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Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto affirme avoir eu à travailler avec les Forces de Défense et de Sécurité, sur des dossiers vitaux de notre pays.

C’est l’une des déclarations fortes du discours prononcé par Maurice Kamto à l’occasion de la fête de l’Unité qui s’est célébrée hier 20 mai 2021. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) trouve que l’armée camerounaise fait partie du top de celles qui sont mieux formées et professionnelles.

«Pour avoir eu l’honneur et le privilège de travailler avec certaines de ses composantes sur des dossiers vitaux pour notre pays, je sais et je l’ai toujours dit que l’armée camerounaise est l’une des mieux formées et des plus professionnelles de notre continent», a-t-il déclaré. 

Toutefois, Maurice Kamto profitant de son discours, suggère qu’il y ait une réforme de la politique nationale de défense.

«Notre politique de défense et de sécurité doit s’inscrire, à l’intérieur, dans une double logique : d’une part celle du dépassement des clivages et des replis identitaires sous toutes leurs formes. D’autre part celle de l’enracinement durable de la paix et de la culture démocratique dans la Nation toute entière. Ce doit être l’objectif majeur de construction nationale», a-t-il déclaré.

Le président du MRC a indiqué qu’avoir une politique de défense et de sécurité qui ne met pas l’homme au centre de ses préoccupations n’a pas beaucoup de chances pour atteindre les objectifs stratégiques et opérationnels qu’elle poursuit.

En outre, Maurice Kamto recommande l’amendement de la loi de 1967 portant organisation générale de la défense.

«L’adoption d’une loi sur les pupilles de la Nation est, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, un impératif et une urgence. Car, est-il normal que les enfants orphelins mineurs des hommes et des femmes morts pour notre Nation continuent d’être abandonnés à leur triste sort ? Il est urgent que l’État prenne en charge la scolarité et les frais de santé des enfants mineurs dont les parents ont perdu la vie sous le drapeau», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

L’alerte a été donnée par l’Ong Human Rights Watch qui se base sur un article publié par le magazine américain Foreign Policy le 20 Mai 2021 faisant cas d’une rencontre entre les terroristes qui commettent des exactions et autres crimes dans les Régions du Nord et Sud Ouest Cameroun et ceux de la région du Biafra, située au Sud-Est du Nigéria

 

«Le mois dernier, les dirigeants des deux mouvements ont annoncé une alliance officielle, qui pourrait déclencher la violence et l'instabilité dans les deux pays et dans l'ensemble des régions d'Afrique occidentale et centrale, où les organisations extrémistes violentes affiliées à l'État islamique et à Al-Qaïda sont solidement implantées… ».

 

Le même média a parlé d’une conférence de presse conjointe, diffusée en direct sur les médias sociaux et animée par le prétendu « chef du gouvernement de la république virtuelle d’ambazonie, et le leader biafrais Nnamdi Kanu ». Les deux individus ont évoqué l’idée d’une alliance stratégique et militaire.

 

Quelques extraits de leurs messages  

 

Dont celle cho ayaba «Nous nous sommes réunis ici aujourd'hui devant nos deux peuples pour déclarer notre intention de marcher ensemble pour assurer notre survie collective face à l'annexion brutale qui s'est produite dans nos nations d'origine. L'alliance ambazonia et biafra est essentielle dans une région où le Nigeria et le Cameroun ont établi deux autocraties qui ont utilisé la violence comme outil politique pour supprimer nos propres peuples».

 

Quelle sera désormais la position de l’Ong  Human Rights Watch ?

 

Car, au-delà de se préoccuper du regain de violence que la chercheure sénior Ilaria Allegrozzi redoute, il serait peut être temps de revoir la manière de rédiger les rapports dont la quasi majorité ont jusqu’à date, incriminer les Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun.

 

Comment cette organisation non gouvernementale pourra t – elle accompagner les Soldats, afin que les Populations qui résident dans les zones convoitées par les terroristes ne replongent pas dans une terreur permanente ?

 

Les ambazoniens, désormais considérés comme des bandits de grands chemins et contraints à mener des attaques sporadiques, risquent de reprendre du poil de la bête en s’alliant à ceux que les médias internationaux présentent comme « un peuple indigène du biafra qui prône la création des micros états indépendants, entre autres spécialisés dans des violences et persécutions ethniques ciblées, provoquant la mort par famine de 500 000 à 2 millions de civils.

 

Nicole Ricci Minyem       

 

 

 

La chambre des comptes a rendu public son premier rapport d’audit de la chambre des comptes, sur l‘utilisation des ressources du fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus.

