C’est dans le cadre d’une formation conjointement organisée par l’institution chargée des questions de statistique, le système des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le Bucrep.
Pour cette remise à niveau, les personnes invitées à prendre part à ces sessions se sont réunies à Douala - Ebolowa et Yaoundé il y’a quelques jours et la principale problématique soulevée portait sur l'intégration du genre, dans le processus de production statistique et des techniques d'analyse sensible au genre.
C’est ainsi que quatre vingt onze (91) statisticiens, démographes, économistes et géographes de ces institutions, dont trente deux (32) de l'Institut Nationale de la Statistique, trente deux (32) du Bureau Central de Recensement et d'Etude de la population au Cameroun (BUCREP) et vingt sept (27) du comité technique des statistiques de genre ont acquis de solides connaissances sur la manière de conduire des opérations, et d'analyser les données en mettant en évidence questions de genre.
Le concept « Genre »
Au-delà des statistiques dont il est question ici, il convient, au préalable de s’approprier de la terminologie « L’approche genre ». A ce propos, les spécialistes supposent qu’il faille considérer les différentes opportunités offertes aux hommes et aux femmes, les rôles qui leur sont assignés socialement et les relations qui existent entre eux.
Il s’agit de composantes fondamentales qui influent sur le processus de développement de la société de même que sur l’aboutissement des politiques, des programmes et des projets des organismes internationaux et nationaux.
Le genre est intimement lié à tous les aspects de la vie économique et sociale, quotidienne et privée des individus et à ceux de la société qui a assigné à chacun (hommes et femmes) des rôles spécifiques.
Par ailleurs
Si le sexe marque les caractéristiques biologiques (permanentes et immuables) des hommes et des femmes, communes à toutes les sociétés et à toutes les cultures, le genre par contre, se réfère aux caractéristiques qui se sont forgées tout au long de l’histoire des relations sociales.
Les différences de genre sont socialement édifiées et inculquées sur la base de la perception que les diverses sociétés ont des différences physiques et des présupposés de goûts, tendances et capacités des hommes et des femmes.
De plus, l’histoire et l’analyse comparative des sociétés enseignent que les disparités liées au genre varient selon les cultures et selon les périodes en fonction de l’évolution de la société.
Les relations de genre sont alors définies comme les mécanismes, particuliers à chaque culture, qui déterminent les fonctions et les responsabilités assignées aux uns et aux autres.
Par effet, elles déterminent l’accès aux ressources matérielles (terre, crédit, formation, etc.) et immatérielles telles que le pouvoir.
Les implications dans la vie quotidienne sont multiples: répartition du travail domestique et extra-domestique et des responsabilités familiales, niveau d’éducation et opportunités de promotion professionnelle, insertion dans les instances du pouvoir et capacité de négociation et de décision…
Nicole Ricci Minyem
Me Dimitri Amedee Touko Tom s’offusque des arguments brandis par le ministre Jean De Dieu Momo pour dédouaner Martin Camus Mimb.
L’avocat Dimitri Amedee Touko Tom condamne les éléments de droit auxquels le ministre Jean De Dieu Momo fait référence pour dédouaner Martin Camus Mimb. Il convient de rappeler que le ministre délégué auprès du ministre de la Justice renvoie tous ceux qui condamnent d’office le commentateur sportif à l’article 346 du Code pénal.
« Lisez au moins l’article 346 du code pénal qui punit l’outrage à la pudeur sur enfant de MOINS DE SEIZE ANS. À ce stade c’est un crime. Ensuite lisez la suite pour apprendre que le législateur protège les enfants de moins de 16ans. Après c’est la corruption de la jeunesse qui se démontre par des actes corruptifs comme la donation d’une grosse somme d’argent, une invitation dans un somptueux hôtel qui est loin de ses possibilités habituelles ou des cadeaux somptueux. Mais tout cela est laissé à l’appréciation souveraine du juge. Pour le reste la majorité civile est de 21 ans et donc vous êtes libres de forniquer à tout vent comme bon vous semble. Sous réserve du respect de la loi. Arrêtez de fantasmer et respectez la loi », a écrit le membre du gouvernement.
