C’est la principale question abordée au cours d’un déjeuner d’échanges organisé ce Jeudi par le Réseau des Parlementaires pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale ; Déjeuner auquel prenait part l’honorable docteur Christian Ruck – Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne désigné par l’Union Européenne.
Etats des lieux
Selon Global Forest Watch, le bassin du Congo a perdu plus de 600 mille hectares de forêts primaires en 2020, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année 2019. Ces vingt dernières années, l’année 2020 été la 3ème année la plus difficile pour les forêts.
Malheureusement, les choses semblent ne pas vouloir s’arranger puisque la route de l’Asie est la nouvelle voie d’exportation du bois ; elle ne répond pourtant pas toujours aux normes de limitation d’exportation. Une situation qui mérite d’être présentée au facilitateur allemand, selon l’honorable Cabral Libii – membre du Repar
« Il n’est certes pas celui qui prend les décisions ; toutefois, il serait important que soit évoquée la question de la compensation sociale. Une chose est de dire aux Populations de ne pas exploiter les forêts ou d’aider à les préserver, mais en même temps, la pollution ne vient pas d’elle. Ces questions doivent être évoquées par le facilitateur lors des rencontres internationales car, il est important que la situation soit sue de tous… ».
D’autres sources indiquent par ailleurs que les pertes de forêts primaires sont aussi en augmentation dans le bassin du Congo, qui d‘après des études, représente pourtant une source majeure de précipitation dans la Région Sahélienne.
Au cours de la rencontre de ce Jeudi, qui avait pour cadre le Hilton hôtel de Yaoundé, les membres du Réseau des Parlementaires pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale (Repar) ont entre autre évoqué le sujet de la transhumance étant donné que nombreuses sont les populations qui se déplacent à cause de l’exploitation anarchique de leur zone d’habitat.
Afin de préserver ce qui est considéré par tous comme le deuxième Poumon du Monde, ils ont saisi l’occasion qui leur était offerte afin de faire quelques propositions au Facilitateur allemand, une sorte de feuille de route qui comprend :
L’Elaboration d’une stratégie sous régionale des Parlementaires sur la problématique du One Health – le Plaidoyer des Parlementaires du Tchad et du Cameroun sur la problématique de la transhumance et de la gestion transfrontalière des aires protégées – la Réalisation d’une étude sur l’état des lieux de l’intégration des recommandations issues des différentes conférences des parties dans le corpus législatif des pays membres de la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale (Comifac) – la Production d’un recueil de texte juridique sur le protocole de Nagoya en Afrique Centrale – le Plaidoyer des Parlementaires pour la capitalisation des expériences des initiatives pilotes du projet appui régional à la Comifac, en mettant un accent sur les thématiques de Droits de l’Homme et spécifiquement : Le Consentement Libre Informé et Préalable, les savoirs traditionnels, le mécanisme de plainte, les droits d’usage…
Ayant pris connaissance de ces propositions, docteur Christian Ruck – Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne a réaffirmé que les problématiques des forêts, des climats et de la biodiversité sont ne sont pas très faciles à aborder ; il est donc question de faire un deal au niveau international si l’onveut sauver ce poumon. Pour atteindre ces objectifs, il faut de son point de vue « œuvrer pour la mise en place d’une bonne gouvernance, des modalités de paiement pour les services écologiques sur l’échelon mondial…
Mais plus que cela, au regard des enjeux dont nous avons tous conscience, il est important que tous les pays du Bassin du Congo parlent d’une seule voix ; cela va permettre d’influencer les négociations avec plus de poigne, plus de pouvoir, c’est à cela que je vais m’atteler ».
Il faut relever que la République Démocratique du Congo et le Cameroun figurent dans le top 10 des pays ayant enregistré les plus grandes pertes de forêt primaire le monde en 2020.
Nicole Ricci Minyem
L’écrivaine Calixthe Beyala affirme qu’au quotidien, elle est insultée par des amis du blogueur Paul Chouta.
