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Jugé ce jeudi en comparution immédiate, Damien Tarel a été déclaré coupable des faits. Il a écopé d'une peine de 18 mois de prison, dont 14 mois assortis d'un sursis.

 

Âgé de 28 ans, Damien Tarel, l'agresseur d'Emmanuel Macron, a été présenté ce jeudi matin devant le procureur de la République en vue de sa comparution immédiate cette après-midi, pour « violences sans incapacité sur personne dépositaire de l'autorité publique », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Alex Perrin. Le « gifleur » a reconnu les faits et a demandé à être jugé immédiatement. Emmanuel Macron, lui, a choisi de ne pas porter plainte et, interrogé par BFMTV, a appelé à « relativiser » : « ne faisons pas dire à cet acte imbécile et violent plus qu'il ne faut lui en faire dire », a-t-il déclaré. Le président a également invité à « ne rien banaliser » même si « ce n'est pas grave de recevoir une gifle quand on va vers une foule ».

Après 45 minutes de délibération, Damien Tarel a été déclaré coupable des faits. Il a écopé d'une peine de 18 mois de prison avec mandat de dépôt, dont 14 mois assortis d'un sursis probatoire de 2 ans, avec privation des droits civiques durant 3 ans, interdiction de détenir des armes pendant 5 ans et obligation de recevoir des soins psychologiques. Ce jugement s'est avéré moins sévère que ce qui avait été requis par le procureur, qui avait demandé 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Damien Tarel a 10 jours pour faire appel.

Lire aussi :  Le président Emmanuel Macron giflé par un homme dans le Sud de la France

Lors de son audition, qui a duré deux jours, Damien Tarel, « en couple, sans enfant, sans profession », a reconnu « avoir porté un coup au chef de l'État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique », a indiqué dans un communiqué le procureur. Il s'est également dit proche de « la mouvance des gilets jaunes » et partageant des « convictions politiques traditionnelles de droite ou d'ultra-droite » sans être « d'aucun parti ni militantisme exprimé ». Concernant ses motivations, il a affirmé avoir « agi d'instinct et 'sans réfléchir' pour exprimer son mécontentement ». Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, Damien T. s'est aussi dit membre d'associations de sa commune « en lien avec les arts martiaux, le Moyen-Âge et l'univers mangas », a souligné le magistrat.

« On avait envisagé de faire quelque chose de marquant »

Arrêté immédiatement après les faits, Damien Tarel s'est présenté dans le box vêtu comme le jour de son arrestation, en t-shirt vert, selon l'AFP. « Vous n'avez pas contesté ce geste ? », demande la présidente au prévenu. « Non, pas du tout », a-t-il répondu, parlant distinctement. Alors que le prévenu découvre les images de son geste pour la première fois, ce dernier dit estimer que sa « réaction était un petit peu impulsive », « mais mes paroles ont eu un impact pour Macron, pour tous les gilets jaunes et les patriotes », a-t-il ajouté, précisant que le cri « Montjoie ! Saint-Denis ! », prononcé au moment de la gifle, « fait référence au cri de ralliement des chevaliers. C'est un slogan patriote », a-t-il précisé.

Si le procureur n'a pas retenu la préméditation, la présidente a toutefois interrogé le prévenu sur les motivations de son geste, rapporte l'AFP. Damien Tarel a répondu en toute transparence avoir « envisagé de faire quelque chose de marquant, d'interpeller le président sur des sujets politiques » alors qu'il « attendait dans la voiture » avec ses camarades. Ce dernier a également avoué avoir, quelques jours avant l'intervention du président, « envisagé de lancer un œuf ou une tarte à la crème ». Mais, d'après l'agresseur, la gifle n'était absolument pas préméditée : il a assuré avoir été « surpris » de voir le président arriver vers lui. « Quand j'ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j'étais rempli de dégoût », a-t-il expliqué.