C’est donc ces propos sus rapportés qui fâchent Me Amedee. Il y voit une volonté du ministre de vouloir protéger Martin Camus Mimb.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Me Amedee
J'observe avec beaucoup d'attention et d'intérêt l'attitude de nombreuses personnalités qui ont émis des avis dans cette affaire.
Celle qui me semble la plus saillante, est celle de Me Jean De Dieu MOMO alias Fo'o Dzakeutonpoug, Ministre Délégué en charge de la Justice au Cameroun.
Sa première démarche en tant l'une des pierres angulaires du système judiciaire camerounais, donc garant de l'ordre public, face à la violence de la publication, dans des conditions qui restent à déterminer, des photos et vidéos dégradantes, d'une jeune femme présentant manifestement des signes de fragilité, fut d'apporter sans ambages, son soutien à l'une des personnes "poursuivie par la clameur populaire" et qui se révèlerait progressivement comme étant l'un des auteurs ou complices de cette entreprise criminelle.
Humilié par la force des investigations menées par de nombreux bénévoles et des révélations faites par d'autres victimes présumées, sur les profils des personnes soupçonnées, le ministre qui n'a jusqu'ici rien fait pour que la justice se mette en brande, tente de réduire la qualification de l'infraction qui pourrait être retenue in fine, et d'en faire une affaire banale, un fait divers sans aucune gravité. Il dit en résumé que la victime n'est pas assez jeune (plus de 16 ans) pour que soit retenue l'atteinte à la pudeur... Il dit également que même si sa minorité était prouvée, les actes constitutifs de corruption de la jeunesse sont difficiles à établir parce que l'on ne peut démontrer que des moyens de nature à l'appâter et à surprendre son discernement aient été déployés...
UN VRAI NUMÉRO DE FEYMANIA INTELLECTUELLE
En réalité, le Ministre, décidé à protéger contre vents et marées les bourreaux, essaye de réduire les faits en amenant le débat sur un terrain moins grave, en banalisant l'affaire, en lui donnant à priori une qualification juridique qui orienterait politiquement et juridiquement la main du magistrat qui serait ainsi forcé par la pression populaire, à engager des poursuites.
En clair, il "disqualifie" à priori des infractions qui peuvent être qualifiés de crimes, en délit. Malicieusement, il évite les hypothèses de viol, d'administration de substances de nature à altérer le discernement de la victime, de proxénétisme, de pédophilie en bandes organisées, de détention et diffusion d'images pédo-pornographiques... que peuvent révéler des enquêtes sérieuses.Il ne veut pas de cette vérité là, il donne à priori SA vérité, à l'opinion et à la justice dont il est un des responsables.
L'AFFAIRE MALICKA EST L'AFRONTEMENT DES PUISSANTS ET DES GUEUX
Cette affaire a une déclinaison politique que révèle la protection tous azimuts du Ministre Délégué au blanchiment : la confrontation des puissants, des riches et des pauvres, des gueux. L'affrontement entre la république des noceurs et jouisseurs impénitents et celle des survivants...
La vérité de mon analyse, c'est que la justice officielle au Cameroun a choisi son camp. Cette donne doit être mise en facteur par tous les acteurs qui demandent justice. L'environnement institutionnel et politique est difficile, voire hostile.
Alors qu'on s’attendrait à ce que des scandales comme ceux-ci soient de grandes occasions de réflexion sur les valeurs fondatrices de la société camerounaise, laquelle peut déboucher sur l'enrichissement de l'arsenal juridique visant à la protéger davantage, on voit un Ministre devenir complice et défenseur des voyous.
C'EST INACCEPTABLE !
Les faits remontent à la journée du lundi 21 juin 2021.
Selon les témoins de la scène, une femme enceinte a failli perdre la vie hier au lieudit «Carrefour Feux Tongolo» dans le 1er Arrondissement de Yaoundé. La dame en question était à bord d’une moto qui passait par là. Le conducteur de moto sur laquelle elle se trouvait, a été interpellé par des agents de la police municipale de la mairie de Yaoundé 1. Ils ont voulu saisir l’engin. Cependant, racontent nos sources, le conducteur visiblement très habile au guidon, est parvenu à échapper à ces agents.
