Il a été mis en place depuis 2012 par le gouvernement camerounais, avec l’appui de la Banque Mondiale afin de combattre les inégalités sur le plan national mais aussi, lutter contre la vulnérabilité.
Logé au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, il a pu sortir 400 mille familles de la misère, en leur donnant les moyens d’améliorer leurs conditions de vie.
A quoi renvoie concrètement cette amélioration des conditions de vie ?
Selon les explications données par Njoh Michelin, coordonateur du Projet Filets Sociaux, c’est un long processus qui commence par un ciblage géographique : « Il se fait sur la base de l’Enquête Camerounaise auprès des Ménages (Ecam) organisée sur l’ensemble du Territoire National, avec le concours de l’Institut National de la Statistique, de la Banque Mondiale et des partenaires Locaux…
Les personnes ciblées sont celles qui vivent dans une pauvreté chronique ; ces Populations qui sont susceptibles de rester pauvres de génération en génération, si le Gouvernement ne fait rien pour les aider… ».
Continuité de l’action en période de crise sanitaire
Suivant les informations données par le Coordonateur national du Projet « Filets Sociaux », les Régions les plus intéressantes actuellement sont celles de l’Extrême Nord – du Nord – de l’Adamaoua – de l’Est – du Sud – du Nord Ouest ; A cet effet, il a pu bénéficier d’un montant de 16milliards puisés dans le Fond de Solidarité National créé par le Président de la République ;
Njoh Michelin : « Nous avons pu sélectionner 80 mille bénéficiaires ; Tous ont été choisis dans les Chefs Lieux de Région, tout simplement parce que le Corona Virus a créé un peu plus de difficultés dans les grandes villes, aussi bien au niveau de l’Economie que celui de la Santé... Chaque reçoit 180 mille pendant trois mois et, le suivi est fait quotidiennement sur le terrain, grâce à nos partenaires locaux. Ceux qui ont utilisé leur argent à bon escient reçoivent publiquement des cadeaux ».
Le satisfecit de quelques bénéficiaires
Aîssatou Ousmanou – Commerçante – 36 ans et résidente au quartier Ekoudou I : « Je faisais dans la vente des petits bonbons, le djinja aussi mais, je n’avais pas de congélateur. J’ai pu m’en sortit grâce au projet « Filets Sociaux ». L’argent que j’ai eu m’a permis d’acquérir un grand congélateur… » ;
Aubertine – Commerçante – 59 ans et résidente au quartier Nlongkak : « Si j’achète les choses de 5 mille, je fais un bénéfice de 100% parfois plus. Avant que le Projet Filets Sociaux ne vienne à mon soutien, en augmentant mon capital, je ne vendais pas le poisson, mais uniquement le bâton de manioc et quelquefois des beignets…
Aujourd’hui, c’est différent. J’achète des sceaux de poisson, j’ai ajouté des sceaux de maïs et, j’ai dit adieux à la misère dans laquelle j’étais plongée…
Je ne m’inquiète plus pour mes lendemains. Les soucis de 100 frs, 200 et même 1000 frs ne viennent plus hanter mes jours. Les emprunts que je suis incapable de rembourser, l’incapacité de ne pouvoir amener les enfants à l’hôpital lorsqu’ils sont souffrants, je ne vis plus cela ».
Nicole Ricci Minyem
L’on apprend que la député de la Sanaga Maritime est décédée il y a quelques heures, dans une clinique privée à Douala après avoir subi une opération chirurgicale.
Une malheureuse nouvelle en ce début de semaine, qui fait dire à de nombreuses personnes que la Chambre Basse du Parlement Camerounais est frappée par un funeste sort, avec ces décès qui se suivent.
L’élue de la Sanaga Maritime s’en va alors que ses prises de position, notamment par rapport aux nominations dans la Sanaga Maritime continuent de faire débat. L'une des plus récente concerne celle des directeurs (général et adjoint) de l’Autorité Portuaire Nationale du Cameroun.
