Acquitté de crimes contre l'humanité par la Cour Pénale Internationale (CPI), le Président Laurent Gbagbo est arrivé ce jeudi en Côte d’Ivoire, pays qu'il avait été contraint de quitter il y a dix ans, et, il a été accueilli par une foule immense.
Des gens sortis de partout afin de célébrer le retour à la « Maison » de leur Président, moment d’émotion que partage le Chef de l’Etat Ivoirien qui a donné ses premières impressions aux membres de la direction de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI).
« Je suis heureux de retrouver la Côte d'Ivoire et l’Afrique 'après avoir été acquitté de crimes contre l'humanité par la justice internationale. J'ai des larmes aux yeux en pensant à ma mère décédée mais, j’aurais le temps de faire un discours plus tard. Je veux d’abord profiter de ces moments de retrouvailles ».
Dans leur article, nos confrères de « Lepoint.fr » relèvent que « C'est son acquittement définitif le 31 mars qui a rendu possible son retour, de même que le feu vert donné par son rival, Alassane Ouattara, au nom de la réconciliation nationale.
Peu après sa descente de l'avion qui l'avait ramené de Bruxelles dans l'après-midi, Laurent Gbagbo est directement monté dans une voiture pour quitter l'aéroport, en brûlant l'étape du pavillon présidentiel qui avait été mis à disposition par Alassane Ouattara, où l'attendaient des responsables du FPI.
Son cortège a ensuite pris la route menant à son ancien QG de campagne de la présidentielle de 2010, situé dans le Nord d'Abidjan, où il a pris la parole dans une salle où se trouvaient les dirigeants du FPI. Des milliers de ses partisans se trouvaient à l'extérieur pour l'acclamer.
Tout au long du parcours, des milliers de jeunes pro-Gbagbo enthousiastes couraient, sautaient en criant « Gbagbo est là », « Gbagbo revient », « il est là pour libérer la Côte d'Ivoire » ou encore « on est là pour Gbagbo et on est fier ».
Peu avant son atterrissage, des journalistes de l'AFP avaient entendu des tirs et vu des fumées de gaz lacrymogènes, près de l'aéroport.
Tout au long de la journée, la police a dispersé avec du gaz lacrymogène tous ceux qui tentaient de se rassembler près de l'aéroport, situé dans le Sud de la capitale, dans le quartier de Port-Bouët où, selon des témoins, des échauffourées ont aussi opposé les forces de l'ordre à des partisans de M. Gbagbo. Des photos de personnes blessées circulaient sur les réseaux sociaux sans qu'il soit possible de confirmer leur authenticité.
Les rassemblements le long du cortège n'ont pas été interdits par le gouvernement, mais le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a affirmé à l'AFP avoir appris l'itinéraire par la presse.
Il a qualifié de « troubles à l'ordre public » les tentatives des partisans de M. Gbagbo de rejoindre l'aéroport, estimant qu'il n'y avait pas eu « d'abus dans le maintien de l'ordre ».
« Nous sommes surpris par cette réaction injustifiée », a déclaré Justin Katinan Koné, porte-parole de Laurent Gbagbo, affirmant que des « arrestations ont eu lieu ».
L'ampleur de l'accueil de l'ex-président a été au cœur des récentes négociations entre le pouvoir et le FPI: le premier souhaitant qu'il soit sans triomphalisme et sécurisé, le second qu'il soit populaire.
Laurent Gbagbo, 76 ans, vivait à Bruxelles depuis son acquittement par la CPI en janvier 2019, confirmé en appel le 31 mars 2021. Au pouvoir depuis 2000, il avait été arrêté en avril 2011 à Abidjan puis transféré à la CPI à La Haye.
Ses adversaires estiment toujours qu'il a précipité son pays dans le chaos en refusant sa défaite face à Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010. Ce refus a provoqué une grave crise post-électorale, pendant laquelle quelque 3.000 personnes ont été tuées. C'est pour ces faits qu'il avait été transféré à la CPI.
Ses proches assurent qu'il rentre sans esprit de vengeance mais pour œuvrer à la politique de réconciliation nationale.