Sauf que la violence des éléments de la police municipale de la mairie et la moto qui a perdu à un moment équilibre, ont projeté violemment à terre la femme enceinte. Elle a été secourue par des passants et conduit dans une formation sanitaire de la place pour des soins.
Nos sources précisent que la scène s’est déroulée aux environs de 17 heures. Heure où les éléments de la police municipale ne sont plus censés être en route. Etant donné que le service public prend généralement fin à 15 heures. Cet incident qui a failli couter la vie à une femme enceinte, rappelle les nombreuses altercations que les agents de la police municipale ont très souvent eues avec les populations.
On se rappelle que le défunt préfet du Mfoundi Jean ClaudeTsila pour calmer la population avait suspendu les activités de la police municipale en février 2019. Le fait ayant poussé l’autorité administrative à prendre cette décision, était l’altercation entre un conducteur de moto d’une trentaine d’années le mercredi 13 février 2019. Tout ceci à la suite d’un contrôle inopiné de la police municipale. D’après le président de l’Association des conducteurs de motos taxis d’Elig-Edzoa, Minko, « le conducteur de moto a demandé à l’agent de la mairie de lui remettre les clés de sa maison après confiscation de l’engin. L’agent municipal a refusé de les lui remettre. Une violente bagarre entre les deux s’en est suivie. Le conducteur de la moto qui saignait a été conduit à l’hôpital central de Yaoundé. Sur les lieux, un véhicule des éléments de la police municipale et un engin à deux roues ont été incendiés par les conducteurs de motos courroucés».
Liliane N.
CAD Publishing attend qu’un verdict soit rendu par les instances juridictionnelles saisies pour l’affaire de la sextape dans laquelle, Martin Camus Mimb est cité.
Si on s’en tient à son communiqué, CAD Publishing veut savoir si Martin Camus Mimb est coupable ou non dans l’affaire de la sextape tournée dans son bureau à Radio sport infos. L’éditeur ne voulant prendre aucun risque a choisi jusqu’à ce que sentence soit rendue par les instances juridictionnelles compétentes, de suspendre la vente et toute la publicité faite autour de l’ouvrage intitulé «Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé», écrit par le commentateur sportif Camus Mimb.
Brasseries du Cameroun
Il convient de noter que l’éditeur CAD Publishing n’est pas le premier à tourner le dos à Martin Camus Mimb. Il y a aussi les Brasseries du Cameroun qui ont choisi de ne plus associer ce dernier à leurs événements. D’ailleurs hier 21 juin 2021, une émission spéciale fête de la musique sponsorisée par Mutzig et enregistrée en début de semaine dernière à Douala a été diffusée par les chaines Canal 2, Crtv sports and Entertainment et Equinoxe. Le concept consistait à faire chanter des artistes et stars des médias et du Showbizz tout en leur donnant la parole, autour de Joyce Fotso et Master Ivo, hosts de l’émission.
Martin Camus Mimb qui partageait son plateau/panel avec Tchop Tchop (également invité) devait donner son avis sur la musique camerounaise et prester sur une chanson aux cotés des artistes comme Nkoti Francois ou encore Toto Guillaume. Cependant, on a appris que toutes les interventions de Martin Camus Mimb ont été retirées avant diffusion ce lundi à la demande du sponsor.
Monde artistique
Il n'y a pas que le monde professionnel de Martin Camus Mimb qui s'éloigne de lui en ce moment, il y a aussi celui des artistes. En effet, de nombreux artistes qui ont apporté leur soutien au commentateur sportif au tout début de l'affaire, ont revu leurs positions. On peut citer à titre d'exemple Dysnatie le tigre, Moustik le charismatic, Kareyce Fotso, le rappeur Maalhox. Parlant de ce dernier cité, dans une sortie faite sur sa page Facebook, il est allé jusqu'à s'excuser auprès de Malicka Bayémi, la fille de la sextape. Il a reconnu avoir eu tort de la condamner sans avoir pris connaissance de sa version des faits.