L’écrivaine Calixthe Beyala appelle les partisans de Paul Chouta à chercher où se trouve l’erreur dans l’affaire de leur ami. Au lieu de s’en prendre à elle, de l’insulter, d’injurier les juges et les procureurs du Cameroun, ils devraient plutôt regarder à ce qui doit être fait dans la situation de celui qu’ils défendent. Car en faisant une comparaison avec le cas de Georges Baolang présenté comme le fils du président de la République, la romancière note qu’il y a un désir manifeste de corriger ses erreurs. Ce qui n’est pas le cas du côté de Paul Chouta.
«Cherchons l'erreur ensemble: Baolang Fils du président de la République a été condamné à deux ans de prison ferme pour cybercriminalité. Aucune mouche n'a volé; personne n'a moufté; il a fait supprimer toutes ses vidéos, toutes ses pages Facebook pour rassurer aussi bien l'État que ceux qu'il a insulté. Paul Chouta est en prison pour les mêmes faits. - peut être plus graves - Tous les jours ses amis insultent les juges, les procureurs, l'Etat du Cameroun. Les injures contre ma personne atteignent les sommets. Les vidéos incriminées sont toujours diffusées par ses amis, ses pages Facebook sont toujours là. Alors, ensemble chers amis, cherchons l'erreur», a écrit Calixthe Beyala.
A titre de rappel, Calixthe Beyala a traîné devant les tribunaux le blogueur Paul Chouta pour diffamation. Cette plainte a été motivée par la diffusion d’une vidéo qui présente l’écrivaine en pleine altercation avec un homme. L’affaire qui est actuellement traitée par le Tribunal de première instance de Yaoundé-Centre administratif a été renvoyée au 18 mai prochain. Le juge n’a pas donné sa sentence hier. Et le blogueur est retourné en prison. Une situation qui a mis ses partisans très en colère.
Liliane N.
Le propriétaire de ces produits pharmaceutiques contrefaits a été pris en flagrant délit par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba.
Les faits remontent à la journée du jeudi 6 mai 2021. Sur renseignements, les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont conduit une opération baptisée «coup de poing» à Melong, une localité du département du Moungo. L’opération s’est déroulée de façon précise au lieu-dit Marché central Melong.
Au cours de ladite opération, ces éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont saisi un important stock de médicaments et autres produits pharmaceutiques contrefaits. Le bilan fait état de 06 cartons pleins, et 02 autres à moitié pleins, tous contenant du Glucosé; et de 09 cartons contenant divers autres produits pharmaceutiques.
«Le présumé propriétaire dudit stock, âgé de 46 ans, a été surpris en flagrant délit de vente illicite de ces produits pharmaceutiques dans sa boutique. Il a été interpellé et conduit à ladite unité qui mène l'enquête, en liaison avec les structures spécialisées en la matière», peut-on lire dans une publication faite sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale.
Il convient de souligner que ces derniers temps, la Gendarmerie nationale grâce à ces opérations comme celle sus mentionnée, lutte efficacement contre les trafics de produits contrefaits et de vente illicite. Les renseignements et la collaboration des populations sont pour beaucoup dans les succès de ces opérations.
Liliane N.
Les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak ont mis la main sur 9 individus tous mineurs, parmi lesquels 6 élèves.
La scène s’est produite à Yaoundé précisément au lieu-dit «dépôt de bois Nlongkak». Les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak ont eu la puce à l’oreille, grâce à des renseignements qu’ils ont reçus.
«Le 05 Mai 2021 aux environs de 12 heures, les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak ont reçu un renseignement faisant état de l'existence, au lieu-dit "dépôt de bois Nlongkak", d'un réseau de trafic de stupéfiants, de partouzes, et autres pratiques sexuelles déviantes. L'opération coups de poing menée pour démanteler ledit réseau fait état d'un bilan de 09 individus trouvés en pleins ébats sexuels parmi lesquels 06 élèves, tous mineurs, interpellés; une quantité importante de préservatifs déjà utilisés, du wisky mélangé avec du tramol et de la chicha saisis. Cette activité était menée dans un domicile appartenant à un individu âgé de 75 ans, présumé complice des faits. Les autres complices en fuite sont activement recherchés. L'enquête se poursuit dans ladite unité», rapporte la Gendarmerie nationale dans une note d’information publiée ce vendredi 7 mai 2021, sur sa page Facebook.
