Les travaux qui vont se dérouler à l’auditorium de la primature, seront présidés par le Premier ministre, chef du gouvernement. Ils interviennent six mois après les élections régionales.
Y sont conviés, les ministres, les parlementaires, les élus locaux, les représentants du Conseil économique et social, les magistrats municipaux et autres membres de la société civile. Tous ont la lourde tâche de transformer en actes, toutes les disposions qui ont été prises afin de rendre effective, le transfert des compétences.
Il sera question pour tous les participants d’évaluer et de procéder au renforcement du processus de la décentralisation, de même que du développement local, après l’entrée en vigueur il y a un an et demi de la loi portant Code général des Collectivités Territoriales Décentralisées (CDT), comme par exemple la réalisation ou non de ses innovations sur les plans institutionnel, normatif et de l’accroissement des ressources financières et humaines.
Parlant précisément des innovations sur le plan Normatif, il est opportun de rappeler qu’il y a eu des avancées majeures avec par exemple, l’élection du maire de la ville à la tête de la Communauté urbaine ; l’attribution d’un statut spécial aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans parler de l’élargissement de certaines compétences transférées aux communes et Communautés urbaines depuis 2010.
Et sur le plan des ressources humaines et financières, le Code général des Collectivités Territoriales Décentralisées fixe le taux minimum annuel de la Dotation générale de la décentralisation (DGD) à 15%, le reversement d’une catégorie des personnels des services déconcentrés de l’Etat et la mise en place d’une Fonction publique locale.
Toutefois, les avancées dont il est fait mention ici, restent sur du papier et ne sont pas encore visibles sur le terrain. Les 15% du budget de l’Etat tel que prévoit la loi, ne sont par exemple pas reversés aux CTD dans le cadre du DGD. En 2020, ces dernières n’ont reçu que 49,9 milliards de FCFA, financement octroyé par l’Etat, en lieu et place des 700 milliards de FCFA de dotation attendus.
Pour ce qui est de l’année en cours, ladite dotation est estimée à 232,1 milliards de FCFA, soit 7,2% des recettes de l'Etat.
En rappel, le Conseil Nationale de la Décentralisation a été créé par la Loi portant Code général des Collectivités Territoriales Décentralisées en 2019 : Il est chargé du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre de la décentralisation.
Nicole Ricci Minyem
En octobre 2021, il se passera aussi l’élection des membres du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football.
Seidou Mbombo Njoya, président par intérim de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a rendu public hier 16 juin 2021, le calendrier du processus électoral de l'instance faîtière du football de notre pays. On retient de ce calendrier, que l’élection du nouveau patron de la Fecafoot et les membres du Comité exécutif aura lieu en octobre 2021.
Avant cette échéance, il y aura au mois de juillet 2021, la tenue des assemblées générales d'adoption des nouveaux textes et l'élection des membres des commissions indépendantes et des organes juridictionnels. Le mois d’août sera consacré aux élections des membres des exécutifs dans les départements et les régions.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de Seidou Mbombo Njoya
Une cinquantaine d’Ong libanaises et internationales ont fait part ce mardi de la nécessité d’ouvrir une enquête de l’ONU sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Ils ont dénoncé les manquements de l’enquête libanaise qui n’a abouti à aucune conclusion.
En août dernier, après la catastrophe, le Liban a refusé toute enquête internationale, réclamée par des familles de victimes, des organisations internationales et plusieurs pays occidentaux. L’explosion, causée par un incendie dans un entrepôt abritant des tonnes de nitrate d’ammonium, avait fait plus de 200 morts et 6.500 blessés, dévastant la moitié de la capitale.
Etudier la responsabilité de l’Etat libanais
Les autorités libanaises ont admis d’elles-mêmes que la substance avait été entreposée là « sans mesure de précaution ». Alors que le pays commémorera le 4 août le premier anniversaire de cette tragédie, l’enquête libanaise n’a toujours pas rendu ses conclusions publiques.
Dans une lettre adressée au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu, 53 ONG réclament donc « une enquête ou une mission d’établissement des faits ». L’objectif est de déterminer « si le comportement de l’Etat a provoqué ou contribué » à l’explosion, « une tragédie aux proportions historiques ».
Pas de volonté de mener une enquête crédible
« Les dix mois depuis l’explosion ont été marqués par les obstructions, les élisions, les retards des autorités », dénoncent les ONG. La lettre cite « des ingérences politiques flagrantes, l’immunité des hauts responsables politiques, le manque de respect des normes d’un procès équitable et des violations de la procédure régulière ».