«J’ai supprimé toutes mes publications en soutien au grand frère Martin Camus de mon mur. Le jour même où j’ai fait ces publications celz m’a valu d’être moqué par certains fans qui n’ont pas compris mon geste. J’ai supprimé mes postes de soutien après avoir appris la version de la fille qui m’a donné plus de détails sur cette affaire. Il faut noter que le soutien que je lui ai apporté c’était après avoir vu son premier démenti sur cette affaire. Je retire tout ce que j’ai pu dire sur cette fille. Le grand frère a ndem très mal [est fautif, Ndlr] et si on ne lui dit pas ça, il va croire que ce qu’ils ont fait est normal. Grand frère demande les excuses à cette fille c’est aussi l’enfant de quelqu’un. Son premier démenti était tellement rapide et spontané que j’ai cru en sa version sans vérifier», a écrit Maalhox.
La diva Lady Ponce pour sa part, a même proposé une aide financière pour soutenir la défense de Malicka Bayemi.
« Je vois des gens qui condamnent Malicka. Je réaffirme mon soutien à cette jeune .Quel que soit la situation, aucune jeune fille ou femme ne mérite d’être humiliée, bafouée, de voir sa nudité sur les réseaux sociaux. Personne ne doit encourager ce genre de choses...Je réitère également mon appui financier aux avocats qui s’occuperont de Malicka. Je me suis rendue compte que ma publication précédente crée une incompréhension. Mon équipe m’a également fait comprendre que le journaliste s’est expliqué sur la situation avec l’autre dame qui est son épouse », écrit-elle sur sa page Facebook le lundi 21 juin 2021.
Rappel
A titre de rappel, mercredi dernier, une sextape a été tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb. La sextape en question s’est retrouvée en ligne. Et le commentateur sportif dans une première sortie, a indiqué ne pas connaître les acteurs de la sextape. Il a également laissé pensé qu’il s’agirait d’un complot lancé contre sa personne. Sauf que les heures et les jours s’écoulant, de nombreux éléments ont été rendus publics. Et l’implication de celui-ci dans ce qui s’est passé dans son bureau avec la fille appelée Malicka Bayemi est sujet de nombreuses interrogations. Ce qui justifie aujourd’hui, la position de son éditeur CAD Publishing et des Brasseries du Cameroun.
Liliane N.
Joseph Espoir Biyong trouve que le Parti démocrate camerounais partage les mêmes valeurs que lui en politique.
Alors qu’on pensait que Joseph Espoir Biyong adjoint au maire de la Commune de Douala 5e avait fini avec le monde de la politique, il vient de donner une information qui le remet au-devant de la scène. L’ancien militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii annonce qu’il rejoint les rangs d’une formation politique très peu connue. Il s‘agit du Parti démocrate camerounais (PDC). Et si on s’en tient à ses déclarations, Joseph Espoir Biyong pense avoir des choses en commun avec le PDC.
«Je suis JOSEPH ESPOIR BIYONG Maire de Douala 5, j'ai décidé de rejoindre le PDC (parti démocrate camerounais). Ce parti Respect les valeurs pour lesquelles je suis en politique en ce jour. Le PDC absent sur la chaîne politique, ne sera pas un obstacle. Rejoignez-nous afin qu'ensemble, nous luttons pour nos valeurs», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
A titre de rappel, le nouveau militant du PDC a officiellement démissionné du PCRN le 3 mai 2021. Comme Célestin Djamen avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Joseph Espoir Biyong passait comme le frondeur de sa formation politique. Il avait regretté la participation du PCRN aux toutes premières élections régionales, en indiquant publiquement que le choix du boycott de ce scrutin et d’autres précédents décidé par Maurice Kamto, était le meilleur. Cette sortie avait déplu à ses camarades du PCRN. Depuis ce temps, il s’en est suivi une guéguerre entre lui et les responsables de son ancien parti. Le malaise a été tel qu’il a fini par claquer la porte. Alors que le 12 mai 2020, il déclarait sur les antennes de ABK Radio : « je suis une découverte, une créature de Cabral Libii et je lui dois allégeance jusqu’à la mort. Je vais profiter de cette opportunité qu’il me donne ».
Liliane N.
L’ancien président ivoirien vient de saisir le juge des affaires matrimoniales pour cette fin. En effet, Laurent Gbagbo évoque comme raison dans un communiqué rendu public par son conseil, le refus réitéré depuis des années de Dame Simone de consentir à une séparation amiable.
