Résolu à laver son honneur « bafoué », l’ancien allié du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un document intitulé « SCSI chronologie des faits »
Il revient entre autres sur les raisons pour lesquelles ce fundraising dont la mission officielle était la lutte contre la lutte ainsi que la propagation du corona virus avait été créé ; une histoire inscrite sur 49 pages et qui a commencé en Avril 2020.
Christian Penda Ekoka et les membres qui lui sont restés fidèles font savoir dans ce « Rapport » qu’il y a eu dès le départ, un écart de plusieurs milliers d’euros entre les sommes annoncées et les montants collectés. Un écart qui n’a pas été comblé et qui a atteint la somme de 300 000 euros (215,6 millions de FCFA), objet de la querelle entre les deux « compères ».
Très peu convaincu et sceptique à la limite par l’histoire du bug informatique qui fut la version officielle donnée par Maurice Kamto et les auditeurs de son consortium, afin de justifier la disparition de ces fonds, le président du mouvement Agir Act met par exemple en exergue les responsabilités directes du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun mais plus encore, celles d’Henri Djoko, président du parti dans sa fédération en Europe.
Quelques extraits
« Dans une conversation entre l’initiateur et le président du comité de gestion en toute confiance (on était encore dans ce registre-là) pour expliquer et comprendre la note de synthèse, que contrairement à une affirmation postérieure, l’initiateur n’a pas découvert dans les réseaux sociaux, celui-ci fera la réflexion suivante : « … Si on écrit cela ! Nous sommes morts … » ;
On comprend aisément qu’à défaut de faire changer ce qui est écrit par un expert-comptable, le choix est vite fait et tous les moyens sont bons : Dénigrement d’un audit, déclaration mensongère au sujet d‘une note de synthèse, de la non-accessibilité du Mouvement pour la renaissance du Cameroun aux sous comptes jusqu’au montage d’un fake consortium pour mener un audit défiant l’orthodoxie en la matière et produisant un rapport non signé, dans une langue étrangère aux prétendus auditeurs…. Organiser tout ce qu’il faut pour sauver les soldats MRC de la mort et au diable les alliances ».
Quelle suite après la publication du rapport ?
Impossible à l’heure actuelle d’apporter une quelconque réponse à cette interrogation étant donné que malgré les débats suscités sur la place publique après la publication de l’audit, le leader du Mrc semble avoir clos le débat.
Nicole Ricci Minyem
L’attaque de ce poste de police a eu lieu le lundi 14 juin 2021.
Pour Franck Foute journaliste de Jeune Afrique, l’attaque du poste de police de Muea-Buea dans la région du Sud-Ouest, est la première d'envergure depuis plusieurs mois dans le département du Fako. Elle a eu lieu hier 14 juin 2021.
Les assaillants qu’on dit être de présumés Ambaboys ont été repoussés par les Forces de défense et de sécurité. A l’heure actuelle le bilan non officiel fait état de deux personnes blessées.
Il convient de noter que cette attaque s’est produite au moment où Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale se concertait avec les gouverneurs des 10 régions dans le cadre de leur conférence semestrielle. Et comme annoncé dans nos précédentes publications, le patron de l’Administration territoriale devait faire le point de l’aspect sécuritaire des régions anglophones parmi lesquelles le Sud-Ouest. Le membre du gouvernement a laissé entendre que la situation sécuritaire est sous contrôle dans lesdites régions.
Nous reviendrons sur cette affaire avec de nouveaux éléments dans nos prochaines publications.
Liliane N.
C'était au cours des opérations de dons volontaires de sang organisées notamment à la Croix-Rouge de la Bénoué, à l'Ecole privée des infirmiers de Garoua et à l'hôpital régional. Une initiative menée conjointement par l'Association des jeunes pour le bien-être social, ainsi que l'Association sang et vie dans le cadre des activités marquant la journée mondiale du donneur de sang ce lundi 14 juin 2021 sous le thème : " Donnez votre sang pour faire battre le cœur du monde ".