A ce propos, elle avait écrit ceci : « Le Ministre a fait nommer son frère du village, comme si les Babimbi en général et Ndom en particulier, n'avaient aucune personne qui pouvait faire l'affaire. Je rappelle que même au sein de l'APN, il y a des Babimbi et des Ndomois qui sont à la hauteur de cette tâche. Mais je constate avec regret que notre Ministre depuis qu'il est au Gouvernement n'a fait que mépriser notre Arrondissement…
A son arrivée au Minesec, il nous a dépouillés de tous les postes de Provisorat dans les grandes villes en quelques mois. Pour nous tromper, il a nommé quelques uns dans les zones rurales. Il également déposé la majorité des Directeurs Babimbi de l'administration centrale…
Il faudrait que Ndom cesse de travailler sur le plan politique là où d'autres viendront récolter. Nous sommes fatigués. Trop c'est trop pour un pauvre Département comme la Sanaga-Maritime où les guerres fratricides dépassent de loin les combats avec les ennemis externes ».
Une attitude que l’honorable Marinette Ngo Yetna a adoptée même dans le choix des enfants à qui elle aurait pu offrir des stages de vacances. Sollicitée à cet effet, elle ne manquait pas de répondre que « Sa priorité ce sont les enfants et les jeunes de la Sanaga Maritime, que les autres aillent voir leur député ».
Ils viennent aussi bien de ses camarades du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais que des personnes qui l’ont côtoyée tout au quotidien à l’instar de l’honorable Nourane Foster, député Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale :
« Où allez-vous Chèr(e)s collègues ! Ô Mon Dieu quelle triste nouvelle une fois de plus ? Nous apprenons à l'instant le décès de L'Hon Marinette Yetna de la Sanaga Maritime. Mes Sincères Condoléances à sa famille biologique et politique ».
Nicole Ricci Minyem
La Deutsche Gesells chaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), viennent de lancer un appel d’offres relatif au recrutement d’un bureau d’étude régional pour la réalisation d’une étude d’opportunités des métiers dans les secteurs coton et textile au Cameroun.
Selon la coopérative allemande, « La présente étude s’inscrit dans ce cadre ; elle vise à identifier les segments et niches de compétitivité et définir les orientations stratégiques optimales permettant de relancer véritablement la filière coton-textile-confection au Cameroun, tout en créant des emplois durables et en organisant les acteurs suivant les corps de métiers », peut-on lire dans l’appel d’offres.
Il est question ici d’identifier les métiers qui existent autour de la production et de la transformation du coton, de faire ressortir les compétences recherchées par les employeurs du secteur coton-textile et de formuler les offres de formations pouvant répondre au déficit de compétence dans les métiers et le marché du travail.
La mission en vue du recrutement de ce bureau d'étude va se dérouler sur 140 jours, soit du 24 juin au 30 août 2021. Elle sera constituée de quatre experts soit : un expert régional en ingénierie de formation, spécialiste du secteur de la formation professionnelle ; un consultant, expert économiste spécialiste du développement d’entreprise ; d’un consultant national expert, agroéconomiste ou ingénieur agronome et d’un expert national, spécialiste des entreprises coton-textile.
Objectifs multiples du Cameroun
Le coton figure dans la liste des différents produits exportés par le Cameroun. Les objectifs à atteindre sur le court terme de ce produit sont multiples. Dans la Stratégie nationale de développement (SND30), il est envisagé, une augmentation de sa production actuelle (328 453 tonnes au cours de la campagne cotonnière 2019-2020), à 600 000 tonnes à l’horizon 2025. Cette même stratégie envisage développer une industrie de fabrication de tenues, de maillots de sport et fournir les grands corps de l’Etat à l’instar de l’armée, la police ayant une incorporation d’au moins 60% du coton du Cameroun ; aussi d’atteindre une transformation locale minimum de 50% à l’horizon 2030.
En rappel, la GIZ a mis en place le Projet global durabilité et valeur ajoutée dans les chaînes d’approvisionnement agricoles (ProCoton), planifié pour la période d’avril 2019 à mars 2023. Il vise à améliorer les performances économiques des acteurs privés de l’agriculture et de l’élevage en tenant compte des systèmes de production adaptés au changement climatique.
Innocent D H
Malgré sa défaite de 1-2 à Dakar au Sénégal face à l'ASC Jaraaf en match retour des quarts de finale de la coupe de Confédération africaine de football (CAF), Coton sport de Garoua se qualifie pour les demi-finales de cette compétition. Sans doute, une qualification obtenue par l'équipe fanion du Nord grâce à son avance acquise à domicile au match aller (1-0).