« J'ai agi instinctivement. (...) L'acte est regrettable, mais je n'ai aucunement envisagé de le commettre »

Damien Tarel a par ailleurs reconnu que cette gifle était pour lui un symbole, affirmant que « beaucoup de monde ressent cette injustice » : « je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie, mais je pense qu'il [Emmanuel Macron, ndlr] n'a pas été élu par l'ensemble de la population française. (...) Je pense qu'Emmanuel Macron représente très bien la déchéance de notre pays », a-t-il affirmé. « Je me sentais investi par ce que représentent les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général. J'estime que les gilets jaunes et le peuple français s'expriment, mais ne sont pas écoutés », a commenté le prévenu.

Interrogé par la suite par le procureur, Damien Tarel a assuré qu'il ne commettra pas de nouveau ce geste, et a avoué, à demi-mot, le regretter : « j'ai agi instinctivement. (...) L'acte est regrettable, mais je n'ai aucunement envisagé de le commettre ». L'avocate du prévenu, Me Elodie Guellier, a souligné que si son client avait giflé un citoyen lambda, celui-ci ne risquerait « que 750 euros d'amende ». Le procureur de la République a de son côté déclaré voir dans cette gifle une « expression politique », soulignant que ce geste n'était «pas qu'une volonté de frapper », mais aussi une « volonté d'humilier ».

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Son camarade, qui a filmé l'agression du chef de l'État, Arthur C., «va se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement» trouvées à son domicile, a précisé le magistrat dans le communiqué.

 

 

 

En conférence de presse ce jeudi sur les sujets internationaux, le président Macron a annoncé la fin de l’opération Barkhane au Sahel dans le cadre d’une « transformation profonde » de la présence militaire de la France dans la région qui sera désormais concentrée sur la lutte contre les mouvements djihadistes au sein des missions européennes et de l’Organisation des Nations unies (ONU).

 

Ce qu'Emmanuel Macron a dit sur l'opération "Barkhane"

Le président français, Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi, la fin de l’opération militaire Barkhane au Sahel dans le cadre d’une « transformation profonde » de la présence militaire française dans la région en proie à l’insécurité.

Pour le chef de l’Elysée, l’intervention française ne correspond plus aux réalités du terrain. "La forme de notre présence, celle d'opérations extérieures engageant plus de 5 000 hommes, maintenant depuis plusieurs années, n'est plus adaptée à la réalité des combats", a-t-il expliqué. 

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Emmanuel Macron assure que la France est au sahel afin d’aider les pays africains à lutter contre le terrorisme et non se substituer à ces Etats. La décision de la France n’est pas fondée sur les derniers développements politiques au Mali et au Tchad, à en croire le Président français.

Il s’agit ainsi d’une nouvelle étape dans le bras de fer entre Bamako et Paris, relèvent certains observateurs avertis. Rappelons que l'hexagone a suspendu la semaine dernière ses opérations militaires avec l’armée malienne juste après le deuxième coup d’Etat du Colonel Assimi Goita, devenu chef de la transition. Des indicateurs qui ne trompent pas, mais plutôt permettent de lire le signe des temps par rapport à l'influence française qui semble disparaitre dans le Sahel.

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Le produit Viro Green Force 4 à titre préventif et curatif du coronavirus a été proposé au gouvernement.

 

Le coronavirus continue de sévir au Cameroun et dans le monde entier au point que l’Organisation mondiale de la santé (Oms) accueille favorablement les innovations à travers le monde, y compris le recyclage des médicaments, des produits issus de la pharmacopée traditionnelle et la mise au point de nouvelles thérapies dans le cadre de la recherche de traitements potentiels de la maladie à coronavirus.

L’organisation dit aussi reconnaître que la médecine traditionnelle, complémentaire et alternative recèle de nombreux bienfaits. A preuve cette trouvaille d’une Camerounaise dans la lutte contre la pandémie.

Le Dr Joséphine Briand k., naturopathe, chercheur promotrice des Laboratoires Alt Cima, a tenu une conférence à Yaoundé en présence des responsables du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation ainsi que ceux du ministère de la Santé publique, au cours de laquelle le produit Viro Green Force 4 a été présenté.

