Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense du Cameroun, rappelle que le port des cache-nez estampillés Mindef ou gendarmerie n’est réservé qu’aux personnels militaires.
Le phénomène de port des effets militaires par les civils prend des proportions incontrôlables. Joseph Beti Assomo en sa qualité de ministre de la Défense (MINDEF), veut ramener l’ordre. Il a récemment signé un communiqué dans lequel il met en garde.
Avec la pandémie du Coronavirus, certains corps de métier comme l’armée ont mis sur pied des gadgets qui leur sont propres. Parmi ces gadgets on retrouve les masques dont le port est nécessaire dans la lutte contre la pandémie. Seulement, dans la rue, il n’y a pas que les personnels militaires qui arborent les masques de leur corps de métier. Des civils sont également en possession de ceux-ci.
« Les masques du MINDEF ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires et civils régulièrement répertoriés dans les registres du ministère de la Défense », précise le ministre Joseph Beti Assomo.
Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics fait remarquer que la sortie du MINDEF est motivée par le fait que « des masques, des cache-nez estampillés ‘’MINDEF’’ et fabriqués par l’Atelier central de confection de la Réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie font florès dehors. Ils sont portés indifféremment par militaires et civils. Les civils qui arborent cet outil de protection se font parfois passer ou sont regardés comme des personnes privilégiées. Et les agressions physiques signalées par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et dont se sont rendus coupables des individus arborant des masques anti Covid-19 estampillés ‘’MINDEF’’ ou ‘’Gendarmerie’’ sont venues tout gâter ».
Dans son communiqué, le ministre Beti Assomo indique aux civils qui arborent les masques estampillés MINDEF ou Gendarmerie qu’ils violent la loi N°82/19 du 26 novembre 1982. Ladite loi interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. Il prévient que les services spécialisés de l’armée sont désormais aux aguets pour les traquer et saisir sans préjudice des poursuites judiciaires.
Liliane N.