Selon un communiqué du gouverneur de la région, passé ce délai, ceux qui ne se mettrons pas en conformité seront interpellés et leurs véhicules conduits immédiatement en fourrière.
Les propriétaires de véhicules circulant dans les dix départements du centre avec des plaques d’immatriculation non conformes, que ce soit des plaques diplomatiques, CEMAC, d’immatriculation temporaire ou alors châssis ont une semaine à partir du 18 août 2021 pour se conformer.
Dans un communiqué publié à cet effet, le gouverneur de la région, Naseri Paul Bea informe ces derniers que passé ce délai, tout véhicule interpellé pour défaut de plaque d’immatriculation sera conduit immédiatement en fourrière.
Les plaques d’immatriculation au Cameroun permettent, comme tous les types de plaques minéralogiques, d’identifier les véhicules, de retrouver les auteurs d'infractions au code de la route et les véhicules déclarés volés.
L’arrêté du 9 octobre 1982 portant réglementation de l’immatriculation des véhicules automobiles au Cameroun précise que « le numéro d’immatriculation doit être reproduit d’une manière très apparente à l’avant et à l’arrière du véhicule sur une surface réflectorisée dite « plaque d'immatriculation ».
Ces plaques homologuées par le ministère des Transports sont selon l’arrêté obligatoire et chacune est constituée par une pièce rapportée fixée sur le véhicule d’une manière inamovible, la surface portant le numéro d’immatriculation.
Cette menace du gouverneur intervient dans un contexte ou dans les grandes villes du pays, notamment Yaoundé et Douala, des véhicules circulent avec des plaques d’immatriculation fabriquées dans la rue, une pratique qui bien qu’elle ne soit pas nouvelle complique la recherche des forces de l’ordre lors des cas de vol de véhicules.
Des statistiques du ministère des Transports en 2009 indiquaient que 20% du parc automobile du Cameroun n’est pas en règles à cause des fabricants des plaques de la rue qui les proposent à vil prix (1. 500 et 5. 000 FCFA, soit entre 2,6 et 8,8 euros) la plaque. Celles de la CEMAC coûtaient 13. 000 FCFA (23 euros), les véhicules du Corps diplomatique et administratifs n’étant pas concernés dans cette opération.
Ariane Foguem
Âgé de 20 ans, ce camerounais a été interpellé par les éléments de la gendarmerie de Bertoua à bord d’un car de transport en commun, arborant un treillis militaire et une paire de botte.
Présenté il y a quelques heures à la presse, il prétend ignorer la Loi qui interdit le port de la tenue militaire à toute personne non autorisée et assure qu’il a simplement voulu réalisé le rêve qu’il caresse depuis toujours
Zock Ivan Claude : “ J’étais à Douala à 23 heures et je me rendais à Yaoundé. C’est arrivé à destination que j’ai porté le pantalon et la chaussure; Je suis trop passionné par l’armée, j’aime l’armée, j’aime leur travail et je ne rêve que d’une chose, être un militaire…”.
Selon nos confrères conviés à la présentation du jeune homme, ce dernier a profité de la requête que lui a adressé son oncle maternel, le Matelot de première classe Awona Wilfried, en service au Bataillon de fusil marin de Campo, pour se faire plaisir;
En effet, son parent lui a demandé de récupérer ses affaires, dans la capitale économique du Cameroun et de les apporter à Bertoua, car ils y seront plus en sécurité; Le package, outre quelques effets personnels, contenait également les tenues de dotation, celle-là même que le sieur Zock Ivan Claude va porter:
Myoupo Patrick, Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est : “il était plutôt habillé en civile, c’est à dire qu’il troquait un tee - shirt blanc, un pantalon sport et une paire de tennis blanche mais, monsieur Zock prétend que lorsqu’il est arrivé à Yaoundé, il a plutôt changé le pantalon noir qu’il portait pour mettre le pantalon treillis vert armé et a également mis la paire de toile verte aux pieds...”.
C’est au niveau du contrôle mixte de Bonis qu’il sera appréhendé par les éléments de la gendarmerie de l’Est pour “port illégal de la tenue militaire; une interpellation qui le surprend car, il prétend qu’il n’était pas au courant de l’interdiction du port de tenue de l’armée
“Je ne savais pas que c’était strictement interdit de porter les tenues militaires…”, précise le .
Une méconnaissance qui le fait tomber sous le coup de la Loi du 26 Novembre 1982 portant la réglementation qui interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée.