C’est un rapport qui selon certains analystes comme Dieudonné Essomba peut mettre en mauvaise posture certains ministres, notamment ceux dont les départements ministériels se retrouvent cités dans la gestion des ressources du fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus. Dans ledit rapport, les ministères de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation, de l’Education de base, de l’Administration territoriale sont cités.

Retrouvez ci-dessous le rapport dans son intégralité

 

 

 

 

Les membres de la famille du défunt Gbamana Gilbert las d’attendre les indemnisations promises dans le cadre du litige foncier qui les oppose à la Cameroon Oil Transportation Company

 

A bout, ils sont une vingtaine, selon nos confrères de « 237 online.com » qui ont pris position devant l’entrée principale de l’aérodrome de Belabo, avec des pancartes sur lesquels sont écrits leurs messages :    

 

« Pourquoi nos autorités ne disent rien sur cette affaire ? Trop c’est trop ! Lorsqu’un bébé a trop pleuré, même la pression des gencives peut provoquer une gangrène ; Cotco plus de 20 ans d’exploitation abusive… ».

 

L’objet du litige

 

En manifestant le 17 Mai dernier, les membres de la famille de Gbamana Gilbert, avec à leur tête  Meyong Lombard - fils du défunt et chef de famille révèlent que la Cameroon Oil Transportation Company a fait montre d’un « abus de position et de confiance »

 

« Lors du terrassement pour la construction de la piste d’atterrissage de l’aérodrome de Belabo en 2001, la société Cotco a empiété sans accord préalable de notre famille sur une bonne partie de notre terrain, qui ne lui avait pas été vendue ;

 

Sur les 15000 m2 titrés que disposait la famille, notre père avait seulement vendu 1500 m2. Mais Cotco s’est accaparé de tout cet espace… ».

 

Dans le cadre des enquêtes menées sur le terrain, nos confrères affirment que : « L’affaire a été portée devant les autorités compétentes. Dans un premier temps, il a été convenu d’un premier dédommagement d’un montant de 19,740 millions de francs Cfa qui a été versé à la famille. Une autre indemnisation d’un montant de 575 millions de francs Cfa avait été prévue par la société mise en cause…

 

Malheureusement depuis 20 ans, et malgré les différentes correspondances de la famille pour obtenir réparation, la Cotco n’a plus réagit… ».

 

8 milliards 438 millions 750 mille francs Cfa

 

C’est le montant exigé par la famille comme indemnisation, après deux décennies d’exploitation. L’arbitrage du Chef du Gouvernement, ainsi que celle du Président de la République est requis. Les deux personnalités auraient été saisies par courrier :    

 

 « Et si cette situation n’est pas réglée, nous allons user de tous les moyens à notre disposition pour rentrer en possession de notre patrimoine. Nous en avons assez d’être traités avec indifférence, mépris et condescendance. Nous ne sommes pas des mendiants, nous voulons juste que ce qui nous est dû nous soit payé ».

 

Nicole Ricci Minyem

Le député du Social democratic front Jean-Michel Ninctheu pense que Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République, est fautif dans la gestion des marchés passés avant la mise en place de la Task force Covd-19.

L’honorable Jean Michel Nintcheu a fait une déclaration en relation avec le premier rapport d’audit de la chambre des comptes, sur l‘utilisation des ressources du fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus. Le député du Social democratic front cite le nom de Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR) parmi les membres du gouvernement qui doivent démissionner, parce que les trouvant fautifs, dans la gestion du fonds sus mentionné.

«À la lecture du rapport d'étape de la Chambre des comptes, il apparaît clairement que certains marchés passés en violation des dispositions légales l'ont été sur injonction du ministre d'État, Secrétaire général de la présidence de la République. Ce qui en d'autres termes veut dire qu'il a co-géré les fonds covid-19 bien avant la mise sur pied de la task force covid-19. J'exige également sa démission du gouvernement», écrit le député Jean Michel Ninctheu.

Il n’y a pas que la démission du SG/PR, que le cadre du SDF réclame. Il veut voir aussi Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale quitter le gouvernement.

«Le cas le plus grave et qui devrait immédiatement cesser toute activité est celui du ministre de l'administration territoriale qui n'a pas daigné répondre aux sollicitations de la Chambre des comptes mais s'est permis de facturer au ministère de la santé publique des dons qu'il a reçus de certains partenaires du Cameroun. Il a fallu l'injonction du Premier ministre pour qu'une somme de près de 380 millions FCFA qu'il avait déjà fait virer à BGFI Bank soit rétrocédée. Lorsqu'on sait par ailleurs que ce donneur de leçons et par ailleurs pyromane dans la crise anglophone est Secrétaire permanent du Conseil national de la sécurité, cela donne froid au dos», écrit l’honorable Jean Michel Nintcheu.

