs des mains de la bureaucratie centrale au profit des Régions et des Communes réellement autonomes.
Un travail important a déjà été fait, avec le Grand Dialogue National qui a poussé le Gouvernement à transférer 15% des ressources.
Le vrai travail à faire maintenant, c’est d’accentuer la pression afin de rendre ce transfert effectif, avant de réclamer davantage, car si cette pression n’est pas faite, la bureaucratie centrale ne l’appliquera jamais. Au lieu de se disperser dans des diversions aussi inutiles que la révision du Code Electoral qui ne leur apportera absolument rien de concret ».
N.R.M
Dans un entretien accordé à Agence Cameroun Presse – l’avocat en charge du dossier de la Vallée du Ntem a donné son point de vue suite à la décision prise ce Mercredi par Chief Dion Ngute – Premier ministre
C’est une bonne décision. A travers cette dernière, le Premier ministre – Chef du Gouvernement a réussi une fois de plus à restaurer l’ordre républicain ; Car, le Décret de son prédécesseur était entaché d’un chapelet d’irrégularités.
Les populations pourront retourner dans leurs plantations. En effet, lorsqu'on vous informe que le terrain n'est pas le votre, vous ne pouvez plus y cultiver ou amorcer quelque procédure que ce soit pour avoir le droit de propriété.
C'est l'impasse dans lequel vivaient les Ntoumou et Mvae de la vallée du Ntem. Désormais, nous pouvons engager les procédures d'immatriculation sur les terres que certains agents de l'État et haut commis de l'État voulaient nous prendre en violation de la loi.
Nous allons développer et intensifier l'agriculture sur ces terres qui sont à la frontière Cameroun Gabon et Cameroun Guinée équatoriale.
Nos échanges avec les pays voisins vont faire vivre le principe de la libre circulation des personnes et des biens.
On doit s'attendre à ce que le ministre en charge des affaires foncières rapporte son arrêté de 2012 qui est la base de ce problème cet arrêté qui déclarait d'utilité Publique les terres des départements de la vallée du Ntem, de la Mvila et de l'Océan en vue de la création d'une réserve foncière. Cette hérésie juridique qui consiste à transposer dans le régime juridique les termes du droit forestier dans le droit foncier doit être annulée pour faire restaurer la loi.
Le ministère du Domaine du Cadastre et des Affaires Frontières (MINDCAF) va certainement emboîter le pas du premier ministre chef du gouvernement en annulant ou en rapportant l'arrêté de 2012 surtout qu'à la suite de ces décisions administratives attaquées devant le juge administratif, nous avons saisi la juridiction administrative aux fins d'annulation de ces dernières et des cinq titres fonciers que l'État a obtenu.
Par ailleurs, le ministère du Domaine du Cadastre et des Affaires Frontières doit aussi rapporter la concession illégale qu'il a signé à néo industry sur les Terres du département de la vallée du Ntem.
Si j'étais à la place de Néo Industry, j'allais demander à tous ceux qui ont pris mes milliards de les rembourser. C'est vrai que cette société ne peut se prévaloir de sa Propre turpitude. Nemo auditur propriam turpitudinem allegans.
La vallée du Ntem remercie le Président de la République son Excellence Monsieur Paul Biya et son premier ministre – Chief Dion Ngute qui ont, à travers cette décision politico administrative fait restaurer l'ordre républicain car, force doit toujours rester à la loi. Et seul la loi doit triompher dura lex sed lex.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
De sources bien introduites, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute se rendra de manière officielle le mardi 18 mai prochain à Douala au siège du Groupement Inter-patronal du Cameroun(Gicam). Sont prévues, des échanges entre le Chef du Gouvernement et les membres du mouvement dont Célestin Tawamba est président.
Selon toute vraisemblance, la question du climat des affaires devrait être au centre de leurs échanges. Pour le Gicam, ce serait une belle occasion de porter à l’attention du gouvernement les doléances du secteur privé vis-à-vis des pouvoirs publics. Ce qui permettrait de décrisper le climat particulièrement tendu qui prévalait jusqu’ici entre le gouvernement et le patronat.
Cette rencontre intervient après la décision du Gicam d’annuler la conférence-débat qui était prévue le vendredi 16 avril dernier, avec une délégation mandatée par le ministre en charge de la justice Laurent Esso pour le représenter. A cela pourrait s’ajouter les dissensions persistantes avec le directeur général des impôts, qui, en début d’année s’est rendu à Douala pour présenter au secteur privé les innovations fiscales de la loi des finances 2021. Un rendez-vous stratégique pour lequel le plus important mouvement patronal du pays, avait répondu aux abonnés absents.
Quatre membres du gouvernement ont été reçus en 2020 au Gicam dans le cadre du dialogue public-privé. Il s’agit entre autres, du ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi dont la rencontre a tablé, le 27 novembre 2020, sur “ l’apport du secteur privé dans le développement et la durabilité des infrastructures routières ”. Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary qui, y est allé début octobre pour la première étape de la campagne de promotion du dispositif institutionnel de la formation professionnelle au Cameroun.