En février, un premier juge d’instruction chargé de l’enquête avait été récusé après avoir inculpé le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab et trois anciens ministres. Le nouveau juge d’instruction Tarek Bitar doit bientôt entamer des interrogatoires. Il a reçu fin mai un rapport technique rédigé par des enquêteurs français dépêchés à Beyrouth après le drame.
L’enquête libanaise a pour objectif affiché de déterminer les causes de l’explosion et de comprendre les raisons de la présence de ce stock de nitrate d’ammonium, abandonné dans le port depuis plusieurs années.
« Les autorités libanaises ont eu plus de 10 mois pour prouver qu’elles avaient la volonté et qu’elles étaient capables de mener une enquête crédible », a rappelé Aya Majzoub, chercheuse à Human Rights Watch. « Mais elles ont échoué à tous les égards».
N.R.M
L’information a été rendue publique ce Mercredi l’Agence Anadolu qui elle aussi cite des sources régionales, dont la voix la plus autorisée, Okalia Bilaî, gouverneur de la région du Sud-Ouest
Le patron de la Région aurait réagi par téléphone, quelques heures après le piège tendu aux Forces de l’Ordre : « Lundi, une patrouille composée d’éléments de la police et de la gendarmerie est tombée dans une embuscade tendue par des terroristes sécessionnistes dans la localité d’Otu, près de la frontière nigériane…
Le bilan fait état de deux policiers et deux gendarmes tués. Nous avons également deux policiers et deux gendarmes qui sont portés disparus ».
L’autorité administrative aurait en outre ajouté qu’il n’est pas possible à l’heure actuelle de faire un bilan côté assaillants ; Cependant, l’ «armée mène un ratissage dans la zone depuis lundi pour traquer les sécessionnistes et libérer les éléments des forces de sécurité faits otages… ».
La localité d’Otu serait-elle devenue l’antre des terroristes ?
En se basant sur l’actualité de ces dernières semaines, il y a tout lieu de le penser. La saignée a commencé le 10 Mai 2020, avec l’assassinat Prisley Ojong, maire de Mamfe, chef-lieu d’Otu. L’autorité municipale avait été abattu au cours d’une embuscade mis en place par les sécessionnistes contre son convoi ;
Le 31 mai de la même année, cinq militaires qui assistaient à un match de football dans un stade à Otu ont eux aussi été tués. Les criminels, après leurs forfaits fondent dans la nature, regagnant certainement leur antre et tentant autant que possible de brouiller les pistes, convaincus d’être intouchables, grâce à la sorcellerie et aux amulettes dont ils couvrent leur corps.
C’était sans compter sur l’engagement et le professionnalisme des Soldats Camerounais
Bien que considérés comme des gangsters par certaines Organisations non gouvernementales qui n’hésitent pas à les accuser d’être responsables des exactions commises sur les populations civiles, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité « font un travail impeccable sur le terrain des opérations… », fait savoir l’un de nos confrères dans le Sud Ouest ;
Rendant hommage à ces autres victimes, il ajoute que :
« Tenus par leur engagement républicain, ils font le maximum afin de ne point bafouer les Droits de ceux qui sont interpellés, car suspectés d’être des ambazoniens et, je puis vous assurer que ce n’est pas une tâche aisée, vraiment pas facile du tout parce qu’il faut faire le distinguo entre les populations civiles et les criminels qui se cachent dans l’ensemble ;
Fort heureusement, ce sont ces Populations qui donnent des informations aux Soldats et ces derniers peuvent mettre la main sur les terroristes. Nous regrettons une fois de plus le décès tragique face à cet énième sacrifice ».
Nicole Ricci Minyem
Après trois semaines de cavale, les 5 suspects ont été rattrapés par les éléments de la légion de gendarmerie de l’Ouest.
Cinq personnes suspectées d’être les auteurs du piratage du numéro de téléphone d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l'Ouest, sont actuellement en garde à vue, dans la cellule du bureau spécial de recherches et enquêtes criminelles de Bafoussam. Elles attendent la suite de la procédure qui devra les conduire à s’expliquer sur les charges qui seront retenues contre elles.