Pour ce qui est du Dr Malachie Manaouda ministre de la Santé, ce n’est pas une nouveauté, depuis la distribution du don de riz d’Orca, le député Nintcheu a réclamé sa démission du gouvernement.

«Je demande une fois de plus et avec insistance la démission du ministre de la santé publique qui a violé toutes les règles de gestion de la fortune publique», a-t-il écrit.

 Liliane N.

 

 

 

Une attitude qui leur a valu d’être passé à tabac par une foule en furie qui refuse que de tels agissements aient cours dans leur environnement.

 

Fort heureusement pour eux, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G. élèves en classe de 1ère C et de 1ère D au Lycée de Bangang Fokam – Commune rurale du Ndé ont été sauvés par le chef du village. Ce dernier a requis l’intervention des gendarmes qui ont interpellé les deux individus.

 

Pour les habitants du coin, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G sont membres d’un réseau qui veut étendre ses tentacules dans la localité : « En réalité, ils ne sont pas des élèves. Ce sont des homosexuels en progression et ayant la ferme intention d’étendre leur réseau. Nous n’allons pas les laisser faire et chaque fois que l’occasion nous sera donnée, nous allons les traquer. Nous ne connaissons pas cette affaire chez nous. Nos ancêtres ne nous ont pas légué comme héritage… ».

 

Selon certains confrères de la presse locale, les deux adolescents ont été pris la « main dans le sac » le 18 Mai 2021, au lieu – dit Centre du village. Au-delà de leur démarche et de leur gestuelle marquée par des élans de féminité, Ils se sont lancés dans une violente dispute ; Et, ceux qui les ont interpellés révèlent que « C’est à ce moment que les derniers doutes ont été levés. Nous avons exactement su à qui nous avons à faire… 

 

Celui qui, pendant leurs accouplements subit les assauts de l’autre se plaignait ouvertement de s’être fait sodomiser plusieurs fois, sans contrepartie. Même la foule, ameutée par cette querelle hors du commun, n’a pas découragé les deux tourtereaux, qui ont continué à se chamailler ».

 

L’homosexualité : Cette gangrène qui semble de plus en plus prendre de l’ampleur

 

Et dans laquelle les jeunes enfants plongent, au grand désarroi des parents. Les réseaux sociaux y contribuent fortement étant donné qu’ils ne sont point contrôlés ; les adolescents y surfent, trouvent des informations qui, en principe doivent être contrôlées.

 

Pour des raisons parfois mercantiles, ils sont soudoyés par des sugar dady. Ces derniers leur demandent de dévoyer ceux de leurs amis et camarades, faibles d’esprit ; Ceux-ci se laissent emporter par les mirages, utilisés et enfin finir derrière les barreaux, lorsqu’ils ne sont pas tués.  

 

Défense des droits des homosexuels au Cameroun : Une fumisterie qui ne risque pas de prospérer.

 

Et les lois à ce propos sont claires. L’Article 347 du Code Pénal Camerounais, promulgué par la loi no 2016/007 du 12 juillet 20167 :

 

« Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe».

 

Nicole Ricci Minyem  

  

 

    

 

 

Après des combats avec des membres du groupe rival Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), lui et plusieurs de ses hommes se sont retrouvés encerclés mercredi dans leur bastion, la forêt de Sambisa, selon ces sources.

 

« Pour éviter d'être capturé, Shekau s'est tiré une balle dans la poitrine, et la balle a traversé son épaule. Il a été grièvement blessé. Certains de ses combattants ont réussi à s'enfuir et l'ont emmené », a affirmé l'une de ces sources.

 

Une deuxième source de renseignement a affirmé à l'AFP qu'Abubacar Shekau avait été sévèrement blessé après avoir activé des explosifs dans la maison où il s'était réfugié avec ses hommes.

 

« Nous sommes en train d'enquêter », a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée nigériane Mohammed Yerima, qui n'a pas donné plus de précisions.

 

Plusieurs médias nigérians affirment que le terroriste est décédé, mais il est pour l'heure impossible de vérifier cette information de sources indépendantes.

 

Par le passé, le chef de boko haram avait été donné pour mort à plusieurs reprises par l'armée nigériane.

 

En rappel,

 

Le nord-est du Nigeria reste la proie d’une insurrection jihadiste qui dure depuis plus de dix ans. Ce conflit, qui a commencé avec les attaques de boko haram dès 2009, a fait plus de 40.000 morts et forcé 2 millions de personnes à fuir leur domicile.