C'est désormais connu, Coton sport de Garoua va jouer les demi-finales de la Coupe de la CAF. Il a obtenu son quitus ce dimanche, 23 mai 2021 en dépit sa défaite concédée face à l'ASC Jaraaf de Dakar (1-2). La rencontre a été âprement disputée par les deux protagonistes. C'est d'abord, l'équipe sénégalaise qui se fait surprendre dès la 20ème minute du match par une dangereuse équipe du Coton sport de Garoua. Toutefois, à quelques minutes de la pause, les hommes de Cheikh Gueye sont revenus au score par le biais d’Albert Diène. Le travail était devenu compliqué pour les Sénégalais qui devront désormais marquer trois buts pour se qualifier en demi-finale. Au retour des vestiaires, le Jaraaf toujours dominateur, n’arrivait pas à concrétiser sa suprématie dans ce match.
Les attaquants sénégalais qui n’arrivent pas à cadrer leurs tirs, toujours courir derrière le score. Les Sénégalais n'ont pas su concrétiser plusieurs occasions ont pourtant bénéficié de plusieurs occasions, en plus de leur but refusé pour hors-jeu. Résultat de course, le Jaraaf est éliminé malgré le second but marqué par Abdou Ndiaye et peut regretter l’issue de cette rencontre qui donne donc la possibilité à l'équipe camerounaise.
Grâce à la règle du but à l’extérieur, Les Cotonniers se qualifient pour les 1/2 à l’issue de la double confrontation. Le club de Garoua affrontera JS Kabylie au tour suivant.
Innocent D H
La Chambre des comptes du Cameroun (CDC), organe de contrôle de la Cour suprême dans son premier rapport d’audit sur la gestion des fonds Covid-19 révèle n’avoir pas retrouvé la trace ou la destination finale du don offert en mars 2020 par le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur du groupe de vente en ligne Alibaba, pour soutenir le Cameroun dans la riposte à la pandémie.
Dans le rapport de la Chambre des comptes, l'on découvre à propos de ce don, « L’absence de prise en charge dans les livres du comptable matières (du ministère de la Santé publique) du don de 100 000 masques de protection et 1000 équipements de protection individuelle de M. Jack Ma ». Ce qui voudrait dire tout simplement que les dons de Jack Ma ne sont pas enregistrés dans les livres du comptable matières.
Pourtant, l'on apprend que la secrétaire générale du ministère de la Santé publique, Sinata Koulla-Shiro, avait réceptionné le 26 mars 2020 à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, un lot d’équipements médicaux offert par Jack Ma. Ceci au même titre que tous les 53 autres pays africains auxquels le fondateur du groupe Alibaba a tenu à manifester sa sollicitude face à la pandémie du Coronavirus. Le Cameroun pour sa part, a reçu 20 000 kits de test, 100 000 masques et 1000 équipements de protection. La cargaison a été livrée par le transporteur Ethiopian Airlines.
Lire aussi : Gestion des fonds de la Covid- 19: le rapport qui peut inquiéter certains ministres
Cette situation d’opacité dans la gestion des fonds Covid ne concerne pas seulement les dons offerts pas le fondateur d’Alibaba, à en croire le rapport de la Chambre des comptes. Elle est observable de façon générale dans la gestion des équipements dont s’est doté le pays en situation de crise pandémique. « Il a été relevé de manière générale l’absence des documents de la comptabilité matières ne permettant de comptabiliser les équipements objet des commandes ainsi que la traçabilité de leur utilisation ; ce qui n’a pas permis une vérification rigoureuse de leur destination finale », écrit l'organe de contrôle de la Cour suprême.
Innocent D H
Le recteur de l’Université de Douala, le Pr Magloire Ondoa, et le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), Slim Khalbous, ont signé mercredi dernier, une convention d’hébergement d’un Centre d’employabilité francophone (CEF). Selon les explications du recteur de l'AUF, « C’est un projet que l’AUF lance au niveau mondial, et nous ouvrons un centre pilote ici à Douala en partenariat avec l’université de Douala, et grâce à l’accueil de l’Institut universitaire de technologie (IUT) ».
Le centre d'employabilité installé dans les locaux de l’IUT mis à disposition par l’Université de Douala est équipé par l’AUF. Il s’agit d’un outil d’accompagnement des jeunes diplômés du supérieur sur le marché du travail. L'Agence universitaire de la francophonie indique que, cet accompagnement « Doit se faire à l’intérieur de l’université et avant l’obtention du diplôme. Un plan de formation complémentaire va être mis sur pied pour accroître la capacité des jeunes à être employés, ainsi que des programmes pour détecter les entrepreneurs ».