On apprend de nos sources, que trois ont été appréhendés à Bertoua dans la région de l’Est, un à Yaoundé dans la région du Centre et l’autre à Garoua Boulaï dans la région de l’Est. Le 15 juin dernier, ces suspects ont même été présentés à la presse.
Selon la légion de gendarmerie de l’Ouest, les suspects ayant piratés le numéro de téléphone du gouverneur Awa Fonka Augustine sont entrés en contact avec des agents commerciaux qui ont procédé à la duplication de l’identité de l’autorité et ont entrepris des arnaques.
« Nous avons entrepris des investigations avec la grande collaboration de la légion de gendarmerie de l’Est, l’appui de la police et de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) », explique le Lieutenant Bassirou Mama à la Crtv. Le chef du bureau spécial des recherches et enquêtes criminelles de Bafoussam indique que parmi les suspects, il y a une femme.
A titre de rappel, c’est par le biais d’un communiqué relayé sur Agence Cameroun Presse, que le gouverneur de la région de l’Ouest, informait l’opinion du piratage de son numéro de téléphone. Le communiqué avait été rendu public le 27 mai 2021.
Le gouverneur avait mis en garde ses proches et toute autre personne pour ne pas se faire prendre au piège de ceux qui avaient piraté son numéro de téléphone.
« Le gouverneur de la région de l'Ouest a l'honneur d'informer le public, que son numéro mobile Orange a été piraté hier mercredi 26 mai 2021, vers 10h par des cybercriminels qui, l'utilisent pour perpétrer des actes d'arnaque de toutes sortes, notamment des sollicitations financières et la proposition de certains services. Il prie par conséquent toute personne qui recevrait des appels et des messages par ce numéro ou tout autre, et en son nom, de les ignorer purement et simplement et de le signaler au besoin dans les services de gendarmerie ou de police les plus proches », pouvait-on lire dans le communiqué.
Liliane N.
Selon Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire national à la communication du Mrc, tout ce qui se dit et se fait autour de l’opération Suvival Cameroun n’a pour unique objectif que de distraire les militants et donateurs de cette formation politique :
« Celui à qui profite le crime est soit l'assassin, soit le commanditaire. L'unique bénéficiaire de la crise autour de l'initiative SCSI est le régime de Yaoundé pour l'avoir combattu avec violence à sa naissance et tout au long de son exécution.
Entretenir une crise autour de SCSI a pour objet d’étouffer son succès éclatant contrairement à la gestion des centaines de milliards destinés à la lutte contre la covid-19 qui ont fini dans les comptes bancaires de quelques individus.
À cet effet je demande aux militants et sympathisants du MRC, à tous les donateurs et bénévoles de ne plus se laisser distraire et d'être fiers d'avoir contribué d'une manière ou d'une autre à une initiative qui restera dans les anales de notre pays comme un modèle d'humanisme et de solidarité ».
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Une particularité du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, dont le leader, les militants n’assument jamais rien ; tout ce qu’ils rencontrent comme échec demeure la faute des autres.
Le rapport publié il y a quelques heures par Christian Penda Ekoka, longtemps exigé avec insistance par ceux qui estiment que le bug informatique présenté par Kamto Maurice comme une vérité absolue est pourtant clair. Les responsabilités des uns et des autres sont établies et, il a été présenté dès l’entame de cette opération comme le coordonnateur.
Peut-il lui aussi être considéré comme membre du « Régime de Yaoundé » ? Alors qu’il y a très peu de temps, il était présenté à tous comme le coordonnateur de l’opération Survie Cameroun.
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Sur la toile également, l’on n’a pas manqué de voir des captures d’écran, présentant des échanges parfois houleux entre militants et défendeurs très passionnés du Mouvement pour la renaissance du Cameroun discuter à propos du détournement qui a eu cours au cours tout au long de ce processus soi disant mis en place pour soutenir et apporter du réconfort aux personnes exposées au Covid 19.
Le détournement des fonds alloués à la lutte contre le corona virus, dont se seraient rendus coupables quelques membres du Gouvernement doit-il, peut-il justifier celui qui aurait eu cours lors de l’opération Survie Cameroun ? Que chacun assume ses responsabilités et en payent les conséquences.
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Nicole Ricci Minyem
Des enseignants souhaitent avoir des explications du ministre des Enseignements secondaires, sur le choix des épreuves calquées sur le modèle de l’approche par objectif soumis lors de l’examen du Baccalauréat, au détriment de l’approche pédagogique par compétence enseignée aux élèves durant toute l’année scolaire.
