Le Chef de l’Etat Paul Biya a déclaré la journée du 16 août 2021 fériée en raison de la fête de l’Assomption.
Le décret du président de la République informant tous les camerounais que la journée du lundi 16 août 2021 est fériée, a été rendue publique hier 12 août 2021. La raison de cette journée fériée est qu’à la veille c’est-à-dire le dimanche 15 août 2021, il sera célébré la fête de l’Assomption. En guise d’information, ladite fête célèbre la montée de Marie au ciel. Cependant tous les chrétiens ne la célèbrent pas parce que ne croyant pas que la mère de Jésus soit montée au ciel, mais qu’une fois morte, elle a été enterrée sur la terre des hommes.
Ceci n’étant pas le sujet de cette publication juste une parenthèse, il faut préciser que le férié décrété par le Chef de l’Etat Paul Biya est consacré par les textes. La décision entre dans le cadre de la loi N°73/5 du 7 Décembre 1973, fixant le régime des fêtes légales en République du Cameroun qui stipule en son article 5 que « lorsqu’une fête légale religieuse est célébrée un dimanche ou un jour férié, le Président de la République peut, par arrêté, déclarer férié non chômé le jour consécutif».
Il faut aussi préciser que le président de la République a signé ce décret alors qu’il se trouve toujours à Genève en Suisse, où il passe un court séjour privé. Malgré les agissements de la Brigade anti-sadinards et des autres activistes camerounais, le Chef de l’Etat et sa suite ne sont pas de retour au pays. Rendu à ce jour, il a déjà été annoncé deux fois de suite au Cameroun. Pour perturber davantage son séjour, les activistes ont programmé une autre manifestation le 28 août prochain.
Liliane N.
Selon diverses sources locales citées par la presse, ces affrontements se sont déroulés le 11 août dernier dans la soirée notamment dans les villages Kargama et Maham dans l’arrondissement du Logone Birni, département du Logone et Chari.
A en croire un bilan relayé par ces sources, au moins une quinzaine de morts sont dénombrés dans les deux camps, avec au moins une dizaine d’Arabes Choas. D’après nos confrères du journal Le Jour dans une publication ce 12 août, la tension est montée après que les Mousgoum ont érigé des canaux de pêche dans une zone utilisée par les Arabes Choas pour paître leur bétail. Il s’en est suivi une bagarre générale à coups de machettes, de bâtons et de flèches.
Le journal cite un Arabe Choas qui explique, « Les pêcheurs et agriculteurs Mousgoums ont creusé de nombreux canaux de pêche un peu partout pour retenir les poissons et ces bassins seront exploités en saison sèche par les mêmes agriculteurs Mousgoum pour planter le sorgho. Mais généralement, ces espaces verdoyants constituent en cette période un endroit idéal pour les bergers Arabes Choas pour paître leurs bœufs ».
Un Mousgoum accuse de son côté : « Ils sont venus nombreux pour détruire nos travaux. Nous avons expliqué qu’il s’agit de canaux de retenue d’eau et que c’était sur le domaine d’une famille de notre communauté ». Au lendemain de ces évènements, les autorités locales ont parlé d’une dizaine de morts et de plusieurs blessés, soignés à l’hôpital de Kousseri.
Rappelons que les affrontements meurtriers sont fréquents entre les éleveurs Arabes Choas d’une part et les agriculteurs et pêcheurs Mousgoums et Kotokos d’autre part. Les deux parties divergent régulièrement sur la gestion des terres. En juin dernier déjà, des affrontements de trois jours entre Arabes Choas et Kotokos avaient fait deux morts, dont un chef de village Kotoko, apprend-on.
Innocent D H
C'est une mesure qui vient matérialiser un arrêté signé par le Premier ministre le 1er février 2016 consacrant un mécanisme de présélection des prestataires du secteur du BTP. Le texte les classe en 5 catégories en fonction du chiffre d’affaires et des capacités techniques et logistiques, limite le nombre de contrats ou de marchés auxquels un prestataire peut soumissionner, entre autres mesures.
