Depuis quelques jours, la toile est enflammée par des histoires de sextape mettant au devant de la scène, de nombreux acteurs volontaires ou non, connus ou très peu, de ce qui apparait de plus en plus comme une ignominie, une perte de valeurs morales dans une société qui semble aller à l’eau.
Le débat s’est d’ailleurs déporté sur les plateaux de télévision mais également dans les domiciles et tout porte à croire que ce sont les tribunaux qui vont dans les plus brefs délais, entrer en jeu.
Comment en est-on arrivé là ?
La réponse est évidente, quelque soit le bout par lequel on veut analyser ces faits : Tout part de l’éducation reçue. Au sein de nombreuses familles aujourd’hui, certains parents ne pensent pas à inculquer à leurs enfants, filles comme garçons, des valeurs morales, intrinsèques qui fondent la vie en société.
On assiste à un laisser aller, à des actes permissifs même si ces derniers heurtent la sensibilité des autres, à l’inexistence des punitions et, tout se justifie par le supposé grand amour que l’on ressent pour sa progéniture.
C’est au sein de la famille que l’on apprend à insulter ses égaux, ses cadets, ses aînés ; C’est dans ce milieu que l’on trouve normal, logique de voir des parents qui se dénudent devant les enfants, s’accouplant quelquefois devant ceux-ci, sans que cela n’émeuve personne.
C’est au sein des familles qu’on montre au garçon qu’il est habileté à avoir tous les pouvoirs ; que tout lui est dû ; qu’on peut tout lui pardonner, même le manque de respect vis à vis de sa sœur, de sa mère, bref de la gente féminine, alors que la fille doit vivre des restrictions qui ont au final, un impact nocif sur sa personnalité. Comment peut-on dès lors être surpris si en grandissant, ces garçons devenus hommes, trouvent normal, logique d’utiliser leurs compagnes comme des objets sexuels, se gaussent avec leurs amis, commentant leurs supposées prouesses, faisant parfois des paris et s’échangeant des filles lors des partouzes ?
Une société pervertie à cause du manque d’éducation parentale
Avec ces plaintes émises au quotidien par des jeunes filles ou des femmes qui font l’objet d’un chantage permanent. Nul n’ignore qu’au Cameroun et certainement ailleurs, élèves, étudiantes, femmes en quête d’un emploi, pour ne citer que ces exemples sont confrontées à des pervers qui ne cachent pas leur bestialité lorsqu’il faut obliger leurs victimes à subir des rapports intimes.
Lire aussi : Affaire sextape Martin Camus Mimb: un collectif d'avocats vole au secours de la fille accusée
La fille/femme est-elle toujours la victime ?
Bien évidement que non. Une jeune fille qui sort de chez elle en tenue de classe, se change dans un bosquet sur le chemin de l’école pour se rendre chez un homme ne saurait être considérée comme une victime.
Une jeune fille qui se rend sans aucun dessous et une robe qui épouse toutes ses formes dans le bureau d’un homme, adopte des mines aguichantes et tient des propos qui ne laissent planer aucun doute sur sa moralité n’est pas une victime.
Une fille/femme qui « cible » des partenaires plus âgés qu’elle et qu’elle considère comme des « Sugar daddy », utilisant son corps comme une arme, un passe droit, la clé de succès apte à ouvrir toutes les portes n’est pas une victime…
Les femmes qui adoptent des comportements comme ceux là ne sont que des prostituées et elles sont considérées comme telles par des hommes à qui elles s’offrent sans aucune gêne.
Lire aussi : Jean Claude Mbede : « Les sectes, les jeunes et le pouvoir... »
Les culpabilités sont-elles partagées ?
En restant focus sur ce sexe tape qui suscite autant de passion, et en attendant que les tribunaux établissent les responsabilités des uns et des autres, il est évident que la Société dans son ensemble est coupable.
Ces parents qui ont démissionné de leurs missions et qui laissent l’éducation de leurs enfants aux réseaux sociaux, aux programmes de télévision ; qui accusent la pauvreté ou la misère alors que des exemples il y en a à la pelle, qui prouvent que l’indigence ne constitue en aucune manière un prétexte qui justifie des actes immoraux, indécents, irresponsables.
Ces hommes qui utilisent leurs bureaux comme des bordels et qui trouvent normal de filmer leurs ébats pour se les partager comme des trophées.
Ces jeunes filles et femmes qui arborent des surnoms ridicules de « panthères » ou alors « vendeuses professionnelles de piment » qui, pour quelques billets de banque s’offrent au tout venant.
