Il s’agit des recettes collectées au Cameroun entre janvier et mai de l’année en cours qui culminent à 845 milliards de nos francs, selon le Directeur général (DG) des impôts, Modeste Mopa Fatoing. Cette hausse de recettes est déterminée par rapport aux ressources mobilisées durant l’exercice précédent à la même période qui étaient de 795 milliards de FCFA.
Selon les explications du DG camerounais des impôts, cette augmentation résulte des différentes réformes entreprises au sein de l’administration fiscale depuis quelques années. Modeste Mopa Fatoing indique qu’il s’agit principalement de permettre l’optimisation de la collecte des ressources fiscales à travers la dématérialisation des procédures, de la déclaration jusqu’au payement.
C’est dans ce sens que le DG des impôts évoque, « Nous avons beaucoup avancé. Les réformes sont bientôt achevées. Notre objectif au départ était de dématérialiser toutes les procédures fiscales, partant de l’enregistrement du contribuable au payement des impôts, en passant par la déclaration des impôts (…). Aujourd’hui, tout est complètement fait en ligne au niveau des grandes, des moyennes, des petites et des micros entreprises des chefs lieu des régions. Il est possible de s’enregistrer à partir de son téléphone ou de son ordinateur, et de payer l’impôt sans se rapprocher de l’administration fiscale. Car, il n’y a plus de caisse au niveau de l’administration des impôts. Même les différentes attestations fiscales s’acquièrent désormais en ligne ».
La dématérialisation des procédures et de paiements revêt plusieurs atouts. Il permet notamment d’éviter la manipulation des espèces (porteuses de tentation de détournement ou de blanchiment) et le contact entre agents des impôts et contribuables. Le transfert de la collecte de certains impôts a en outre permis à des partenaires d’optimiser les recettes. C’est le cas par exemple de la taxe d’aéroport collectée par les compagnies aériennes.
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public par le Ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana le 24 juin dernier. En effet, l’information du membre du Gouvernement intervient pour éclairer l’opinion public à la suite d’un tollé médiatique évoquant un risque de pénurie du riz au Cameroun.
Selon le Ministre du Commerce, les populations n’ont pas à craindre une quelconque pénurie du riz, l’une des denrées alimentaires les plus consommés dans le pays. Le membre du gouvernement informe qu’il a « l’honneur de porter à la connaissance du grand public, à la suite du tohu-bohu et de l’emballement médiatiques injustifiés observés autour de la question du riz au cours des dernières semaines, que le risque de pénurie claironné par des esprits en mal de sensation relève de l’imaginaire fantasmagorique de ces derniers », écrit Luc Magloire Mbarga Atangana dans son communiqué.
Les stocks de riz actuellement disponibles au Cameroun sont estimés à 200 000 tonnes, ce qui correspond à quatre mois de consommation couvrant de juillet à octobre 2021, garantit Luc Magloire Mbarga Atangana. « Les cargaisons flottantes ou à quai, compte non pris des commandes en cours des importateurs étrangers, représentent pas moins de 100 000 tonnes et suffisent à couvrir les besoins jusqu’à la fin de l’année », ajoute le Mincommerce.
Rappelons que la sortie du patron du commerce fait suite à une conférence de presse organisée le 17 juin dernier à Yaoundé par le Groupement des importateurs de riz du Cameroun (GIRC). En effet, Jacquis Kemleu, le secrétaire de cette association égrainait le chapelet des difficultés rencontrées dans les importations de riz du fait des contraintes administratives. Il s’agit notamment, celles liées au respect de la nouvelle règlementation de change. Le SG de GIRC annonçait pour sa part, la disponibilité d’une cargaison de 200 000 tonnes de riz, qui ne pouvait pas satisfaire la demande nationale à brève échéance, si de nouvelles importations ne suivent pas.
Innocent D H
Des ossements humains et trois armes de marque calibre 12 de fabrication artisanale détenus par ces présumés malfrats, ont été également saisis. Il s’agit des bons points à mettre à l’actif de la Gendarmerie camerounaise déployée dans le cadre de l’opération Adamaoua-Nord (ADANO) rendue à sa 5ème phase.