C'est une réalité, mais alors une réalité peu reluisante. Dans nos formations sanitaires, nombreuses sont des personnes surtout celles issues des couches vulnérables qui décèdent chaque jour faute de moyens pour se procurer des poches de sang à transfuser. Face à cette situation, l'Association des jeunes pour le bien-être social et celle dénommée Sang et vie viennent de se déployer à l'Ecole privée des infirmiers de Garoua et à l'hôpital régional question d'inculquer aux populations les habitudes de don volontaire de sang afin de sauver des vies. « Ça fait mal de voir une personne qui peut réussir demain dans sa vie, perdre la vie alors qu’elle peut être sauvée si on lui donne un peu de son sang. C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé volontairement de donner mon sang », confie Aminatou Ahmadou Bouba, étudiante en première année Sciences biomédicales (donneuse volontaire). Pour Dikai Yandobai, étudiant de première année Sage-femme Maïeuticien, un autre donneur volontaire, c’est l’occasion « d’appeler mes parents, mes frères et sœurs de pouvoir sans hésiter donner le sang s’ils sont bien portants ».
« Pour prélever le sang, il faut être âgé au moins de 18 à 60 ans, et avoir un poids de 50 kg au moins. Ne pas avoir des maladies telles que le diabète, l’hépatite, la tension », explique Donatien Zenga, membre l'Association des jeunes pour le bien-être social. Ces activités de don volontaire de sang qui s'inscrivent dans le cadre de la journée mondiale du donneur de sang dont l'importance n'est plus à démontrer. « Plusieurs personnes ont besoin du sang, mais par manque de ce liquide vital, ces personnes là décèdent. Donc, l’importance du don de sang, c’est que nous puissions sauver des vies dans les formations sanitaires et dans les hôpitaux », ajoute Donatien Zenga.
Lancées depuis le 08 juin 2021, ces opérations ont permis de collecter plus de 70 poches de sang. De quoi aider les formations sanitaires dans le Nord à faire face au déficit en sang à transfuser.
Innocent D H
Le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), vient de rendre publique sa note sur l’activité des Petites et Moyennes entreprises (Pme) pour le compte du second semestre 2020. Il ressort que le chiffre d'affaires de ces entreprises a connu une baisse drastique du fait des difficultés auxquelles, elles ont été confrontées à cause de la pandémie de Coronavirus.
La note publiée par le Minpmeesa révèle qu’au cours du second semestre de l'exercice 2020 marquée par la prévalence de la pandémie de Covid-19, le chiffre d’affaires des Pme, pour la grande majorité issue du secteur tertiaire (couture, commerce, prestations de services), a baissé de 79,30% selon les données recueillies auprès des 274 entreprises qui ont constitué l’échantillonnage de cette enquête réalisée entre le 15 janvier et le 15 février derniers. Une chute qui s’explique à priori par la réduction des importations, lesquelles alimentaient les activités des Petites et moyennes entreprises.
Mesures d’austérité
Face à ce principal facteur de risques, les Pme ont dû s’imposer quelques mesures d’austérité pour tenter de survivre aux effets néfastes de la pandémie. « En ce qui concerne les effectifs salariés, près de 50 % des Pme enquêtées ont déclaré avoir revu leurs personnels salariés à la baisse en raison de la pandémie. Environ 37 % ont décrit une situation de maintien des salariés, et 4,5 % ont déclaré avoir recruté de nouveaux personnels. Ces nouveaux emplois créent se trouvent principalement dans le domaine du commerce », renseigne la note.
Pour riposter aux difficultés observées, les chefs d’entreprises enquêtés ont eu recours à des mesures internes de résilience. Ainsi, 83,30 % des chefs d’entreprises ont procédé à la réduction des horaires de travail, 68,40 % ont mis leurs employés en chômage technique, tandis que 58 % des entreprises ont déclaré avoir arrêté temporairement leurs activités.
Face à cette situation, le chiffre d’affaires des Pme a décru également en raison de la morosité du marché, avec des ventes très peu florissantes. Elles ont considérablement baissé au second semestre 2020, en comparaison au 1er semestre de la même année. 70% des entreprises enquêtées ont révélé que l’activité économique n’a pas été rentable, et ce en raison de la forte concurrence, la baisse du pouvoir d’achat, et naturellement la prévalence de la présence de la pandémie à Coronavirus. « En ce qui concerne la baisse du pouvoir d’achat citée par 70,80 % des chefs d’entreprises, il faut signaler qu’au cours des trois premiers mois du 2nd semestre 2020, l’indice des prix à la consommation des ménages a progressé notamment dans les produits alimentaires », apprend-on.