L’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) entend ainsi dorénavant, tirer toutes les leçons de nombreux projets abandonnés ou inachevés à cause des prestataires aventuriers. En effet, le 26 mai 2021, le ministre des Marchés publics (Minmap), Ibrahim Talba Malla, a résilié 74 marchés publics comptant pour les exercices 2018 et 2019 notamment pour abandon par 40 prestataires. En 2020, le membre du gouvernement a suspendu en tout 369 prestataires de la commande publique.
Selon les précisions du Directeur général (DG) de l’ARMP, Joseph Ngo dans un communiqué, le régulateur va à compter de 2022, « soumettre toutes les entreprises et/ou prestataires du secteur du BTP à des regroupements affinitaires, par catégorie et par classe, en fonction de différents critères objectifs, afin de permettre à chacun de soumissionner pour des projets qui sont en adéquation avec ses capacités techniques et financières réelles ».
L’arrêté définit aussi un régime de sanctions qui vont de la rétrogradation à une catégorie inférieure à l’exclusion définitive de la commande publique en passant par le retrait temporaire de l’attestation de catégorisation pour une durée oscillant entre 6 mois et 2 ans.
Toutefois, le texte indique que, les entreprises déclarées inéligibles ou exclues temporairement de la commande publique dans le BTP disposent d’une voie de recours. C'est ainsi que rassure le DG de l'ARMP, « Elles pourront se rattraper en sollicitant, auprès du régulateur, leur catégorisation, à la suite du dépôt d’un dossier conforme à la règlementation en vigueur », note-t-il.
Innocent D H
L'encours de la dette du secteur public au Cameroun est évalué au 30 juin 2021 à 10 687 milliards de FCFA et représente 44,4 % du PIB. Dès que révèlent la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l'organe publique chargé de fournir au gouvernement des éléments nécessaires à l'élaboration de la politique d'endettement du pays.
Selon la CAA, cette dette publique du Cameroun était de 10 378 milliards de francs CFA au 31 décembre 2020. Après analyse, on en déduit que le stock de la dette publique a augmenté de 309 milliards de FCFA en six mois, soit de près de 3% en valeur relative, soit une augmentation de 3,6% en glissement annuel (sur les 12 derniers mois).
Au cours de la période sous revue, l’encours de la dette du secteur public est constitué de 91,5% de dette directe et garantie par l’administration centrale et 8,5% de dette des établissements et entreprises publiques, renseigne en outre la Caisse autonome d'amortissement.
Ainsi, le montant total de la dette directe de l’administration centrale évalué à 9 760 milliards de FCFA, quasiment stable en glissement trimestriel, mais qui connait une croissance de 1,6% en glissement mensuel et de 3,8% en glissement annuel. Cet encours est composé de 70,9% de dette extérieure et 29,1% de dette intérieure y compris les restes à payer de plus de trois mois (192 milliards de FCFA).
Quant aux crédits directs des entreprises et établissements publics, ils sont estimés à 902 milliards de FCFA, en augmentation de 0,5% en glissement mensuel et 3,3% en glissement annuel. Cet encours enregistre une diminution de 2,2% et de 1,1% comparé respectivement à fin 2020, et fin mars 2021.
Cette évolution de la dette publique du Cameroun est due aux remboursements du Port autonome de Douala (PAD) et de l’opérateur des télécoms public Camtel, ainsi que des paiements partiels effectués sur de la dette de la Société nationale de raffinerie (Sonara) en attendant l’aboutissement de la restructuration de ladite dette en cours, à en croire la CAA. La dette des sociétés publiques enregistrées se compose de 49,5% de dette extérieure et 50,5% de dette intérieure, apprend-on.
Innocent D H
Le projet validé par le Conseil des ministres doit passer devant la Conférence des présidents, avant son adoption. La réunion présidée par Jacques Fame Ndongo, ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, a donné son avis favorable au projet de réglementation fixant les modalités techniques de gestion du système de crédits capitalisables et transférables dans l’espace CEMAC (SCTC) de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle.
Suivre une formation dans un établissement d’enseignement supérieur dans un pays de la CEMAC et la capitaliser dans un autre pays de la sous-région sera bientôt possible. C’est ce qui ressort du Conseil des ministres sectoriels chargés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des Etats membres de la CEMAC qui s’est tenu le 6 août en visioconférence.