« Monsieur Laurent Gbagbo annonce qu’en raison du refus réitéré depuis des années de Dame Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques, il s’est résolu à saisir ce jour, le juge des affaires matrimoniales du tribunal de Première Instance d’Abidjan, d’une demande de divorce. Cette demande ne sera suivie d’aucun commentaire », informe le communiqué publié par le Conseil Maître Claude Mentenon, Avocat à la cour.
Cette demande de divorce intervient quelques jours seulement après le retour de Laurent Gbagbo dans son pays. En effet, c’est le 17 juin dernier que l’ancien Chef de l’Etat ivoirien est retourné au bercail après 10 ans d’absence et deux mois après avoir été définitivement acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité. Il a d’ailleurs été accueilli et fêté en héros par les ivoiriens, mais surtout par ses partisans.
Les prémices d’une relation qui ne serait plus au beau fixe entre les deux personnages se faisaient déjà ressentir depuis des années. En février 2019, sous l’auvent de sa résidence de la Rivera, à Abidjan, Simone Gbagbo s’était présentée devant les membres du secrétariat exécutif du Front populaire ivoirien (FPI) dans des habits de femme blessée. En effet, depuis quelques jours, un article d’un site ivoirien alimentait la rumeur selon laquelle, son mari, l’ancien président Laurent Gbagbo, fraîchement libéré par la Cour pénale internationale, lui aurait officiellement notifié son désir de divorcer. L’ex-première dame avait alors tout de suite, imposé à son cabinet de démentir l’information et avait demandé à la communication du parti du FPI de relayer sa réponse. Elle dénonçait être passablement enervé par ce qu’elle considérait comme attaques, dont elle estimait être la cible.
Innocent D H
La session ordinaire de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale(Cosumaf) s'est tenue le 10 juin dernier par visioconférence. Présidée par l’Ambassadeur Nagoum Yamassoum, cette rencontre a permis de passer en revue l’évolution du marché au cours des six premiers mois de l’exercice 2021.
La Cosumaf a donné son quitus à sept nouveaux intermédiaires de marché dont 4 conseillers en investissements financiers, une société de bourse, un dépositaire d’organisme de placement collectif et un commissaire aux comptes. Leurs activités couvrent l’ensemble des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il s’agit de Horus Investment Capital SA, Okalla Ahanda & Associés, LCB BANK, David Clay Azambou Dongmo, Patrick Fomethe Momo, Issongo La-Ngatsesse Kiba et Sondia Gwet épouse Nkembe.
Spécialisée dans le conseil, l’intermédiation, l’ingénierie et l’innovation financière, Horus Investment Capital SA du camerounais Cyrille Onana a été agréée comme société de bourse sur le marché financier sous régional. Quant au cabinet Okalla Ahanda & Associés, fondé par Jean Pierre Okalla Ahanda, le cabinet officiera en qualité de commissaires aux comptes auprès d’une entité émettrice faisant appel public à l’épargne. Relevons également que LCB Bank fait également son entrée sur le marché financier sous régional. La filiale du groupe bancaire congolais BMCE Bank Of Africa, interviendra sur en qualité Dépositaire d’organisme de placement collectif agréé.
Conseillers en investissements financiers
S'agissant de la catégorie des conseillers en investissements financiers, ce sont 4 agréments qui ont été délivrés par la Cosumaf à des personnes physiques que sont David Clay Azambou Dongmo, Patrick Fomethe Momo, Issongo La-Ngatsesse Kiba et Sondia Gwet épouse Nkembe. Leurs rôles, fournir des conseils à un investisseur dans le cadre d’opérations d’investissement portant sur des valeurs mobilières ou autres produits de placement émis dans le cadre d’un appel public à l’épargne ou d’un placement privé. Ils mettent aussi en œuvre les moyens permettant la prise par leurs clients, d’une décision d’investissement en connaissance de cause, sans se substituer à eux quant à leurs décisions finales. Sauf s’ils peuvent justifier d’un agrément à ce titre, les Conseillers en Investissement Financier ne sont pas habilités à collecter et à transmettre des ordres de bourse aux Sociétés de Bourse pour le compte des clients qu’ils conseillent.