Si Nalova Lyonga le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a trouvé que l’examen du Baccalauréat s’est déroulé sans problème, son avis n’est pas partagé par certains enseignants. Il y en a qui à l’heure actuelle, pensent même à ne pas prendre part aux séances de correction.
Ils affirment avoir été bernés par l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc). Parce qu’ils ont noté que les épreuves soumises lors de l’examen du Baccalauréat 2021 étaient plutôt calquées sur le modèle de l’approche par objectif soumis lors de l’examen du Baccalauréat, au détriment de l’approche pédagogique par compétence enseignée aux élèves durant toute l’année scolaire. Pour ceux-ci, Nalova Lyonga le Minesec doit s’expliquer sur ce qui s’est passé.
Il n’y a pas que les enseignants qui sont préoccupés en ce moment, même les élèves le sont. Ils affirment ne pas être responsables de ce qui s’est passé. Ils ne veulent pas payer les conséquences de cela.
« L’épreuve que nous avons reçue n’a rien à voir avec ce que nous avons appris. Nous composons en style APC et non plus à l’Approche par objectif (APO) depuis des années. Et lors de l’examen, on vient nous surprendre avec le système classique que beaucoup ne connaissent même pas », déplore un candidat.
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Il faut noter que l’APO est une pédagogie qui vise à enseigner les connaissances notionnelles aux apprenants, dans le but de leur permettre d’acquérir des savoirs-savants. Enseigner une notion telle que l’adjectif qualificatif en français, anglais ou espagnol. Afin que l’apprenant puisse avoir un savoir encyclopédique sur le phénomène de l’adjectif qualificatif.
Alors que l’APC est une pédagogie par laquelle l’apprenant est porté à résoudre les problèmes de la vie courante au travers des notions enseignées. Ainsi, il saura non seulement ce qu’est l’adjectif qualificatif, mais aussi comment résoudre un problème de la vie à l’aide de cette notion-là. Il aura acquis alors l’agir-compétent. Une association de savoirs-savants, savoir-faire et savoir-être.
Liliane N.
Dans la dynamique nationale de lutte contre le coronavirus, l’ordonnance du 07 juin 2021 alloue 50 milliards de plus au fonds de solidarité dédié à la riposte contre cette pandémie et ses répercussions économiques et sociales. De manière générale, il ressort de ce texte que, le Cameroun passe de la résilience économique au renforcement du système de santé. Un changement de cap qui vise ainsi à permettre au pays de mieux combattre cette maladie qui n’est pas encore totalement éradiquée.
Dès le premier cas de Covid-19 déclaré au Cameroun le 06 mars 2020 et la faible progression de la pandémie, le Cameroun a opté en faveur d’une politique qui protège d’abord l’économie. Depuis la signature de l’ordonnance du 7 juin 2021 par le Chef de l’Etat, on est tenté de lire, un changement de cap en faveur d’une politique qui priorise désormais la prise en compte du système de santé.
C’est ainsi que le plafond des ressources des ressources destinées à approvisionner le Fonds de solidarité national pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales qui était jusque-là fixé à 180 milliards de FCFA, passe à un plafond de 200 milliards de francs pour l’exercice 2021 avec le texte présidentiel.
En clair, en plus du versement de 150 milliards opéré sur le budget général de l’Etat au départ, le président de la République autorise un nouveau versement de 10 milliards à ce compte d’affectation spéciale (CAS), à partir des ressources supplémentaires engrangées dans le budget général de l’Etat du Cameroun.
L’on apprend, qu’au départ, ce compte devrait être uniquement approvisionné sur ressources propres de l’Etat. Cependant, sur la base de l’ordonnance du Chef de l’Etat, 40 milliards issus des ressources du Fonds de concours seront alloués au CAS soit 25 milliards de la Banque mondiale et 15 milliards de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).
Les priorités
L’ordre des priorités devant sous-tendre la répartition des 200 milliards du Fonds de solidarité national est clairement déterminé. Il s’agit notamment, du renforcement du système sanitaire qui reçoit la grosse partie de l’enveloppe avec 170 milliards de FCFA contre seulement 35 milliards dans le budget initial ; de la résilience économique et financière qui voit désormais enveloppe réduite passant de 100 milliards dans le budget initial à seulement 10 milliards ; de la résilience sociale qui obtient 5 milliards de plus et bénéficie désormais de 15 milliards tandis que l’enveloppe allouée au renforcement de la recherche et de l’innovation reste inchangée, à 5 milliards de nos francs.