Nous apprenons qu’il aura fallu deux mois de recherches au Dr Briand K et à son équipe pour mettre sur pied le Viro-Green F4. En présentant le traitement, cette dernière a tenu à sensibiliser l’assistance sur l’hygiène alimentaire qui doit être contrôlée. Selon elle, les virus et bactéries survivent dans un organisme sale.Spécialiste de 32 médecines alternatives, Briand K a expliqué que la Covid-19 est un virus comme tous les autres qui, lorsqu’il s’installe dans un organisme sale, cherche à se nourrir. C’est pourquoi, elle conseille une bonne hygiène alimentaire afin qu’une fois installé dans un organisme propre, le virus soit suffisamment affaibli pour survivre.

Sensibilisation et consultations à Douala

Après Yaoundé, c’est au tour des opérateurs économiques et autres acteurs de développement résidant dans la région du Littoral d’accueillir pour la première fois ce produit au cours des consultations annoncées pour le jeudi 10 juin 2021 à l’Hôtel La Falaise de Bonanjo-Douala. Membre de la plateforme Diaspora Modèle Cameroun, c’est sous ce label que le produit Viro Green Force 4 (Traitement préventif et curatif) du coronavirus a été proposé avec succès au gouvernement Cameroun.

Par ailleurs, il se dit que cette solution présentée comme une contribution de la Diaspora a soigné à ce jour des milliers de personnes atteintes de Covid au Cameroun et à l’étranger. Le Coordonnateur général de la plateforme est Merimé Cesair Ngoumtsop dit Dr Love qui est par ailleurs Président exécutif de l’association Afric love.

En outre, la plateforme "Diaspora modèle Cameroun" est mise sur pied par l’association Afric Love depuis 2 années déjà. Sa mission est de : promouvoir la Citoyenneté active et les valeurs qui la sous-tendent auprès des Camerounais de la Diaspora ; susciter le retour et les investissements de la diaspora au Cameroun ; vendre la destination Cameroun ; faciliter les transactions ; promouvoir et accompagner les initiatives et actions des Camerounais de la Diaspora et enfin faciliter l’intégration des Camerounais à l’étranger. Nous apprenons que ladite plateforme compte à ce jour 20 antennes dans le monde et 6150 membres.

 

 

Le Tribunal de première instance de Bonanjo, a désigné le 3 juin dernier un collège d’experts pour la gestion du patrimoine successoral querellé du richissime homme d’affaires décédé le 27 février 2021 en Afrique du Sud.

 

Le Tribunal de première instance de Bonanjo a donné gain de cause à Alain-Christian Monkam Nganou, l’un des fils du richissime homme d’affaires Pascal Monkam, dans l’affaire l’opposant aux veuves, enfants et petits-enfants du défunt. La cour a décidé le 3 juin dernier de trancher en faveur de l’avocat basée en France, alors qu’il y avait introduit une requête visant à éviter une dilapidation des avoirs de son géniteur par les autres membres de la famille.

« Nous juge des référés (…), ordonnons en conséquence la mise sous administration séquestre de tous les biens meubles et immeubles personnels, titres, avoirs, coffres forts, loyers, actions, dividendes et revenus du défunt Monkam Pascal », lit-on dans l’extrait du plumitif de l’audience du 27 mai 2021.

En effet, depuis le décès du richissime homme d’affaires le 27 février 2021 en Afrique du Sud, la gestion de son patrimoine successoral est sujet à des querelles intestines au sein de sa famille. Alain-Christian Monkam Nganou a cru bon de devoir saisir le tribunal aux fins de préserver ledit patrimoine, en dépit de l’adversité des  autres cohéritiers et ayant droit présomptifs. 