Il faut noter que depuis le début de cette année, l’actualité a été marquée par des informations faisant état d’élèves trouvés en plein ébat sexuel soit dans des maisons, soit dans les enceintes de leurs établissements scolaires. L’une de ces histoires les plus choquantes s’est déroulée dans la ville de Kribi. Les apprenants eux-mêmes avaient réalisé une sex tape qui avait été publiée sur la toile. Après Kribi, en mars dernier c’est dans la ville de Kumba au Sud-Ouest que 50 élèves avaient été surpris aussi en plein ébat sexuel.
Les sociologues comme Abdou Aziz Njoya ont indiqué qu’il faut restaurer la rigueur, la discipline et la moralisation au sein des établissements scolaires et des familles.
Liliane N.
Les conditions exigibles aux candidats à l’élection du lamido de Garoua contenues dans le communiqué du préfet de la Bénoué réduisent les chances d’Issa Hayatou.
Depuis la publication du communiqué du préfet de la Bénoué en rapport avec l’élection du nouveau lamido de Garoua, certaines personnes pensent que les chances d’Issa Hayatou pour succéder à Alim Hayatou décédé, s’amoindrissent. La raison de cette pensée se trouve dans les conditions exigées aux candidats arrêtées par l’autorité administrative.
Le préfet de la Bénoué demande aux candidats à l’élection du lamido de Garoua de fournir 7 pièces.
«La 6ème et notamment le certificat médical d’aptitude physique établit par un médecin public vient doucher tous les espoirs de l’ancien président de la CAF âgé de près de 80 ans. À l’observation, tout porte à croire que cette disposition n’est pas anodine, car elle traduit, s’il en était encore besoin, la volonté affichée, d’élire à la tête du lamidat de Garoua, un Lamido sain de corps et d’esprit, bref, en très bonne santé physique tout le moins », a écrit Maché Justicier.
En outre, Maché relève que dans les conditions exigibles aux candidats, le préfet de la Bénoué demande à ce que le certificat médical d’aptitude physique soit délivré par un médecin public. «Une précision loin d’être bénigne, car elle a l’avantage de prévenir d’une éventuelle corruption à l’effet d’obtenir de la part de Issa Hayatou ce fameux document, lui dont la santé chancelante et décadente au jour le jour, n’est plus un secret pour personne», observe-t-il.
Les candidats ont jusqu’à 12 heures de ce vendredi 7 mai 2021 pour déposer leurs dossiers. L’élection va se dérouler le 10 mai prochain.
Liliane N.
C'est une décision prise ce jeudi, 06 mai 2021 par le Ministre Paul Atanga Nji, à l’issue d’une concertation tenue avec des propriétaires des armureries. Une suspension applicable sur l'ensemble du territoire national.
Le Ministre de l'Administration territoriale (Minat) annonce en effet, « Au regard du contexte sensible actuel, et compte tenu de l’usage abusif des armes d’autodéfense et du type automatique par des individus de moralité douteuse, la vente des pistolets automatiques est suspendue sur l’entendue du territoire national à compter de ce jour ».
La circulation illicite des armes à feu constitue une menace pour la sécurité du pays, indique le patron de la territoriale au Cameroun. Paul Atanga Nji qui est par ailleurs, Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, regrette que les propriétaires d’armurerie ne tiennent pas toujours des fiches numériques pouvant permettre de retracer les armes vendues.
De mémoire, le 18 août 2020, le ministre Atang Nji édictait des conditions pour tout citoyen désirant acheter une machette dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Soumettant l’achat des machettes à une autorisation préalable du Sous-préfet territorialement compétent. Un acte justifié par les tueries devenues récurrente
Innocent D H
Selon une note d’information de la cellule de communication de la Direction générale des Douanes (DGD), les éléments de la brigade mobile de douane de Bonabéri, dans la ville de Douala, ont mis la main sur une cargaison de 800 téléphones portables et autres batteries. A en croire les responsables de la DGD, ces terminaux en provenance du Nigeria étaient dissimulés dans les bagages d’un car de transport de personnes.