Occasion pour le ministre camerounais de l'Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo qui présider les travaux, de déclarer : « Nous voulons opérationnaliser les diverses composantes du système LMD [Licence, master doctorat, Ndlr] notamment la transférabilité et la capitalisation des crédits. Il y a également le principe de la mobilité académique pour les enseignants ».
Il s'agit ainsi d'une mesure proposée en avril dernier lors de la session extraordinaire de la Conférence des recteurs des universités et des responsables d’organismes de recherche de l’Afrique centrale. Elle compte parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région Afrique centrale. Une mesure qui découle de la Déclaration de Libreville du 11 février 2005 visant à mutualiser les ressources et compétences pour offrir à la Communauté un enseignement supérieur et une formation professionnelle de qualité, et surtout en adéquation avec le marché de l’emploi et les normes mondiales.
L'on apprend également que trois autres projets ont été validés dans le cadre de la mise en commun du système d’enseignement supérieur dans le CEMAC. C'est celui portant création de la cellule communautaire assurance qualité dans l’espace sous régional. Un autre projet porte sur création du Label CEMAC de l’excellence confié à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), et du projet portant supplément au diplôme dans la CEMAC.
Innocent D H
Mimi Fawaz, présentatrice sportive nigériane primée, et Leonard Chatelain, légende de la radio et de la télévision camerounaise, animeront la cérémonie de tirage au sort de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies le mardi 17 août 2021.
Le tirage au sort sera effectué en direct à 19h00, heure locale (18h00 GMT) au Palais des congrès Yaoundé.
Ce n'est pas la première fois que Fawaz animera un événement de la CAF - en janvier 2017, elle a fait un travail remarquable en tant que co-animatrice des CAF Awards 2016 au Nigéria.
C'est une productrice bien connue qui couvre le football africain depuis quelques années, y compris sur des plateformes internationales comme la BBC.
Léonard Chatelain quant à lui est une figure emblématique des talk-shows de radio et de télévision au Cameroun. Il est devenu une référence dans son pays où son nom est un label de réussite dans la présentation de galas prestigieux. Avec convivialité, humour et joie, il sait faire des événements une expérience mémorable !
CAF Online et Agence Cameroun Presse
Pour faire face à cette mutation du Coronavirus considérée comme étant la plus meurtrière depuis la survenue de la pandémie, le gouvernement camerounais annonce le renforcement du dispositif de riposte aux frontières territoriales.
Le variant Delta, mutation très dangereuse et plus transmissible du Coronavirus qui fait des ravages dans le monde et dans certains pays Africain est officiellement en circulation au Cameroun.
Selon le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie Manaouda, la surveillance épidémiologique mise en place a permis de détecter sur 745 échantillons des cas positifs analysés, 43 variant anglais Alpha, 17 variant sud-africain Beta et 14 variant indien Delta, ce dernier étant 60 fois plus transmissible.
Réputé pour la transmissibilité qui n’a d’égale, il est probable que le variant Delta se propage très rapidement au Cameroun si l’on s’en tient aux évènements qui arrivent, notamment la rentrée scolaire et universitaire, les fêtes de fin d’année et la Coupe d’Afrique des nations 2021 en janvier prochain.
Pour faire face à cette mutation, le gouvernement camerounais a annoncé le renforcement du dispositif de riposte aux frontières terrestres, maritimes et aériennes par des dépistages systématiques ainsi que l’intensification de la vaccination, le déploiement des équipes mobiles et le renforcement de la confiance au sein des communautés qui résistent encore à la vaccination.
Détecté pour la première fois en Inde en octobre 2020, le variant Delta s’est très vite répandu dans le monde et aujourd’hui, près de 14 pays africain en sont touchés.
Le variant Delta infecte ainsi beaucoup plus que les autres variants. Il présente certaines mutations qui permettent au virus d’adhérer plus facilement aux cellules humaines. Les malades présentent une charge virale mille fois plus élevée que la première souche.
