Le Ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap) recadre les différents acteurs du secteur concernant les procédures à suivre en cas de contentieux ou litige dans l’attribution des marchés. Les réprimandes d’Ibrahim Talba Malla sont contenues dans une note publiée le 03 mai dernier.
« Dans le cadre de la réforme du système des marchés publics, un Comité chargé de l’examen des recours (CER) a été récemment institué par le décret du 20 juin 2018 portant Code des marchés publics », rappelle le Ministre Ibrahim Talba Malla. « L’organisation et le fonctionnement de ce nouvel organe font l’objet de l’arrêté n°413/A/PR/Minmap du 08 décembre 2020. (…) En rappelant aux acteurs du système des marchés publics que le Comité sus-indiqué est logé au sein de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), et en application des dispositions des articles 172 à 176 du Code susvisé, le ministre délégué invite tous les soumissionnaires et les candidats qui s’estiment lésés à adresser dorénavant leur recours au président de ce Comité », ajoute par ailleurs le Minmap.
S’agissant par contre des cas de divergence persistante pouvant s’élever entre les commissions des marchés et les maîtres d’ouvrage, conformément aux dispositions combinées des articles 178 et 179 du Code des marchés publics, l’arbitrage demeure du ressort « exclusif » du Minmap. Par conséquent, le membre du gouvernement invite les acteurs concernés à lui adresser directement les dossiers relatifs à l’arbitrage des cas de désaccord persistants et toutes les autres requêtes en rapport avec l’exécution des marchés publics.
La note du Ministre des Marchés publics intervient dans un contexte où certains maîtres d’ouvrage ont parfois violé les prescriptions du Minmap pour prendre des décisions unilatérales lors de litiges.
Innocent D H
Le fonds ambitionne, soutenir l’émergence des solutions innovantes aux problématiques de développement avec pour socles, la rigueur de l’évaluation scientifique et l’expérimentation. Le fonds concerne les pays à revenus faibles et intermédiaires parmi lesquels le Cameroun.
Le Fonds d’innovation pour le développement (FID) lancé depuis le mois de décembre 2020 par l’Agence française de développement (AFD) en direction des pays qualifiés à revenus faibles et intermédiaires obéit à une démarche précise. Il finance toute solution innovante dont le but est de lutter contre la pauvreté et les inégalités, un potentiel de généralisation qui pourra faciliter le développement, mais aussi « les nouvelles approches (base technologie) conçues pour être utiles, durables et accessibles et qui peuvent dans les faits avoir un impact considérable sur la vie des plus pauvres, seront éligibles », relève-t-on dans un communiqué rendu public.
Les domaines qui font l’objet de priorité de ce fonds sont : l’éducation la santé, le changement climatique et l’égalité de genre. Entre autres structures concernées, les ONG, les institutions de recherche, les gouvernements, les entreprises privées. Les subventions du FID sont reparties en cinq paliers à savoir : la préparation du projet (avec une enveloppe allant jusqu’à 50 000 euros), la phase pilote (jusqu’à 200 000 euros), la mise en œuvre du projet (jusqu’à 1,5 millions d’euros), le passage à l’échelle généraliste (jusqu’à 4 millions d’euros) et la transformation des politiques publiques (TPP, jusqu’à 150 000 euros).
Selon l’AFD, il est question à travers ces subventions, de « tester de nouvelles idées, d’expérimenter et de démonter sur la base de demarches d’évaluations scientifiques éprouvées les innovations qui fonctionnent, puis de développer à une large échelle, les solutions les plus efficientes et porteuses d’impact positif ».
Il faut cependant indiquer que, pour entrer totalement en possession de ce financement, les candidats soumissionnaires qui auront déposé au préalable leurs propositions via le portail en ligne se feront évaluer sur trois critères clés que sont : la preuve rigoureuse d’impact, le coût-efficacité de l’innovation et le potentiel de généralisation et durabilité.
Innocent D H
Si ce n’est ce mercredi 12 mai, ce sera certainement le jeudi 13 mai. Les membres de la Commission Nationale du Croissant Lunaire sont déjà aux aguets. Ils scrutent le ciel depuis cet après-midi pur ne pas rater l’apparition de la lune qui annonce le début du nouveau mois et la fin du jeûne du mois de ramadan.