Le tribunal a par ailleurs désigné un collège d’experts, qui sera chapeauté par une dame, expert financier à la Cour d’Appel du Littoral. Les co administrateurs du patrimoine de l’homme d’affaires rempliront leur mission jusqu’à « la nomination d’un organe de gestion provisoire accepté de tous, en attendant l’issue de la procédure de règlement de sa succession, et ceux-ci seront rémunérés à 4% du montant des sommes recouvrées et administrées. Il importe de préciser qu’il s’agit exclusivement de ses avoirs logés dans le territoire de compétence du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.

De l’important patrimoine en question, il s’agit précisément : des loyers détenus par les locataires de l’immeuble Ecobank sis à Bonanjo, tous les revenus et actions de feu Monkam Pascal détenus dans les hôtels la Falaise de Bonanjo, Résidence La Falaise d’Akwa, la Falaise Diamond de Bonanjo, les appartements meublés sis à Bonapriso mitoyens à la Pharmacie De Gaulle, hôtel La Falaise de Bonapriso, les ristournes et toutes les dividendes des concessions et des contrats de distribution brasserie signés par le défunt, soit à titre personnel soit sous le label de la Société des Etablissements Monkam, et quel qu’en soit l’agence des Brasseries assignataire au contrat, de toutes les devises en monnaie étrangère, tous les comptes bancaires personnels et coffres forts appartenant à feu Monkam Pascal et la société où il était actionnaire, tous titres, loyers, avoirs et actions du défunt et tous autres revenus générés par ses biens meubles ou immeubles situés dans le ressort du Tribunal de première instance de douala Bonanjo, «  jusqu’à la nomination d’un organe de gestion provisoire dudit patrimoine accepté par tous et en attendant l’issue définitive de la procédure de règlement de sa succession », souligne le tribunal.

En clair, l’administration séquestre aura pour missions de sécuriser les comptes bancaires du groupe, de vérifier le bon encaissement du chiffre d’affaires de chacun des établissements, et de vérifier toutes les dépenses en s’assurant qu’elles sont bien effectuées dans l’intérêt du groupe.

Pour mémoire, l’assignation en justice d’Alain-Christian Monkam Nganou concernait les épouses Monkam (Jeanne Monkam, Jacqueline Monkam, Jeannette Monkam, Dorothée Monkam, et Chantal Monkam), et les enfants et collatéraux  du défunt  (Sandra Monkam, Hervé Monkam, Christelle née Monkam, Irène  née Monkam, Suzie Monkam, Josiane Monkam, Pascal Monkam, Marie née Monkam, Clotilde Monkam, Michel Monkam, Agathe Entche née Monkam, Maximilien Monkam et Félicité Monkam). «De son vivant,  Monsieur Monkam Pascal gérait lui-même ses affaires. Il récupérait ou faisait récupérer le chiffre d’affaires de chacun de ses établissements. A la tête  de chacun des établissements, Monsieur Pascal Monkam a placé certains de ses enfants petits-enfants… Aujourd’hui,  il y a lieu de craindre que chacun de ses dirigeants  fait sien le chiffre d’affaires de chaque établissement» motivait le fils du milliardaire.

 

 

Alors que des déclarations de son président avaient semé le doute, l'Algérie a démenti vouloir remplacer le Cameroun en tant qu'organisateur de la prochaine CAN.

 

Le report brutal et inattendu du tirage au sort de la prochaine CAN au Cameroun a relancé les spéculations plus ou moins fantaisistes sur une défaillance du pays organisateur.

Dernier dirigeant à l’alimenter, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, avait laissé entendre que son pays était prêt, le cas échéant, à prendre le relais du Cameroun. 

Lire aussi :  CAN 2021: après la Fecafoot, le gouvernement rassure les camerounais

De quoi relancer les rumeurs… À tel point que la FAF a été contrainte d’effectuer une mise au point : les propos du dirigeant, tenus en marge de son élection au comité olympique algérien, ont été sortis de leur contexte. 

« Le Président de la FAF n’a à aucun moment déclaré que l’Algérie allait remplacer le Cameroun en cas de retrait de ce pays pour organiser cette compétition à l’échéance retenue, indique un communiqué. L’organisation d’une Coupe d’Afrique des nations se fera en concertation avec les pouvoirs publics qui auront à prendre une telle décision lorsque toutes les conditions seront réunies pour accueillir et réussir une épreuve d’une grande envergure », peut-on lire dans un communiqué de la FAF.