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Innocent D H
Cette campagne a été lancée le 14 juin dernier à Yaoundé par le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) et l’Organisation non gouvernementale (ONG), camerounaise Centre de recherche forestière internationale (Cifor). Elle vise à sensibiliser les acteurs sur l’utilisation du bois d’origine légale dans les principaux centres urbains du Cameroun.
Placée sous le slogan « Le bois légal, c’est génial », cette campagne a pour principal objectif de promouvoir un changement de comportement chez les consommateurs pour favoriser l’achat des produits ligneux durables et de qualité. Pour que la sensibilisation touche le grand nombre de cibles et soit un succès, sont entre autres prévues, des émissions de radio, des spots publicitaires et l’affichage public sur les marchés de bois.
Selon les explications de Hortense Motalindja, sous-directeur de la promotion du bois au Ministère des Forêts et de la Faune, « La faible proportion des sciages provenant de sources légales constitue un frein pour la gestion rationnelle des ressources forestières, et donc au développement du Cameroun ». « Avec cette campagne, nous visons à augmenter la demande, ce qui va certainement inciter les producteurs à se confronter à la légalité et approvisionner davantage le marché en bois d’origine légale », ajoute cette source.
Pour sa part, Liboum Mbonayem, chercheur au Cifor indique : « La plupart des citoyens camerounais n’ont pas d’intérêt à connaître l’origine des produits qu’ils achètent. Mais, nous devons nous efforcer de demander aux vendeurs tous les documents pour nous assurer de la légalité du bois, tels que les copies des lettres de voiture qui ont permis de transporter ce bois ou le bordereau de livraison ».
Les produits en bois supposément d’origine légale ne représentent qu’entre 12% et 18% du volume vendu, à en croire un rapport d’étude menée par Cifor à Douala et Yaoundé en 2016. Pour cette ONG, la promotion de la durabilité et de la disponibilité à long terme des ressources forestières au Cameroun passe par une bonne politique d’augmentation de la présence et de la demande du bois légal sur le marché camerounais.
Innocent D H
La défense du jeune homme affirme que le Tribunal de première instance de Mbanga n’avait pas d’autre choix que de mettre son affaire en délibéré le 17 juin 2021.
Il y a du nouveau dans l’affaire du jeune Clément Bonda Ytembe et ses deux compagnons qui ont été arrêtés pour une vidéo dans laquelle des propos injurieux sont tenus à l’égard du président Paul Biya, ses ministres et leurs parents de sexe féminin. Le procès s’est ouvert le lundi 14 juin 2021. L’affaire a été mise en délibéré le 17 juin 2021, c’est-à-dire demain.
Il faut préciser qu’ils sont « poursuivis pour Outrage au président de la République, outrage aux corps constitués et fonctionnaires et pour diffusion des images portant atteinte à l’intégrité publique, conformément à l’article 78 relatif à la cybercriminalité ».
Selon leur conseil, il est reproché au principal accusé (Clément Bonda Ytembe) d’avoir diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. Selon la défense, le ministère public n’a pas pu apporter la preuve de ce qu’il est l’auteur de la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux. Et la défense affirme que la loi punit celui qui a diffusé.
Pour ce qui est des amis de Clément Bonda Ytembe, la défense a dénoncé le fait qu’ils soient poursuivis alors qu'ils n’apparaissent à aucun moment sur la vidéo. En conclusion, il faut savoir que si les mis en cause sont reconnus coupables, ils risquent près de deux années de prison. La défense dit avoir plaidé leur précarité.
Lire aussi : Justice : Un jeune homme interpellé suite à des propos injurieux à l'égard du gouvernement
Il faut rappeler que l’honorable Djeumeni Benilde, du Social Democratic Front (SDF) qui, mis au courant de leur arrestation et qui a décidé de les défendre, a salué le déroulement de l’audience du 14 juin 2021 au Tribunal de première instance de Mbanga.
