La directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, Maximilienne Ngo Mbe, estime que la mésentente entre Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka est une manœuvre pour éloigner les deux alliés politiques.
Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), n’est pas insensible à la mésentente qui règne entre Maurice Kamto du MRC et Christian Penda Ekoka du mouvement AGIR/ACT. De son point de vue, l’alliance Maurice Kamto-Christian Penda Ekoka a suscité de l’espoir chez les populations camerounaises, ce qui déplait forcément à leurs détracteurs. Elle affirme que la société civile dont elle fait partie ne restera pas figé devant cette situation.
"Un tandem qui commençait à donner espoir aux populations camerounaises, aux militants et militantes des droits de l'homme et de la démocratie que les opportunistes. Les égoïstes et les fanatiques ont décidé de broyer en jouant le jeu des indics, des conservateurs, des griots intégraux (grands professeurs en professorat, grands docteurs en Doctorats, grands membres de la société civile, grands guides et présidents des partis politiques de l'opposition sans substance et vides comme les tonneaux devant Allah, Jésus et Ilolombi.
Grands panafricanistes de pacotille qui mélangent tout et rien devant Dieu et les ancêtres) tous avec un seul dénominateur commun : écumer les réseaux sociaux et les plateaux d'une certaine presse privée et publique à gage dans des fantasmes d'errance sans consistance et d'une duplicité bien orchestrée [...] J'ACCUSE ! JE VOUS ACCUSE !
Nous sommes très vigilants et nous ne laisserons pas faire. Le Cameroun veut la paix et la réconciliation nationale. Cela se fera contre vents et marées. Pas de distraction ni de diversion.", peut-on lire dans sa publication.
Il convient de rappeler que la relation Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka est en mal à cause de l’affaire Survie Cameroun. Un audit des fonds de cette initiative a révélé qu’il y avait un trou de plus de 300 mille euros. Maurice Kamto a indiqué qu’il n’y avait pas eu de détournement, mais plutôt un bug informatique. Son allié Penda Ekoka refusant de croire à cette explication, a suggéré d’avoir recours à un autre audit.
Liliane N.