Le CEF de Douala est un investissement de 200 millions de FCFA. Il est ouvert aux étudiants (futurs chercheurs d’emplois), enseignants (coachs et accompagnateurs) et autres employeurs (expression des besoins de formation et des profils recherchés).
Le centre est une solution à l’inadéquation formation-emploi, dont sont souvent accusés les instituts d’enseignement supérieur au Cameroun. Cette nouvelle structure sera dotée d’un budget de fonctionnement annuel de plus de 100 millions de FCFA, pour l’accompagnement des jeunes en matière d’insertion professionnelle.
Innocent D H
Avec les autres Chefs d’Etat africains, le président de la République Paul Biya sera appelé à réfléchir sur la sécurité dans les pays du bassin du Lac Tchad et même dans le sahel.
Le décès du président Idriss Deby Itno n’est pas une perte seulement pour le Tchad. En réalité, c’est l’ensemble de la sous-région où le Maréchal passait pour être la tête de proue de la lutte contre les attaques terroristes de Boko haram et d’autres groupes armés, qui est aujourd’hui en souffrance. Les Chefs d’Etat africains ne cachent plus leur inquiétude après le décès de leur homologue.
Muhammadu Buhari, président en exercice de la commission du bassin du lac Tchad a décidé de convier ses frères africains parmi lesquels Paul Biya et les chefs de gouvernement du Tchad et du Niger, à une réunion de haut niveau. Cette réunion prévue pour le 25 mai 2021, sera exceptionnellement élargie aux organisations sous régionales comme la CDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), ainsi qu’aux pays amis, notamment la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
L’ordre du jour de cette réunion va porter sur les conséquences du décès du Marechal Idriss Deby Itno, et sur la sécurité dans les pays du bassin du Lac Tchad et même dans le sahel. C’est dans la capitale fédérale du Nigeria, que le président Muhammadu Buhari va s’entretenir avec ses homologues.
«Il est question d’aller soutenir ce pays qui est un membre éminent de la commission du bassin du lac Tchad et qui œuvre depuis des années pour la sécurisation de la zone sahélo-saharienne et en Afrique centrale. Alors, compte tenu de la situation qui prévaut là-bas, on craint que le Tchad, dans sa situation actuelle, n’est plus les moyens politiques et financiers pour continuer de soutenir cet effort de guerre contre le terrorisme dans la région » a expliqué à la Crtv-Radio, Simon Pierre Omgba Mbida, Sous-Directeur Afrique au Ministère des relations extérieures.
A titre de rappel, le président Idriss Deby Itno est mort le 20 avril 2021 des suites de blessures reçues au front.
Liliane N.
Mahamat Deby fils du défunt Idriss Deby aujourd’hui président du Conseil militaire de transition du Tchad, a signé le vendredi 21 mai 2021, un nouveau décret portant nomination de responsables à la présidence de la République de son pays.
Le nom de Samuel Eto’o Fils ancien Lion indomptable et gloire du football camerounais figure bel et bien dans le décret portant nomination de responsables à la présidence de la République du Tchad. Ce décret a été signé le vendredi 21 mai 2021. On peut dire que sur ce point, Mahamat Deby président du Conseil militaire de transition de ce pays voisin a choisi de rester sur les lignes de son père. Car il convient de rappeler qu’en date du 22 octobre 2020, le défunt Idriss Deby Itno avait signé le décret n° 2155, qui faisait de Samuel Eto’o Fils, ambassadeur itinérant au Tchad.
Le journal Tchad info en se basant sur une définition du dictionnaire Petit Larousse indique qu’un ambassadeur itinérant a un rôle représentatif.
«Il est en soit un messager, quelqu’un qui de par son profil peut aider à faire avancer une cause ou défendre un sujet dont il a la maitrise», ajoute Tchad info.
En guise d’information, il faut noter qu’à la présidence tchadienne, les ambassadeurs itinérants, qui sont au nombre de quatre, se retrouvent dans un service placé sous la conduite du Directeur du Cabinet civil du Président de la République. Lorsque le défunt Idriss Deby Itno portait Samuel Eto’o Fils à cette fonction, il souhaitait ainsi magnifier et encourager les initiatives panafricaines de l’ancien capitaine des Lions indomptables.