Au lieu de présenter cette sombre histoire comme un film avec de nombreux rebondissements qu’il faut servir à l’opinion publique, il serait souhaitable que les différentes parties fassent profil bas et règlent cette histoire, loin, mais alors très loin des projecteurs car, tous sont coupables.
Lire aussi : Des étudiants imlpliqués dans le vol d'ordinateurs PB HEV suspendus à l'université de Yaoundé I
Nicole Ricci Minyem
Selon l'information fournie par l'Agence de régulation des télécommunications (ART), elle prépare la mise en place d’un nouveau modèle de régulation des Télécoms dans quatre ans. Il s'agit entre autres, de l'avènement de la 5G.
Dans une note publiée par l'ART en début juin 2021, « La réalisation de cette transition fondamentale au moment où il faut assurer la préparation de l’intégration de la technologie 5G (dont les débits sont 10 à 100 fois plus rapides que ceux de la 4G) au Cameroun et anticiper, de manière efficiente, l’émergence de nouvelles innovations technologiques, constituera, à n’en point douter, un atout majeur pour que l’ART apporte sa pleine et optimale contribution à l’atteinte des grandes opportunités du chef de l’État (…) Paul Biya, dans le domaine stratégique des communications électroniques ».
Globalement, l'ART s'apprête à mettre en place un nouveau modèle de régulation. Autrement dit, un ensemble de réformes des télécommunications verra le jour. Il sera question de faire du régulateur, une institution robuste, innovante et plus performante à l’horizon 2025 à travers la rénovation et la modernisation des conditions de réalisation des missions et prérogatives qui lui sont assignées, apprend-on.
Il a été établi que le décalage important qui existe entre la règlementation sur laquelle s’appuie la régulation actuelle et la dynamique d’innovation technologique permanente dans le secteur est de nature à entraver significativement le développement harmonieux des activités des communications électroniques au Cameroun, souligne l'ART.
C'est sans doute pour remédier cette situation, l’ART envisage d’entreprendre une adaptation majeure de ses modes opératoires de manière à concilier efficacement les méthodes de régulation ex-ante et ex-post (avant et après).
Innocent D H
La hausse du prix du passeport résulte des dépenses que va engager le prestataire pour la confection de cette pièce, explique le Ministre camerounais des Finances (Minfi). Selon le membre du Gouvernement, ces dépenses ne proviendront plus de l’Etat conformément aux dispositions nouvelles que prévoit l'ordonnance du 7 juin 2021.
L'ordonnance prise récemment par le Chef de l'Etat modifiant la loi de Finances du Cameroun pour l'exercice 2021, « Le droit de timbre sur les passeports nationaux est fixé, à compter du 1er juillet 2021 ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires : 110 000 FCFA ; le reste sans changement ». Le texte qui est désormais à l’Assemblée nationale vient d'être défendu par le ministre des Finances devant la Commission des Finances et du budget. L'ordonnance fait ainsi passer de 75 000 FCA à 110 000 FCFA, les frais relatifs d'obtention du passeport. Une augmentation qui est depuis quelques temps l'objet d'incompréhensions et controverses au sein de l'opinion publique. Le passage du Minfi devant la Chambre basse du Parlement l'a emmené à se prononcer sur les raisons de ce grand changement.
A en croire Louis-Paul Motaze, cette hausse résulte du changement de régime dans la prise en charge des dépenses liées à la confection des passeports au Cameroun. Le Minfi assure, « Le problème du passeport (…) je crois que la chose la plus importante est de dire que le Passeport va se faire sous un nouveau régime. Le régime du partenariat public-privé. C’est-à-dire que vous avez un prestataire qui va engager des dépenses pour la production du passeport. Personne ne va venir faire des dépenses pour vos beaux yeux. Donc ce prestataire a besoin d’être rémunéré sur la base du travail qu’il a fait et du fait qu’il a engagé ses propres dépenses. Donc ce n’est plus l’Etat qui dépense, c’est le prestataire qui dépense son argent et qui a besoin d’être rémunéré ».
Lire aussi : Passeport biométrique au Cameroun : Voici les étapes à suivre pour l'avoir en 48h
Cette hausse intervient 5 ans après la deuxième modification opérée sur le prix du passeport. En effet en 2016, le gouvernement décidait de faire passer de 50.000 Francs à 75000 FCFA le prix de cette pièce. Le gouvernement évoquait alors la nécessité de sécuriser ce document.