Le jeune homme a peut être voulu contourner la Loi, en arborant une tenue qui lui échappe depuis longtemps. Son exploitation a permis de découvrir que Zock Ivan Claude a été le malheureux candidat du recrutement militaire à trois reprises; il a cédé à la tentation, et pour Myoupo Patrick - Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est, son oncle a été très imprudent:
“Son oncle n’aurait pas dû lui demander de transporter les effets militaires, sachant qu’il a cette passion du métier. Par ailleurs, même s’il n’avait pas arboré cette tenue, une simple fouille de bagages pouvait le faire tomber sous le coup de la Loi…”.
Naïveté, mauvaise foi, inconséquence, inconscience, Zock Ivan Claude va malheureusement passer devant le Commissaire du Gouvernement, près le tribunal militaire de Bertoua.
Un rêve longtemps nourri mais qui malheureusement, a tourné au cauchemar car, la Loi prévoit des sanctions: “ Est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 Fcfa ou de l’une de ces deux peines, celui qui vend, confectionne, achète, distribue, porte ou détient des effets ou insignes militaires”.
Nicole Ricci Minyem
L’Ambassade de France au Cameroun salue aussi la cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations du 17 août 2021.
La cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) fait l’unanimité dans son appréciation. Par un tweet, l’Ambassade de France au Cameroun a livré la belle impression qu’il a eue de ladite cérémonie. Au-delà de saluer ce tirage au sort, l’Ambassade a apporté son soutien aux Lions indomptables.
«Belle cérémonie du tirage au sort de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies, #Cameroun 2021 au Palais des Congrès de Yaoundé. Allez les lions», a tweeté l’Ambassade de France au Cameroun.
Il convient de rappeler que le tirage au sort de la CAN 2021, a placé le Cameroun dans la poule A de la compétition avec le Burkina Faso, le Cap vert et l’Ethiopie. Si les grandes figures du football ont indiqué que les Lions indomptables ont bénéficié d’une poule équilibrée, il faut noter que Samuel Eto’o Fils a précisé qu’en Afrique, on ne peut plus parler de grandes nations de foot. L’ancien capitaine des Lions a espéré que ses petits-frères soient à même de gérer la pression, surtout qu’ils jouent à domicile.
Joseph Antoine Bell ne s’est pas éloigné des déclarations de Samuel Eto’o, pour contrer un peu ceux qui placent les Lions indomptables de façon directe devant leurs adversaires.
«Il ne faut pas penser que ces équipes-là viendront se balader. Le Cameroun doit être sérieux dès le départ parce que le Burkina Faso ne lui fera pas de cadeau. (...) Ces équipes-là joueront le match de leur vie contre le Cameroun», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Au terme des échanges riches et fructueux, les Chefs d'État ont :
A cet égard, la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social ;
Aussi, au moment crucial de la mise en œuvre de la Stratégie de sortie de 7 crise, engagée par la Communauté, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC marquent-ils leur volonté résolue et ferme de poursuivre les efforts déployés depuis 2016 dans le cadre d’un deuxième cycle de programmes économiques et financiers soutenus par le FMI et tous les autres Partenaires Techniques et Financiers, orientés vers les objectifs de croissance forte, verte, résiliente et inclusive, en créant plus de richesses et d’emplois.
Au terme de leurs travaux qui se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension mutuelle et d'entente cordiale, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux et félicité la Commission de la CEMAC pour la qualité de la préparation de cette rencontre.
Ils ont enfin exprimé leur profonde et fraternelle gratitude à l'endroit de Son Excellence Paul BIYA, Président en Exercice de la CEMAC, Président de la République du Cameroun, pour la réussite de ce Sommet Extraordinaire.
N.R.M
Elles ont été prises ce mercredi, à l’issue des travaux qui avaient comme objectif principal d’évaluer la situation macroéconomique de la CEMAC, en particulier dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Mais plus encore, d’analyser les mesures de redressement appropriées pour renforcer la résilience des économies de la sous-région et accélérer leur transformation structurelle, en vue d’une croissance soutenue, durable, inclusive et créatrice d’emplois.
Les travaux de ce 18 août ont été émaillés par de nombreuses allocutions, dont celle du Chef de l’Etat Camerounais, président en exercice de la Cemac, ensuite la communication spéciale du premier ministre congolais, axée sur l’état d’avancement du Programme des Réformes Économiques et Financières (PREF-CEMAC) et les mesures de relance post Covid-19 adoptées par ledit programme.
Les interventions de la Directrice Générale du FMI, du Président de la Banque Mondiale, du Représentant de la Banque Africaine de Développement, et du Représentant de la République Française ont elles aussi focalisé l’attention des participants, étant donné que chaque exposé a permis aux uns et aux autres, d’en savoir beaucoup plus sur l’ampleur, ainsi que sur les conséquences des crises sécuritaire, sanitaire et économique dans la sous-région.