 

Abubakar Shekau, aussi radical qu'insaisissable, a pris la tête du groupe en 2010, après la mort en prison de son fondateur Mohamed Yusuf.

 

En 2013 et 2014, son groupe a connu une expansion territoriale inquiétante, contrôlant une grande partie de l'Etat du Borno (nord-est).

 

Avancée de l'EI

 

En 2014, Abubakar Shekau a fait la une des journaux internationaux lorsque son groupe a enlevé près de 300 adolescentes dans un pensionnat à Chibok, provoquant une indignation mondiale.

 

Parallèlement, la violence s'est étendue au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins. En 2015, une opération militaire conjointe des pays de la région a réussi à faire reculer le groupe.

 

En 2016, le groupe s'est scindé en deux, avec d'un côté la faction historique, dirigée par Abubakar Shekau, qui contrôle la région autour de la forêt de Sambisa, et de l'autre l'Iswap, reconnu par l'organisation Etat islamique (EI), dont le bastion se trouve autour du lac Tchad, entre le Tchad et le Niger, et dans la forêt d'Alagarno.

 

Les deux groupes jihadistes combattent toujours l'armée nigériane, et des affrontements ont également lieu entre eux sporadiquement. Ces dernières années, l'Iswap est monté en puissance, gagnant du territoire et lançant des attaques plus sophistiquées.

 

Le groupe de Shekau a, lui, plutôt semblé perdre du terrain. L'armée nigériane a récemment intensifié ses opérations contre le groupe et plusieurs de ses combattants ont fait défection.

 

Toutefois, le groupe a continué à lancer de sanglantes attaques: en novembre dernier, les jihadistes avaient égorgé 76 agriculteurs dans un champ en périphérie de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, épicentre de l'insurrection. Evincer boko haram de la forêt de Sambisa serait une avancée majeure pour l'Iswap dont le territoire se trouve plus à l'ouest et au nord.

 

« Si l'Iswap contrôle vraiment Sambisa, Alagarno et le lac (Tchad, ndlr), il peut agir sur toutes les routes qui mènent à Maiduguri », estime Vincent Foucher, chercheur pour le Centre français de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste de la région. « Clairement, ce ne serait pas une bonne nouvelle pour l'armée nigériane ni pour celles de la région ».

 

 

N.R.M

 

Le président de la République demande à ses compatriotes de se rappeler du thème choisi pour la célébration de la fête de l’unité cette année qui est, «Armée et nation : Ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et la prospérité du Cameroun ».

En dépit du fait que la traditionnelle parade de la fête de l’unité et ses festivités aient été annulées en raison de la pandémie du Coronavirus, Paul Biya le président de la République a tenu à envoyer un message aux camerounais. Sur son compte Twitter, il a appelé ses compatriotes à avoir en esprit, le thème de cette édition de la fête du 20 mai.

«Ayons à l’esprit le thème de la fête du 20 Mai 2021: « Armée et nation : Ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et la prospérité du Cameroun », a écrit le Chef de l’Etat.

Il convient de rappeler que l’année dernière, dans son message en rapport avec la fête de l’unité, le président de la République s’était penché sur la pandémie du Coronavirus. Il avait alors demandé aux camerounais de respecter scrupuleusement les règles édictées pour lutter contre la pandémie du Coronavirus.

Il s’était également montré compatissants envers ceux de ses compatriotes, qui ont perdu des proches à cause de la pandémie.

«Je voudrais m’associer à la douleur des familles qui ont perdu leurs proches des suites de cette terrible maladie. J’adresse mes encouragements aux malades encore hospitalisés dans nos formations sanitaires et leur souhaite un prompt rétablissement. Je demande par ailleurs aux personnes testées positives de  respecter scrupuleusement les règles de confinement. Je tiens également à saluer l’extrême courage du corps médical camerounais et de ceux qui l’assistent. Avec les moyens qui sont les nôtres, ils font le maximum pour soigner les personnes infectées. En effet, ils ne baissent pas les bras face à la gravité de l’infection au COVID-19. La Nation, par ma voix, les en félicite et les encourage à persévérer dans cette voie», avait déclaré le président de la République.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat avait demandé aux camerounais, de ne pas céder à la panique, et de ne pas croire les fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux.

Liliane N.

 

Ça coule de partout dans le bateau MRC. Ils sont de plus en plus nombreux qui décident d’abandonner la course vers la présidence du Cameroun dans l’équipe de Maurice Kamto. Le dernier en date c’est le Dr Dekoum Ta Nda Hughes Martin, enseignant des universités et soutient du MRC dans les régions anglophones.