A titre de rappel, le 16 octobre 2020, il avait reçu Samuel Eto’o Fils, ainsi que Naïr Abakar (entrepreneur social et conseiller à la jeunesse de l’Union Africaine), dans le cadre d’un projet qu’ils avaient initié. Le projet était intitulé « l’école des champions ». C’était un concours qui offrait 15 bourses à des joueurs de 10 à 15 ans qui devraient intégrer la Kadji Sport Academy du Cameroun.
Liliane N.
Après inspection et nettoyage de la piste d’atterrissage, tout est revenu à la normale à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen.
La sortie de piste d’un des avions de Camair-co survenue dans la soirée du 21 mai 2021, n’est plus qu’un mauvais souvenir. Le trafic aérien qui avait été suspendu du fait de cet indicent, a repris en fin de soirée du samedi 22 mai 2021. Avant cette reprise d’activités, il y a eu des opérations d’inspection et de nettoyage de la piste qui ont été faites par l’équipe du service Aérodromes.
La société des Aéroports du Cameroun a précisé dans une note d’information, qu’il s’est agi entre autres pour cette équipe, d’enlever toutes les poussières et mottes de terre sur la piste d’atterrissage de Yaoundé-Nsimalen.
«À l'aérogare, les comptoirs de Camair-co sont déjà OUVERTS et procèdent aux enregistrements des passagers à destination de Maroua. Merci à Monsieur le Ministre des Transports Jean Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ pour sa présence motivante. BRAVO à toutes les équipes de ADC S.A. qui se sont mobilisées pour le très enlèvement de l'aéronef de Camair-Co » peut-on lire dans la note d’information de la société des Aéroports du Cameroun.
Comme il est dit dans cette note, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports s’est rendu à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen pour s’enquérir de la situation. Après l’opération de sauvetage de l’aéronef de Camair-co qui a duré quatre heures de temps apprend-on, le patron des Transports a tenu une réunion de crise. Selon une source au ministère des Transports, il a été présenté au membre du gouvernement un rapport de la Cameroon Civil Aviation Authority qui portait sur l’incident.
«Le ministre a loué la synergie d'actions des administrations qui ont participé à la réussite de ce sauvetage» ajoute cette source.
Le ministre des Transports a déclaré que toutes les dispositions ont été prises par les parties prenantes pour que tout revient à la normale.
Liliane N.
Selon les informations glanées à bonne source, il n’y a pas eu de pertes en vies humaines.
L’incident qui s’est produit dans la soirée du vendredi 21 mai 2021, a créé plus de frayeur que de mal. Un avion de Camair-co précisément l’aéronef de type Embraer ERJ-145, loué à la société équato-guinéenne Cronos Airlines a fait une sortie de piste. L’avion en question effectuait le vol QC 206 en provenance de Douala.
La compagnie aérienne nationale dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, présente les mauvaises conditions météorologiques, comme les causes de l’incident qui, heureusement n’a pas causé de pertes en vies humaines. Comme on peut l’imaginer, les passagers de l’avion, 33 au total, ont été pris de panique. Cependant l’équipage de l’aéronef a su maîtriser l’appareil.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de Camair-co
Liliane N.
Sur son compte Facebook, l’activiste et militante suisso-camerounaise décrypte les tenants et les aboutissants du Sommet sur les économies africaines tenu le 18 mai dernier en France. La rencontre à laquelle les présidents de 18 pays du continent ont participé, est un nouvel étourneau de l’agité de l’Elysée en situation difficile sur le plan intérieur et ayant peur de voir l’influence de son pays se réduire à l’international, essaye de trouver les possibilités pour se rendre intéressant surtout à l’approche des élections en France.
Selon le décryptage de Nathalie Yamb, le Sommet sur le financement des économies africaines sur invitation de Emmanuel Macron n’est pas fait anodin. « Nous sommes à un an de l’élection présidentielle française. Monsieur Macron que ses concitoyens avaient élu en 2017 pour résoudre et s’occuper de leurs problèmes, mais qui a totalement failli, Monsieur Macron qui n’arrive pas à résoudre l’équation du chômage, de la migration, de la dette et de la désindustrialisation de la France, prétend vouloir donner des conseils aux pays africains et les aider à faire face à leurs problèmes économiques alors que la France est le pays le plus endetté de l’Europe en termes de dette sur PIB, et qu’il est incapable de manager aussi bien le financement public de l’économie française que les aspects structurels liés à sa propre dette », analyse-t-elle.