« Belle prestation des avocats de la défense sous la houlette de Me Kengne. Interventions très applaudies de Me Seukop, avec les appuis diverses de maîtres Monthe et Gomgang Adeline », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Et son cabinet de poursuivre « en somme le droit a été dit face à la pression de ces avocats de qualité supérieure il n’y avait plus rien d’autre que de mettre l’affaire en délibéré pour le 17 Juin 2021. Renvoie qui intervient après l’exploitation d’une clé USB montrant la vidéo qui est retenue comme preuve des charges contre ces jeunes qui rongent la misère au quotidien dans une entreprise des Français ou en plein 20eme siècle le salaire est à 32.123F F CFA. Il reste à féliciter l’œuvre humanitaire de l’élu du peuple et toute cette équipe d’avocats qui ont brillé dans la maîtrise du droit ».
A titre de rappel, Clément Bonda Ytembe a accusé le Chef de l’Etat et son gouvernement d’avoir détourné les 180 milliards que le Fonds monétaire international a donnés au Cameroun, pour la lutte contre le Coronavirus. Il a par ailleurs dénoncé le fait qu’il perçoive un salaire de 32 000 FCFA pour plus de 9 heures de travail au quotidien. Sauf que, la société des plantations du Haut Penja présenté comme son employeur ne le reconnait pas comme son ouvrier plutôt celui d'un de ses prestataires.
Liliane N.
Veron Mosengo-Omba le secrétaire général de la Confédération africaine de football demande aux camerounais de ne pas écouter les rumeurs des réseaux sociaux.
La Confédération africaine de football (CAF) par la voix de Veron Mosengo-Omba son Secrétaire général (SG), confirme que le Cameroun est bel et bien l’organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021.
En mission au Cameroun, le SG de la CAF a dû répondre aux rumeurs indiquant que la CAN 2021 ne se passera pas chez nous. Pour le second de l’instance faîtière du football africain, il faut laisser ces rumeurs mourir de leur propre poison. Car, ni la CAF ni la Fédération camerounaise de football ni l’organisation locale n’a parlé d’une pareille décision.
« Si la CAF ne dit pas ça, si l'organisation locale ne dit pas ça, si la Fédération ne dit pas ça, il ne faut pas écouter les autres », a précisé Veron Mosengo-Omba.
Pour ceux qui s’interrogent donc sur la présence du SG de la CAF et sa délégation au Cameroun, il faut savoir qu’il est question pour eux de s’assurer qu’aucun aspect lié à la CAN 2021 n’est en retrait dans les préparatifs. Et il est question d’unir les efforts pour que la fête soit belle.
« Nos sorts sont liés. Nous devons travailler ensemble pour délivrer une CAN fantastique, jamais organisée auparavant. Je suis venu ici pour travailler, voir où nous en sommes et où nous allons », a déclaré Veron Mosengo-Omba.
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Pour ce qui est de l’inspection, la CAF s’est dite satisfaite des préparatifs.
« Je viens de visiter le stade Olembe, c’est un stade classe coupe du monde. Je voudrais remercier le président de la République et son peuple parce qu’ils ont consenti des efforts énormes. Ces efforts profitent à toute l’Afrique, on doit en être fier et en parler. La qualité de cette infrastructure est magnifique...
Le président de la Caf et le comité exécutif sont satisfaits du travail, de l’organisation qui permettra de livrer une meilleure CAN jamais organisée au Cameroun. Donc, le travail avance très bien. Bien sûr que tout n’est pas parfait, le monde parfait n’existe pas. Il y a quelques réglages à faire. C’est la raison pour laquelle on est venu ici pour parler. Les choses avancent très bien.
On vient d’ouvrir le bureau de la CAF pour suivre l’organisation de la CAN ici. C’est une présence qui marque la bonne collaboration entre les autorités publiques, la Fecafoot et la CAF. La CAN sera organisée dans ce magnifique pays au mois de janvier 2022, ça c’est clair » a déclaré Veron Mosengo-Omba.
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Selon nos sources, la délégation de la CAF va quitter le Cameroun ce mercredi 16 juin 2021. Toutefois, ce départ sera précédé par une importante réunion entre la CAF, le comité d'organisation local et la Fédération Camerounaise de Football.
Liliane N.
L'ambassadeur du Cameroun en belgique a été convoqué par Lejeune Bella Bella, ministre des Relations Extérieures afin répondre de l’agression orchestrée par les éléments de la brigade anti sardinards (BAS) dans les locaux de la mission diplomatique Camerounaise à Bruxelles à l’Avenue Brugmann.