L’opération qui a permis de mettre hors d’état de nuire ces présumés malfrats, a été menée par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Garoua 3 avec le soutien de ceux du 31ème Bataillon d’infanterie motorisée, dans la nuit du 20 au 21 juin 2021. C’était à Mayo-Bocki, localité situé dans l’arrondissement de Lagdo, région du Nord sur la nationale N°1 de l’axe routier Garoua-Ngaoundéré. Outre ces arrestations, plusieurs matériels ont été récupérés parmi lesquels des armes à feu. « Nous avons un bilan assez satisfaisant. Nous avons eu à interpeller plusieurs individus pour de multiples infractions notamment des complices des preneurs d’otages, et des présumés ravisseurs, des ossements humains que nous avons eu à saisir. Nous notons la saisie d’un important stock de cannabis », explique le chef d’escadron Serge Ngetna Feou, commandant du Groupement de gendarmerie territoriale de Garoua.
A en croire les responsables en charge de la gendarmerie, l’opération Adano qui est sa phase 5 va aller s’intensifiant sur le terrain, avec pour objectif de lutter contre le grand banditisme en zone rurale, les prises d’otages avec demande de rançons et bien d’autres types de criminalité. « Les opérations ne vont pas s’arrêter parce que la criminalité ne s’arrête pas. Nous mutualisons les moyens avec les autres forces qui sont déployés », souligne le chef d’escadron Serge Ngetna Feou.
Selon les chiffres relayés par la CRTV, le bilan de cette phase de l’opération Adamaoua-Nord lancée le 22 mai dernier fait état de : plus de 150 têtes de bœufs, 60 moutons, une vingtaine de kilogrammes de cannabis et autres stupéfiants récupérés.
Innocent D H
Le promoteur de Radio Sport Infos s’excuse auprès de Malicka Bayemi et dit prier Dieu pour qu’il la fortifie en ce moment d’épreuves.
Cela suffira-t-il à apaiser les cœurs et à calmer les tensions ? On le saura dans les prochaines heures et les jours qui suivent. Martin Camus Mimb par le biais d’un texte qu’il a écrit ce vendredi 25 juin 2021, a présenté ses excuses à Malicka Bayemi la jeune fille de la sextape, dont le visage a été vu et les images d’elle dans des positions inconfortables ont été postées sur la toile. Une citation directe avait déjà été déposée au Tribunal de première instance de Bonanjo par le collectif de 7 avocats conduit par Me Dominique Fousse. Martin Camus Mimb a finalement choisi de demander pardon à Malicka, à sa famille.
Retrouvez ci-dessous le texte de Martin Camus Mimb Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de vous remercier très sincèrement du fond du cœur d’être présents dans cette salle.
Le 16 Juin 2021 aux environs de 16h, les réseaux sociaux ont été inondés de photos et vidéos prises dans les locaux de notre entreprise. Submergé par la déferlante des messages, j’ai été troublé par cette situation inédite dans ma vie. Devant Dieu et les hommes je regrette cette situation malheureuse.
Permettez-moi de m’adresser à la victime que j’imagine durement éprouvée, Malika, toi dont la dignité et l’honneur ont été bafoués, je te demande pardon. En tant qu’homme, grand frère et père, je regrette tout ce qui s’est produit. Je prie le Seigneur de te fortifier et de te permettre de traverser cette étape tout en gardant foi et confiance en la vie.
Je voudrais à présent m’adresser à ta famille qui s’est brusquement retrouvée sur les feux des projecteurs sans son consentement, malgré elle. J’imagine votre colère et votre souffrance de voir l’intimité de votre enfant ainsi dévoilée et mise sur la place publique. Je ne sais pas si vous aurez la force de pardonner, mais je vous le demande humblement. Toute fois dans l’intérêt de Malika, je vous souhaite l’apaisement des cœurs. Permettons-lui de retrouver cet anonymat protecteur et cette tranquillité qui lui permettront de se reconstruire.
Mes excuses les plus sincères, je les présente à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont été choqués. Je pense particulièrement aux personnes fragiles que j’accompagne. A ces handicapés hommes et femmes, jeunes et vieux qui grâce à mes actions ont retrouvé un peu d’espoir et de confiance. J’imagine votre peine et votre souffrance. Vous m’avez porté dans vos cœur et prières depuis le début de mon handicap jusqu’à ce jour.