Innocent D H
L’actualité économique au Cameroun est polarisée depuis quelques jours par la récente ordonnance du Chef de l’Etat modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 2020/018 du 17 décembre 2020 portant loi des finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2021. Au gré des réajustements conséquemment apportés par le collectif budgétaire, le texte autorise une augmentation du budget de l’exercice 2021, lequel passe de 4.865,2 milliards de Francs CFA à 5.235,2 milliards de Francs, soit une augmentation de plus 615,2 milliards de nos francs.
Selon les explications de Cyrill Alo'o Edou, Directeur général du budget au ministère des Finances (Minfi), plusieurs facteurs ont milité en faveur de l’augmentation de l’enveloppe budgétaire sous-tendue par l’Ordonnance signée le 7 juin 2021 par le Président de la République, Paul Biya. Il s'agit notamment de la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché international, des variations non maîtrisées de la prévalence de la pandémie de Coronavirus, et surtout du refinancement des Eurobonds du Cameroun.
Produits pétroliers
L'un de ces facteurs le plus essentiel, est « la hausse non-anticipée des prix mondiaux des produits pétroliers, explique-t-il dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune. La loi des finances initiale a été élaborée sur la base d’un prix moyen du baril du pétrole projeté à 43,8 dollars américains et à ce jour, le prix moyen envisagé est de 58,5 dollars, il faut tenir compte de cet écart », évoque le Directeur général du budget.
Pour pouvoir s'en sortir dans ce contexte économique difficile, le pays a dû accroître ses prétentions grâce notamment à la hausse du prix du baril du pétrole, et croit savoir que cette bonne nouvelle va lui permettre de réaliser de bonnes affaires, mais aussi de pouvoir anticiper sur les grands chantiers auxquels il est confronté. Le cas de la pandémie de Coronavirus étant inéluctable. « Non seulement les vaccins sont disponibles, mais en plus de cela, les vagues répétitives de la maladie enregistrées de par le monde, mais aussi au Cameroun, montrent que le Covid-19 pourrait encore perdurer et impacter durement les populations si rien n’est fait », ajoute Cyrill Alo’o Edou. L’enveloppe allouée pour le Fonds de solidarité national pour la lutte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales est ainsi revalorisée, passant de 180 milliards de francs CFA à 200 milliards de francs.
La marge de 615,2 milliards de FCFA ajustée sur le budget 2021 proviendra prioritairement des recettes générées par la vente du pétrole camerounais sur le marché international, apprend-on. « Les ressources qui soutiennent cette augmentation proviennent d’une part des revenus du secteur pétrolier en raison du relèvement du cours du baril de pétrole et de l’accroissement du volume des tirages sur emprunts des organismes privés extérieurs (Eurobonds). Les nouvelles ressources seront orientées essentiellement pour le financement de la vaccination ; le rachat d’une partie de l’Eurobond souscrit en 2015, le remboursement de la dette intérieure et le soutien des prix du carburant à la pompe », clarifie le directeur du Budget.
Innocent D H
Sur son compte facebook, le président guinéen Alpha Condé a publié le 11 juin 2021 avoir décoré Dr Paul Kammogne Fokam du grade de Commandeur de l’Ordre national du mérite. Selon le Chef de l’Etat, le parrain international du réseau MC2 et fondateur de PkFokam Institute of Excellence a de manière exceptionnelle contribué à la lutte contre la pauvreté en Guinée.
Voici un camerounais qui vient d’honorer son pays à travers ses potentialités et qualités d’opérateur économique. Ses investissements qui ont largement contribué à la lutte contre la pauvreté en Guinée Conakry viennent d’être reconnus par la plus haute autorité du pays à savoir le Président Alpha Condé.
Si cette distinction honorifique lui a été décernée, il faut aller trouver les bases dans le fait que cet investisseur de nationalité camerounaise a un riche profil. En effet, fondateur d’un empire hyper diversifié au Cameroun, dont le navire amiral est le groupe bancaire Afriland First Group, qui détient plus de 10 filiales en Afrique, il est le président du Conseil d’administration de la Banque nationale d’investissements de Guinée (BNIG). Paul Kammogne Fokam contrôle 10% des actifs de cette institution bancaire par le biais d’Afriland First Bank Guinée Conakry, dirigée par le Camerounais Guy Florent Fondjo, par ailleurs conseiller économique du Président Alpha Condé.