Les autorités sanitaires appellent à la vaccination, considérée comme la meilleure arme pour limiter les formes sévères de ce variant.
S.K.
Très remonté contre la situation qui prévaut actuellement dans cette partie de l’Extrême Nord du Cameroun, l’honorable Cabral Libii - président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a publié sur les réseaux sociaux, un extrait de son prochain ouvrage intitulé: “ Le Fédéralisme Communautaire”
Sa lecture de la situation
“ Dans le septentrion spécifiquement, il y’a eu une double vague de colonisation dont il faut démêler les irrédentismes dans le travail d’intégration nationale.
Il y’a d’abord eu une “colonisation” africaine menée par l’Imam Peul, Ousman Dan Fodio, fondateur de l’empire Sokoto entre 1804 et 1810. Empire qui aura historiquement été le deuxième plus grand Etat musulman au monde jusqu’à la conquête européenne à partir de 1897(…).
Ensuite, il y’a eu la colonisation européenne menée par les allemands d’abord, puis par les français à partir de 1916 (...). L’issue des deux colonisations n’a pas été la même.
Dans le premier cas ( empire Sokoto), les peuples venus d’autres contrées se sont définitivement installés, dans le second cas, les colons sont physiquement répartis.
Les Peuls Arabes et Haoussa sont donc des descendants dans le Septentrion, de l’Empire Sokoto.
Dans ce cas précis, le travail d’intégration nationale doit avoir pour finalité de construire le vivre - ensemble pour l’avènement d’une famille définitive et intégrée, née d’un mélange d’ “immigration conquête” et d’autochtonie;
Car à la différence de la domination impérialiste et occidentale qui a pris fin en entraînant le départ physique de l’étranger, même si elle a laissé des “traces” culturelles qui ont pu déboucher sur la crise du Nord - Ouest et du Sud -Ouest, les Islamo - Peuls se sont quant à eux sédentarisés et définitivement établis depuis des siècles.
Il serait inconséquent à la fois de nier la préexistence de peuples autochtones et d’opposer aux islamo - peuls qu’ils “ ne sont pas chez eux”, car où iraient -ils?
La “domination” d’antan en elle - même a, à certains égards, généré chez les autochtones originels, des habitudes religieuses, vestimentaires et sociales définitives.
Les Moundang à Kaélé dans le Mayo - Kani sont musulmans en partie, ainsi que les Massa à Yagoua; signes d’intégration et d’acceptation mutuelles.
C’est surtout la passivité que l’Etat affiche ( quand il n’entretient pas...) devant les dérives marginales ou politiques qui tendent à manipuler des séquences blessantes d’un passé très lointain, qui compromet l’intégration.
De même, les velléités de condescendance tendant à perpétuer une domination passéiste et à raviver de douloureuses frustrations doivent être contenues.
Dans la même veine, il faut mettre fin aux confusions parfois entretenues entre la religion et la tradition. Dans le Département du Mayo - Louti dans la Région du Nord, les profondes frustrations qui couvent dans les cœurs des peuples originels Guidar, Daba ou Mambay, ne peuvent être apaisées que si la question de l'ordre traditionnel ancien est réglée.
Il y’a donc des injustices à réparer et des déséquilibres à corriger. Comme aux Etats - Unis d’Amérique, la puissance se trouve dans la consolidation des lignes de convergence concertées.
Et la preuve de ce que la Nouvelle région communautaire se situe bien au-delà de l’ethnie, nous est également donnée par le Septentrion où la langue véhiculaire “ Fulfulde" relativise l’aspect linguistique.
Dans l’hypothèse de “fusion” des départements du Mayo - Kani et du Mayo - Danay par exemple, on aurait une nouvelle région majoritairement peuplée de Toupouri certes.
Mais l’existence des Moundang, des Guiziga, des Massa et des Mousgoum donne un relief non pas ethnique, mais plutôt communautaire.
Car, au-delà du sédiment ethnique, il existe de nombreux points de convergence dans la culture, dans les coutumes, dans les habitudes, etc.
Il en est de même pour le Diamaré où les Mofou et Guiziga majoritaires, fusionnent avec d’autres peuplements, ou encore le Mayo - Tsanaga où les Mafa plus nombreux vivent en parfaite symbiose avec les Peuls, les Hina ou les Kapsiki.