La Côte d'Ivoire est encore meurtrie par deux décennies de violences politico-ethniques, les dernières remontant à la dernière présidentielle, en 2020 et ayant fait une centaine de morts.
Alassane Ouattara a alors été réélu pour un 3e mandat controversé lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui jugeait ce nouveau mandat anticonstitutionnel.
La Côte d'Ivoire « doit se retrouver », estime Assoa Adou, secrétaire général du FPI, car « elle est aujourd'hui en danger de déstabilisation par des jihadistes » après des attaques contre l'armée qui ont récemment causé la mort de quatre militaires dans le Nord, à la frontière avec le Burkina Faso.
Laurent Gbagbo reste sous le coup d'une condamnation en Côte d'Ivoire à 20 ans de prison pour le "braquage" de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pendant la crise de 2010-2011, mais le gouvernement a laissé entendre qu'elle serait abandonnée ».
N.R.M
Selon le rapport annuel de l’agence pour les réfugiés de l’Organisation des Nations Unies (HCR), publié ce vendredi, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et de demandeurs d’asile a progressé de 4 % en 2020 par rapport au chiffre déjà record de 79,5 millions fin 2019.
2020 représente ainsi la neuvième année de hausse continue des déplacements forcés dans le monde. Pendant la pandémie, « tout s’est arrêté, y compris l’économie. Mais les guerres, les conflits, la violence, les discriminations et les persécutions, tous ces facteurs qui poussent les gens à fuir, ont eux continué », a expliqué le chef de l’HCR, Filippo Grandi.
« Un nombre sans précédent » de personnes déplacées dans leur propre pays
Aujourd’hui, 1 % de l’humanité est déplacé et il existe deux fois plus de « personnes déracinées » qu’il y a dix ans quand le nombre total atteignait environ 40 millions, s’inquiète le HCR. Fin 2020, le monde comptait 30,3 millions de réfugiés et autres personnes déplacées de force hors de leur pays, dont 5,7 millions de réfugiés palestiniens et 3,9 millions de Vénézuéliens. Et les demandeurs d’asile représentaient 4,1 millions de personnes.
Mais « le grand saut concerne le chiffre des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays », qui s’élève maintenant à 48 millions, « un nombre sans précédent », a souligné Filippo Grandi, lors de la présentation du rapport. Principalement engendré par les crises en Ethiopie, au Soudan, dans les pays du Sahel, au Mozambique, au Yémen, en Afghanistan et en Colombie, le nombre de déplacés internes a augmenté de plus de 2,3 millions l’an dernier.
La pandémie freine les procédures d’asile
Malgré la pandémie du Covid - 19 et les appels à un cessez-le-feu mondial lancés par le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, les conflits ont continué à faire fuir les personnes. Le rapport note également qu’au plus fort de la pandémie en 2020, plus de 160 pays avaient fermé leurs frontières et 99 d’entre eux n’avaient fait aucune exception pour les personnes en quête de protection.
Grâce à l’adoption de mesures telles que des examens médicaux à la frontière, des certificats de santé ou de quarantaine temporaire à l’arrivée, des procédures d’enregistrement simplifiées et des entretiens à distance, de plus en plus de pays ont ensuite trouvé les moyens de garantir l’accès aux procédures d’asile malgré la pandémie.
Un million d’enfants nés en tant que réfugiés
L’an dernier, plus des deux tiers de toutes les personnes ayant fui à l’étranger étaient originaires de seulement cinq pays : Syrie (6,7 millions), Venezuela (4 millions), Afghanistan (2,6 millions), Soudan du Sud (2,2 millions) et Birmanie (1,1 million). Les jeunes, filles et garçons, de moins de 18 ans représentent 42 % de toutes les personnes déracinées.
Et selon les estimations du HCR, près d’un million d’enfants sont nés en tant que réfugiés entre 2018 et 2020. « La tragédie de tant d’enfants nés en exil devrait être une raison suffisante pour faire beaucoup plus d’efforts pour prévenir et mettre fin aux conflits et à la violence », a soutenu Filippo Grandi.