A en croire le Président guinéen, la BNIG, montée pour accélérer le développement de la Guinée Conakry a été mise en place grâce à l’appui technique d’Afriland First Group. Selon une source crédible, la holding de droit suisse contrôlée par le milliardaire camerounais a notamment « géré toutes les opérations de conception, étude, montage, agrément, recrutement, formation, démarrage et opérationnalisation de la BNIG », apprend-on.
Innocent D H
Les quatre suspects du cambriolage de la Direction générale des Impôts (DGI) ont été présentés le 14 juin 2021 à la presse.
Ils sont quatre individus suspectés d’être les auteurs du cambriolage de la Direction générale des Impôts (Dgi), survenu dans la nuit du 7 au 8 juin 2021. Ces présumés cambrioleurs ont été présentés hier, à la presse, au cours d’une opération de reconstitution des faits, qui a eu lieu au siège de l’administration fiscale.
De cette opération de reconstitution des faits, on a appris que le cambriolage a duré quatre heures. De façon précise, il s’est déroulé entre 1h30 et 5h30 du matin. Ils ont affirmé être passés dans la quasi-totalité des bureaux de la Dgi. Il faut noter que l’immeuble qui abrite l'administration compte 11 étages.
La CRTV indique que les individus en question sont des repris de justice. Ils répondent aux noms de Jean Marie Belibi, Amadou Bello, Alex Kana et le cerveau du groupe Mengue Francis José, alias chinois.
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Mengue Francis José le leader du gang est revenu sur les circonstances de ce cambriolage.
« Je suis passé là un jour vers 16 heures, j’ai constaté que la porte du balcon était ouverte… J’ai contourné par l’arrière du bâtiment et j’ai eu accès à une dalle pour pouvoir monter au niveau du balcon, et je suis entré à l’intérieur de l’immeuble », a-t-il déclaré.
Alors qu’il était en train d’opérer, ‘‘chinois’’ est surpris par un agent d’entretien, déjà présent sur les lieux aux premières heures de la matinée. Il s’enfuie ainsi précipitamment, oubliant sur place le téléphone portable qui lui permettait de communiquer avec un de ses complices, resté au-bas de l’immeuble. C’est l’exploitation de l’appareil qui va permettre aux services de sécurité de remonter jusqu’aux suspects.
Il convient de rappeler que durant le cambriolage, une somme de 380 000 FCFA aurait été emportée et deux disques durs externes.
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Liliane N.
Les dénommés Édith Ngang, Alambi Walters MUMA et Nchumuluh Tamufoh St Michael ont aussi été inculpés pour armement du terrorisme.
Les camerounais d’origine appelés Édith Ngang, Alambi Walters MUMA et Nchumuluh Tamufoh St Michael sont actuellement poursuivis par la justice américaine. D’après celle-ci, ils ont violé de nombreuses lois sur l’acquisition, la possession et le transport d’armes. Le 1er juin 2021, ils ont été inculpés.
Selon nos sources, ils ont été inculpés pour financement et armement du terrorisme dans les deux régions anglophones du Cameroun : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Ils sont accusés d'avoir "combiné ", "sciemment" et "délibérément" "exporté", " fait exporter" et "tenté d'exporter" des États-Unis vers le Cameroun via le Nigéria, des armes et munitions sans obtention préalable d'une licence ou autorisation écrite du département d'État.
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Pour entrer dans les détails, Edith Ngang est accusée d’avoir convoyé « 39 armes à feu de différents marques, modèles et calibres ; 45 chargeurs de différents marques, modèles et calibres ; et au moins 39 000 munitions de différents marques, modèles et calibres, qui étaient tous des articles de défense figurant sur la liste des munitions des États-Unis, sans avoir obtenu au préalable du département d’État une licence ou une autorisation écrite pour cette exportation ».
Et il se trouve que l’exploitation des échanges électroniques des coaccusés révèle que Edith Ngang a envoyé un message Whatsapp à l’un de ses complices le 8 janvier 2019, et qui disait : « notre nouvel approvisionnement est arrivé avec succès destination en toute sécurité... nous sommes prêts à approvisionner [sic] chaque comté avec des 30 AR calibres 15 ».