C’est lundi dernier que quelques individus, se réclamant de cette « association de malfaisants » s’y sont rendus afin, arguent – ils de réclamer la libération de Clément Bonda qui a proféré des insultes contre les parents du Chef de l’Etat mais aussi des membres du Gouvernement.
Conduits par Olivier Tchanang, dont les outrances ne sont pas inconnues, les membres de la bas n’ont pas manqué d’exiger que les usagers présents au sein de l’ambassade s’en aillent car, parce qu’ils voulaient inciter les employés et les diplomates à « assumer leurs responsabilités et intervenir pour que les insulteurs de l’Institution du Cameroun et de certains ministres soient dans les plus brefs délais remis en liberté : « Aux tortures que subit toute la jeunesse opprimée et séquestrée de notre pays, qui n’a plus le droit de s’indigner, de crier sa colère face à la misère croissante qui la détruit considérablement… ».
Olivier Tchanang et ses compères, comme pour donner plus de poids à leur manifestation, ont hélé les diplomates en insistant sur le fait que « les membres du Gouvernement dont les noms sont cités dans le covidgate soient traduits en justice afin de répondre de la disparition des 180 Milliards cités dans cette affaire ».
Que peut-on attendre du tête à tête entre Lejeune Bella Bella et Eric Jacquemin ?
Peut être l’interpellation de ces éléments de la brigade anti sardinards et leur convocation devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent eux aussi de leurs actes, comme c’est le cas actuellement pour leurs camarades qui pensaient trouver un refuge dans certains pays de l’hexagone.
Les Camerounais, tout autant qu’ils sont, méritent que justice leur soit rendue
Il est évident qu’ils n’aspirent qu’à cela car ils en ont assez de ces multiples détournements de déniés publics. Ils sont fatigués d’être pris comme des pions irréfléchis à qui on peut servir tout et n’importe quoi parce qu’on est détenteur d’une petite parcelle de pouvoir. Ils doivent et méritent de connaître la vérité par rapport à cet autre scandale lié aux montants querellés du Covid 19, pour ne citer que cet exemple mais pas à n’importe quel prix.
Malheureusement, certains se sont arrogé le droit de proférer des insultes contre ceux qu’ils considèrent comme les responsables de leur malheur, les parents de leurs « ennemis » se voient traîner sur la place publique, leurs parties intimes décrites avec des mots qui défient tout sens moral et certains estiment que le mal être peut justifier de tels comportements.
Nicole Ricci Minyem
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la député du Nyong et Kelle, Rolande Ngo Issi, introduit son propos en des termes assez virulents : « Laissez nos enfants, ils ne sauraient être le terrain de votre inconséquence… ». Cette sortie fait suite au désordre constaté dans certaines épreuves soumises aux candidats au baccalauréat de l'enseignement général.
Je suis très choquée de voir combien le gouvernement à travers le ministère des Enseignements Secondaires pour le cas, engloutit la formation de nos enfants pour des orientations inavouées.
L'épreuve D'histoire présentée aux candidats au Baccalauréat session 2021 est une pure provocation et une organisation stratégique à décimer nos futurs cadres.
Car comment comprendre que l'Approche Par les Objectifs jugée obsolète par le gouvernement, remplacée par l'Approche Par les Compétences entrée en vigueur depuis quelques années déjà, après de multiples formations et séminaires, se voit fonder la conception de l'épreuve de cette année.
Il faut rappeler que la nouvelle approche oriente les relations enseignants apprenants dans un construit permanent. En réalité, le rôle de l'enseignant est devenu que celui du facilitateur et l'élève deviendra un apprenant responsable plus autonome capable d'apprendre par lui-même. Le but étant de façonner une élite de qualité et compétente.
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Cette approche pédagogique après mise en vigueur, a été intégrée dans toute la chaîne éducative et les évaluations ont respecté les prescriptions gouvernementales.
Grande curiosité, les candidats au baccalauréat session de 2021 se sont vus soumis à la pénible épreuve d'être évalués selon l'Approche par les Objectifs, ce qui nous suscite des interrogations:
Peut-on évaluer un élève sur ce qu'il n'a pas vu ?
Avez-vous demandé aux enseignants de pratiquer les deux Approches?
Vos objectifs sont ils planifiés?
Je demande donc au Ministère des Enseignements secondaires et à l'Office du Baccalauréat de prendre toutes les dispositions pour corriger cette grave dérive et que cela ne se reproduise plus jamais. Trop c’est trop » !