Débuté le 12 avril 2021, le mois de Ramadan pourrait prendre fin ce 12 Mai 2021 ou au plus tard le jeudi 13. De toutes façons, les responsables de la Commission Nationale du croissant Lunaire sont déjà à pied d’œuvre pour retrouver l’apparition de la lune dans le ciel. Ces observateurs ont jusqu’à minuit ce mardi pour apercevoir la lune. Sinon de manière automatique, ils fixeront la date à jeudi 13. C’est un grand moment pour la communauté musulmane. Car la décision de si oui ou non ils fêteront demain dépend de cette observation en cours.
La Commission nationale du croissant lunaire (CNCL) a à sa tête Sa Majesté Cavaye Yeguié Djibril est l’organe habilité à annoncer le début et la fin de Ramadan au Cameroun. Cette Commission, créée en 1994 par les autorités traditionnelles, les imams et les oulémas, jouit à la fois de l’ancienneté, de la crédibilité, de la légitimité et de la confiance d’une majorité écrasante des musulmans. La Commission a un Président, un porte-parole, un secrétaire général, un trésorier, un commissaire aux comptes, un comité de jurisconsultes et des conseillers.
Le mois de ramadan est le neuvième mois dans le calendrier « hégirien ». C’est le seul mois de ce calendrier cité dans le Saint Coran. Pour les musulmans, c’est le mois saint par excellence. Lors du mois de ramadan, les musulmans en âge et en capacité de le faire doivent s’abstenir de boire et de manger du lever jusqu’au coucher du soleil. Mais le ramadan, c’est bien plus que cela. Cette pratique est une forme d’obéissance à Dieu, que chaque musulman suit en prenant exemple des prophètes. Le ramadan doit également servir à accroître sa piété et à être pardonné de ses péchés.
Ce mois de ramadan 2021, un peu comme l’année précédente s’est déroulé dans un contexte de restrictions dues au Covid 19 qui continue de faire des dégâts dans plusieurs pays. La Commission Nationale du Croissant Lunaire invite tous les musulmans du Cameroun à beaucoup prier pour la consolidation de la paix, l’unité et la santé dans notre pays.
Stéphane NZESSEU
Dans un récent communiqué passé presque inaperçu, le Ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze rappelle aux opérateurs et milieux d’affaires, l’existence d’opportunités dans la chaîne logistique de la ville de Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua. Le membre du gouvernement les invite par ailleurs, à saisir ces possibilités qu’offre la réglementation en vigueur pour développer des magasins et aires de dédouanement extérieurs dans cette partie du pays.
Dans son communiqué daté du 21 avril 2021, le Minfi souligne que le Code des douanes Cemac et le décret du Premier ministre du 14 novembre 2016 précisant les modalités de mise en place et de développement des magasins et autres aires de dédouanement extérieurs (Made) donnent la possibilité d’aménager et d’exploiter des Made sur la plateforme logistique de Ngaoundéré. A en croire les explications de Louis Paul Motaze, il s’agit d’une facilité qui vise à « fluidifier les échanges commerciaux et désengorger les places portuaires, à réduire les délais et coûts de passage des marchandises ». Une démarche qui a pour corolaire, la décentralisation du dédouanement des marchandises.
C’est ainsi le lieu pour Louis Paul Motaze, d’inviter les acteurs désireux d’avoir un agrément en vue de l’aménagement et l’exploitation de ces espaces à prendre l’attache de la direction générale des douanes. Pour cela, ils doivent au préalable non seulement réitérer leur engagement pour la mise en œuvre des instruments visant la facilitation des échanges et l’allègement des formalités et coûts de dédouanement.