Enjeux
Au regard de cette grille de lecture, l’activiste et militante suisso-camerounaise considère ce sommet comme « une vaste plaisanterie » et explique les enjeux. « Macron veut utiliser le continent africain pour régler ses problèmes internes. Pour comprendre ce qui s’est passé à Paris, il faut savoir ce que c’est la dette africaine. La dette africaine, c’est l’argent que les pays développés prêtent à l’Afrique pour que les Africains achètent les produits des pays développés. On ne prête pas de l’Argent à l’Afrique pour qu’elle puisse se transformer, s’industrialiser ou réaliser des projets qui arrangent le continent. Non ! », indique Nathalie Yamb.
Pour celle qui est membre du parti politique ivoirien, le Président français se lamente à propos de la mise en danger des monopoles des marchés qu’il considérait comme captifs pour l’éternité du fait de la colonisation française. « Hélas ! pour lui, le monde avance et son pays se retrouve aujourd’hui avec des concurrents comme les Etats Unis, le Brésil, la Chine, l’Australie, qui, eux aussi, sont des acheteurs de matières premières sur le contient. La France est incapable de bloquer l’expansion chinoise sur ce qu’elle considère à tort comme son pré carré. Et c’est ainsi que Macron convoque les Chefs d’Etat africains et sous le prétexte de les aider, leur propose un mécanisme de vouloir les aider, leur propose un mécanisme qui va encore plus nous aliéner. Dans sa communication, l’Elysée a fait savoir que la France veut, faire profiter l’Afrique de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international des instruments de change qui permettent notamment de financer des importations », évoque la femme politique.
Responsabilité des Chefs d’Etats africains
Dans sa vidéo, Nathalie Yamb parle aussi de la responsabilité des chefs d’Etats africains qui ont pris part à cette rencontre. « Parmi ceux qui se sont rendus à Paris, il y en a que 18 sur 54, preuve de la perte de l’influence française. Combien avaient eu l’aval de leurs populations pour aller à cette discussion ? Quels sondages ont été faits sur le continent pour identifier les réelles inquiétudes et urgences des populations ? Quel est le business case de cette rencontre ? Quelles politiques sont mises en place pour s’assurer que cet argent qui va arriver atteigne effectivement le but, qu’il ne soit pas détourné pour des commissions et des retro commissions, qu’il va réellement produire des retombées économiques et financières durables sans quoi ? Ça ne serait qu’une dette appauvrissante de trop, rien de cela. En complices zélés de notre exploitation, ces bons à rien qui nous gouvernent se dépêchent de bondir dans leurs avions pour aller faire du tourisme de mendicité à Paris. On prend des dettes nouvelles pour payer les intérêts de la dette ancienne. Pourtant alors qu’on les baratine avec des projets d’annulation de leurs dettes publiques d’accès privilégié à 34 milliards de dollars DTS, on a 88 milliards de dollars en moyenne qui sortent frauduleusement chaque année de l’Afrique », dénonce également Nathalie Yamb.
Innocent D H
C'était le 18 mai dernier, à Douala, la capitale où Joseph Dion Ngute est allé à la rencontre des chefs d'entreprises pour susciter leur intérêt vis-à-vis du Plan présidentiel de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dévastées par une crise sociopolitique depuis 2016. Les membres du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) ont donné leur accord au Premier ministre.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest représentent environ 20% de la production agricole du Cameroun : 70% du café arabica, 48% de la filière cacao, 20% de fécule blanc. Aujourd’hui, l’économie de ces deux régions est à la traîne depuis quatre ans du fait de la crise sociopolitique. Les entreprises implantées dans ces régions sont pratiquement aux arrêts. C’est le cas notamment de la CDC qui a besoin de 16 milliards de FCFA pour un plan de relance de ses activités. PAMOL, PHP entre autres ont perdu des emplois par milliers. L’on enregistre désormais, plus de 70% du taux de chômage dans ces unités administratives. Puisqu’au pic de cette crise, les grosses entreprises ont été incendiées, détruites et ou vandalisées. Pis encore, la crise des devises s’est aggravée à cause de la baisse des importations. La filière cacao et café ont du mal à décoller pour un manque à gagner d’environ 56 milliards de FCFA de recette d’exportation. A côté des mesures sécuritaires et politiques, il était temps de parler d’une solution économique et sociale. Il y a donc urgence de sauver l'économie dans cette partie du pays
C’est fort de tout ce constat que le Chef du Gouvernement a sollicité un soutien multiforme pour remettre ces deux régions sur les rails du développement et de la croissance économique. Joseph Dion Ngute a aussi donné les gages que les éventuelles contributions seront gérées dans la transparence. Le PNUD ayant été présenté par Joseph Dion Ngute comme gage de bonne gestion des fonds collectés.