Voici une autre prouesse de la douane camerounaise décidée à tordre le coup au phénomène de la contrebande dont l'ampleur est réelle. C'est ainsi que cette cargaison de téléphones et d'accessoires viennent destinée au commerce illicite de tomber dans la nasse des fonctionnaires de l'administration douanière à Douala.
La dernière saisie de portable remonte au mois de mars 2021, où la brigade mobile des douanes de Limbe, dans la région du Sud-Ouest, avait déjà procédé à la saisie, au poste de contrôle de Mu-deka, d’une cargaison de plus de 2600 téléphones portables de contrebande.
Le Gouvernement camerounais avait annoncé 2020, l’entrée en vigueur, d’un système de collecte numérique des droits de douane sur les téléphones portables et les tablettes. Ce système imposait aux opérateurs de mobile en activité dans le pays, à se connecter à une plateforme numérique conçue par la société Arintech, afin de permettre le prélèvement des droits de douane sur les téléphones portables, en le défalquant sur le crédit de communication du propriétaire du terminal. Très controversée et querellée, le gouvernement a dû surseoir à sa réforme.
Innocent D H
La société publique Tradex, distributeur des produits pétroliers finis et opérateur du soutage maritime, vient de lancer un appel d’offres international relatif à la fourniture de 56 000 bouteilles de gaz butane de 12,5 kg, communément appelé gaz domestique. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 14 juin 2021 pour faire parvenir leurs offres à la direction générale de Tradex à Douala et les bouteilles devront être livrées en 5 mois.
L'appel d'offres émis par Tradex survient dans un contexte d’accroissement de la consommation du gaz domestique au Cameroun (en moyenne +5% chaque année), d’une part, et d'autre part, d’extension par cette société de ses activités de distribution des produits pétroliers fins dans la zone Cemac. Les bouteilles devront être livrées en 5 mois. Le 18 février 2021, cette entreprise camerounaise a inauguré sa toute première station-service en Guinée équatoriale.
Tradex démarrait ainsi un programme d’investissements de 15 milliards de FCFA sur trois ans, qui aboutira à la construction d’un réseau de 10 stations-service dans ce pays de la Zone Cemac, le 3ème dans lequel l’opérateur pétrolier camerounais s’implante, après le Tchad et la République centrafricaine, indiquent des sources internes à l'entreprise.
Cette filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) a débarqué sur le marché du gaz domestique en avril 2013, avec des bouteilles de gaz disposant d’un compteur de consommation. Devenu rapidement un acteur incontournable du marché, les ventes de gaz domestique de Tradex ont atteint 97 952 tonnes en 2018.
Innocent D H
Un audit commandé par le directeur général (DG) de la Camerounaise de construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal (CCN), Christophe Denat, accuse Rose Nicole d’avoir entretenu 600 emplois fictifs pendant plusieurs mois. Le licenciement en question a été acté il y a de cela une semaine.
Outre le licenciement de la directrice des ressources humaines (DRH) de cette structure en charge de la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, l’on apprend de sources crédibles que le DRH adjoint, soupçonné d’être complice de son supérieur hiérarchique a été plus d’une fois auditionné par la gendarmerie. « Il a eu la chance de reprendre le travail », confie des employés du constructeur.
25 employés ont été licenciés le 21 avril 2021 en même temps que 6 représentants du personnel. Ils sont accusés d’avoir été absents de leur poste pendant deux semaines. L’un des concernés fait observer que ces deux semaines correspondent à la durée de leur garde à vue pour les uns et à la détention provisoire pour d’autres dans le cadre d’une procédure initiée par CCN.
Il faut aussi indiquer que l’entreprise accuse certains, de vol de carburant et d’autres de destitution. Conformément aux résolutions prises à l’issue des négociations menées par les ministres du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) et celui de l’Eau et de l’Energie le 16 avril 2021, tous ont été libérés la veille de leur licenciement. Il faut également noter que, CCN a apuré 3 mois d’arriérés d’indemnités de logement et promis de solder les deux autres mois d’ici fin juin de l’année en cours.