On peut également mentionner le Logone et Chari où les Kotoko autochtones originels vivent avec les Arabes Choas, les Mouyang, de Ouldeme, de Kanuri et d’autres peuplements encore. La partie Septentrionale du Cameroun offre le défèrement de la vie en communauté”.
N.R.M
Selon le classement mondial rendu publique par la Fédération internationale de volleyball lundi dernier, les doubles Championnes d’Afrique occupent la 26e place.
La Fédération international de volleyball a rendu publique lundi dernier, le nouveau classement mondial des équipes nationales féminine.
Selon ce classement, le Cameroun est la première nation Africaine, mais occupe le 26e rang mondial. Le Kenya (2e Africain et 32e mondial) et l’Algérie (3e Africain et 38e mondial) complètent le trio de tête.
Au niveau mondial, ce sont les États-Unis qui font la loi, suivie du Brésil et la Chine.
Le classement de la Fédération internationale de volleyball femmes est établit sur une période de 4 ans et les points obtenus sont basés sur les épreuves féminines suivantes : Jeux olympiques, Coupes du monde, Championnats du monde, Championnats continentaux et Ligue des nations (anciennement Grand Prix).
Les tenants du titre sont donc sur le toit de l’Afrique grâce à leurs victoires lors des deux dernières éditions du Championnat d’Afrique de volleyball dames en 2017 à Yaoundé et en 2019 en Egypt. Elles étaient venues à bouts des Kenyanes, deuxième nation africaine.
Le top 10 Africain
1- Cameroun (26e mondial)
2- Kenya (32e mondial)
3- Algerie (38e mondial)
4- Égypte (43e Mondial)
5- Sénégal (44e mondial)
6- Maroc (65e mondial)
7- Botswana (75e mondial)
8- Tunisie (79e mondial
9- Congo DR (90e mondia
10- Uganda (90e mondial)
Le top 10 Mondial
1- États-Unis
2- Brésil
3_ Chine
4- Turquie
5- Russie
6- Serbie
7- République Dominicaine
8- Pays-Bas
9- Italie
10- Japon
S.K.
Selon l’individu qui avait choisi une autre nationalité en lieu et place de celle du Cameroun, ses compères et lui auraient reçu une autorisation des autorités de la Confédération Helvétique
L’information a été publiée sur le site de nos confrères de “panoramapapers.com” : “Nous avons reçu un préavis favorable pour la manifestation du 28 août. Cette manifestation inclut un cortège: départ quai Wilson, en face du palais éponyme - avenue de France - arrivée sur la place des Nations. Nombre de personnes attendues : entre 500 et 1000 max”.
C’est de la même source qu’on apprend que: “ Le plan horaire a été arrêté et, les manifestants auront personnellement la responsabilité de veiller à la sécurité le jour dit...Un véhicule avec la sonorisation est autorisé et tous ceux qui ont envie d’adjoindre leurs voitures dans le cortège ont l’obligation de le signaler afin que les places de stationnement leurs soient indiquées ; Si les banderoles et les drapeaux sont admis, la distribution des tracts est quant à elle formellement interdite.
Pour que les choses soient bien claires pour les uns et les autres, Patrice Nganang relève qu “une autre séance est prévue avec la police le 25 août, le cas échéant, pour caler les derniers détails de la manifestation.
Hilaire et moi coordonnons l’organisation sur place et aurons besoin de contributions de différentes délégations pour mieux planifier l'événement...Nous y reviendrons mais n’hésitez pas à être proactifs”.
Sans tenir compte de leurs innombrables défaites, Nganang et Cie veulent en remettre une couche
L’on a encore en mémoire, la cuisante déculottée reçue par tous ceux qui se sont aventurés il y a quelques semaines à s’en prendre au couple présidentiel alors annoncé à l’hôtel Intercontinental dans la capitale Suisse ;
Tout a été mis en œuvre pour leur ôter l’envie de revenir: eau sale, gaz lacrymogène, bastonnade, arrestation et paiement des amendes; Conscients d’avoir lamentablement échoué, nombreux sont ceux qui, en recevant les soins, ont reconnu que “le Président de la République les a eu”.