Pour leur part, les spécialistes de la logistique soulignent que les indicateurs de performance d’un port reposent essentiellement sur les détails et les coûts de passage des marchandises. « Dans le but de soutenir les initiatives visant à offrir des facilités opérationnelles et logistiques aux marchandises en transit ou destinées au territoire national, notamment dans le septentrion, une résolution de mettre en place une plateforme logistique à Ngaoundéré avait été prise lors de la réunion ministérielle conjointe (Cameroun et Tchad) de concertation tenue en mai 2015. A la suite de cette concertation, le ministre des Finances a engagé des démarches avec les diverses autorités et les opérateurs économiques de la région de l’Adamaoua pour matérialiser cette opération », déclare Gasper Konneh Neba, chef de la Division des études de la facilitation des échanges et de la gestion des risques à la direction générale des Douanes.
« Ngaoundéré n’est pas la seule ville concernée, les Made sont construits ou aménagés dans les zones logistiques dédiées, notamment aux sites prédéterminés par les ministères en charge des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire en liaison avec les douanes, collectivités territoriales décentralisées sans oublier les zones attenantes aux installations portuaires, aéroportuaires, routières et ferroviaires », apprend-on à la direction générale des Douanes.
Innocent D H
Le magistrat municipal s’en est allé dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mai 2021 des suites de maladie. En cette circonstance douloureuse, l’association, Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC) transmet ses condoléances les plus attristées à ses familles politique et biologique, ainsi qu’aux populations locales.
Dans une correspondance signée en date du 10 mai 2021, le président national des Communes et Villes unies du Cameroun, Augustin Tambo écrit à ses collègues maires, « C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue, Monsieur René Kamdoum, maire de la commune de Bamendjou, seurvenu dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mai 2021 ». Tout en rappelant les nobles valeurs qu’incarnait l’illustre disparu, il transmet au nom de l’ensemble du Mouvement municipal, ses plus sincères condoléances aux familles politique et biologique du défunt maire, ainsi qu’à la commune et aux populations de Bamendjou si durement éprouvées. « Un bâtisseur s’en va, mais ses œuvres restent. Eternels regrets ! », s’exclame le président des CVUC.
Se référant au contenu de cette correspondance, l’on retient que René Kamdoum était ingénieur des travaux publics. Il a occupé de hautes fonctions dans l’administration publique camerounaise jusqu’à son élection en 2013 à la tête de l’Exécutif communal de Bamendjou. Homme politique de terrain et bâtisseur, il a mis son expertise au service des populations qui l’ont plébiscité. Attaché à la valorisation des ressources locales, il a mis un point d’honneur à l’utilisation et à la transformation des matériaux locaux dans les investissements de sa commune. Son engagement pour le développement local, son travail assidu pour créer les conditions d’épanouissement et de bien-être de ses populations, ont poussé ces dernières à lui renouveler leur confiance et à le reconduire à sa fonction de maire en 2020. Mandat qui restera malheureusement inachevé, apprend-on.
Innocent D H
Cependant, la situation reste « sous contrôle », a assuré ce lundi le ministre de la Santé du pays, qui a été informé de la situation.
Les cas ont été recensés dans un immeuble abritant des personnes d’origine indienne. Les autorités sanitaires ont immédiatement procédé au dépistage de 146 personnes. « 25 cas ont été identifiés positifs, dont 18 de nationalité indienne, et 7 de nationalité congolaise », a expliqué le ministre. « Parmi ces 25 cas positifs, il y a cinq (5) variants indiens».
Un variant particulièrement dangereux
Le responsable se veut rassurant. « Toutes les mesures ont été prises », a-t-il assuré. « L’immeuble est en isolement, les gens sont en quarantaine.. […] Nous avons dénombré 536 cas contacts. Leur surveillance se fait de manière régulière. Nous contrôlons la situation. »
A ce jour, le variant indien du corona virus a été identifié dans cinq pays africains : la RDC, l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ouganda et le Maroc. Ce variant est plus contagieux et semble résister aux vaccins, contribuant à la flambée galopante de l’épidémie en Inde, a indiqué l’OMS ce samedi.
Une vaccination assez lente
Depuis mars 2020, la République Démocratique du Congo a recensé 30.349 cas de Covid-19, dont 772 décès. Avec moins de 3 % de taux de décès, la situation ne peut « guère effrayer notre population », estime le ministre de la Santé. Le responsable entend promouvoir dans les prochains jours une « large campagne de vaccination à l’attention de toutes les couches de la population ».