Raisons de l'augmentation du budget
Pour ce qui est de l'augmentation du budget de l'Etat, le patron des Finances clarifie, « L’ordonnance du Chef de l’Etat vise à constater qu’il y a eu des changements entre les prévisions qui ont été faites en décembre lorsque nous présentions le budget (budget qui a été voté et promulgué) et ce qui se passe maintenant. Je prends juste un exemple. Nous avons travaillé sur la base d’un baril de pétrole à un certain prix et on se rend compte que le prix du baril est allé vers la hausse. Ça entraine des ressources supplémentaires et comme nous travaillons sur la base de la transparence, il est normal que nous venions devant les parlementaires pour leur dire : voilà ce que nous allons recevoir en plus de ce que vous avez voté. Mais ces ressources supplémentaires entraînent des dépenses supplémentaires. Donc il est normal que cette Ordonnance que le président a prise, qu’on la présente devant les parlementaires pour dire que voilà ce qui justifie l’augmentation du budget ».
Innocent D H
Certes dans le pays la courbe de contamination au coronavirus est décroissante, cependant les autorités redoutent la survenue d’une troisième vague. Pour prévenir une telle résurgence, le Gouvernement à travers le Ministère de la Santé publique (Minsanté) va organiser sur l’ensemble du territoire national du 7 au 11 juillet 2021, une campagne de sensibilisation adressée à toute personne âgée de 18 ans et plus.
Dans un communiqué signé le 16 juin 2021, le Minsanté Manaouda Malachie, « informe les populations qu’il sera organisé du 7 au 11 juillet 2021 une campagne nationale d’intensification de la vaccination contre le covid-19 sur toute l’étendue du territoire national ».
Dans les détails, le communiqué du ministre précise, « Cette campagne de vaccination concerne toute personne âgée de 18 ans et plus. La vaccination sera offerte dans les formations sanitaires ou par les équipes mobiles dans les communautés y compris en porte-à-porte, les lieux de rassemblement comme les marchés, les lieux de culte, les entreprises et les administrations publiques », apprend-on.
En rappel, le président de la Chambre haute du Parlement (Senat), Marcel Niat Njifenji dans son discours d’ouverture des travaux de la session du mois de juin 2021 avait indiqué, « (…). Je voudrais inviter le Gouvernement à intensifier et à multiplier les opérations de communication afin de vaincre ces résistances et susciter plus d’intérêt pour cette vaccination dont l’intérêt n’est plus à démontrer ».
Les données actualisées du Minsanté sur l’évolution de la pandémie au Cameroun, fait état de 80 090 cas confirmés ; 77 305 cas de guérisons ; 1 310 cas de décès et 1 475 cas actifs, à la date du 11 juin 2021.
Innocent D H
L’accord de prêt a été signé ce 18 juin 2021 par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey côté camerounais et par Serge Nguessan, directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour le Cameroun. Un fonds destiné au financement de la 3ème phase du « Programme d’appui au développement du secteur des transports construction de la Ring Road » qui porte l’enveloppe de ce projet à 117,7 milliards de FCFA.
La signature de cet accord intervient un an après l’autorisation du Président de la République. L’on se rappelle, le 22 juin 2020, Paul Biya a habilité le Minepat, de procéder à la signature pour le compte de l’Etat du Cameroun un accord de prêt d’un montant de 160,6 millions d’euros (environ 106 milliards de FCFA) avec la BAD. Selon certaines sources, ces 12 mois d’attente pourraient contribuer à rallonger les délais de livraison de cette infrastructure dont le deadline initiale est prévu au 31 décembre 2024.
Au regard du retard déjà accusé, tout laisse donc présumer que le respect de cette date est hypothétique, les travaux étant à l’arrêt du fait de la crise socio-politique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Indiquons que, la Ring Road dont il est question, traverse cinq des sept départements de la région du Nord-Ouest. Le chantier ouvre sur le Nigéria, pays de près de 200 millions de consommateurs. D’un linéaire d’environ 365 km, la Ring Road forme la boucle Bamenda-Bambui-Ndop-Babessi-Kumbo-Nkambe-Misaje-Nyos-Wum-Bafut-Bamenda. Elle comprend plusieurs raccordements à la frontière nigériane notamment à partir de Misaje, apprend-on.
Toutefois, reconnaissant que cet axe routier est un maillon essentiel pour booster les échanges commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria, Ousmane Doré, alors Directeur général de la BAD pour la région Afrique centrale, relativisait : « Cet axe ne pourra être un véritable instrument accélérateur du développement et de l’intégration dans la région, que s’il est relié à un maillage de voies, dont le socle se trouve être la Ring Road ».
Innocent D H
L’activiste Boris Bertolt a donné 48 heures au commentateur sportif, Martin Camus Mimb, pour présenter ses excuses à la fille de la sextape.
Boris Bertolt affirme avoir pris le temps nécessaire pour faire des vérifications et se prononcer par la suite dans l’affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb.