 

Source : foot365

Selon des informations officieuses, le nommé Boutili Rostand serait en ce moment à l'hôpital régional de Bertoua et les médecins tentent d’extraire la balle qui est dans son corps.

 

Nos sources indiquent qu’il a été conduit dans ce Centre hospitalier à l’issue de la réunion présidée ce jour par le sous-préfet de l’Arrondissement de Kette, région de l’Est qui est descendu sur les lieux, avec les éléments des Forces de Sécurité.

Il n’est pas possible à cet instant de donner avec exactitude les raisons ayant conduit le chinois à s’en prendre à sa victime, ancien employé de la China mining mais, cette attitude n’est pas inhabituelle. Des confrères et les membres de la Société Civile en ont fait large échos.

On sait par exemple que depuis 2015, l’organisation « Forêts et Développement Rural », FODER n’a de cesse interpeller les autorités et les administrations en charge de la gestion de ressources minières, de la sécurité et de l’administration territoriale sur l’usage des armes à feu dans les sites d'exploitation minière par les exploitants miniers.

On se souvient qu’en 2019, c’était l’artisan minier, Narko Tayo qui avait reçu une balle tirée par un employé d’une entreprise chinoise, installée à Colomine, dans l’arrondissement de Ngoura - Région de l’Est.

Bien avant lui, en 2018, à Longa Mali dans la région de l’Est, c’est un exploitant minier chinois qui avait tué par balle un artisan minier Camerounais dans un chantier de l’entreprise minière chinoise Lu et Lang. Le tireur chinois avait été par la suite tué par les autres artisans à coup de pierres.

Qu’est ce qui justifie l’emploi des armes dans es exploitations minières au Cameroun ?

De quel droit les responsables des entreprises chinoises pensent – ils  qu’ils peuvent allègrement exploiter les sites miniers au Cameroun, utilisant outrancièrement les Camerounais tout en leur interdisant de faire pareils, même s’ils ont en leur possession, des titres d’exploitation.

L’attitude de ces exploitants est une entorse manifeste aux dispositions contenues dans le Code Minier de 2016. Dans son article 26 alinéa 2, il est écrit :

« L’autorisation d’exploitation artisanale peut être attribuée dans un permis de recherche, même si cette attribution est conditionnée par une approbation préalable… ».

Ce qui signifie que les populations riveraines elles aussi peuvent exploiter dans lesdits titres, sans qu’ils ne soient sous la menace des armes à feu, dont font usage les chinois ainsi que ceux dont ils louent les services pour garder les sites d’exploitation minier.

En le faisant, le législateur a bien voulu reconnaitre que l’exploitation artisanale traditionnelle de l’or qui est une activité ancestrale, est la principale source de revenus de ces communautés des zones minières.

Par conséquent, le fait que les entreprises minières de la semi-mécanisation utilisent leurs documents pour s’accaparer des sites miniers et expulser carrément lesdites communautés avec les moyens les moins orthodoxes, à l’instar des tirs à balles réelles, ne peut qu’alimenter les conflits.

Certaines interrogations s’imposent, au regard de ce énième incident :

Quelle est la règlementation en ce qui concerne l’utilisation des armes à feu ?

Que prévoit ladite règlementation dans des zones habitées par des populations vulnérables  dans des chantiers miniers ?

Que comptent faire les autorités Camerounaises afin de protéger leurs concitoyens qui se sentent de plus en plus vulnérables abandonner à elles mêmes ?