Et selon les assurances faites par Dia Iya, responsable du service de la communication de NHPC (Nachtigal Hydro Power Company), « Il est prévu d’ici fin juin la tenue d’élections des représentants des salariés. Ces derniers pourront entamer des négociations avec CCN en vue d’aboutir à un accord général. CCN continuera de verser une indemnité mensuelle de logement à ses travailleurs jusqu’à la signature dudit accord ».
Innocent D H
Pour Hervé Emmanuel Nkom, accepter la création des partis politiques est l’expression de la démocratie.
C’est d’un bon œil qu’Hervé Emmanuel Nkom du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), voit l’entrée de nouveaux partis dans la scène politique de notre pays. Intervenant ce jeudi 6 mai 2021 sur les ondes d’Abk radio, le militant du RDPC a laissé entendre qu’il s’agit de l’expression de la démocratie.
« Le peuple souverain est serein pour choisir parmi la multitude de formations politiques. Il vaut mieux ouvrir la création des partis politiques au lieu de la limiter, c’est l’expression de la démocratie. Il y a des libertés, mais ce n’est pas aussi facile, il y a des conditions à remplir », a déclaré Hervé Emmanuel Nkom.
Il faut rappeler qu’hier 05 mai 2021, Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (MINAT) a rendu public l’autorisation de fonctionnement de 11 nouveaux partis politiques.
« Dans le souci d’enrichir le débat politique et d’encourager l’expression des libertés, chère au Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, grand chantre de la démocratie dans notre pays, le ministre de l’Administration Territoriale vient d’agréer onze (11) partis politiques qui dorénavant, vont contribuer à l’animation d’un débat politique contradictoire et constructif », a écrit le MINAT.
Parmi ces nouveaux partis politiques, on y retrouve l’Alliance Patriotique du Cameroun (APAR) de Célestin Djamen, qui a été présenté le mois dernier par son leader au cours d’une conférence de presse à Douala (Littoral). On y retrouve également le Rassemblement Démocratique du Cameroun (RDC), dont Aliyou Njoya Seidou est le responsable, l’Alliance Démocratique des Handicapés et Sympathisants du Cameroun (FMDC) de Magloire Kouati ou encore l’Onction pour la paix et le Développement du Cameroun (OPDC) dirigé par Germain Mvondo.
Liliane N.
Le délibéré de l’affaire a été renvoyé au 18 mai prochain.
Le tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé-Centre administratif n’a pas rendu le verdict dans l’affaire qui oppose l’écrivaine Calixthe Beyala à Paul Chouta, comme on l’attendait. Le délibéré a plutôt été renvoyé au 18 mai 2021. Selon Premium Tv, la raison de ce renvoi est que « le juge n'a pas fini de rédiger la sentence ». En attendant donc la nouvelle date à laquelle la sentence doit être prononcée, Paul Chouta est retourné en prison.
Pour certains activistes comme J.P Rémy Ngono, il n’y a rien de surprenant dans ce qui s’est passé aujourd’hui au Tpi de Yaoundé-Centre administratif.
« Paul Chouta retourne en prison comme l’avait déjà annoncé Ma’a Cailloux. Le juge n’a pas rendu sa décision et a préféré renvoyer l’affaire pour la 27ème fois pour le 18 mai 2021. Immédiatement, Calixthe Beyala a sauté de joie et écrit sur son mur: « Bisous à tous et bonne journée » », a écrit J.P Rémy Ngono.
Lire aussi : Affaire Calixthe Beyala-Paul Chouta: le verdict sera prononcé ce jour
Il faut dire que la plupart des partisans de Paul Chouta affirment qu’ils seront très surpris de voir que celui-ci ait gain de cause dans cette affaire qui l’oppose à l’écrivaine Calixthe Beyala. La romancière a porté plainte contre lui pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Et, il se trouve que le mis en cause a déjà passé plus d’un an incarcéré.