« Chers amis, ceux qui me suivent savent que dès le déclenchement de l’affaire Martin Camus Mimb, je suis resté très réservé pendant deux jours. Pourtant j’avais déjà identifié le même jour qui était sur la vidéo. Les explications de Camus Mimb étaient simplement idiotes.
Si après 4 jours, je sors de ma réserve cela veut dire que j’ai assez d’éléments pour soutenir l’accusation selon laquelle ce n’est pas seulement un pervers sexuel mais ce sont des gens méchants », peut-on lire dans l’une des publications de Boris Bertolt disponibles sur sa page Facebook.
Lire aussi : Affaire de sextape tournée à Rsi : Martin Camus Mimb tient un nouveau discours
Tout en laissant 48 heures à Martin Camus Mimb pour présenter ses excuses à Malicka, Boris Bertolt l’accuse avec un certain Wilfrid Eteki d’avoir eu des rapports sexuels avec la fille.
« Non seulement Eteki et Camus Mimb ont couché avec cette jeune fille, mais c'est bien eux qui ont publié les images et vidéos. Moi j’ai une sœur, des tantes, des cousines. Qui peut accepter que de telles vidéos de sa copine ou sa femme, de sa sœur, de sa cousine ou de sa tante soient mises dehors ? Qui ? Si tu peux l’accepter, mon frère, ma sœur tu es simplement un être sans cœur. Il faut te faire soigner.
Je suis en possession des preuves que je rendrai public, et croyez-moi c’est très grave. Ces gars sont très méchants. Camus Mimb doit demander pardon à cette jeune fille, aux femmes et à l’opinion publique. Je lui donne 48h et pas plus », a écrit Boris Bertolt.
Lire aussi : Dépravation des mœurs : A qui incombent les responsabilités ?
Liliane N.
Le journaliste Martin Camus Mimb dans une nouvelle sortie affirme qu’il était question pour lui, de protéger les identités des personnes impliquées dans la sextape tournée dans son bureau.
Aujourd’hui avec la nouvelle sortie faite par Martin Camus Mimb, on est loin de la thèse de complot qui prenait déjà corps au sein de l’opinion, après l’apparition sur la toile, de la sextape tournée dans son bureau à Radio sport infos (Rsi). Certaines personnalités comme Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice réagissant à cette affaire, avaient laissé entendre qu’on cherche à écarter le promoteur de Rsi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), que le Cameroun va abriter l’année prochaine. Seulement la publication d’un homme répondant au nom de Wilfrid Eteki précédant la deuxième sortie de Martin Camus Mimb, permet de mettre de côté l’idée d’un complot.
Toutefois, on note que s’il y a deux choses que Martin Camus Mimb maintient, c’est son innocence et le fait que son bureau ait été utilisé pour réaliser cette sextape.
Lire aussi : Moeurs : Le journaliste Martin Camus Mimb cité dans une affaire de sextape
« RSI prend acte des excuses de M. Wilfrid Eteki, qui affirme à travers cette publication, que nos locaux ont injustement été exposés et qu'il a fait une fausse manipulation de son téléphone, pour que les images inacceptables d'une jeune Dame, se retrouvent sur la place publique. Nous prenons donc acte qu'il ne s'agirait pas d'un complot contre une institution qui se bat depuis près de dix ans, pour se frayer un chemin. RSI se battra jusqu'au bout pour laver son honneur terni par cette projection abjecte », a écrit le promoteur de Rsi.
Aussi, Martin Camus Mimb dans sa nouvelle sortie qui dit être la dernière au sujet de cette affaire, prend la défense de Malicka, la fille dont le visage est bien visible dans la sextape.
Lire aussi : Affaire sextape Martin Camus Mimb: un collectif d'avocats vole au secours de la fille accusée
« Je l'ai dit publiquement et je le redis ici, cette jeune Dame, ne mérite pas ce qui lui est arrivé. Nous devons nous battre pour la protéger. C'est inacceptable ce qui s'est passé et nous nous excusons pour cette légèreté et ce manque de vigilance…Dès le départ, RSI s'était soucié de protéger les identités des uns et des autres, en laissant à la justice le soin de faire son travail. Nous présentons nos sincères excuses à tous ceux qui vivent douloureusement cette situation depuis le début. Encore désolé », conclut-il.