 

Nicole Ricci Minyem    

 

 

 

 

 

Il s’agit entre autres de casques, seaux, bottes, houes, pelles et leurs manches, brouettes, marteaux, masses de 02 kg, 05 kg, 07 kg et 10 kg, baramines, gants en caoutchouc et en cuir, lunettes de protection

 

Les dons ont été remis ce mercredi, au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part les membres de l’exécutif municipal, à l’instar du 1er adjoint au maire de la commune de Mayo-Darlé, du chef de service de section Mine de la Délégation Départementale des mines et du Développement Technologique du Mayo-Banyo des responsables de Progpu-Artisanale du Développement au Cameroun.

L’objectif principal visé par cette action étant de renforcer la gouvernance locale, ainsi que la professionnalisation des artisans exploitants des sables et graviers, pour le développement socio-économique durable dans les Communes du Cameroun.

Des points sur lesquels les différents orateurs se sont appesantis, notamment le coordonnateur des exploitants en matériaux et la ligue de la didactique et l’éducation à l’environnement alors qu’il s’adressait aux différents groupes des GICs présents sur le site de la cérémonie. 

« Grâce à ce nouveau partenariat, nous allons continuer notre travail mais aussi appuyer les populations légalement inscrites dans les bureaux des GIC, coopératives, associations d'artisans en vue d'une bonne organisation de celles-ci au niveau local. Nous profitons de cette occasion pour inviter ceux qui ne sont pas inscrits, de le faire car c’est ainsi que nous pourrons atteindre les objectifs visés ».

Résultats atteints après de nombreux pourparlers

« Nous voulons en outre rappeler que depuis l'année 2020, plusieurs réunions de concertation ont été organisées en faveur de nos populations exerçant dans le secteur minier artisanal. Grâce à cette phase en cours, l'exécutif a rassuré ses jeunes de leur disponibilité et leur proximité  dans l'exercice de leur activité ».

Environnement économique

L'arrondissement de Mayo-Darlé présente un visage économique très diversifié : de l'économie de subsistance liée aux activités agropastorales à l'économie de développement relative aux activités commerciales. Les activités les plus pratiquées par les populations sont l’agriculture, l’élevage, l’apiculture, le petit commerce, l’artisanat et l’exploitation artisanale de la colombo-tantalite que regorge son sous-sol.

Son potentiel économique repose également sur la diversité de ses ressources, à l’instar de l’étain, les forêts galeries, la forêt dense, des terres cultivables, des sites touristiques, des bas fonds, des marécages, des lacs, des cours d’eau et du sable pour ne citer que ceux là.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Il s’agit d’un don de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, composé de : deux cent deux (202) lampes torches de 1068 sifflets ; deux cent (200) gilets, quatre (4) détecteurs de métaux, et de vingt (20) téléphones portables.

 

Antre de bandits de grands chemins

Ces dons ont été remis à tous les chefs traditionnels de 3ème degré de l’arrondissement de Vélé. Au-delà des propos de reconnaissance prononcés à l’endroit de leur bienfaiteur, sa majesté Marcus Hinamara, chef traditionnel de troisième degré de Guémé a raconté le vécu qui est le leur, avec des mots assez effrayants :

« Dans l’arrondissement de Vélé, le vol est devenu le sport favori des populations. Partout dans le Mayo-Danay, quand on vole un bien, c’est ici qu’on vient le retrouver ;

Pourtant, ces voleurs qui ternissent notre image ne sont pas nécessairement originaires d’ici. Depuis près de 20 ans que nous sollicitons l’implantation d’un camp du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans notre arrondissement notre vois n’est toujours pas encore écoutée… ».

Localité exposée au banditisme transfrontalier

En effet, si on se réfère aux propos de l’autorité traditionnelle, il est important de rappeler que cette unité administrative partage une longue frontière avec le Tchad, zone envahie par des groupes terroristes qui multiplient des raids dans les villages qu’ils ciblent. 

Malheureusement, malgré leur volonté manifeste, les membres des comités de vigilance ne parviennent pas toujours à faire face aux agressions à cause de la vétusté des moyens dont ils disposent, grâce aux apports personnels des populations locales.