Globalement, à l'issue de cette session ordinaire, le régulateur s’est dit satisfait de la mise en œuvre des résolutions et décisions prises lors des précédentes sessions ainsi que du bon déroulement des émissions obligataires de l’Etat du Congo, du Gabon et des opérations de vente d’actions de la banque équato-guinéenne Bange Bank.
Innocent D H
Des concerts sont organisés dans plusieurs villes pour rendre hommage à feu Manu Dibango, icône de la musique emportée par le coronavirus en mars 2020. En effet, plusieurs artistes rendent hommage à l’icône en reprenant ses titres phares.
L'Institut français du Cameroun (IFC) à travers des concerts organisés dans les villes de Yaoundé, Douala, Garoua et Dschang, célèbre la mémoire de Manu Dibango. Selon le programme, le groupe Macase a presté ce lundi 21 juin à 19 heures à l’IFC antenne de Yaoundé à l’occasion de la fête de la musique.
Notons que cette célébration intervient au moment où l’ambassade du Cameroun en France a également organisé un hommage pareil à la mémoire de l’illustre disparu. L’étape de Paris, présidée par l’ambassadeur du Cameroun en France, André Magnus Ekoumou a connu la présence effective de Michel Dibango, le fils du défunt saxophoniste et des personnalités comme Samuel Eto’o Fils et Yannick Noah.
En rappel, Manu Dibango, artiste populaire est décédé le 24 mars 2020 des suites de Covid-19 à l’âge de 86 ans en France. Il est ainsi question pour la France d'observer un temps d'arrêt pour rendre un vibrant hommage au créateur du soul makossa qui, avait une affection particulière pour l'hexagone.
Innocent D H
C'est ce qui ressort des hautes instructions du Chef de l'Etat Paul Biya que le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh vient de répercuter au ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé dans une correspondance datée du 14 juin dernier. En effet, le SGPR indique que le Président « autorise », en liaison avec le ministre des Mines, la signature d’un mémorandum d’entente pour la construction de la voie ferrée reliant Mbalam au port en eau profonde de Kribi (510 km).
Le SGPR souligne que ce mémorandum s’inscrit dans le cadre de la « relance du projet de fer de Mbalam, en coopération avec le Congo ». La recherche des partenaires pour le financement des infrastructures à mettre en place dans le cadre de l’exploitation du gisement de fer de Mbalam-Nabeba (mine, chemin de fer de 510 km entre Mbalam et Kribi, terminal minéralier du port en eau profonde de Kribi), écartelé entre le Cameroun est le Congo, est depuis plusieurs années le principal point de blocage pour le démarrage effectif de ce projet minier.
La correspondance susmentionnée laisse penser que le gouvernement camerounais qui, après les multiples tentatives infructueuses de l’Australien Sundance (le premier développeur du projet), avait repris la main sur la recherche des partenaires financiers au projet, notamment sur le volet infrastructures connexes, a fini par aguicher une ou plusieurs entreprises.
Partenaires
Certes que la lettre de Ferdinand Ngoh Ngoh au Mintranports garde le mystère sur l’identité de l’entreprise ou du groupement d’entreprises concerné par le mémorandum d’entente sur le chemin de fer Mbalam-Kribi, il y a cependant fort à parier qu’il s’agisse d’opérateurs chinois, présument plusieurs observateurs. S’exprimant devant la commission des finances de l’Assemblée nationale début décembre 2020, dans le cadre de la défense de l’enveloppe budgétaire allouée à son département ministériel, Gabriel Dodo Ndocké, le ministre camerounais des Mines, de l'Industrie et Développement technologique avait annoncé « la finalisation, en 2021, du dossier relatif à la sélection des partenaires technico-financiers pour l’exploitation de la mine, la construction du chemin de fer, la construction du terminal minéralier et les acheteurs du minerai de fer issu de la mine de Mbalam, au Cameroun, et de Nabeba, au Congo ».
Le ministre Dodo Ndocké avait précisé que le gouvernement travaillera désormais sur ce projet avec un « consortium formé de cinq sociétés d’État chinoises ». Toute chose qui avait aussitôt valu au gouvernement camerounais une mise en garde de Sundance Resources, le premier développeur de ce projet, qui n’entendait pas être écarté au profit des entreprises de l’Empire du Milieu. Après une tentative de conciliation avec la partie camerounaise, Sundance a fini par porter le litige devant une juridiction arbitrale à l’international, et entend désormais être dédommagé par l’État du Cameroun pour son éviction annoncée du projet.