Publication de Wilfrid Eteki
Il circule depuis des vidéos dans les réseaux sociaux. Malheureusement une erreur de manipulation a envoyé au mauvais destinataire ces vidéos. J’ai pensé que le feu allait s’éteindre au bout de quelques jours, mais je constate que les plus grandes théories du complot se mettent en place. Il est important de porter à l’attention de tous, que cette jeune dame, Malicka n’est pas venue faire une quelconque conspiration comme beaucoup veulent le faire croire. Quant à Malicka, je lui présente des excuses sincères. Je regrette cet épisode. Elle ne mérite pas d’être ainsi lynchée, parce qu’en plus d’être brillante, elle est issue d’un milieu où le respect des mœurs est capital. Je présente ici à RSI toutes mes excuses pour les dégâts qu’a pu créer notre mésaventure.
Lire aussi : Affaire sextape Martin Camus Mimb: l'activiste Boris Bertolt dit détenir des preuves contre le commentateur sportif
L’ouverture officielle de la frontière qui lie le Cameroun au Tchad a eu lieu le 17 juin 2021.
C’est depuis le mois de mars 2020, que la frontière Cameroun-Tchad est officiellement fermée. La décision a été prise par les autorités tchadiennes, à cause de la pandémie du Coronavirus. Elles voulaient limiter la propagation de la pandémie. Même s’il faut reconnaître qu’officieusement, la frontière est restée accessible aux usagers.
Le jeudi 17 juin 2021, les autorités tchadiennes ont officiellement annulé la décision de fermer la frontière. Il y a eu à cet effet, une cérémonie organisée et qui a été présidée par le ministre tchadien de la Sécurité publique et de l'immigration, le Général Souleyman Abakar Adam ainsi que le directeur général de la police nationale, Ousman Bassy Lougma.
A titre de rappel, c’est le 16 mars 2020 que le gouvernement tchadien a adopté un certain nombre de mesures parmi lesquelles, le renforcement de la lutte contre la propagation du coronavirus, et principalement la fermeture des frontières aériennes et terrestres, l’interdiction des regroupements de plus de cinquante personnes et l'instauration d'un couvre-feu, entres autres.
Avant de mourir, le président Idriss Deby Itno s’était réjoui de la gestion faite de la pandémie du Coronavirus au Tchad. Aussi, il était partiellement revenu sur sa décision en actant la réouverture des frontières aériennes. Cependant, apprend-on, il n'a pas oublié de préciser que cette réouverture des frontières aériennes n’était pas synonyme de la réouverture des frontières terrestres.
Liliane N.
Jeune Afrique affirme que le premier ministre a été auditionné le 12 juin 2021 dans sa résidence de Yaoundé.
Dans un article publié le 17 juin 2021, Jeune Afrique fait savoir à ses lecteurs que Joseph Dion Ngute le premier ministre a été auditionné par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial (Tcs), dans le cadre du Covidgate. L’audition a eu lieu le 12 juin 2021 dans sa résidence à Yaoundé.
«Par souci de confidentialité, le Parquet a accepté de rencontrer le Premier ministre camerounais le week-end et en dehors de son cabinet», a écrit Jeune Afrique.
Toutefois, Jeune Afrique est resté muet sur ce qui s’est dit lors de l’audition. Le journal panafricain indique quand même que les échanges ont tourné autour de la passation des marchés publics spéciaux.
«Si rien n’a filtré de cette audition, il est clair qu’elle a été consacrée à la passation des marchés publics spéciaux portant sur une dotation de 180 milliards de FCFA (274,4 millions d’euros) de fonds publics destinés à la lutte contre le COVID-19. Le rapport de la Chambre des Comptes qui avait fuité mi-mai ne met pas en cause nommément Joseph Dion Ngute, mais celui-ci avait été cité par le ministre de la Santé, Malachie Manaouda», a écrit Jeune Afrique.
Il faut préciser que le Covidgate qui bat son plein actuellement, a été lancé avec l’apparition sur les réseaux sociaux du premier rapport d’audit de la Chambre des comptes. Ce rapport a cité entre autres les ministres de la santé, de la recherche scientifique et de l’innovation, de l’administration territoriale. En fait, ces ministres ont été mentionnés dans ce premier rapport d’audit parce que leurs départements ministériels ont perçus les fonds Covid-19.
Après l'apparition de ce rapport, Paul Biya le président de la République a instruit l'ouverture des enquêtes judiciaires. Cependant, dans une sortie faite par René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication au nom du gouvernement a demandé aux camerounais de respecter le principe de la présomption d'innocence. Le Cameroun étant un Etat de droit.
«…Le gouvernement de la République regrette-t-il et déplore cet état de choses, et en appelle à la retenue et au sens de responsabilité de tous pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du gouvernement ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics……tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas encore établie. Le gouvernement de la République réitère que le Cameroun est et reste un Etat de droit, qui du fait du respect des procédures, de la présomption d’innocence, ainsi que de la responsabilité de tout citoyen devant les lois et règlements en vigueur, des principes sacrés de son système judiciaire», pouvait-on lire dans la sortie du ministre de la Communication.