Reporters sans frontières qui s’est rangé du côté de Paul Chouta et qui ne cesse de demander sa libération, indique que Calixthe Beyala « l’accuse notamment d’avoir publié, sans son autorisation, une vidéo sur Internet où elle prend part à une altercation avec un homme ». RSF note que le procès du bloggeur a déjà fait l’objet de plusieurs audiences. « Une procédure et une détention provisoire particulièrement longues pour une vidéo qui ne dure que quelques minutes », écrit-il.
Liliane N.
Du point de vue de l’ancien responsable du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, il s’agit d’une question de « Moralité publique ». Dans un post publié il y’a quelques heures sur facebook il invite les Cameroun à « Décrier les actes et non pas les individus »
Sa publication
« Décrions les actes pas les individus. Même en admettant la pseudo-explication du bug informatique et la panne du convertisseur de devises, la question essentielle demeure: a t-on retrouvé la somme manquante?? Où sont passés les 217 .000.000 CFA?
De nombreuses questions me taraudent l'esprit par ricochet: Pourquoi avoir sollicité ou « nommé » Christian Penda Ekoka comme Gestionnaire du Scsi alors qu'il y avait déjà un vrai patron, l'argentier en chef et patron du Mrc –Europe Henri Djoko?
Le gap de 330.000 € n'est-il pas sous-estimé sinon comment comprendre que monsieur Djoko refuse l'accès de la Plateforme technologique à Christian Penda, président ou dindon de la farce du Scsi, afin de connaitre le vrai montant de la collecte avant sa nomination? Il me devient que le vrai gap serait de 900.000 €.
Les détournements de fonds issus d'une collecte faisant appel au Public ne sont-ils pas assimilables au détournement de fonds publics? Si oui une action judiciaire est-elle envisageable?
Des Responsables politiques à la moralité douteuse méritent-ils la confiance du Peuple?
Les escrocs politiques, du Pouvoir, comme de l'Opposition ou de la présumée Opposition ont-ils droit de Cité ? On attend toujours L'Audit, même dans 10 ans... ».
L’obligation de faire preuve d’une probité morale à toute épreuve
Surtout si l’on se positionne comme juge de conscience de tous, tout en se prévalant de posséder des qualités qui font défaut aux autres. L’on n’est dès lors pas surpris que l’audit de Survie Cameroun intéresse la quasi majorité des Camerounais.
Il faut dire que ces derniers se montrent assez inquiet et se permettent quelquefois d’établir un lien entre ce qui aurait pu advenir du budget du Cameroun, au cas où le Mrc accédait au pouvoir.
Leur aurait-on servi le prétexte du Bug pour justifier la disparition des dizaines de milliards ? Très peu se seraient peut être aventuré à poser des questions, puisque la réponse est toute trouvée et elle est servie à profusion par les défenseurs du Bug informatique dont il est question : « On a détourné des milliers de milliards pendant 40 ans et vous avez été incapables de demander des comptes. De quel droit vous arroger vous cette liberté maintenant qu’il s’agit des comptes internes d’un parti politique ?
Au vu de ce qui se passe, tout porte à croire que l’on est très loin d’avoir le fin mot par rapport à l’audit de Survie Cameroun. Comment dans ce cas ne pas partager le point de vue de ceux qui affirment que le Cameroun a échappé à quelque chose de grave en 2018 ?
Nicole Ricci Minyem
Il s’incline devant l’engagement de ces Hommes et Femmes qui quelquefois ont tout sacrifié afin d’assurer l’intégrité et l’inviolabilité du Territoire National, face aux multiples attaques subis par le Cameroun.
« Face aux multiples sacrifices consentis et à vos victoires sur les ennemis de notre Nation. Sous la Lumière et la Grandeur de votre détermination. Célébrant votre Fidélité à la Mémoire des Pères Fondateurs de notre Nation.
Vous, Héros de la sauvegarde de l’Unité et la Souveraineté du Peuple Camerounais, au nom des Militants et sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun et à mon nom personnel, nous vous rendons un vibrant Hommage accompagné de notre soutien indéfectible dans la réalisation de vos missions Républicaines.