A ce jour, 7.000 personnes ont été vaccinées alors que la vaccination a commencé le 19 avril. L’objectif affiché est de vacciner 20 % de la population cible (plus de 55 ans, personnes à risque, soignants).
Via le programme Covax de l’Organisation des Nations Unies la République Démocratique du Congo a bénéficié d’un premier don de 1.716.000 doses, plus un don du gouvernement indien de 50.000 doses.
Des recherches scientifiques restent à mener
La scientifique a expliqué que plus de détails seraient publiés ce mardi dans le rapport épidémiologique hebdomadaire de l’agence onusienne. Il reste toutefois, selon elle, beaucoup de recherches à mener sur ce variant, notamment par le biais d’un séquençage accru, « pour savoir quelle quantité de ce virus circule » mais aussi le degré de « sévérité » avec lequel il atténue la réponse des anticorps.
« Nous n’avons rien qui suggère pour le moment que nos diagnostics, nos médicaments et nos vaccins ne marchent pas. Et ça c’est important », a-t-elle souligné, insistant sur le fait qu’il fallait continuer à appliquer les mesures sanitaires comme la distanciation sociale ou encore le port du masque, la réduction des contacts.
N.R.M
Les deux artistes et le patron du groupe Balafon se sont retrouvés ce dimanche autour d’un bon plat de taro. Ils ont tenu à immortaliser cette séance de bizutage en règle des deux artistes qui désormais peuvent arborer fièrement leur qualité de « tarocrates » confirmés.
Bras de chemise retroussés, le coude gauche bien en appui sur la table, le PDG du groupe Balafon donne la cadence. C’est de notoriété, Cyrille Bojiko est un « tarocrate assermenté ». Il ne s’en cache plus. A chaque fois que l’occasion se présente, le digne fils des Bamboutos se donne à cœur joie à l’exercice des deux doigts dans la sauce jaune. A ses côtés, le jeune Aveiro Djess qui suit l’exemple du maître du jour. Il a pris de l’avance en venant à la table ronde avec une tenue aux manches déjà raccourcies. Lui aussi, le coude gauche en appui sur la table, il a les doigts trempés dans le plat de sauce manifestement bien « obstaclés ». Mais on peut bien percevoir que le chantre du « Nyama » n’a pas fini de prendre les cours pour cette autre « nyama ». C’est quelque chose que de « falla le nyama », mais il faudrait encore savoir « tchop la nyama ». Et pour cette « nyama » Aveiro Djess doit plutôt suivre le rythme et la musique du Big Boss Cyrille Bojiko.
Le troisième aspirant « tarocrate » n’est nul autre que le patriarche Sawa, Ekambi Brillant. Toujours tiré à quatre épingles, même l’occasion de cette belle table bien garnie ne lui a pas donné de « baisser la garde ». Mais il a été obligé de sacrifier au rituel des manches raccourcies. Ça c’est inévitable, même pour le grand Ekambi Brillant. Pas question d’utiliser autres couverts que ses propres doigts, et même Mot’a Muenya n’y échappera pas. C’est dans la joie et la bonne ambiance que les trois et d’autres qui les accompagnaient vont passer par toutes les étapes de l’initiation à la « tarocratie ».
De plus en plus au Cameroun on est d’accord que la couleur jaune de la dernière bande du drapeau national aurait peut-être été inspirée par la couleur de la sauce jaune. Cette sauce qui compose le plat de « taro ». C’est évident que depuis quelques mois, la popularisation de cette recette culinaire camerounaise fédère et rassemble. De tous les coins du pays, de toutes les tribus, et de tous les peuples, on s’exerce à la consommation dans les règles du « taro ». Comme on peut le voir sur cette image, l’Ouest, le Centre et le Littoral sont unis autour de ce nouvel emblème national, le plat de « taro ».
Stéphane NZESSEU
Depuis le début de la crise du coronavirus, il ne se passe pas une semaine sans que www.agencecamerounpresse.com ne dénonce les pratiques frauduleuses autour des tests PCR dans la ville de Douala. Une nouvelle enquête que vient de publier la plateforme Data Cameroon révèle de nouveaux acteurs impliqués dans cette mafia du Covid-19 à Douala.