Liliane N.
Heureux d’avoir regagné la terre de ses ancêtres, l'ancien président de la Côte d’Ivoire, tombé à cause d’un coup d’état ourdi contre lui, a tenu à dire sa reconnaissance vis-à-vis des Africains mais plus particulièrement des Camerounais.
L’intégralité de son discours au quartier général du FPI
« Je suis heureux de retrouver la Côte-d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part. Moi, je suis de la Côte-d’Ivoire, mais j’ai appris en prison que je suis de toute l’Afrique. Toute l’Afrique m’a soutenu. Tous les Africains m’ont aidé à tenir. Des chefs d’État m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir.
Quand je suis arrivé de La Haye à Bruxelles, il y a des moments où on croyait que je suis Camerounais, tellement les Camerounais étaient mobilisés pour me soutenir. Je suis arrivé ici surtout avec les larmes aux yeux parce que je n’étais pas là quand ma mère m’a quitté.
En 2011 quand on m’a arrêté, elle a fui aussi. Elle était en exil au Ghana. Au bout de quelques années, quand elle a su que sa fin était proche, elle est rentrée en Côte-d’Ivoire. Quelques années après son arrivée en Côte-d’Ivoire, elle est décédée.
Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois, alors que c’est elle qui m’a fait. Sans elle, je ne serais pas aujourd’hui Docteur en histoire. Je ne serais pas Président de la République. Je n’ai pas pu l’honorer. J’ai demandé à un ami, un frère, Sangaré Aboudrahamane, à mon absence, d’organiser les obsèques de ma mère.
Il a organisé les obsèques de ma mère. Il s’est déplacé au pays Bété, à Blouzon où elle a été enterrée. Mon ami Sangaré n’a même pas attendu que je vienne lui dire merci. Avant mon acquittement, Sangaré est décédé. Donc, lui aussi m’a causé beaucoup de peines. Je suis venu, je demanderai au Secrétaire Général de me donner quelques jours pour pleurer mes morts.
Je suis très heureux d’être avec vous. Je félicite les députés que je vois ici. Nous avons un Groupe parlementaire. Vous savez, j’étais là-bas et il y a des gens qui disaient que le FPI n’a pas eu beaucoup de députés.
Il faut faire des comparaisons. Depuis que nous allons aux élections sans être au pouvoir, c’est le plus grand nombre de députés que nous avons aujourd’hui. Messieurs les députés, chers camarades, je vous félicite, je vous remercie.
Nous avons eu 100 députés en 2000, mais j’étais Président de la République. Ici, le peuple, pour les législatives est légitimiste. Il vote pour le Président de la République. Il élit les députés pour le Président de la République. Le peuple est légitimiste en Côte-d’Ivoire. Je vous remercie.
Vous avez mené une bonne bataille. Soyez-en remerciés. Monsieur le Secrétaire Général, voilà ce que je voulais dire pour aujourd’hui. À la prochaine fois, nous allons travailler. Vous allez me dire quand…je suis votre soldat, je suis mobilisé. Merci ».
N.R.M
Le collectif d’avocats entend ester en justice pour défendre la jeune Malicka Bayemi.
Il y a du nouveau dans l‘affaire de la sextape tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb qui est le promoteur de Radio Sport Infos (Rsi). Un collectif d’avocats vient de se constituer pour défendre Malicka Bayemi, la jeune fille dont le visage est bien visible dans ladite sextape. Les avocats qui ont décidé de voler à son secours envisagent ester en justice.
Les prochains jours risquent donc d’être pleins de surprises et de rebondissement pour cette affaire dans laquelle, les explications du promoteur de Rsi semblent mettre le tort sur Malicka Bayemi et la présente comme une personne aux intentions redoutables. Car, il convient de rappeler que dans sa mise au point qui date du 16 juin 2021, Martin Camus Mimb indiquait que Malicka Bayemi qui est arrivé dans son bureau pour se faire dédicacer son ouvrage «Debout», avait alors profité de son absence, pour tourner cette sextape avec un jeune homme qui l’accompagnait.
«Une telle démarche porteuse des germes d’une préméditation visant visiblement à attenter à ma quiétude et à mon honorabilité ne saurait rester impunie. Je me réserve le droit de les attaquer en justice. À toutes fins utiles, chacun remarquera que le vêtement que j’arbore sur la photo prise avec cette dame lors de la remise de mon livre est différent de celui que porte le concerné dans cette vidéo virale. C’est inadmissible et inacceptable. Je comprends que des visées sont multiples et je suis profondément choqué», a conclu Martin Camus Mimb.