Au cours de l’année 2020, quelque 3,2 millions de déplacés internes et seulement 251.000 réfugiés sont rentrés dans leur foyer, soit une baisse de 40 % et de 21 % respectivement, par rapport à 2019. La réinstallation des réfugiés a aussi enregistré une baisse drastique. Seuls 34.400 réfugiés ont été réinstallés l’année dernière, soit le niveau le plus bas depuis 20 ans, résultant du nombre limité de places de réinstallation et de la pandémie de Covid-19, selon le Hcr.
« Une approche égoïste »
« Les solutions nécessitent que les dirigeants à travers le monde entier et les personnes d’influence laissent de côté leurs différences, mettent fin à une approche égoïste de la politique et se concentrent plutôt sur la prévention et le règlement des conflits, ainsi que le respect des droits humains », a affirmé Filippo Grandi.
Pour la septième année consécutive, la Turquie a accueilli la plus importante population de réfugiés au monde (3,7 millions), suivie par la Colombie (1,7 million), le Pakistan (1,4 million), l’Ouganda (1,4 million) et l’Allemagne (1,2 million).
N.R.M
Les trois généraux ont été tués au cours d’une opération baptisée «Kumbo Clean», menée par l’armée dans le département de Bui.
Selon nos sources, l’armée vient de conduire une opération de 30 jours à Bui, département situé dans la région du Nord-Ouest. L’opération a été baptisée «Kumbo Clean». Elle a été conduite par le colonel Charles Alain Matiang. Et on apprend que plusieurs séparatistes ont été tués. Parmi eux, on retrouve trois chefs de milices connus sous les noms de « general Spider », « general Thunder de Kikaikom », et « general Abakwa de Meluf ».
« De nombreux terroristes ont été neutralisés, mais malheureusement nous avons également perdu 4 hommes lors de l’opération et certains ont été blessés », a déclaré le général de bridage Valère Nka, commandant de la 5e région militaire interarmées.
En plus d’avoir neutralisé ces trois généraux séparatistes, l’armée a récupéré 5-AK47, 10 vélos, des breloques, des équipements utilisés pour produire des explosifs improvisés, des pistolets de fabrication danoise et du carburant de contrebande.
En dressant le bilan de l’opération « Kumbo Clean », le général de bridage Valère Nka a saisi l’occasion pour indiquer et rappeler que « le département du Bui s’est avéré être l’épicentre de ce que nous appelons la lutte ambazonienne ici dans la région du Nord-Ouest ». Il se trouve que c’est dans cette région, qu’a été enregistrée une recrudescence des attaques à l’engin explosif improvisé ces dernières semaines.
Liliane N.
Le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a signé le 11 juin dernier, un accord avec les responsables de la firme australienne, Fortescue Metals Group. La trame de cet accord, conduire au Cameroun, une étude technique en vue du développement du tout premier projet de production d’hydrogène vert.
Selon les explications de Engie, un énergéticien français sur son site internet, l’hydrogène vert qui est produit à partir d’électricité renouvelable par un processus d’électrolyse de l’eau, « a la particularité de pouvoir être comprimé et stocké pour être utilisé à la demande comme gaz vert, ou pour être reconevrti en électricité grâce à une pile à combustible », permettant de faire par exemple de faire rouler les véhicules. L’on apprend que l’hydrogène vert est inconnu jusqu’ici au Cameroun.
Avec ce type d’énergie dont l’empreinte carbone est nulle, un automobiliste disposant d’un véhicule adapté « peut rouler sur 600 kilomètres environ, contre 150 kilomètres pour les véhicules électriques », fait savoir l’énergéticien français. Cette énergie a un prix très accessible, qui permet de faire des économies et de maîtriser les dépenses énergétiques, soulignent les experts.
Nombre d’observateurs, estiment que le projet pourrait permettre au Cameroun de donner un coup d’accélérateur à ses projets de construction de lignes de tramways annoncés il y a plusieurs années, mais qui sont certainement freinés par l’instabilité du réseau électrique.
Innocent D H
Les parlementaires, le Gouvernement et les organismes internationaux tablent sur la question à l’Assemblée nationale. C’est au cours d’une séance de travail qui se veut un plaidoyer en vue du renforcement du cadre légal de protection des enfants contre la violence. Une rencontre qui cadre avec la célébration ce mercredi, 16 juin 2021 de la 31ème édition de la journée de l’Enfant africain.