En ces moments douloureux que je traverse avec vous, j’ai également une pensée émue pour ma maison d’Edition, qui m’a fait confiance et s’est investie humainement, financièrement, et émotionnellement pour faire connaitre mon histoire au monde entier à travers l’édition de mon livre. Aujourd’hui elle se retrouve dans une situation particulièrement embarrassante. J’en suis profondément désolé.
A vous mes amis qui m’avez soutenu de bonne foi et vous estimez trahis. Je regrette profondément et vous promets de faire des efforts pour mériter votre amitié précieuse.
Enfin, à ma femme ici présente et à mes enfants, je demande pardon. Pardon d’avoir fait de votre vie un enfer. Milan Kundera disait ‘’…Vivre dans un monde où nul n’est pardonné, ou rédemption est refusée, c’est comme vivre en enfer’’. Oui notre vie actuelle est devenue un enfer, je ne le souhaite à personne.
Mesdames, Messieurs,
A compté de ce jour, mes comptes sur les réseaux sociaux (Facebook ; Instagram) resteront inactifs.
Je me tourne humblement vers le seigneur et lui dis : je viens vers toi Seigneur. Dans ta miséricorde et ta bonté infinie, tu pardonnes toujours. Je me mets à genoux devant toi et je prie.
Je vous remercie.
Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale condamne la recrudescence de la violence dans les régions anglophones.
Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) dénonce la recrudescence de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’insurge contre l’enlèvement de 6 délégués départementaux des ministères de l’Eau et de l’Énergie, du Cadastre et des Affaires foncières, de l’Habitat et du Développement urbain, des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat. Il convient de préciser que parmi ces délégués enlevés, un a été tué par leurs ravisseurs les séparatistes. Il appartenait au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
«Le 15 juin2021, 6 personnes dont 5 délégués départementaux et un divisionnaire des impôts ont été kidnappés à Ekondo titi dans région de Sud-Ouest, 1 serait égorgé il s’agit de Mabia Jonson MUDIKA. Le REDHAC condamne cette recrudescence de la violence et s’insurge contre le silence assourdissant des autorités de Yaoundé, alors que ce sont les cadres de différents secteurs ministériels..Les militaires tombent tous les jours dans le NOSO», déclare le Redhac.
Aussi, le Redhac de Maximilienne Ngo Mbe rappelle la nécessité de donner la place à une mission indépendante dont le travail portera sur l’ouverture d’un processus de cessez le feu.
«Au vu de la recrudescence de ces violations le REDHAC réitère que l’Etat du Cameroun accepte une mission indépendante, impartial et internationale d’établissementdes faits composée de la CADHP, l’ONU en collaboration avec la Commissions Nationale des Droits l’Homme et des organisations de la société civile afin d’ouvrir la voix au processus du cessez le feu et la mise en place de la Commission Justice Vérité et Réconciliation», déclare le Redhac.
Liliane N.
Les personnes reconnues coupables d’outrage au président de la République risquent des peines allant d’1 à 5 ans.
Tout récemment, trois jeunes ont été poursuivis pour outrage au président de la République. Il se trouve que l’un des trois, a tenu des propos injurieux contre le président Paul Biya, les membres de son gouvernement et leurs proches de sexe féminin. Avec ses deux amis qui l’ont aidé à réaliser la vidéo qui était devenue virale sur la toile, le jeune homme a écopé d’une sanction de 12 mois de prison.
D’aucuns ont estimé que ladite sanction est bien trop grave. Seulement Me Claude Assira avocat au barreau du Cameroun dans un entretien accordé au confrère Mutations, indique que l’outrage au Chef de l’Etat est une infraction prévue par le législateur camerounais pour protéger le président de la république et les corps constitués.
«Il s’agit d’une infraction qui vise à imposer le respect dû aux institutions en imposant aux citoyens par la répression, le respect des institutions en place qui ne peuvent pas faire l’objet d’atteintes immatérielles injustifiées. A défaut d’avoir spontanément le respect civique auquel la fonction de président de la République devrait normalement donner droit, le législateur a assorti cette exigence d’une sanction pénale. Ainsi, tout outrage, ie toute allégation d’un fait de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération de la personne du président de la République, par propos, par écrit ou par représentation indécente sur quelque support que ce soit est susceptible de donner lieu à des poursuites et éventuellement à une sanction pénale», explique Me Claude Assira.