Si depuis l’apparition de la sextape sur la toile et l’ampleur que prend l’affaire, Martin Camus Mimb ne cesse de recevoir des soutiens de part et d’autre, il y a aussi de nombreuses interrogations qui se font sur sa culpabilité ou pas. Est-il l’homme de la sextape ? Y a-t-il comme il le dit, une volonté de nuire à son image ? Autant de questions balancées de part et d’autre de la toile.
«Le handicap de Mimb ne doit pas nous faire oublier que ce dernier est responsable. Il n’y a pas de doute sur son implication. Mon souhait est que le procureur de la république près les tribunaux de Douala se saisisse de cette affaire pour que justice soit rendue et que de tel comportement déviant ne puisse se répéter. Dénonçons ces comportements déviants. Que toutes les femmes victimes de Camus le dénoncent!», a réagi Adorlac Lamissia journaliste en service au quotidien Le Jour.
Liliane N.
Dans un document rendu public ce Jour, l’Organisation non gouvernementale a fait cette mise en garde alors le conseil d'administration du FMI vote sur son troisième prêt
Une opération qui va s’opérer « Au milieu d'un scandale de corruption lié à Covid-19 et d'une crise violente qui secoue les régions anglophones du pays avec un impact dévastateur sur le droit des personnes à la santé », a déclaré Sarah Saadoun, chercheuse principale sur les affaires et les droits humains à Human Rights Watch.
Elle a ajouté que : « Lorsque l'aide dont nous avons grand besoin est gaspillée ou volée, il serait irresponsable de la part du FMI d'approuver un autre prêt sans garanties pour s'assurer que l'argent aille là où il est destiné… ».
Les divers prêts octroyés au Cameroun visaient pourtant un seul objectif
« Atténuer les conséquences de la pandémie », en insistant sur « l'application efficace du cadre juridique anti-corruption ; un point véritablement essentielle ».
Dans le rapport de Human Rights Watch, on peut aussi lire que:
« Le FMI avait précédemment décaissé deux prêts d'urgence d'un montant total de 382 millions de dollars au Cameroun en réponse à la pandémie ;
Bien que le gouvernement se soit spécifiquement engagé envers le FMI à utiliser ces fonds de manière transparente et responsable, ses dépenses liées au Covid-19 ont été entachées de secret et d'allégations crédibles de mauvaise gestion et de corruption généralisées… ».
Témoignages recueillis auprès du personnel médical
Dans son rapport, Sarah Saadoun précise que ses collaborateurs se sont entretenus avec le personnel médical et administratif des hôpitaux à travers le pays, y compris dans les deux régions anglophones où la violence a gravement perturbé l'accès aux soins de santé.
Ceux-ci ont déclaré avoir reçu peu ou pas de fonds ou d'équipements supplémentaires, pendant la période couverte par l’audit afin de les aider à répondre au virus.
« Un médecin a déclaré que son hôpital n'avait initialement reçu que 12 masques, 20 boîtes de gants et quatre blouses intégrales pour près de 50 employés et qu'une infirmière d'un hôpital voisin était décédée de Covid-19 en juin 2020…
Ce n'est qu'au début du mois d'août que 10 établissements de santé de son district ont reçu un total de 10 millions de FCA (environ 17 000 $), ce qui a permis à son hôpital d'acheter des EPI ;
Jusqu’en septembre, il manquait toujours des équipements de protection suffisants pour la plupart du personnel et n'avait pas d'ambulance ».
Rester dans la logique de salir en permanence l’image du Cameroun
Et penser qu’on pointera toujours un doigt accusateur contre les autres, voulant faire croire que c’est par haine envers le Pays qu’ils commettent des documents.
Et pourtant, le scandale lié aux fonds alloués pour la lutte contre le Covid 19 est une démonstration grandeur nature de la haine que certains ont vis-à-vis du Cameroun mais plus encore conter leurs compatriotes qui ne sont pour eux que des « bêtes de laboratoire » sur qui ils peuvent se permettre des tests ; le plus important étant de renflouer leurs comptes en banque.
Pour une fois, Human Rights Watch a totalement raison d’attirer l’attention du Fmi sur les prêts qui sont alloués au Cameroun car, les générations futures aimeraient avoir autre chose en héritage que des dettes.
Nicole Ricci Minyem
Une sextape réalisée dans le bureau de Martin Camus Mimb à Douala, fait couler beaucoup d’encre et de salive, depuis sa diffusion sur la toile.