On aura tôt fait de répondre par la négative étant donné que ceux qui ont décidé de proposer cette épreuve aux candidats savaient parfaitement que les enfants n’ont reçu aucun enseignement par rapport à cette méthodologie, mais cela ne les a nullement arrêté.
La surprise des enfants en salle d’examen, devant cette épreuve était dès lors prévisible et l’on a bien envie de se poser d’autres questions, quelle est la portée du choix fait par le ministère des Enseignements secondaires et l'Office du Baccalauréat ?
Quel sera l’impact lors de la proclamation des résultats ? Comment peut –on mettre des enfants dans une situation qui risque d’avoir un incident majeur pour eux alors qu’ils ont passé une année entière à se préparer ?
Nicole Ricci Minyem
Dans leur reportage, nos confrères de TV5 Monde ont relevé que les individus qui s’adonnent à cette funeste activité passent par la capitale économique du Cameroun, venant du Sud-Ouest et ils ne manquent pas de multiplier des entourloupes pour faire passer leurs produits.
Dans le reportage, on peut par exemple voir qu’ils nouent des liens avec des conducteurs d’engins lourds qui transportent des sacs de cacao et c’est au dessous de ces derniers qu’ils cachent les médicaments médicaux non homologués. Ces derniers passent quelquefois inaperçus au niveau des postes de contrôle tenus par les douaniers.
Mais quelquefois seulement car des milliers de faux masques ainsi que des tests Covid ont été saisis au cours des dernières semaines par le Capitaine Stéphane Bayiha Djiki, officier de la Douane Camerounaise et ses éléments : « Les fraudeurs débordent d’ingéniosité en matière de dissimulation de la fraude. D’une manière générale, ils profitent de ce type de moyens de transport pour dissimuler les produits illicites, tels que les médicaments, les faux tests de Covid, du carburant et autres…
Il y a quelques jours par exemple, dans le cadre de nos opérations, nous avons intercepté un véhicule et procédé à la fouille. Nous avons mis la main sur quatorze mille (14 000) masques de protection). Des faux masques qui sont proposés aux Camerounais en dessous du prix pratiqué par le Gouvernement Camerounais ;
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En plus de ces derniers, nos confrères affirment qu’ils ont découvert un entrepôt dans la Capitale économique du Cameroun dans lequel étaient cachés six mille (6000) faux tests de dépistage qui ont été récupérés par les douaniers ; Ils ont en outre trouvé de nombreux autres produits dont ils ignorent la provenance et ce sont ces derniers qui sont vendus un peu partout, sur l’ensemble du triangle national, au détriment de la santé de ceux qui les utilisent :
Etienne Lamara, douanier : « Nous avons remarqué que les masques que nous saisissons sont parfois reconditionnés dans d’autres cartons, donc on ne sait pas comment ils arrivent ; ça prouve simplement que les trafiquants essaient de diluer ou alors de cacher l’origine de ces masques pour qu’on n’arrive pas à faire un traçage… ».
Ces fraudes s’étendent au niveau des tests effectués sur les voyageurs, contre de fortes sommes d’argent, comme le laisse entendre Paul Joël Kamchouang, responsable d’une Ong : « C’est une enquête qui nous a pris trois, voire trois mois et demi pour essayer d’infiltrer ces différents réseaux et c’est à ce moment où nous nous sommes aperçus que le mal était très profond parce que plusieurs corps de métier étaient mêlés aussi bien au niveau des hôpitaux que des aéroports…
Il y a même quelques agences aériennes qui sont impliqués dans le processus de délivrance de ces faux tests ».
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C’est dans ce même reportage qu’il est indiqué que lorsque les fraudeurs sont interpellés, ils ne passent pas beaucoup de temps dans les postes de gendarmerie ou de police car, des interventions arrivent de part et d’autre.
Voilà une autre histoire qui vient démontrer que le Covid 19 au Cameroun est un vaste réseau dans lequel des individus sans foi ni loi se préoccupent très peu de la santé des Camerounais. Le plus important pour eux c’est de se mettre autant d’argent que possible dans les poches.
Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement Camerounais, afin de protéger leurs concitoyens ? Quelle est la garantie que les vaccins qui sont inoculés depuis quelques semaines ne sont pas nocifs à la santé car, si l’on s’en tient aux réactions recueillis dans ce reportage, le mal est profond, très profond.
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Nicole Ricci Minyem