Innocent D H
Evelyne Owona Essomba a été élue par 61 voix sur 63 votants, présidente de la section Camerounaise de l’Union de la Presse Francophone (UPF), lors de l’Assemblée élective pour un mandat de quatre ans, le 18 juin 2021.
A la tête de l’unique liste en compétition, elle remplace Aimé Robert Bihina, qui passe la main après avoir dirigé la section depuis 2012.
Chef de la chaîne thématique CrtvNews, Evelyne Owona Essomba est membre de l’UPF depuis 21 ans. Elle a été Secrétaire générale puis Vice-Présidente de la section Cameroun de cette association. C’est la première femme qui va diriger l’UPF Cameroun.
Journaliste diplômée de la 26ème promotion de l’ESSTIC (Ecole supérieure des Sciences et techniques de l’information et de la communication), Evelyne Owona Essomba est un visage qui compte dans le paysage audiovisuel camerounais. Elle cumule 22 ans de service à la Crtv après un court séjour au journal Mutations. Elle boucle en ce moment une thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Douala.
Nouveau bureau UPF Cameroun
– Présidente : Evelyne Owona Essomba
– Vice-président chargé de la formation : Parfait Siki
– Vice-présidente chargée de l’éthique et de la déontologie : Yvonne Eloundou
– Secrétaire général : Janvier Njikam
– Secrétaire général adjoint : G-Laurentine Assiga
– Trésorier général : William Pascal Balla Ava
– Trésorier général adjoint : BibianeFoudaAhanda
– Commissaire aux comptes : EricElouga
– Chargé de la stratégie et de la prospective : Georges Alain Boyomo
– Chargé des relations publiques : Carole Yemelong
– Chargé des relations institutionnelles : Sidonie Pogmoni
– Conseiller spécial : Faustin Njikam
– Conseillers – Gisèle NnemiNga, Jean François Channon et Beaugas-Orain Djoyum
Trois gendarmes ont été tués samedi dans le Nord-ouest du Cameroun par des séparatistes qui combattent l'armée et réclament l'indépendance de la partie du pays, a indiqué dimanche un préfet.
Cette attaque intervient au lendemain de la mort de deux soldats et d'un fonctionnaire dans la région voisine du Sud-Ouest. Cinq autres fonctionnaires ont été pris en otage et n'étaient toujours pas libérés dimanche, selon un préfet.
Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun sont le théâtre depuis quatre ans d'un sanglant conflit séparatiste opposant des groupes armés anglophones à l'armée. Les ONG internationales et l'ONU accusent les deux parties d'exactions et de crimes contre les civils.
Trois gendarmes qui étaient à leur poste de contrôle ont été attaqués et tués" par des séparatistes. "Ils en ont décapité deux et un gendarme a réussi à fuir" a déclaré à l’AFP le préfet du département du Ngoketunjia, Quetong Handerson Kongeh.
"Ils sont venus en grand nombre et savaient que les gendarmes étaient en petit nombre après avoir pris leurs renseignements. Ceux qui étaient en poste ne pouvaient se défendre", a-t-il ajouté.
Dans cette région, la minorité anglophone reproche à la majorité francophone et à l'indéboulonnable président Paul Biya, 88 ans dont 38 au pouvoir, de les marginaliser, ce qui a entraîné un conflit meurtrier qui a fait plus de 3.500 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile.
Le régisseur de la prison secondaire de Messamena a finalement rendu facultative la vaccination pour son personnel.
Le régisseur de la prison secondaire de Messamena a revu le caractère de la vaccination pour son personnel. S’il obligeait celui-ci, on apprend de nos sources, qu’aujourd’hui chacun est libre de recevoir ou pas une dose du vaccin anti Covid-19. Aussi, il a indiqué que la séance de vaccination de ce lundi 21 juin 2021 placée sous la supervision du médecin-chef de l’hôpital de district de Messamena est ouverte aux volontaires.