L’un des réseaux les plus huilés de cette mafia des tests PCR pour le Covid-19, est bien sûr dans le couloir des opérations pour la délivrance des tests pour les voyageurs internationaux depuis l’aéroport de Douala. Le test négatif est un véritable sésame. Et les agents du ministère de la Santé publique le savent très bien.
Le centre de dépistage de Deido (1erarrondissement de la ville de Douala) est celui qui aura été pisté par ces autres enquêteurs.
Dans la ville il existe neufs points pour les dépistages et délivrances des résultats pour le Covid 19. Devant ce centre, des nombreux camerounais et étrangers. Les uns viennent se faire tester et d’autres sont là pour récupérer les résultats.
Or, pour la plupart de ceux qui sont là pour récupérer leurs tests, les vols sont prévus pour le même jour. Ceci est une stratégie bien pensée par ces agents. Une situation encouragée par le fait que les tests sont demandés dans une validité de deux jours (48h).
Data Cameroon relate le témoignage d’une passagère du vol Ethiopian en direction de Paris. Deux heures avant le décollage de son avion, ladite patiente n’a pas encore le résultat de son test. Elle est au centre de Deido en attente de ses résultats.
« Au secrétariat des lieux, le résultat de Lydie n’est toujours pas disponible. Elle est redirigée à l’aéroport international de Douala, où l’enregistrement des bagages est en cours. Mais sans test négatif, impossible pour cette quinquagénaire de suivre le processus. « Retournez dans le centre où vous avez été prélevé. Il faut un document », conseille un agent d’escale de la compagnie Ethiopian Airlines. De retour au centre de Deido, Lydie est une fois de plus renvoyée à Laquintinie. Là-bas, un responsable témoin de ses allers-retours lui donne son numéro de téléphone. Quelques minutes plus tard, après une discussion fructueuse via WhatsApp, elle peut enfin faire la queue à l’aéroport. “J’ai payé et j’ai obtenu un test négatif”, sourit-elle, sans révéler le montant. »
Des témoignages comme ceux de cette dernière sont légions. Une situation savamment entretenue par les agents du ministère de la santé. Ce qui est davantage surprenant c’est que ces résultats sont tellement vraisemblables qu’il est impossible de distinguer les faux des vrais.
Lire aussi : Trafic autour des tests au Cameroun : « Henri Dikongué victime des faux diagnostics au Covid-19 »
Stéphane NZESSEU
L’individu qui est incarcéré à la prison principale de Kondengui a, au cours des derniers mois usurpé l’identité de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet Civil à la présidence de la République du Cameroun, afin d’escroquer de fortes sommes d’argent.
Parmi ses victimes, des hommes d’affaires, des personnalités affectées au sein des chancelleries et autres organisations rattachées aux Nations Unies ; les Forces de Maintien de l’Ordre ont mis la main sur le triste individu, alors qu’il tentait de soutirer de l’argent à Mohamed Bazoum, président de la République du Niger.
C’est grâce à une correspondance du Directeur du Cabinet Civil adressée au Délégué Général à la Sûreté Nationale que les pandores ont mené leurs enquêtes et ont découvert le pot aux roses.
« Le 4 mai 2021, le Délégué Général à la Sûreté Nationale a été saisi par la Présidence de la République qui disait qu’il y a un numéro de téléphone qui a appelé le Chef de l’Etat nigérien en se faisant passer pour le directeur du cabinet civil et qu’il agissait sur instructions du Paul Biya - Chef de l’Etat Cameroun…
L’individu au bout du fil a prétendu que le Président de la République voulait parler avec son homologue nigérien. Le Président nigérien a cherché à vérifier et on s’est rendu compte qu’il ne s’agissait ni du directeur du cabinet civil, encore moins du Chef de l’Etat », a déclaré à la CRTV l’officier de Police judiciaire, Vincent de Paul Meva.