Innocent D H
C'est la substance des deux décrets signés ce mercredi par le Président de la République, Paul Biya. Le premier porte nomination du Directeur général (DG) et le second du Directeur général adjoint (DGA) de l’Autorité Portuaire Nationale (APN).
L’Autorité Portuaire Nationale a désormais un nouveau un top management. Le Président de la République a signé deux décrets portant nomination du Directeur général et du Directeur général adjoint. Le poste de DG revient à Louis Eboubeke, celui de DGA à Etah Ayuk Pamela. Cette nomination intervient après le décès de Josué Youmba, ancien directeur général.
Avant l'acte du Chef de l'Etat, Louis Eboubeke a occupé entre autres les fonctions de directeur juridique et du contentieux de l’Union Bank of Cameroon (UBC). Etah Ayuk Pamela, quant-à-elle occupait le poste de délégué régional des transports dans la région du Littoral.
A lecture du rapport sur la situation des entreprises publiques et des établissements publics au 31 décembre 2019, l'on est fondé de remarquer que les nouveaux dirigeants de l'APN héritent d’une entreprise qui avait pour le compte de cet exercice, un budget de fonctionnement de 1, 971 milliard de Fcfa, et un budget d’investissement de 1,153 milliard. La planification du développement portuaire national et suivi des projets structurants ; la régulation des activités portuaires, compétitivité et sécurité/sûreté des ports camerounais, constitue les deux principaux sous-programmes à travers lesquels s'est déployée l'Autorité portuaire nationale cette année Durant cette année.
Innocent D H
Le tribunal de Douala a condamné à cinq ans de prison deux personnes transgenres pour « tentative d’homosexualité » et « outrage public aux mœurs », a annoncé l'un de leurs avocats, Me Richard Tamfu. Celui-ci, indique que le tribunal de Douala leur a infligé la peine maximale de cinq ans de prison.
Selon cette source (l'avocat), Loïc Njeuken (alias « Shakiro ») et Roland Mouthe (alias « Patricia »), deux femmes transgenres détenues à la prison de Douala depuis février dernier viennent d'être condamnées à Douala par la justice.
Ces personnes LGBT ont été reconnues coupables de « tentative d’homosexualité, outrage public aux mœurs et défaut de carte nationale d’identité », a déclaré Me Richard Tamfu. Ce dernier a également annoncé son intention de faire appel de cette condamnation.
« Elles ont aussi écopé d’une amende de 200.000 FCFA (300 euros) et des frais de procédure de 22.300 FCFA (33 euros) et risquent un an supplémentaire de prison au cas où ils ne parviennent pas à payer ces sommes », a-t-il ajouté.
Précisons qu'au Cameroun, l’homosexualité est interdite, la loi prévoyant des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 FCFA à l’encontre de toute personne qui entretient des rapports sexuels avec une personne du même sexe. Pour sa part, dans un communiqué, l’ONG Human Rights Watch a déploré en avril les discriminations subies par les homosexuels au Cameroun.
Innocent D H
L'information est répercutée dans un communiqué du Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, signé mercredi 12 mai. Comme l'édition de l'année dernière, l'édition 2021 de la Fête nationale sera célébrée sans tambour ni trompette contexte sanitaire marqué par la menace du Covid-19 oblige, et le Chef de l'Etat est bien conscient de la lutte contre cette pandémie funeste.
Cette année encore à cause du coronavirus qui continue de faire parler de lui à travers le monde, la Fête du 20 mai, marque indélébile de l'unité nationale au Cameroun va être observée sans manifestation publique. Ainsi en a décidé le Président Paul Biya qui reste fidèle à la dynamique nationale de riposte contre le Covid-19. " Le Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, porte à la connaissance de l'opinion publique qu'en raison de la pandémie du Covid-19, Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, a décidé de l'annulation des cérémonies officielles prévues à l'occasion de la Fête nationale, de l'édition 2021", indique Ferdinand Ngoh Ngoh.
C'est le lieu également pour le Chef de l'Etat de rappeler l'impérieux devoir pour les Camerounais de continuer à respecter les mesures barrières contre le coronavirus. " Le Chef de l'Etat appelle les Camerounaises et les Camerounais, lors de la commémoration de la date du 20 mai, ainsi que de la célébration des prochaines Fêtes religieuses, à observer rigoureusement le respect des mesures de distanciation sociale édictées par le Gouvernement ", communique Ferdinand Ngoh.
" Il rappelle qu'en dépit des performances appréciables de notre pays dans la lutte contre celle-ci, la pandémie du Covid-19 est une tragique réalité contre laquelle il convient de se prémunir par le respect des mesures barrières et par la vaccination", répercute le SGPR.
Indiquons que le thème retenu pour l'édition 2021 de la Fête nationale est : " Armée et Nation : ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et prospérité du Cameroun ". La version anglaise est la suivante: " Army and Nation: together let's overcome health security challenges and preserve the peace, stability and prosperity of Cameroon ".
Innocent D H