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Pour ce qui est d’Alambi Walters Muma, il lui est reproché, entre autres, avec ses complices de s’être procuré « des articles de défense, tels que des armes à feu et des munitions, ainsi que d’autres articles à usage militaire, tels que des bottes pour le désert et des sacs à eau (…), les conteneurs d’expédition à l’étranger afin d’exporter secrètement les articles au Nigeria sans obtenir de licence ni divulguer le véritable contenu des conteneurs, sans obtenir de licence ni révéler le véritable contenu des envois au transporteur étranger ou aux autorités gouvernementales ».
Il convient de souligner que l’inculpation de ces camerounais, démontre la volonté des Etats-Unis de lutter contre le financement du terrorisme qui nuit aux régions anglophones et au retour de la paix. D’ailleurs tout récemment, le gouvernement américain a choisi de mettre des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices, de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
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Liliane N.
Selon des sources, le Dr Lucas Ayaba Cho constate que l’opération villes mortes ne porte pas les fruits escomptés.
Le Dr Lucas Ayaba Cho est présenté comme le commandant en chef et président de guerre d'indépendance de la République fantôme d'Ambazonie. Il a décidé ce lundi 14 juin 2021, de mettre un terme à l’opération Ghost town-villes mortes.
Nos sources indiquent que cette décision part du constat fait par le leader séparatiste à savoir que ladite opération, ne porte vraiment pas les fruits escomptés en quatre années de conflit.
L’échec de l’opération Ghost Town serait dû apprend-on, à la forte mobilisation des Forces de défense et de sécurité engagées dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Il convient de rappeler que la décision du Dr Lucas Ayaba Cho survient juste moins d’un mois après la mobilisation des populations du quartier Nkwen au Nord-Ouest, qui ont décidé de ne pas respecter le mot d’ordre des villes mortes. Le 31 mai dernier journée censée être d’observation du Ghost Town, elles sont sorties en masse et ont manifesté dans les rues. Elles ont surtout été motivées par le meurtre d’un des leurs abattus par les séparatistes.
La décision du Dr Lucas Ayaba Cho intervient aussi au moment où les Etats-Unis se montrent disposés à combattre tous ceux qui financent les mouvements sécessionnistes dans les régions anglophones du Cameroun.
« Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains », a écrit dans la déclaration de presse du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, rendue publique dans la soirée du lundi 07 juin 2021.
Liliane N.
Me Emmanuel Nsahlai est à l’origine de l’inculpation de trois camerounais poursuivi aux Etats-Unis pour financement de terrorisme dans nos régions anglophones.
Me Emmanuel Nsahlai a décidé de traquer les séparatistes qui vivent à l’étranger et alimentent la crise anglophone au Cameroun. Basé dans la ville de Los Angeles aux Etats-Unis, il a choisi de poursuivre les instigateurs de la crise anglophone, leurs complices et tous ceux qui sont coupables d’actes ayant provoqué la guerre ou des massacres dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
A ce jour, il a à son actif, la récente inculpation de trois de nos compatriotes appelés Alambi Walters Muma, Edith Ngang et Tamufoh Nchumuluh St Michael. Ils ont été inculpés le 1er juin dernier par un Tribunal du Maryland, pour trafic d’armes en direction du Nigéria. Selon nos sources, les trois prévenus auraient depuis 2017, fait transporter des armes par bateau en direction du Nigéria qui partage une frontière avec les régions anglophones du Cameroun.
C’est donc en passant par son cabinet basé à Los Angeles, que Me Emmanuel Nsahlai a saisi la justice américaine, devant laquelle les camerounais Alambi Walters Muma, Edith Ngang et Tamufoh Nchumuluh St Michael vont devoir comparaître.
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Pour parler du travail de Me Emmanuel Nsahlai, il faut dire qu’en 2019, il avait poursuivi le leader séparatiste Tapang Ivo Tanku, pour terrorisme international. Et le 7 juin dernier, il a introduit une plainte auprès de Facebook pour demander que 15 comptes liés aux mouvements sécessionnistes soient bloqués. Ceci, après avoir obtenu en 2018 qu’une quinzaine de comptes similaires soient bloqués.