Toutefois, à l’annonce de cette autre manifestation baptisée “anti Biya”, il est évident que les leçons n’ont pas été tirées car ces quidams sont résolus à troubler le séjour privé du Président de la République et de son épouse.
Et pourtant, nombreuses sont les voix qui s’élèvent au quotidien, celle des Camerounais qui refusent de voir l’Institution de leur pays ainsi agressée, insultée, traînée dans la gadoue;
Ils arguent encore et toujours que : “Quelques soient les problèmes que traverse le Cameroun, malgré la situation quasi déplorable dans laquelle vit une certaine frange de la population, il est inconcevable, inadmissible que le Cameroun soit ainsi traîné dans la boue; Il n’est pas question et il ne l’a jamais d’ailleurs été, de la personne Biya Paul, non loin s’en faut. Nous somme entièrement contre l’agression verbale, physique du Chef de l’Etat Camerounais, du Président de la République du Cameroun et nous ne cesserons jamais de le marteler…”.
Des parlementaires ont eux aussi invité et attiré l’attention des “partenaires du Cameroun” en insistant sur le fait que, tout comme dans d’autres pays, “Les problèmes qui sont les nôtres se règlent par nous et non pas qui que ce soit d’autre”.
Une mise en garde qui concerne très certainement aussi le gouvernement helvétique.
Nicole Ricci Minyem
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale économique du Cameroun toute la journée d’hier sont à l’origine de ces inondations.
Tel qu’annoncé par l’Observatoire national sur les changements climatiques, (Onacc) en début de ce mois, la ville de Douala n’a pas échappé aux dégâts des premières fortes pluies d’août généralement suivies de grandes crues.
Après une journée de pluies hier mercredi, les habitants de certains quartiers de cette ville se sont réveillés ce jeudi matin les pieds dans l’eau. Après de fortes précipitations, les eaux ont fait irruption dans des domiciles, bâtiments, forçant ainsi certains occupants à s’enfuir.
D'impressionnantes images de rues transformées en torrent circulent sur les réseaux sociaux depuis le début de cette matinée.
Selon Cameroon News Agency, au moins trois personnes auraient perdues la vie dans un éboulement de terrain au quartier PK 13, au lieudit "Chefferie Bidimo" suite à ces inondations. L'on rapporte également sur les réseaux sociaux, l'effondrement d'un immeuble au quartier Ndogbong.
Les autorités locales ne se sont pas encore prononcées sur cette incident. En attendant, les populations victimes peinent à se débarrasser des eaux.
Les inondations à Douala, un phénomène récurrent
Les inondations sont un phénomène très récurent à Douala comme dans certaines autres grandes villes du Cameroun telles Yaoundé et Maroua.
L’année dernière, la ville de Douala avait été frappée par une inondation d’une ampleur inédite. Des quartiers résidentiels aux quartiers commerçants, toute la métropole économique avait pris une douche bien froide. Celle-ci avait alors provoqué des dégâts matériels inestimables et suscité une vague d’émotion.
Les principales artères de la ville ont été prises en otage pendant des heures. Des scènes invraisemblables qui ont fait le tour des réseaux sociaux.
Selon les experts, les saisons de pluies tendent à augmenter le risque d’inondation dans les agglomérations, notamment lorsque la pression démographique se conjugue avec une faible planification urbaine.
L'analyse de la presse nationale depuis 1980 révèle une augmentation récente du phénomène à Douala, Cameroon Tribune évoquant une inondation par an au maximum jusqu'en 1999.
Se déroulant en majorité entre les mois de juin et septembre, elles augmentent en extension et en intensité depuis le début des années 2000. Les quartiers informels et récents sont davantage touchés. Ils causent de nombreux dégâts.
Le phénomène quant à lui s'explique par la combinaison de facteurs naturels (pluviométrie, porosité du sol et topographie horizontale de la ville) et de facteurs humain (habitat sauvage, recul des mangroves, absence d'épuration des canalisations et des courants d'eau, remplis de déchets plastiques).