De nouvelles formes de violences faites sur les enfants émergent au Cameroun du fait des différentes crises sécuritaires qui frappent le pays depuis quelques années. L’on compte ainsi, parmi les principales victimes des attaques de la secte terroriste Boko haram dans l’Extrême-Nord, les enfants. Outre les pertes en vie humaines, ces derniers sont très souvent utilisés comme bombes humaines.
« Environ 38 enfants ont été utilisés pour perpétrer les attentats suicides dans la région du Lac Tchad depuis le début de l’année. Ce qui porte à 86 le nombre total d’enfants utilisés dans ce type d’attaque depuis à peu près 3 ans », a présenté le Directeur des Programmes de l’organisme Plan international, Collins Sayang.
Outre ces violences, les enfants sont victimes des assassinats dans les zones en conflit. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest notamment, le nombre d’enfants décédés depuis le début de la crise anglophone est innombrable.
La tuerie d’une dizaine d’écoliers au complexe scolaire privé « Mother Francisca international Bilingual Académy » en octobre 2020, n’est pas disparue de notre mémoire. Au rangs des violences que subissent les enfants, figurent aussi les sévices corporels auxquels ces derniers font face.
Plaidoyer formulé
Le plaidoyer que formule les parlementaires, le Gouvernement et les organismes internationaux réunis à l’Assemblée nationale devrait être axé sur le volet opérationnel. Selon les explications de la Ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné : « Il y a plus de 13 départements ministériels qui sont chargés de protéger l’enfant. A notre niveau, nous avons déjà contribué à la ratification de tous les instruments juridiques pour la protection de l’Enfant sur le Plan légal. Maintenant sur le plan opérationnel, nous avons des dispositions pour sécuriser l’Enfant. Nous saisissons cette journée, la 31ème célébration de la journée de l’Enfant africain pour faire une évaluation, pour voir ce qui a été fait et quel est le chemin à parcourir », indique madame le ministre.
Innocent D H
Un réseau de présumés cybercriminels vient (encore) d'être démantelé par la gendarmerie nationale. Le gang cette fois, était composé de plusieurs jeunes camerounais, dont deux des principaux suspects ont été rattrapés.
"Ils opéraient depuis plusieurs années sans se faire prendre via leurs téléphones portables, soutient la gendarmerie nationale.
Cette fois, ils ont escroqué 15 millions FCFA à leur compatriote en séjour en Belgique en lui faisant miroiter une opportunité d'affaires relative à l'exploitation d'or à Batouri une ville de la région de l'Est.
La gendarmerie nationale précise que l'exploitation des téléphones saisis lors de la fouille au corps, a permis d'établir qu'il s'agit de ceux sur lesquels ont été effectués les transferts d'argent.
Il ne passe pas de jours sans que les forces de sécurité ne rapportent l'arrestation ou le démantèlement d'un gang de présumés cybercriminels et autres braqueurs ou brigands en tout genre.
Ces réseaux sont composés des jeunes gens. Souvent des repris de justice. Parfois des jeunes diplômés des grandes écoles et universités.
Ils fuient le chômage dans un pays où moins d'un jeune sur 4 est sans emploi décent selon la banque mondiale.
Selon African Centre for Crime and Security Studies (ACCSS), le Cameroun est le 13e pays le plus affecté par le crime organisé en Afrique.
En dehors de la cocaïne et de l’héroïne, dont l’impact est mineur, tous les autres marchés criminels identifiés au Cameroun, sont en pleine expansion.
« Les marchés criminels environnementaux sont les plus développés et les développements en cours dans le trafic illicite et la contrebande du bois, des pierres précieuses à destination de l’Europe et de l’Asie et carburant volé, sont sources d’inquiétudes », révèle, le Dr Dany Franck Tiwa directeur exécutif d'ACCSS.
Le Cameroun s'est révélé être la plaque tournante en Afrique du trafic d'ossements humains, d’espèces fauniques, de l’ivoire, corne de rhinocéros, écailles de pangolin, grands singes, primates, animaux de compagnie et autres.