Multi récidiviste
Jacques Calvin Eyafa, âgé de 49 ans est incarcéré depuis Juillet 2019 à Kondengui, condamné pour des faits similaires. C’est là bas que les éléments de la Police Judiciaire se sont rendus et, ont retrouvé le téléphone que le bandit utilisait pour mener ses opérations. Confondu, il est directement passé aux aveux. En précisant par ailleurs qu’il « Attendait dans les prochains jours, un virement bancaire de 195 millions de francs CFA. Somme que devait lui verser une Organisation non gouvernementale américaine qu’il a réussi à duper… ».
Les prisons du Cameroun sont peuplées par les arnaqueurs de même acabit
Depuis l’avènement de Mtn et Orange money, ils ont affiné leurs techniques de vol et, sans aucun état d’âme, passent des journées entières à composer les numéros de téléphone au hasard, feignant quelquefois d’envoyer de l’argent à leurs éventuelles victimes.
Ceux qui sont crédules tombent encore dans des pièges aussi grossiers, tandis que d’autres, plus avisés savent exactement ce qu’il convient de faire lorsqu’ils reçoivent soient des messages, soient des appels venant des correspondants qui leurs paraissent suspects.
Présenté devant la presse ce Lundi, l’on a vu un individu qui certainement aurait suscité de la pitié s’il avait été rencontré au hasard des rues avec ses cannes ; Et pourtant, il ne s’agit que d’un géni du mal, ayant fait le choix de s’en prendre aux nobles citoyens.
En rappel, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) a annoncé avoir débusqué 3388 cas d’usurpation d’identité entre 2018 et 2019, dont de faux comptes de personnalités.
Nicole Ricci Minyem
Selon la programmation de la Confédération africaine de football, le premier tour des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations féminine, va débuter au mois de juin 2021.
Les choses se précisent de plus en plus pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2022, qui va se dérouler au Maroc du 2 au 23 juillet 2022. La Confédération africaine de football (CAF) s’est réunie hier 10 mai 2021 au Caire en Egypte, pour effectuer le tirage au sort des qualifications de cette compétition. Il en ressort donc que 44 équipes sont engagées dans les éliminatoires de la CAN féminine, pour juste 12 tickets disponibles. Pour en arriver là, trois tours avec des matchs aller et retour seront nécessaires. Les premières confrontations, dont le choc entre le Nigeria et le Ghana, sont programmées du 7 au 15 juin 2021.
Pour parler spécifiquement des Lionnes indomptables, elles vont affronter au 1er tour de ces éliminatoires les filles de la sélection centrafricaine. Si les filles d’Alain Djeumfa veulent accéder au second tour, où elles affronteront les autres nations issues d’autres zones sur le continent, elles doivent venir à bout des centrafricaines.
Il faut noter que les rencontres de ce premier tour se disputeront entre les 7 et 15 juin prochains, tandis que le second tour aura lieu en octobre 2021.
Après leur élimination pour les Jeux Olympiques de Tokyo, les Lionnes Indomptables ont besoin de se refaire une santé mentale. Elles ont perdu leur ticket pour cette compétition, le mois dernier face au Chili en match de barrages en Turquie. Elles vont donc manquer cet important rendez-vous international.
Liliane N.
Alors qu’il fait face à toutes sortes diatribes sur les réseaux sociaux, le premier vice président du Social Democratic Front joint par téléphone affirme que :
« Le Nec a transmis le dossier à la commission juridique afin qu’il examine le fond. J’ai assisté aux travaux jusqu’au moment où ceux-ci sont parvenus aux divers. A ce moment, j’ai dû sortir à l’effet de rattraper un vol à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ».
Intervention du Comité exécutif national
C’est le 8 mai dernier que cette information circule sur les réseaux sociaux : « Joshua Osih chassé du Sdf, a claqué la porte du Nec, alors que les travaux se poursuivaient… ».
Ses camarades, considérés par certains comme des diffamateurs, s’appuient sur ce qu’ils considèrent comme des éléments de preuve pour soutenir qu’ils ont: « Constaté, avec amertume, que les derniers développements de l’actualité politique au Cameroun prouvent que le camarade Joshua Osih Nabangui, militant de la région du Littoral, premier vice-président national, s’est engagé depuis 2018 dans des actes politiques qui nuisent gravement à la réputation du Sdf, embarrassent le parti et le discréditent…
Toutes choses que crédibilisent le règlement intérieur du Sdf, en sa cinquième partie, portant sur le règlement ainsi que sur la discipline des membres établis en application des articles 8.2 et 8.3 des statuts du parti, et l’article 3. Ce dernier stipule qu’après la présentation du dossier au comité exécutif national, une sous-commission chargée d’apprécier la régularité de la procédure est immédiatement mise sur pied».