Seulement l’avocat au barreau du Cameroun note que l’infraction outrage au président de la République est vague. Et cela peut donner lieu à de l‘arbitraire.
«…Elle n’indique pas ce qu’elle entend par « outrage », expression laissée à la libre appréciation de celui qui initie la poursuite. Ceci est risqué parce que ça laisse la porte ouverte à l’arbitraire. La notion d’outrage est tellement vague que la révélation d’une information même vraie par voie de presse ou autre peut être interprétée comme un « outrage ». La deuxième difficulté vient de ce qu’on n’a pas défini de manière précise celui qui doit déclencher la poursuite. Habituellement en droit pénal, lorsqu’une atteinte est directement attachée à la personne, à l’individu, c’est la victime seule qui a le pouvoir de déclencher la poursuite à l’exclusion de toute autre personne et même du procureur de la République qui ne peut que se joindre à la poursuite éventuellement déclenchée et jamais l’initier. Or, le code pénal camerounais n’apporte pas cette restriction tenant à l’initiateur de la poursuite», ajoute-t-il.
Liliane N.
Le collectif des 7 avocats défendant Malicka Bayemi a déposé cette citation directe hier 24 juin 2021.
Contrairement à ce qu’ont pensé certaines personnes, l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi sera examinée devant les instances juridictionnelles du Cameroun. Hier 24 juin 2021, le collectif des 7 avocats dirigé par Me Dominique Fousse a déposé au Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo, une citation directe contre Martin Camus Mimb commentateur sportif par ailleurs promoteur de Radio sport infos (RSI). Ce collectif faut-il le préciser, agit sous le nom de «Collectif Fousse». On l’appelle aussi « Universal Lawyers and Human Right Defence ».
Ce qu’il faut noter dans cette citation directe, c’est qu’elle ne concerne pas uniquement Martin Camus Mimb. Elle est aussi contre « toutes personnes suspectées d’être impliquées » dans cette affaire de sextape publiée sur les réseaux sociaux, mercredi dernier. Il convient d’ajouter qu’en plus de la sextape dans laquelle le seul visage de Malicka Bayemi est visible, des images d’elle dans des positions inconfortables ont aussi été postées et ont fait le tour de la toile.
«Face à la presse, le Collectif Fousse a fait une déclaration y relative, peu après le dépôt de la citation directe au tribunal. Même si ladite déclaration ne mentionne pas le nom des personnes accusées, même pas celui de Martin Camus Mimb, l’un des personnages centraux de ce feuilleton sensationnel, on comprend que c’est bien de lui et de ses acolytes et autres complices qu’il s’agit. Lui qui, dans une sortie faisant suite à la publication des images scandaleuses, dans une posture de défense, a, sans doute par maladresse, nié en bloc les faits en alléguant ne pas connaître l’autre protagoniste du film qu’est Malicka Bayémi», rapporte le confrère Le Jour dans sa parution de ce 25 juin 2021.
Le Collectif Fousse avec ce dossier, veut aussi s’attaquer à la cybercriminalité. Aussi, il indique qu’il y a des personnes qui ont créé sur Facebook, de faux comptes attribués à Malicka Bayemi. Et dans ces comptes, il y a des vidéos et des photos inconvenantes mises sous son compte. Tout cela a contribué à jeter de l’huile sur le feu.
«Nous avons déjà pu identifier formellement deux des personnes qui agissent ainsi sur le sol camerounais et six autres sur le plan international. Comme vous le savez, il s’agit des infractions en rapport avec la cybercriminalité, que nous ne pouvons laisser prospérer», indique le collectif.
Liliane N.
Selon un communiqué de presse rendu public par le secrétaire général d’une frange de l’Union des populations du Cameroun (UPC), l’unique manière de combattre ces nouveaux rapts, c’est de contrattaquer avec force les ennemis. Robert Bapooh Lipot se prononçait relativement sur les enlèvements des délégués départementaux dans la région du Sud-Ouest.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise au Cameroun depuis 2016 du fait des revendications séparatistes, les terroristes sécessionnistes s’attaquent aux institutions de la Républiques et à ceux qui les incarnent au quotidien sur le terrain. A titre de référence, le 15 juin dernier, à Misore dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest, des délégués départementaux en mission officielle ont été enlevés et un paisible fonctionnaire assassiné.