Selon la société civile, les crimes liés aux ressources non renouvelables, sont prévalant au Cameroun, le pays étant devenu l’une des principales destinations pour le carburant volé et trafiqué en provenance du Nigeria.
Dans le cadre de l’affaire qui l’oppose à Sagatrans, filiale burkinabé du groupe Bolloré, la société Sopam annonce qu’elle a reçu mandat pour recouvrer dans 5 pays la somme de 14,6 milliards de FCFA représentant le dédommagement.
Dans le cadre de l’affaire de la centrale électrique de Komsilga, les comptes bancaires et d’autres biens de trois filiales du groupe Bolloré au Burkina Faso que sont Transport & Logistics Burkina Faso, Burkina Logistics & Minings Services (BLMS), Société nationale de Transit du Burkina (SNTB) font l’objet d’une saisie depuis le lundi 14 juin 2021.
Cette décision intervient après une longue et âpre bataille judiciaire ayant opposé l’entreprise burkinabè, Sopam SA, à Sagatrans, filiale du groupe français Bolloré pendant plus d’une décennie et qui a vu la victoire de l’homme d’affaires, Panguéba Mohamed Sogli.
L’opération judiciaire consiste à recouvrer dans cinq (5) pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal) la somme de 14,6 milliards de FCFA représentant le dédommagement lié aux avaries subies par le groupe électrique pendant son entreposage au port d’Abidjan ainsi qu’au retard accusé dans sa livraison à Ouagadougou. Elle n’est que le premier épisode de ce feuilleton judiciaire.
Cette action pourrait bien être le dernier épisode d’une action en Justice intentée par Mohamed Sogli contre Saga en 2011, concernant le marché de transport du moteur de la Centrale électrique de Komsilga par le Groupe Bolloré à travers sa filiale Saga, pour le compte de Sopam.
C’est par l’une des voix les plus autorisées, celle de la secrétaire générale de cette organisation intergouvernementale composée de 54 États membres que le message a été donné ce 15 juin au Premier ministre, chef du gouvernement
Au cours de l’échange entre les deux personnalités, Patricia Scotland et Chief Joseph Dion Ngute n’ont pas manqué d’évoquer, entre autres ce sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis un peu plus de cinq ans, avec tout ce que cela a entraîné comme conséquences et ce, sur tous les plans.
Cependant, malgré les crimes qui sont commis par des groupes criminels et dont on déplore la cruauté, presque tout le monde s’accorde à dire que le calme revient de plus en plus dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, avec la reprise des activités et le retour des Populations qui étaient allées s’installer dans d’autres localités, afin de fuir les exactions commises par les terroristes.
Des résultats qui sont de plus en plus perceptibles, grâce aux liens étroits que les Forces de Défense et de Sécurité ont pu créer avec les Populations qui en ont eu assez d’être des victimes ;
Mais plus encore, grâce à l’engagement du Pouvoir en place de tout mettre en œuvre, afin de faire taire les armes dans ces Régions dites anglophones, d’ailleurs elles sont détruites au quotidien lorsqu’elles sont prises entre les mains des terroristes ;
Il y a en outre l’implémentation progressive du processus de Décentralisation, la création d’un statut spécial ou encore la reconstruction des différentes des Institutions détruites par les ambaboys…
C’est certainement sur la base de ces nouveaux sons de cloche que la patronne du Commonwealth a rassuré le Chef du Gouvernement de la sollicitude de cette institution ; mais plus encore, d’un accompagnement sans failles au Cameroun qui reste dans la quête permanente de la paix.
Retour définitif au calme
Et pour y parvenir, Patricia Scotland insiste sur la tenue d’un dialogue permanent entre les différentes parties mais plus encore sur la cessation des kidnappings assortis de rançons, des assassinats des soldats et des civils, mais plus encore celui des jeunes enfants qui ont eux aussi subi un traumatisme.
Il faut dire que la concertation est permanente entre le gouvernement Camerounais et le Commonwealth depuis la visite de cinq jours de Patricia Scotland en décembre 2017 au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
C’est ce qui ressort du verdict que vient de prononcer le tribunal de première instance de Mbanga dans la région du Littoral. La juridiction condamne également les auteurs de la fameuse vidéo enregistrée à la PHP à une amende de 500 000 francs FCFA.