« Il est de notre devoir, de notre responsabilité, mais aussi de notre intérêt de s’investir dans ce plan de reconstruction et de s’assurer également de la qualité des projets qui nous sont soumis. L’objectif principal est de fournir des emplois, mais l’objectif majeur est de réactiver les industries majeures de cette région, comme CDC et PAMOL. D’autres s’investissent déjà sur ces sujets, je vais citer la PHP dans le domaine des bananes », reconnaît Célestin Tawamba, le président du Groupement inter patronal du Cameroun.
Innocent D H
Le Dr Fritz Ntone Ntone a été nommé au cours de la session extraordinaire du Conseil d’administration des Aéroports du Cameroun, qui s’est tenue ce vendredi 21 mai 2021.
Depuis l’après-midi de ce 21 mai 2021, on connait le nom du successeur du défunt Joseph Dipita Pokossy Doumbe au poste de président du Conseil d’administration (Pca), des Aéroports du Cameroun (Adc). C’est le Dr Fritz Ntone Ntone l’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Avec la mise sur pied des exécutifs régionaux en remplacement des Communautés urbaines, il a été contraint à la retraite. Avec cette nomination, il revient aux affaires.
Il convient d’indiquer qu’il n’y a pas que le Dr Fritz Ntone Ntone qui a été nommé ce jour. Melingui Koah Brice Gaspard a été désigné nouveau Directeur Général des Adc. Il remplace à ce poste Thomas Owona Assoumou. Le nouveau DG des Adc est administrateur civil. Il est l’ancien Chef de la cellule de Suivi au Ministère des Transports.
Les travaux de la session extraordinaire du Conseil d’administration des Adc étaient présidés par Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe le Ministre des Transports.
Liliane N.
C’est la décision qui ressort de l’élection des membres du Conseil Municipal qui se sont déroulés ce jour, au Foyer de Penja sous la présidence de Yves Bertrand Noel Ndjana - Préfet du département du Moungo
Le scrutin à deux tours, a vu la participation de quatre candidats : Me René Manfo - candidat désigné par le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) - formation politique fondée par le défunt Paul Eric Kingue, challenger par son camarade Tcheunte qui, à la surprise générale, a rejeté le choix de sa formation politique en se portant aussi candidat.
Les deux autres prétendants au siège de Maire étaient Nkahack – militant du Social Democratic Front et Nsasso qui milite au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Le choix des urnes
Les 34 conseillers municipaux présents dans la salle ont majoritairement porté leurs choix sur Me Manfo. Lors du premier tour, Il a récolté 16 voix, contre 8 pour Nsasso du RDPC, 6 pour Tchuente du MPCN et 4 pour Nkahack du SDF.
Aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue, ils ont pris la résolution de passer au second tour et cette fois, seuls les représentants du Mouvement patriotique pour un Cameroun et du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais étaient en lice
A l’issue de ce second tour, Maitre Manfo s’est nettement imposé avec 28 voix contre 7 pour Nsasso. Cependant, Il y a eu un bulletin nul.
En rappel, l’avocat au barreau du Cameroun avait été élu le dimanche 16 mai 2021, au cours d’une réunion qui a vu la participation des membres du bureau national, ceux du bureau politique, de même que tous les conseillers municipaux du MPCN.
Ce Parti est majoritaire au sein du Conseil municipal. Il est suivi du Social Democratic Front qui compte cinq conseillers ; Ensuite vient le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) avec quatre conseillers et enfin deux élus pour l’Union Nationale Démocratique du Peuple Camzrounais (UNDPC).
Le nouveau maire hérite entre autres des dossiers tels que celui de la Carrière de Pouzzolane ; il a d’ailleurs défendu ce dernier devant le tribunal de Mbanga, en insistant sur le fait que les exploitants illégaux des carrières doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
A cet effet d’ailleurs, Le collège des avocats avec à leur tête le nouveau maire avait demandé au juge d'expulser les exploitants illégaux des carrières de pouzzolane sous astreinte de 20. 000.000 par jour de retard à payer à la commune de Njombe-Penja.
Nicole Ricci Minyem