C’est ainsi que pour Robert Bapooh Lipot, ces actes de guerre et odieux exige que des mesures spéciales soient prises par le Chef de l’Etat, pour donner des pouvoirs exceptionnels aux Forces de défense et de sécurité, question de mettre fin à ces attaques barbares terroristes.
L’UPC saisit la tribune pour présenter ses condoléances aux familles meurtries et endeuillées, tout en invitant les populations des deux régions anglophones, à ne pas céder à la terreur, à être vigilantes et à apporter leur soutien au Gouvernement, aux Forces de défense et de sécurité afin de vaincre définitivement ces hors-la-loi.
Cette frange du parti affirme qui apporte son soutien à l’armée camerounaise et au Chef des armées, Paul Biya, réitère qu’il n’y a pas à mettre la République et l’Etat du Cameroun à Genoux, devant les barbares terroristes. Pour cette formation politique, aucune négociation ne doit être envisagée avec ceux qui ont décidé de faire de la dévaluation humaine, l’arme pour déstabiliser le Cameroun et ses institutions.
Innocent D H
La convention de crédit a été signée le 22 juin dernier entre le recteur de l’Université de Douala, le Pr Magloire Ondoua, et Jude Anele qui est le tout nouvel Administrateur directeur général (ADG) de la filiale au Cameroun du banquier nigérian UBA.
L’objet de cette convention de crédit est que le financement doit servir à l’extension de l’Université de Douala, à travers la construction de trois nouveaux bâtiments. C’est dans ce sillage que l’ADG de l’entreprise indique : « UBA crois fermement en un système universitaire solide au Cameroun, en particulier, et en Afrique, en général. C’est pourquoi UBA s’engage à améliorer le cadre de l’Université de Douala. Car, nous restons convaincus que l’université fait partie du développement d’un pays », confie Jude Anele.
Soulignons que, le crédit accordé à l’Université de Douala par UBA Cameroun Finance est accompagné d’un taux d’intérêt de 8% et d’un différé d’un an, apprend-on. Et pour les acteurs, cette convention signée entre l’Université de Douala et UBA pourrait inaugurer une nouvelle ère dans les relations entre les banques et les universités publiques étant donné que cette relation se limite très souvent au paiement des frais universitaires aux guichets des banques.
Innocent D H
Il s’agit ainsi de l’enveloppe budgétaire de la nouvelle structure chargée de l’exploitation minière au Cameroun pour l’exercice 2021. C’est ce qui ressort de la toute première session ordinaire du conseil d’administration de la Société nationale des mines (Sonamines), tenue le 22 juin dernier.
Cette toute première session du Conseil d’administration, « consacre la mise en place structurelle et le démarrage effectif de la Sonamines à travers l’adoption des textes et des premiers outils de pilotage et opérationnels », informe le communiqué ayant sanctionné les travaux.
La session qui, intervient deux mois après la nomination des organes dirigeants de la structure, a permis au Conseil, d’adopter le budget le budget de la Sonamines au titre de l’exercice 2021 à la somme 3,774 milliards de FCFA. En outre, le Conseil a adopté le plan d’actions prioritaires, « afin de mener à bien la canalisation de l’or, la promotion de l’information géologique et minière ainsi que le suivi des activités d’exploration et d’exploitation minière ».
Piqûre de rappel, la Sonamines a été créée le 14 décembre 2020 par décret du Président de la République, Paul Biya. Elle est en notamment chargée de réaliser l’inventaire des indices miniers en liaison avec les autres administrations et organismes compétents, de mener les activités d’exploitation des substances minérales et d’assurer la mise en œuvre des mesures relatives à la restauration, la réhabilitation et à la fermeture des sites d’exploitation minière. Ainsi, la structure a vocation à rentabiliser cette exploitation dans le pays en conformité avec le Cadre d’appui à l’artisanat minier(Capam).
Innocent D H
Dans la foulée, cette perturbation a pour conséquence directe, le report de certains vols de cet aéroport et le déroutement d’autres vols qui devaient y atterrir, informe le Ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe. Cette situation entraîne un important manque à gagner aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les partenaires actifs sur la plateforme aéroportuaire de Douala, ce qui est préjudiciable à l’économie camerounaise, car cet aéroport est la principale porte d’entrée du pays.