Bonda Ytembo Clément, Wameni André Boris et Kameni Wouwe Flavy sont fixés sur leur sort. Chacun vient d’écoper d’un an d’emprisonnement ferme et de 500 mille FCFA d’amende. En effet, la justice camerounaise a décidé de les condamner en évoquant comme motifs, l’outrage au Chef de l’Etat, aux corps constitués et corps de fonctionnaire.
Selon certaines indiscrétions, le cas de ces trois ouvriers que la société des Plantations du Haut Penja (PHP) dit ne pas reconnaître comme faisant partie de ses effectifs fait en ce moment l’objet de plusieurs manifestations des membres de la diaspora camerounaise.
L’on apprend par exemple que ceux-ci viennent de prendre d’assaut des supermarchés qui commercialisent la banane en provenance du Cameroun après avoir fait irruption à l’ambassade du Cameroun en Belgique il y a quelques jours.
Rappelons que tout est parti d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans laquelle, un jeune homme dont l’identité n’avait pas été dévoilée, insultait le Président de la République et tout le gouvernement camerounais. A la suite de sa sortie, les services de renseignement se sont mis à sa recherche.
Lire aussi : Le procès du jeune interpellé pour outrage au chef de l’Etat est prévu le 17 juin 2021
Innocent D H
Les deux adolescents lui font le reproche de violenter régulièrement leur génitrice.
Mauvaise soirée dans la famille Essomba, au quartier Ekounou au lieudit « Ayéné ». Deux adolescents respectivement âgés de 12 ans et 14 ans ont décidé de donner une correction à leur père adoptif le 13 juin dernier. La scène s’est déroulée aux encablures de 17h. Le chef de famille emprunte le chemin du retour pour son domicile. Ce dernier fredonne un refrain dont il est le compositeur. « Je suis le meilleur. Je n’ai peur de personne. Je dégage tout sur mon chemin », chante-t-il, visiblement ivre. Une fois à la maison, place aux éclats de voix et pleures.
« Nous avons entendu des voix s’échapper de la concession. Des minutes plus tard, nous avons suivi le chef de famille Jean Paul Essomba crier : « Ils vont me tuer. Au secours ! », rapporte une riveraine. Un autre habitant du coin d’ajouter : « J’ai suivi comment il insultait d’abord sa femme. Après, c’était autour des enfants. Ils n’ont pas digéré cet écart de comportement. Ces derniers ont commencé à rouer leur père de coups ».
Selon les enfants de « Pa’a Paul », il est habitué à taper sur leur mère tous les soirs. « Chaque soir qu’il rentre, il tape sur notre maman. Il commence par demander de la nourriture. Quand on lui sert son plat, il dit toujours que ce n’est pas bon. Il ne rationne presque jamais à la maison. Mais, il veut qu’on prépare ce qu’il veut manger », explique courroucer l'aîné âgé de 14 ans. Les enfants ne sont pas les seuls à être en colère. Les voisins disent en avoir marre du mauvais comportement de ce père « irresponsable ».
« Quand il rentre, on ne peut plus dormir. Il crie toute la soirée. Il bagarre avec sa femme et insulte tout le monde. Vraiment c’est insupportable », se plaint Blanche O. Pour certains habitants de ce coin, l’acte de ces garçons est salvateur. Et pour les concernés, cette démarche est dans l’intérêt de protéger leur génitrice.
Des séances de travail pour la présentation de cette offre de service aux tout premiers présidents conseils régionaux du Cameroun sont en cours depuis le 14 juin 2021. Les travaux se tiennent sous les auspices du directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom).
A la faveur du décret réorganisant cette structure publique rendu public en 2018, les compétences du Feicom en matière de financement des collectivités territoriales décentralisées ont été étendues aux 10 régions mises en place au Cameroun dans le cadre de l’accélération du processus de décentralisation.
De ce fait, cette institution considérée comme étant la banque des communes, apparaît également comme un organisme pouvant permettre d’assurer le décollage effectif des régions dont les conseils ont récemment adopté les premiers budgets et sont tous actuellement en quête d’éventuels financements.