Il convient de rappeler que le gouvernement a laissé le libre-choix aux citoyens de se faire vacciner ou pas. Dès le départ même, la vaccination anti Covid-19 était ouverte aux professionnels de la santé. C’est avec le temps qu’elle a été élargie à tout camerounais.
Il faut aussi souligner qu’à l’heure actuelle, le Cameroun entend intensifier la vaccination contre la Covid-19, face notamment à la réticence des populations à prendre la deuxième dose du vaccin. Il se trouve que sur les 70 300 personnes ayant officiellement reçu la première dose, seules 16 200 personnes se sont présentées pour la deuxième injection. Un chiffre bien en deçà des ambitions du gouvernement qui espère vacciner 5 millions de personnes d’ici la fin de l’année en cours.
« Quoique volontaire et facultative, la vaccination de tous et de chacun est une nécessité impérieuse qui interpelle à la fois le devoir de citoyenneté et de responsabilité de tous. (…) C’est pourquoi le gouvernement entend œuvrer dans cette direction, la seule qui soit aujourd’hui la mieux à même de préserver les populations vivant sur le territoire national de cette grave maladie qui déstructure nos vécus quotidiens, désorganise nos communautés et continue de semer dans les familles, angoisse et désolation », déclarait René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication le 16 juin 2021.
Lire aussi : Vaccination contre le coronavirus : Le Gouvernement camerounais intensifie la sensibilisation
Liliane N.
Le jeune homme n’hésite pas à arborer la casquette d’industriel parce qu’il a pu mettre son savoir faire en œuvre en fabriquant un foyer qui pourrait compter parmi l’un des fleurons du génie dont le Cameroun est fier.
Travail d’équipe
Sosthène Abega, pour atteindre ses objectifs, a invité d’autres jeunes à se joindre à lui et chacun a apporté sa touche personnelle car, si d’aucuns lui ont cédé une place dans leur espace de travail, d’autres ont contribué en apportant leur technicité.
Partenaire : « Lorsque Sosthène m’a parlé de son projet, je l’ai d’abord jugé ambitieux et à la fin, j’ai choisi de l’accompagner en apportant mon petit savoir faire ; C’est ainsi que j’ai fabriqué la coque de la plaque à gaz en utilisant les tubes carrés de 30 centimètres, j’ai mélangé aux tôles, ensuite j’ai mis la peinture. C’est l’assemblage de tous ces éléments et d’autres que je ne peux citer ici, qui nous ont permis d’avoir une plaque à gaz que l’on peut utiliser dans les cuisines, bref les ménages et ailleurs… ».
Utilisation des moyens financiers personnels
Il faut cependant dire que rien n’a été gratuit. Sosthène Abega, concepteur de la plaque à gaz : « La fabrication de cette plaque « made in Cameroun » m’a coûté en tout quatre vingt mille (80 000) Frs, je fais ainsi allusion au matériel et à la main d’œuvre. Je crois que j’ai franchi un grand pas, étant donné que c’était un véritable challenge pour moi et j’en suis assez fier…
Toutefois, je suis conscient qu’il ne s’agit que d’une étape parce qu’il y a certainement des choses à améliorer, des critères et des paramètres qu’il faut retravailler afin d’améliorer la qualité, le design…
Ce sont ces éléments qui vont me permettre d’être plus rentable et à ce moment, je pourrais proposer un produit à un coût concurrentiel ».
Des normes respectées
Sosthène Abega : « J’ai fabriqué cette plaque à gaz en respectant les normes mais plus encore, en essayant de combler les attentes des consommateurs et aujourd’hui, elles sont à la portée de la bourse d’une personne très peu nantie ; Cependant, je vais, comme je l’ai relevé tantôt améliorer quelques petits détails et voir dans quelle mesure, c’est mon rêve, exporter les plaques à gaz made in Cameroun vers d’autres marchés, avec une clientèle plus sélecte ».
Faire des plaques à gaz en série
C’est l’ambition nourrie par Sosthène Abega qui espère bénéficier d’un accompagnement du Gouvernement et pourquoi pas des autres acteurs engagés dans la promotion des réalisations comme les siennes.
En attendant, il a acquis un terrain dans un coin de la ville aux sept collines. Il envisage d’y implanter son usine.
Nicole Ricci Minyem