Qui veut la peau du premier vice président du Social Democratic Front ?
Pour le premier vice président du Social Democratic Front, certains, au sein de cette formation politique ne cherchent qu’à faire des buzz par conséquent, il est évident que cette histoire ne va point prospérer. « Il reste serein » dit-il alors que les commentaires vont bon train et pendant que les membres de la commission juridique siègent.
Considéré comme le principal challenger de Jean Michel Nintcheu, Joshua Osih Nabangui après la présidentielle d’octobre 2018, fait face à de nombreuses attaques au sein du Sdf, beaucoup plus depuis que le chairman Ni Jonh Fru Ndi a annoncé sa retraite. Il fait partie de l’aile moderne qui pense qu’on peut remplacer le pouvoir actuel en passant par les urnes, alors que son vis-à-vis, très proche de Maurice Kamto, estime que ce n’est que par la force que le changement peut se faire.
C’est l’une des causes, voire la principale raison de la guerre de succession qui oppose les deux cadres du Parti.
Nicole Ricci Minyem
L’accident de circulation qui a couté la vie à Dieudonné Ntep s’est produit sur l'axe lourd Douala-Yaoundé.
C’est depuis la soirée du 10 mai 2021 que la triste nouvelle se partage sur la toile. Dieudonné Ntep l’entraîneur de l’équipe nationale de cyclisme est mort. Selon nos sources, il était à bord d’un bus de la Fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme). L’engin est parti de Yaoundé pour Douala en début de soirée d’hier. Et il se trouve que chemin faisant, il est entré en collision avec un camion non loin du péage de Mbankomo.
Dieudonné Ntep est le seul passager du bus à avoir rendu l’âme. Les trois autres passagers sont en vie. Selon la Fecacyclime, le mécanicien de l’équipe nationale Nayé, le responsable médicale et Mayi le chauffeur, sont sortis de l’accident avec des blessures légères. Ils ont été admis dans un centre hospitalier à Yaoundé, où ils sont en observation.
«L’accident est intervenu aux alentours de 17h entre Yaoundé et Mbankomo, avant le péage. C’est le président de la Fecacyclisme, Honoré Yossi, qui roulait en sens inverse, c’est à dire de Douala pour Yaoundé qui découvre le véhicule accidenté et ses occupants à Mbankomo », raconte Jean Baptiste Biaye, communicateur de la fédération camerounaise de cyclisme.
On apprend que «la délégation se rendait à Douala à l’effet de préparer un voyage pour le Benin où l’équipe cycliste du Cameroun était invitée à prendre part au Tour de ce pays dans quelques jours. Avant ce voyage, les membres de la délégation allaient se soumettre à l’exigence du test Covid 19 avant embarquement».
Liliane N.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral invite les populations de sa zone de compétence, à vaquer paisiblement à leurs occupations.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral est formel. Il ne faut pas croire aux fake news répandus sur la toile et partagés dans des foras WhatsApp. Des quartiers situés dans la ville de Douala et précisément le lieu-dit Rond-point Deido ne sont pas pris d’assaut par des bandits armés, qui entrent dans des véhicules et emmènent leurs passagers vers des destinations inconnues.
Ce fake news produit par un individu qui jusqu’ici reste anonyme et s’est servi d’un message vocal a failli plonger certains habitants de Douala dans la terreur. Marie mère de famille originaire de la région du Littoral avoue n’avoir pas suivi ledit message vocal. Cependant il lui a été rapporté par l’un de ses ouvriers adolescent. La dame âgée de 60 ans affirme avoir fait un tour au Rond-point Deido samedi dernier et dimanche aussi après le culte. Elle n’a pas vu ce qui lui avait été rapporté par rapport à ce fake news. Elle déclare que jusqu’ici, elle n’a pas rencontré quelqu’un qui a été témoin de ce qui est dit dans le message vocal.