C’est depuis le mercredi 16 juin 2021, que le nom du journaliste Martin Camus Mimb est cité dans une affaire de sextape réalisée dans son bureau située dans les locaux de son organe de presse, Radio sport infos (Rsi). Il se trouve en fait que ce jour-là, les internautes ont eu à voir une vidéo aux scènes obscènes, montrant une jeune femme et un homme. Si le visage de la femme en question est bien visible, celui de son partenaire ne l’est vraiment pas.
Depuis que cette vidéo circule, chacun y va de son commentaire. Il y en a comme le rappeur engagé Valsero et Marlène Emvoutou qui préfèrent rire des explications du promoteur de Rsi. Cependant, il y en aussi comme André Luther Meka, qui dénoncent le fait que les camerounais aiment bien eux-mêmes bouffer leurs icônes.
Retrouvez ci-dessous la mise au point de Martin Camus Mimb faite mercredi soir
« Il circule depuis tout à l’heure sur les réseaux, les photos d’une jeune dame dans mon bureau à Rsi, dans des positions inconfortables. Il est important de porter à l’attention de tous que cette jeune dame est venue à mon bureau ce matin, avec son copain dans le but de se faire dédicacer mon livre.
En sus de cette dédicace, ce couple s’est dit dispose à débattre avec moi des multiples projets pouvant permettre de rehausser l’éclat de mes activités. Une telle éventualité, nécessitant une discussion sereine, j’ai naïvement sollicité qu’ils m’attendent patiemment dans mon bureau, le temps pour moi d’achever une intervention sur les ondes.
J’ai alors quitté mon bureau et suis revenu une dizaine de minutes plus tard achever ma discussion avec eux sans me douter de quoique ce soit. Ce soir, je découvre ahuri sur les réseaux sociaux qu’en mon absence, ils ont transformé mon espace de travail en lieu de débauche », dénonce-t-il.
Une telle démarche porteuse des germes d’une préméditation visant visiblement à attenter à ma quiétude et à mon honorabilité ne saurait rester impunie. Je me réserve le droit de les attaquer en justice. À toutes fins utiles, chacun remarquera que le vêtement que j’arbore sur la photo prise avec cette dame lors de la remise de mon livre est différent de celui que porte le concerné dans cette vidéo virale. C’est inadmissible et inacceptable. Je comprends que des visées sont multiples et je suis profondément choqué. »
Se présentant comme le successeur de Shekau, un commandant du groupe djihadiste nigérian confirme que celui-ci a été tué dans des affrontements avec le groupe Etat islamique.
Le groupe djihadiste Boko Haram a confirmé mercredi la mort de son leader historique, Abubakar Shekau. Dans une vidéo envoyée à l’AFP par des sources vérifiées, celui qui se présente comme le nouveau chef présumé du mouvement, Bakura Modu, alias Sahaba, affirme que son prédécesseur est mort lors de combats avec le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, l’Iswap, rival de Boko Haram.
Cet important commandant de Boko Haram est connu par les experts pour être basé sur le lac Tchad. Dans son message, prononcé en arabe, Sahaba demande à « Allah de bénir l’âme de Shekau », mort « en martyr » et accuse le chef de l’Iswap, « Abu Musab Al-Barnawi, cet agresseur pervers », de l’avoir tué. Il appelle à se venger contre le groupe rival, qui a fait scission de Boko Haram en 2016. Son intervention s’arrête de manière très abrupte au milieu d’une phrase sans raison apparente.
Lire aussi : Terrorisme : Abubacar Shekau tente de se suicider
La semaine dernière, l’Iswap avait annoncé la mort d’Abubakar Shekau, chef historique du groupe depuis la mort du fondateur Mohammed Yusuf en 2009, qui se serait fait exploser pendant des combats entre les deux groupes rivaux dans la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria. Cette annonce venait confirmer de nombreuses rumeurs donnant Shekau pour mort depuis le mois de mai.
L’Iswap, reconnu par le groupe Etat islamique, est né en 2016 d’une scission avec Boko Haram, auquel il reproche notamment des meurtres de civils musulmans. Après être monté en puissance, il est désormais le groupe djihadiste dominant dans le nord-est du Nigeria, multipliant les attaques d’ampleur contre l’armée nigériane. Depuis 2019, l’armée nigériane s’est retirée des villages et bases de petite importance, pour se retrancher dans des « supercamps », une stratégie critiquée car elle permet aux djihadistes de se déplacer sans entraves dans les zones rurales.
Lire aussi : Terrorisme : Boko Haram essuie une profonde défaite à Diffa
Boko Haram est une ancienne secte islamique transformée en groupe islamiste radical et violent. Depuis qu’il a pris les armes en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le conflit a fait près de 36 000 morts et deux millions de déplacés.