Selon l’un de nos confrères Journal du Cameroun, pour les Ambazoniens, Me Emmanuel Nsahlai n’est pas crédible. Ils pensent que son cabinet n’est en fait qu’une officine contrôlée par le régime.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale va aussi échanger avec les dix gouverneurs sur la question de la pandémie du Coronavirus.
C’est dans le cadre de la conférence semestrielle des gouverneurs, que Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat) rencontre ce lundi 14 juin 2021, les gouverneurs de la région du Cameroun. Selon nos sources, le patron de l’Administration territoriale va procéder à une évaluation de la situation sécuritaire de notre pays. On évoquera certainement pour ce qui est du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la crise anglophone, la guerre contre la secte Boko Haram dans la Région de l’Extrême-Nord, les incursions des rebelles aux frontières avec le Tchad et la RCA, sans oublier le phénomène des microbes qui dérange à Douala, au Littoral du pays.
En plus de l’aspect sécuritaire, le Minat et ses collaborateurs vont échanger sur la pandémie du Coronavirus. On apprend également que le sujet de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pourrait bien meubler les échanges de la toute première conférence des gouverneurs qui se tient cette année.
Il faut rappeler que d’ailleurs le pays attend dès ce 14 juin 2021, l’arrivée d’une mission de la CAFF au Cameroun. Cette mission arrive au moment où certains sites qui vont abriter la compétition tardent à livrer leurs chantiers, en l’occurrence les stades d’entrainement à Bafoussam, et dans la Capitale le stade Yaoundé, le Complexe d’Olembe. C’est donc tout naturellement, qu’il sera demandé aux gouverneurs de régions, responsables des sites dans l’organisation de la CAN, de faire le point sur l’avancée des préparatifs.
Comme à l’accoutumée, de cet échange entre le ministre Atanga Nji et les gouverneurs de régions, sortiront des résolutions à implémenter sur le terrain. La rencontre de deux jours se tient à l’hôtel de ville de Yaoundé.
Liliane N.
Une mission de la Confédération africaine de football va séjourner au Cameroun du 14 juin au 16 juin 2021.
Pourquoi le Cameroun reçoit encore la visite d’une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) ? C’est la question que se posent certains camerounais. Cette visite a-t-elle à voir avec les rumeurs de retrait de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 au Cameroun ? Pas vraiment peut-on dire, en indiquant toutefois qu’elle est porteuse de multiples enjeux.
Véron Mosengo-Omba, le Secrétaire général de la CAF dans sa correspondance du 4 juin 2021, a fixé l’ordre du jour de son séjour et de celui de sa délégation.
« Afin d’en discuter concrètement, et pour resserrer les liens de partenariat qui nous unissent autour d’un objectif commun, le président de la CAF m’a demandé de venir rencontrer sur place, les autorités compétentes et notre association membre. A cet effet, je conduirais personnellement une délégation à Yaoundé, du 14 au 16 juin 2021. Cette visite sera également l’occasion d’organiser la mise en place du bureau CAF de la CAN à Yaoundé. L’ordre du jour ainsi que les documents de voyage nécessaires de la délégation vous seront communiqués en temps utile», pouvait-on lire dans la correspondance de Véron Mosengo-Omba le SG de la CAF.
On observe tout de même, que le SG de la CAF dans sa correspondance est resté muet sur certains aspects de sa mission. Cependant, le confrère Journal du Cameroun observe que «le profil des membres de sa délégation laisse clairement indiquer qu’il s’agira également de fixer la date du tirage au sort. Il s’agira surtout d’imposer au Comité d’organisation de la CAN (COCAN), l’entreprise italienne ANGELINI DESIGN, comme prestataire agréé pour organiser la cérémonie de tirage au sort, au détriment du Cocan qui avait déjà, dans son droit, confié ce marché à LEAP STUDIO DESIGN. Le déplacement de Yaoundé, en mission avancée de l’Italo-suisse Carlo Angelini, le propriétaire de l’agence de publicité basée à Rome n’est pas anodin. Il a été confié à Carlo Angelini, l’ami de longue date du président de la Fifa Gianni Infantino, sans avis d’appel d’offres, l’organisation de la cérémonie d’ouverture et de clôture de la Can Total Energies Cameroun 2021».
Liliane N.