S.K.
Il s’agit d’une initiative du Dr Evariste Tchikaya qui, comme les fois précédentes entend mobiliser ses compatriotes de la diaspora afin que les enfants de cet arrondissement ne manquent de rien durant l’année scolaire qui pointe à l’horizon
Pour atteindre les objectifs fixés, l’homme politique - président de cellule du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais de Grigny - sous section Seine et Marne va s’entretenir le 14 août prochain avec les Camerounais de la diaspora car, de son point de vue et malgré la pandémie du coronavirus, il est question de remettre dix mille (10 000) kits aux enfants scolarisés
“ La pandémie du Covid-19 ne doit pas priver notre jeunesse de notre initiative; Celle d’être un soutien permanent pour elle alors que le retour en classe est prévu dans quelques semaines. Comme les fois précédentes et peut être même plus, nous allons mettre les petits plats dans les grands et ainsi assurer une rentrée sans stress à de nombreux enfants…”.
L’initiative est menée en totale collaboration avec Augustin Mballa, maire de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé V qui, depuis Octobre 2020, lui a accordé un poste important au sein de la Commission de “Promotion des relations de coopération” sur le plan international.
Lorsqu’on connaît le stress dans lequel de nombreux parents sont plongés pendant cette période, une telle initiative ne peut que les soulager; Grâce à ces kits scolaires, ils se verront alléger la tâche et pourront dès lors focaliser leurs efforts pour les inscriptions de leurs progénitures.
L’on se souvient d’ailleurs qu’au cours de la 5ème édition, les membres de la diaspora avaient mobilisé la rondelette somme de trente (30) millions de Fcfa; Ce qui, avec l’apport de l’Unicef qui se chiffrait à cinq ( 5) millions de Fcfa a permis à de nombreux enfants, parmi lesquels les malvoyants, de reprendre sereinement le chemin de l’école.
Ce n’est pas l’unique chantier dans lequel s’implique le Dr Evariste Tchikaya
La main du militant du parti proche du pouvoir est ressentie dans tous les projets de développement initiés au sein de cette Unité Administrative à l’instar des campagnes pour la promotion de la Santé auprès des populations locales.
De son point de vue, l’on ne peut parler de “Développement Participatif qu’avec des personnes en bonne sa santé; Une population qui est en mesure de bénéficier au moins des soins de première nécessité, une population qui est en mesure de se nourrir convenablement, bref, une populations qui est à l’abri des besoins primaires ne peut que participer à son propre bien être. Nous savons tous que nous ne sommes plus à l’époque où on venait leur raconter des histoires, en leur donnant de temps en temps quelques billets de banque ou encore un peu de nourriture;
Les électeurs aujourd’hui savent avec qui ils veulent et peuvent évoluer et, c’est ce que nous nous attelons à faire au quotidien. Nous savons que la tâche est ardue et, au-delà des paroles, ce sont nos actes qui vont les convaincre qu’ils ont fait le meilleur choix, en nous faisant confiance”.
Nicole Ricci Minyem
Après avoir passé sa deuxième nuit en garde à vue à la légion de gendarmerie de Douala, l’influente directrice générale de Appstech est de nouveau au tribunal de première instance de Douala ce jeudi matin.
Interpellée le mardi 10 août, puis détenue à la légion de gendarmerie de Douala sans aucune plainte écrite, Rebecca Enonchong et ses avocats sont au tribunal de première instance de Bonanjo ce jeudi matin pour demander sa libération après avoir échoué hier.
L’entrepreneure tech connue à l’échelle mondiale est accusée d’outrage à magistrats dans une affaire d’héritage qui lui oppose à son frère.
Dans le cadre de cette affaire, celle qui a fondé Appstech depuis plus de 20 ans a demandé au procureur pendant une réunion que toutes les affaires la concernant soient instruites par un seul enquêteur plutôt que deux distincts. Des propos qui auraient déplu au magistrat qui a ordonné son interpellation.
Rebecca Enonchong interpellée à Douala pour ‘outrage à magistrats’
Sauf que le procureur général n’a pas déposé de plainte écrite. Il a fait garder Rebecca Enonchong sur simple déclaration verbale. Plusieurs ont qualifiés ceci d’abus.