 

C’est par une lettre signée ce 19 mai et adressée au directoire du MRC que l’enseignant d’université a signifié son départ du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Chose curieuse, Dekoum Ta Nda annonce qu’il retourne au RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais). Parti duquel il est venu pour rejoindre le MRC. Dekoum Ta Nda a été successivement militant de base du MRC, puis il a été copté pour participer au directoire du parti en qualité de secrétaire. Un haut cadre du MRC en somme.

 

Le départ de ce militant du MRC, par ailleurs soutient stratégique important dans le pacte de solidarité entre le parti et les zones anglophones, est une belle perte pour le parti que dirige Maurice Kamto. Et des pertes comme celles-là, le parti de la renaissance en connait de plus en plus ces derniers jours. Le bateau prend de l’eau de toutes part. C’est quasiment la grande débandade. Le projet du MRC n’est plus aussi attrayant. Ce qu’il faut reconnaître c’est que ces derniers évènements autour de la gestion des collectes au sein de Survie Cameroun est venu comme alourdir les peines que certains militants infligeaient déjà au patron du parti Maurice Kamto.

 

Tous ceux qui partent sont unanimes. Le Pr Maurice Kamto est un intellectuel très qualifié, mais la politique et le management des hommes dans une dynamique politique c’est autre chose. Ce n’est pas la grande sérénité au sein du MRC depuis la fin de l’élection présidentielle de 2018. Tous ceux qui ont misés sur le leader du MRC n’ont pas compris son rétropédalage à l’heure des élections municipales et législatives. Et depuis ce raté stratégique, le MRC essuie une succession de démission. Les militants ne voient plus aucun avenir politique dans ce mouvement. Célestin Djamen, Auréole Tchoumi, Christian Fouelefack, le désamour avec Christian Penda Ekoka et aujourd’hui Dekoum Ta Nda Hughes Martin. Ceci sans compter tous ces militants de l’ombre qui quittent les rangs à longueur de journée.

 

Stéphane NZESSEU

Il était 12h 15 ce 20 Mai 2021, lorsque celui qui se présente comme web journaliste a franchi le seuil de la prison principale de Kodengui en homme libre après un séjour de deux ans dans ce pénitencier

 

Interpellé le 27 mai 2019 et écroué le 10 juin de la même année, Paul Chouta a été condamné à 23 mois de prison le 18 Mai dernier, par le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif pour une affaire en diffamation et diffusion de fausses nouvelles,  l'opposant à Calixthe Beyala, écrivaine franco-camerounaise.

 

Cette dame a toujours demandé que justice lui soit rendue, à cause des conséquences qui ont découlé des fausses informations véhiculées sur sa personne, en plus des agressions subies tout au long de cette cabale ; arguant qu’il n’a jamais été question d’un règlement de compte.

 

Une attitude qui lui a valu au cours des derniers mois, une multitude de propos indigestes, venant des soutiens de Paul Chouta qui n’ont jamais condamné l’attitude de ce dernier.

 

Le journalisme n’est pas la propagation de fausses informations

 

Encore moins le dénigrement des compatriotes qui ne partagent pas les mêmes points de vue. Le lanceur d’alerte lui non plus ne devrait pas avoir cette propension à propager des informations qui ne reflètent pas la réalité des faits. Il existe des canons qui délimitent l’exercice de l’un comme de l’autre.

 

Malheureusement, très peu de personnes en font cas. Pour certains, il suffit juste d’avoir une connexion internet ou tout autre espace d’expression pour « régler des comptes » à ses adversaires. D’aucuns, se prévalant du titre de journaliste, servent de « tam tam » aux hommes politiques qui usent de tous les moyens qui peuvent être mis à leur disposition, afin de détruire, ternir l’image de leurs concurrents.  

 

Paul Chouta a t –il retenu la leçon ?

 

Va t –il désormais s’approprier les canons de cette noble profession en se tenant très loin des ragots, de la diffamation, de la propagation des fausses nouvelles.

 

Si comme le souhaitent ses soutiens, il doit rester vigilant, alors peut être devrait – il le faire dans le strict respect des règles déontologiques.

 

Son conseil de défense, à l’instar de Me Emmanuel Simh – Me Hippolyte Meli Tiakouang – Me Henri Kouokam – Me Crépin Djodo et Me Dorcas Nkongme qui ont été à ses côtés au cours des deux dernières années devraient peut être mettre l’accent sur ce point !!!

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01