On peut se demander alors, pourquoi produire un pareil fake news au moment où on sait que, le Cameroun dans certaines de ses régions comme l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est fait des pieds et des mains pour repousser l’insécurité qui veut y dresser son lit.
Dans son message mise au point, le gouverneur de la région du Littoral signale qu’«après recoupement, il en ressort toujours qu’elles sont montées de toutes pièces pour alarmer désespérément nos paisibles populations ». Aussi Samuel Dieudonné Ivaha Diboua « met en garde les auteurs desdits messages véhiculés dans les réseaux sociaux à des fins inavouées ».
Il « invite les populations à vaquer normalement à leurs occupations, non sans rappeler que les Forces de maintien de l’ordre et de sécurité sont sur le terrain nuit et jour et ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les personnes et leurs biens ».
Le patron de la région du Littoral précise que Douala a connu juste le temps d’un weekend, le phénomène des microbes qui a été très rapidement maîtrisé.
« Ce n’est pas une histoire vécue seulement au Cameroun. En Afrique de l’Ouest, ils sont organisés d’une certaine manière. Je mets au défi tous ces internautes de nous indiquer un quartier où ils sont rassemblés pour pouvoir faire leur sale besogne », déclare le gouverneur de la région du Littoral.
Le gouverneur vivrait-il dans un nuage ?
Une réaction qui surprend plus d'un dans l'opinion publique. Les témoignages et les expériences fusent de toutes parts en ce qui concerne les agressions. L'on se souvient qu'il y a quelques jours, le Ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a interdit le port abusif de masque portant les logos des forces de Défense. Une décision faisant suite à de nombreuses plaintes de ces nouvelles méthodes d'agressions.
En effet, depuis quelques temps, des hommes sans foi ni loi profitent de la crise sanitaire pour dépouiller les gens à visage masqué. Il devient alors impossible d'identifier ses agresseurs. En taxi ou dans les rues, de jour comme de nuit, ils opèrent. Etre sur ses gardes dans tous les déplacements et activités est devenu coutume pour plusieurs. Le mouvement des "Microbes" dont le chef a été interpellé récemment, est un autre exemple. Dans ce contexte, il devient difficile de comprendre cette sortie du gouverneur. De nombreux habitants de la ville sont donc en désaccord avec cette position. Ils estiment que c'est un discours qui va à l'encontre de la réalité.
Les combattants Boko Haram mis hors d’état de nuire, ont attaqué des villages de la localité de Tourou, dans la région de l’Extrême-Nord.
Les faits remontent à la nuit du 6 au 7 mai 2021. Des combattants de la secte terroriste Boko Haram ont entrepris de mener des attaques dans la localité de Tourou située dans le département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord.
D’après des informations recueillies dans l’édition du 10 mai 2021 du journal L’œil du sahel, on apprend que lesdits éléments de Boko Haram ont essayé d’assiéger Tourou. Ces derniers étaient lourdement armés. Avec la stratégie qu’ils ont mis en place, ils ont tenté de pénétrer de façon discrète le village, en contournant le poste militaire de Roum. Seulement et malheureusement pour les assaillants de la secte, les Forces de Défense et de Sécurité alertés bénéficiant de l’appui des populations sorties massivement, ont mis en déroute ces derniers.
Emmanuel Viziga, président du comité de vigilance de la localité de Tourou, témoigne dans les colonnes de L’œil du Sahel. Il fait savoir qu’il y a eu en réalité deux attaques cette nuit-là. Les éléments de Boko Haram ont été repoussés au cours de la première attaque survenue aux environs de 21 heures à Roum-Toufo.
«La deuxième attaque a eu lieu après minuit. Boko Haram a attaqué un autre quartier du village et ont tenté de l’assiéger. Les éléments du 43ème Bim de Dadi-Ldalou ont été alertés et ont aussitôt largué des obus à partir du camp. Deux d’entre eux ont été mortellement atteints par des débris des obus. Les autres ont pris la fuite en emportant des denrées alimentaires et quelques animaux ramassés lors du pillage», raconte Emmanuel Viziga.
Liliane N.