Depuis lors, des voix s’élèvent notamment sur les réseaux sociaux avec l’hashtag #FreeRebecca pour demander sa libération immédiate et sans condition.
Il faut rappeler que Rebecca Enonchong, connue pour sa liberté de ton et son activisme pour les droits digitaux et humains en général et très suivie sur les réseaux sociaux notamment sur Twitter se montre souvent très critique face aux "manquements" du gouvernement camerounais dans ces domaines.
Certains voient donc en cette « détention arbitraire » une tentative d’intimidation.
S.K.
Ils ont tous les deux été présentés à la presse il y a quelques heures après avoir cru qu’ils pouvaient échapper à la justice après avoir enlevé, violé et finalement relâché une adolescente de 16 ans.
deux présumés violeurs et kidnappeurs viennent d’être hors d’état de nuire par les éléments de les éléments de la délégation régionale de la police judiciaire du Centre
l’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée dans ces services, après l’enlèvement d’une adolescente prénommée Ange Erika
Commissaire Principal Charles Ndongo Epok - Chef service des enquêtes criminelles (DRPJ): “La division régionale de la police judiciaire du Centre a été saisie d’une plainte faisant état de ce que une adolescente âgée de 16 ans avait été enlevée et séquestrée par des inconnus, des quidams nourrissant des intentions ubuesques, scélérates et machiavéliques, qui exigeaient pour sa libération, une somme de cinq cent ((500 000) milles Frs”.
Même s’ils ont reçu comme instruction ferme de ne pas donner le moindre sou, les parents, choqués, horrifiés et craignant pour la vie de leur enfant, sont passés outre cette instruction et ont remis aux deux larbins, la rondelette somme de trois cent (300 000) Frs.
Convaincus qu’ils sont les plus forts, les kidnappeurs ont violé la jeune fille pendant de longues semaines, avant de la rendre à ses parents, traumatisée, se sentant sale et certainement dégoûtée de la vie.
Croyant en avoir terminé avec cette histoire et préparant assurément leur prochain coup, les deux “criminels” n’ont pas tenu compte du fait que lorsque les éléments de la Direction régionale de la police judiciaire sont sur une histoire comme celle-là, ils ne lâchent pas prise.
Pendant qu’ils utilisaient les 300 milles Frs extorqués à la famille, les enquêtes se poursuivaient
“ La Drpj qui n’est pas la belle au bois dormant s’est montrée jusqu'au boutiste et a poursuivi ses investigations; elle a mis en place un traquenard et à travers les méthodes qui nous sont propres, elle a pu localiser ces scélérats, ces présumés violeurs dans le village de Ndong, dans les encablures de la ville de Ntui; Nous avons procédé à l’interpellation d’un dénommé Edang Mbarga Jean et de son compère, le nommé Meyong Kalbaté Melvin, respectivement âgés de 22 et 23 ans…”.
Présentés à la presse il y’a quelques heures, il s’avère que les deux individus à la mine patibulaire n’en n’étaient pas à leur coup d’essai bien qu’ils n’aient jamais été interpellés
“ Jusque là, aucun des deux n’avaient défavorablement attiré l’attention des services de sécurité et de renseignement. A l'analyse et sur la base des investigations que nous avons mené; il nous a été donné de constater que ce tandem de kidnappeurs s’était donné pour mode opérandes d’appâter leurs victimes, de les séquestrer, de les violer de manière interactive et, comble de cynisme, d’exiger des rançons”.
Un appel à une sécurité interactive
Tel est le vibrant appel lancé par les Forces de maintien de l’ordre, à l’endroit des Populations car, de leur point de vue, c’est grâce à la collaboration de tous qu’il sera possible de vaincre l’insécurité rampante
“ Si une personne voit son concitoyen en insécurité, il lui est conseillé d’appeler les numéros utiles qui sont ceux de la sûreté nationale”;
Les deux présumés kidnappeurs quant à eux, vont devoir répondre de leurs actes.
Nicole Ricci Minyem