Rôle phare des membres des comités de vigilance dans le cadre de la lutte contre les bandes armées

Il faut rappeler que l’inscription des comités de vigilance dans l’ordre du jour sécuritaire comme acteurs de la stratégie d’action s’opère en effet au travers de pratiques matérielles et immatérielles qui les placent au centre du dispositif et font de leur efficacité fonctionnelle (ou de leur mise sur pied là où ils n’existent pas encore), un enjeu majeur de politique intérieure, ce qui a pour effet de donner à des facteurs sociaux locaux, une dimension politique nationale dont la puissance publique ne saurait se désintéresser.  

Reconnaissance sur le plan international

Le 03 mars 2017 par exemple, les émissaires des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont effectué une tournée dans les pays affectés par Boko Haram, notamment dans l'Extrême-Nord du Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria, pour faire le point de la situation sur le terrain.

L’objectif était précisément d’aborder des questions relatives à la place dans cette crise des comités de vigilance. Ces miliciens mobilisés dans plusieurs régions affectées par ces groupes terroristes ont ainsi acquis une reconnaissance internationale et le statut symbolique d’acteurs légitimes dans le déroulement de la guerre.

Cette légitimation de leur rôle se traduit concrètement de deux façons : Les comités de vigilance sont d’une part entraînés par l’armée, et impliqués dans certaines de ses opérations ;

Par ailleurs, ils reçoivent des pouvoirs publics, armes et outils de travail. Leur intégration dans l’effort de guerre se signale d’abord par le rôle qu’on leur fait jouer à l’avant comme sentinelles chargées de donner l’alerte, et le cas échéant traquer et neutraliser l’ennemi.

De la sorte, ils encourent des risques graves qui très vite soulignent l’inconvénient tragique de leur manque d’équipement et d’entraînement adéquats face à des terroristes armés ou des kamikazes.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Lady Ponce pense que les autorités auraient dû faire recours aux artistes camerounais dont le talent est reconnu, pour la composition de l’hymne de la Coupe d’Afrique des Nations.

 

Visiblement, Lady Ponce ne décolère pas au sujet du choix de l’hymne retenu pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, qui va se jouer au Cameroun. L’artiste pense que des artistes du standing de Kareyce Fotso, pouvaient bien faire l’affaire pour la composition de cet hymne. A la place, les autorités ont choisi de confier cette tâche à des personnes qu’elle affirme être leurs neveux et nièces de personnes haut-placées dans le pays.

« Holala Kareyce nul n'est vraiment prophète chez soi. Mais ailleurs, on reconnait ta valeur. Ils ont pris l'hymne de la CAN et l'ont donné aux neveux et nièces alors que tu es juste à côté à Mvog Ada. Eux ils t'ont sous estimée et ailleurs ils t'ont donné la place qui te revient. Ma sœur en regardant cette vidéo, j'ai tout de suite dit, voilà la fierté de la culture du Mboa. Oui celle là, qui a l'étoffe même de réaliser, musicalement des grandes choses. Musicalement parlant si on respectait vraiment le talent dans ce pays. Admirez le talent svp », a-t-elle écrit le 09 juin 2021 sur sa page Facebook, en regardant une performance vocale de l'artiste musicienne Kareyce Fotso, lors d'un concert à Lyon en France.

Il faut rappeler que Lady Ponce s’était déjà exprimée sur le fait que la composition de l’hymne de la CAN 2021 ait été confiée au groupe de musique Africa Smile.

« Le Cameroun ci m’a déjà dépassée… Tu regardes, tu demandes si on nous a tous vendus dans le famla... Vous allez continuer à nous rabaisser comme ça jusqu’à quand ? Vous prenez vos nièces et vos cousins, vous leur donnez l’hymne de la CAN… Nous avons des jeunes talents qui pouvaient faire l’hymne de la CAN. Mais on part nous prendre les neveux et nièces de ministre. Qu’est ce qu’ils ont fait pour la musique camerounaise ? », avait-elle écrit.

Il faut rappeler que le choix de l’hymne de la CAN 2021 a fait l’objet d’un concours artistique lancé par le ministère des Sports et de l’Education physique.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01