En effet, au moment où certains esprits malveillants versent déjà dans l’auto flagellation, adoptant parfois une posture déstabilisatrice de votre détermination à défendre l’Unité et la Souveraineté de notre Nation, refusant d’être des simples spectateurs d’un tel désastre aux conséquences incommensurables pour l’Avenir du Cameroun, par un sursaut patriotique légendaire qui tire sa vitalité de l’immortalité de l’Ame Combattante et Héroïque du Peuple Camerounais, l’UPC par ma Voix choisit de vous témoigner la reconnaissance du Peuple camerounais Souverain.
Faudrait-il encore le rappeler ?
Lorsque les enjeux et les défis du présent appellent à l’Unité, à la Solidarité et aux Devoirs Républicains, face au Peuple et derrière nos Forces de Défense et de Sécurité, les Partis Politiques doivent impérativement taire leurs écueils du passé, rompre avec la dynamique d’intolérance et s’entendre sur l’essentiel pour sauvegarder l’Intégrité de notre Territoire, assurer la Sécurité de nos Populations et leurs Biens.
A ce titre, l’UPC apporte son soutien indéfectible à nos Héros et Sentinelles de notre République et appelle à une mobilisation de tout le Peuple Camerounais derrière nos Forces Armées sous la Houlette de leur Chef Suprême, le Président Paul Biya.
Nous le savons très bien. Sur le plan économique et géostratégique, le Cameroun subit des multiples tentatives de déstabilisation dont boko haram, les attaques des groupes sécessionnistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest constituent l’efflorescence.
Il est également clair, que certains compatriotes assoiffés de pouvoir et adeptes de la politique de la terre brûlée, scrutent et souhaitent avec impatience, la dégénérescence de notre « Vivre Ensemble » qui jusque-là a su résister aux prévisions apocalyptiques des ennemis du Cameroun.
Tout comme dans une insouciance malicieuse, d’autres ont tôt fait d’élaborer des stratégies machiavéliques pour saper le moral de nos troupes voire créer des dissensions au sein du Fleuron de notre Patriotisme, que représente notre Armée.
Le Parti Historique, l’Upc dénonce cette cabale antirépublicaine dégradante et honteuse d’une certaine classe politique Camerounaise, ouvrière de la politique politicienne.
Et, réaffirme sans ambages que la lutte contre le Terrorisme, les groupes sécessionnistes et l’Insécurité au Cameroun, pour une victoire totale, exige la mobilisation de notre Peuple au-delà des clivages sociopolitiques et religieux, derrière nos Forces Armées.
Car, il s’agit d’un défi majeur lancé à notre Peuple et non à un Gouvernement, un Régime, un Parti Politique (fut-il celui au pouvoir) ou au Chef de l’Etat.
Ce n’est pas l’Extrême-Nord voire le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui sont seulement attaqués. Mais, c’est l’Intégrité de notre Territoire, l’Unité et la Souveraineté de notre Nation qui sont en jeu.
Notre vaillant Peuple Souverain doit relever ce défi pour maintenir sa Cohésion Vitale en apportant totalement son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité, dont le professionnalisme et la bravoure sont loués à travers le monde.
Par Devoir Républicain, l’UPC présente ses condoléances aux familles de nos vaillants soldats qui sont tombés sur le champ de bataille pour défendre notre Patrie. Et, invite le Peuple Camerounais à garder à l’esprit que notre Sécurité au quotidien dépend entièrement des sacrifices consentis par nos Forces de Défense et de Sécurité pour la Sauvegarde de l’Unité et la Souveraineté du Cameroun.
Une page de notre Histoire vient d’être tournée. Contrairement à notre hospitalité légendaire, aujourd’hui, au Cœur d’une Afrique tourmentée et mouvementée, toute action visant la Consolidation et la Construction d’un Cameroun Uni et Prospère devrait prendre en compte, l’impératif de la Sécurisation de nos frontières.
La découverte des richesses pétrolières et minières dans les zones frontalières du Cameroun combinée aux enjeux géostratégiques en Afrique Centrale, commandent que notre Classe Politique, la Société Civile et le Gouvernement mettent en œuvre une Nouvelle Option dans l’Organisation de la Sécurité du Cameroun. C’est dans cette optique que nous lançons un appel à la symphonie patriotique et républicaine.