Dans un communiqué rendu officiel ce 24 juin 2021, le Ministre des Transports (Mintransports) fait savoir que le trafic aérien est perturbé à l’aéroport international de Douala depuis « quelques jours, en raison de dysfonctionnement de son balisage lumineux de piste et des aides à la navigation aérienne ». Jean Ernest Ngalle Bibéhé explique en outre : « cette situation a eu pour conséquence directe le report de certains vols au départ de cet aéroport, et le déroutement d’autres vols qui devaient y atterrir, entraînant ainsi des perturbations dans les programmes d’exploitation des compagnies aériennes desservant cette plateforme ».
C’est ainsi, une grosse perte pour l’économie camerounaise. Dans un rapport officiel, l’autorité aéronautique indique : « De l’analyse des performances des différents sites aéroportuaires, il ressort entre autres que l’aéroport de Douala est le plus sollicité pour les vols internationaux et le transport du fret et du courrier. Celui de Yaoundé-Nsimalen est le plus prolifique en termes de vols nationaux et présente le taux de remplissage le plus élevé ».
Toutefois, le Mintransports rassure que, l’origine de la panne entraînant le disfonctionnement a été dores déjà identifiée et des mesures ont été immédiatement prises de concert avec l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et Madagascar(Asecna), pour « un retour rapide aux conditions d’exploitation normales » de la plateforme portuaire, informe Jean Ernest Ngalle Bibéhé.
Innocent D H
La Fifa reproche à Constant Omari d’avoir violé son code d’éthique.
Constant Omari l’ancien président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF) est interdit de toute activité en rapport avec le football, pour une durée d’un an. C’est une sanction qui lui est infligée par la FIFA de Gianni Infantino. On reproche au congolais d’avoir enfreint le code d’éthique de la FIFA. Il est dit qu’il a perçu des avantages de Lagardère pendant les négociations entre la société de médias française et la CAF. Il aurait reçu environ 66 000 euros, que l’instance faîtière du football mondiale lui a demandé de payer comme amende.
Aujourd’hui, on comprend mieux la décision de Constant Omari, qui a récemment quitté son poste de président de la fédération de football de la RD Congo. Selon notre source, l’ancien président de la CAF a conclu un accord avec la Fifa.
«Une enquête formelle contre M. Omari a été ouverte le 7 janvier 2021…[Elle] concernait certains avantages acceptés et reçus de Lagardere Sports, en relation avec les négociations qu’il a menées pour un accord entre la Caf et Lagardere Sports en relation avec la commercialisation de certains droits télévisuels concédés sous licence à la société LCS et au recouvrement de la dette impayée de cette dernière », fait savoir le communiqué de la FIFA.
Il convient de rappeler que c’est pour des faits similaires, que le malgache Ahmad Ahmad l’ancien président de la CAF prédécesseur de a lui aussi été suspendu de toute activité en rapport avec le football pour une période de 5 années. La décision a été prise le 23 novembre 2020 par la FIFA. La Commission éthique de la FIFA qui a pris cette décision, l’a trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique, notamment les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.
Ahmad Ahmad avait saisi le Tribunal arbitral du sport qui a choisi de ramener sa sanction à 2 ans.
Liliane N.
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice souhaite ne pas semer la confusion entre ses positions personnelles et celle du gouvernement, au sujet de l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi.
Depuis le début de l’affaire Martin Camus Mimb-Malicka Bayemi, Jean De Dieu Momo le ministre délégué (Mindel) auprès du ministre de la Justice s’est positionné en faveur du journaliste. Il avait même laissé penser aussi que Martin Camus Mimb le promoteur de Radio Sport Infos (RSI) était victime d’un complot qui viserait à l’écarter de la Coupe d’Afrique des Nations qui va se jouer au Cameroun l’année prochaine. Jusque-là, ces sorties même si elles n’étaient pas appréciées, elles n’avaient pas encore créé un tollé général. Il a fallu que le Mindel dans un argumentaire qui pourrait bien dédouaner Camus Mimb, fasse allusion à l’article 346 du Code pénal, pour susciter l’indignation de la quasi-totalité des internautes.