De sources dignes de foi, le Feicom a injecté 26,7 milliards de FCFA dans 136 projets communaux au Cameroun, au cours de l’exercice 2020. A l’analyse comparative des chiffres, il ressort que cette enveloppe triple pratiquement celle injectée dans les investissements communaux de l’année 2019. En effet, seulement 10,5 milliards de nos francs avaient été débloqués par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal pour le financement de 106 projets de développement dans 92 communes et communautés urbaines du pays, apprend-on.
Innocent D H
L’équipe féminine d’Angola défendra son titre de championne d’Afrique de handball face à celle du Cameroun, le 18 juin 2021 à Yaoundé. L’Angola a battu la Tunisie (27-23 après prolongation) en demi-finale, tandis que les Camerounaises ont écarté de justesse les Congolaises 22-21.
Les spectateurs qui ont assisté aux demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2021 de handball n’ont pas dû regretter d’être venus au Palais des sports de Yaoundé, ce 16 juin 2021. Ils ont assisté à deux rencontres haletantes.
La première opposait les Angolaises, tenantes du titre, à leurs grandes rivales tunisiennes. Ce choc a tenu toutes ses promesses puisqu’il s’est dénoué en prolongation (21-21 à l’issue du temps réglementaire). Les Palancas Negras ont en effet fait la différence durant cette période pour s’imposer 27-23.
L’autre demi-finale aurait aussi pu aller en prolongation. Les Camerounaises, devant leur public, ont souffert pour écarter 22-21 de vaillantes Congolaises.
Ces dernières tenteront de se consoler face aux Tunisiennes avec la 3e place, le 18 juin. Ce serait leur meilleur résultat dans cette compétition depuis 2008.
Cameroun – Angola, également prévu vendredi, ne sera l’affiche de la finale que pour la deuxième fois. La première était en 2004 et les lusophones s’étaient imposées 31-20.
Selon un communiqué d’Aurélien Sosso signé le 07 juin 2021, ils sont interdits de se présenter aux examens sanctionnant l’année académique en cours avec suppression de toute aide universitaire.
La sanction est tombée pour les étudiants qui étaient impliqués dans le vol des ordinateurs offerts par le chef de l’État Paul Biya aux étudiants des universités publiques et privées du Cameroun en 2017. En effet, les nommés Hornelle Vanessa Kamaha, présidente de l’Association des étudiants de la Faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé I, et Minsong Mendo Etienne s’ont interdits de se présenter aux examens sanctionnant l’année académique en cours avec suppression de toute aide universitaire.
C’est la quintessence décision prise par le recteur de l’Université de Yaoundé I, le Pr. Maurice Aurélien Sosso, dans un communiqué signé le 07 juin 2021. En avril dernier, M. Sosso faisait savoir que deux membres du bureau de l’association des étudiants de la Faculté des sciences de son institution universitaire ont été interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte suite au vol d’ordinateurs portables Pbhev au campus de Yaoundé I. Parmi les personnes interpellées, il y la présidente de l’association de ladite faculté.
Le Pr. Maurice Aurélien Sosso fait savoir qu’à part les deux étudiants de son université, il y a aussi une troisième personne qui est impliquée dans cette affaire de vol d’ordinateurs «Paul Biya». Celle-ci est présentée comme le receleur. De ce fait, elle a également été interpellée par la compagnie de gendarmerie d’Ebom.
Il convient de rappeler les faits pour lesquels les deux étudiant sont poursuivis se sont produits en janvier 2021, où pas moins de 400 000 ordinateurs «Paul Biya» avaient été signalés disparus, ils avaient été gardés dans un magasin à la charge du doyen de la faculté des sciences de l’université de Yaoundé. Il est dit que c’est la présidente de l’association de la faculté des sciences qui détenait les clés de ce magasin.
Dans le but d’aider les jeunes à se lancer dans le secteur du numérique, le chef de l’État, Paul Biya, avait pris la décision d’offrir 500 000 ordinateurs portables aux étudiants des universités du pays. C’est une entreprise chinoise qui était chargée de la production de ces ordinateurs, d’après un communiqué du ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo.
Source : La Météo