Somme toute et sans nuance, pour l’Union des Populations du Cameroun, nous devons nous rendre à l’évidence que : l’Indépendance d’une Nation reste une illusion si son Armée ne reflète pas, par son Etat d’Esprit et sa Puissance, l’Orgueil, la Fierté, l’Unité et la Souveraineté de son Peuple.
Voilà pourquoi, prenant en considération les Vertus de cette exigence de Symbiose Républicaine Vitale, nous devons rendre Hommage à nos Forces de Défense et de Sécurité, véritables Gardiennes de la Souveraineté de notre Nation.
Les enjeux et défis auxquels le Cameroun doit faire face aujourd’hui dans une Afrique Centrale objet de convoitises des puissances étrangères, invitent toute la Classe Politique Camerounaise à l’Union Sacrée et l’Entente sur l’Essentiel : la Sauvegarde des acquis de notre jeune Nation, notre Etat, notre République.
Que Dieu Tout-Puissant, par la Médiation de nos Ancêtres et nos Martyrs, bénisse et protège nos Forces de Défense et de Sécurité.
Vive les Forces Armées Camerounaises, Vive l’Unité et la Souveraineté du Cameroun ».
Outré que Hamann Mana ait utilisé le terme « Dynastie » en relatant les faits qui se sont déroulés au cours de l’élection du Maire le 3 Mai dernier, le candidat du Rdpc a tenu à rétablir ce qu’il considère comme les faits
Sa lettre
« Au sujet de votre parution du 4 Mai 2021, avec pour titre au ventre de votre tabloïd : Bangangté : des conseillers municipaux contre la « dynastie » Niat.
Sans vous faire le procès sur le contenu, aussi bien sur la forme que sur le fond de votre article, nous soumettons à votre attention, le droit de réponse.
Notre droit de réponse rétablit sans travestir la réalité, ce qui s’est passé au Conseil de plein droit pour l’élection du maire. Le jour de l’élection, les conseillers ont été séquestrés dans des maisons dans le but de faire que le quorum ne soit pas atteint.
Ainsi, sur l’ensemble des quarante (40) Conseillers, seize (16) ont répondu présents à la convocation du Préfet du Département du Ndé. Pourtant la veille et suivant les principes du Parti, Eric Niat est élu et est investi par le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) pour cette élection.
L’élection en interne s’est tenue la veille, donc le2 Mai 2021à la maison du Pari de Bangangté. Le mandataire du RDPC, Lamaire Ndjankou qui a coordonné cette élection a déclaré que tout s’est passé dans la transparence, dans l’expression libre de son choix et dans le calme.
Les deux candidats, Tchoumi Jean Lambert ayant obtenu dix neuf (19) voix, contre vingt et une (21) pour Eric Niat, se sont donné la poignée de main, signe de discipline et de concorde qui règnent dans le Parti.
Le titre retenu à la Une de votre parution est à notre sens injuste et ne traduit pas la réalité des faits. Vous vous permettez d’évoquer la « dynastie » au vu du patronyme Niat pour tenter de ternir l’image de la deuxième personnalité du Cameroun.
Monsieur le directeur de publication, je voudrais vous rappeler que j’ai participé à trois (3) reprises à l’élection pour briguer le poste de maire de la Commune de Bangangté. Mû par la volonté de développer cette cité, engagé comme un serment, je ne me suis pas découragé… ».
Le maire de cette Commune sera t–il finalement connu ce Jeudi ?
Ayant relevé ce 4 Mai que les quarante un (41) conseillers absents n’ont donné aucune explication afin de justifier leur boycott, les démarches ont été entreprises depuis 72 heures afin d’en savoir plus.
Toutefois, Ernest Ewango, préfet du Département du Ndé en quittant la salle, a assuré que tout sera terminé ce Jour, conformément à la législation en vigueur. On saura donc qui d’Eric Niat ou de Tchoumi Jean Lambert sera l’autorité municipale au sein de cette mairie aux couleurs du Rdpc.