Seulement, du fait de son poste au sein du gouvernement, ses différentes sorties sur l’affaire susmentionnée, ont failli créer la confusion avec la position des autorités. En conférence de presse, le Pr Marie Théhrèse Abena Ondoa a indiqué et précisé que le gouvernement condamne ce qui s’est passé le mercredi 16 juin 2021, dans le bureau de Martin Camus Mimb. Dans une publication faite sur sa page Facebook, le Mindel a tenu lui aussi à indiquer que ses positions sur cette affaire, ne sont nullement celles du gouvernement. Et d’ailleurs, il est allé plus loin en déclarant, qu’il gardera désormais le silence et fait entièrement confiance à la justice.
Retrouvez ci-dessous la publication du ministre Momo
“ Vox populi vox dei. J’ai compris et entendu la condamnation unanime qui fuse de notre peuple profond et qui m’amène à faire les précisions suivantes:
1/Des confrères avocats se sont constitués pour cette affaire de mœurs qui secoue la toile pour laquelle nous devons exiger la pleine et totale lumière. Nous ne pouvons tolérer dans notre société les déviances et les atteintes aux mœurs. À partir de ce moment et n’étant pas constitué comme avocat pour personne, je ne saurais prendre une position qui risque de compromettre la défense des parties, l’affaire pouvant avoir des conséquences judiciaires. J’apporterai tout mon soutien à la loi et à la manifestation de la vérité.
2/ Je tiens à rappeler pour le souligner que cette page Fo’o Dzakeutonpoug1er n’est pas celle du ministre Momo Jean de Dieu mais celle d’un citoyen lambda qui prend part aux débats publics. Les idées émises sur cette page ne sauraient engager le gouvernement dont il n’est pas le porte-parole. Mais je comprends que la ligne de démarcation entre les deux personnages peut être difficile à cerner.
3/ Je souligne aussi que Me Momo est le président national d’un parti politique de l’opposition, le PADDEC et à ce titre peut s’exprimer sur les affaires de la cité sans engager le gouvernement.
4/ Enfin Me Momo est un avocat des droits de l’homme soucieux de défendre et de protéger aussi bien la liberté d’expression que la présomption d’innocence qui sont des valeurs qui fondent la démocratie. Sans ces droits n’importe lequel d’entre nous peut être publiquement lynché sans qu’aucune preuve de sa culpabilité n’ait été rapportée.
5/ Ceci étant dit, je note que beaucoup de personnes indexent la qualité de membre du gouvernement pour fustiger la sortie de Fo’o Dzakeutonpoug. En conséquence et pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je retire tout ce que j’ai écrit dans cette affaire qui pourrait compromettre la moralité gouvernementale et renonce désormais à prendre position dans le genre d’affaire qui est sur la place publique et garderai désormais une parfaite neutralité axiologique à l’avenir.
Fo’o Dzakeutonpoug1er
Le démantèlement de cette clinique a été possible grâce à des dénonciations faites à la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak.
Les faits remontent à la journée du 18 juin dernier, cependant c’est hier que la gendarmerie nationale a rendu public l’information via sa page Facebook. Une clinique exerçant clandestinement au lieudit Etoa-Meki à Yaoundé, a été démantelée par les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak. Cette clinique non seulement était clandestine, mais, s’était spécialisée dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG).
D’ailleurs, le jour du démantèlement, les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak ont surpris le pratiquant en pleine action. Il pratiquait alors une IVG sur une jeune fille âgée de 19 ans enceinte de deux mois.
Des informations obtenues de l’exploitation du pratiquant, la Brigade de la gendarmerie de Nlongkak a appris que le coût des avortements pratiqués variait entre 10.000 et 50.000 F CFA en fonction de la durée de la grossesse.
«Le suspect, âgé de 45 ans et ses deux assistants qui exerçaient sans aucune qualification dans un local insalubre ont été interpelés, le matériel et les médicaments d'origine douteuse saisis. Sur ordre du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Yaoundé Centre Administratif, ladite clinique a été fermée. L’enquête ouverte à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak», peut-on lire dans la publication de la gendarmerie nationale.
Il convient de noter que selon les professionnels de la santé, les IVG généralement pratiquées dans des conditions inadéquates, sont le plus souvent les causes des stérilités et des décès maternels. D’ailleurs, une étude révèle que 30% des décès maternels sont dus aux avortements clandestins. Le confrère Echos Santé dans une de ses publications indiquait que «le protocole de Maputo, adopté sous l’égide de l’Union africaine en 2003 et ratifié par le Cameroun en 2009, autorise « l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ».
Liliane N.