Ces dernières ont induit des déséquilibres économiques fondamentaux au sein de la Cemac, alors que la Région commençait déjà à tirer profit des réformes engagées par les Autorités nationales et régionales, avec l’appui des partenaires extérieurs, dans le cadre de la stratégie régionale de sortie de crise adoptée lors du Sommet du 23 décembre 2016 à Yaoundé.
A cet égard, les Chefs d’Etat, de gouvernement et autres ont examiné les mesures prises aux niveaux national et régional, afin d’endiguer les effets négatifs de ces crises sur les populations et les économies de la Sous-Région, ainsi que les politiques et réformes économiques prioritaires destinées à soutenir la relance post-Covid -19.
24 résolutions ont été prises, notamment
La détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ;
Exhortation auprès des Etats et Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, d’envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la Cemac et ses effets sur les économies;
l'Accueil favorable de toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette;
L’Accueil favorable de la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains…
Au-delà de toutes ces résolutions, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un vibrant hommage à Idriss Deby Itno, défunt Président de la République du Tchad tombé en avril 2021, sur le champ de bataille contre les terroristes.
Nicole Ricci Minyem
La journaliste nigériane, co-présentatrice de la cérémonie du tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021 a indiqué dans un tweet que cette remarque était de l’autodérision.
Arrivée au Cameroun le 14 août dernier, quelques jours avant sa prestation en tant que co-présentatrice de la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2021, la journaliste de BBC, Mimi Fawaz a indiqué qu’elle a passé un sale cardeur avec un moustique dans sa chambre d’hôtel.
« Je ne peux pas croire que je joue à cache-cache avec un moustique dans ma chambre d’hôtel au Cameroun. Le gros bougre a bien eu mon ami plus tôt et maintenant chaque fois que j’éteint ma lampe de chevet, je le sens roder autour de moi. Mais il ne sait pas que je me suis préparé en conséquence. J’essaye d l’attraper dans le noir », pouvait-on lire sur son compte Twitter.
Cette sortie a dérangé certains internautes camerounais qui ont estimé qu’elle était censée faire preuve de plus de gratitude au regard de l’accueille qui lui avait été réservé. Un avis qui n’était en tout cas pas partagé par plusieurs. Toutefois, la journaliste nigériane a tenu à s’excuser.
Selon elle, cette sortie relevait de l’autodérision. « Ma remarque sur le moustique dans ma chambre d'hôtel au Cameroun était de l'autodérision et je n'avais aucune intention d'offenser qui que ce soit. Toutes mes excuses pour l'offense que cela a pu causer, je n'en n'avais aucune intention. » Explique Mimi Fawaz dans un autre tweet.
Cependant, malgré ce petit « malentendu » avec certains internautes camerounais, Il faut noter que la prestation de la journaliste nigériane à la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2021 qui a eu lieu mardi dernier au Palais des Congres de Yaoundé a été très appréciée de tous.
Ariane Foguem
Martin Camus Mimb et son ami Wilfrid Eteki restent incarcérés à la prison centrale de New-Bell à Douala.
Le Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo a refusé hier 18 août 2021, de remettre en liberté Martin Camus Mimb et son ami Wilfrid Eteki, tous les deux incarcérés à la prison centrale de New-Bell, à la suite d’une plainte de Malicka Bayemi. La demande de mise en liberté provisoire des deux mis en cause a été rejetée. Il faut rappeler que cette demande a été introduite par les conseils de Mimb et Bayemi au mois de juillet 2021. Les avocats affirmaient que les faits pour lesquels, ceux-ci sont poursuivis ne correspondent pas avec un cas de flagrant délit. Pour eux, les mandats de détention sont irréguliers. Et pour justifier leur position, ils citent notamment l’article 12 (b) du Code de procédure pénale qui prévoit que le procureur de la République peut délivrer un mandat de détention provisoire en cas de flagrant délit. Or, pour le cas d’espèce, précisent-ils, les prévenus n’ont pas été pris en flagrant délit.
Il faut rappeler que Martin Camus Mimb est poursuivi pour complicité d’atteinte à la vie privée. Et son ami Wilfrid Eteki est poursuivi pour atteinte à l’intimité de la vie privée et publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux.
«Les faits reprochés aux deux prévenus ne rentrent pas dans la définition donnée par le législateur à la flagrance délit ou de crime…Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une détention illégale, arbitraire et abusive fortement condamnée par le présent code ainsi que par tous les textes internationaux prévus à l’article 2 du Code pénal», font savoir les avocats des mis en cause.
En guise d’information Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki sont incarcérés à la prison centrale de New-Bell depuis le 16 juillet 2021. Ils sont dans ce pénitencier dans le cadre d’une détention provisoire pour l’affaire de la sextape impliquant Malicka Bayemi et tournée le 16 juin 2021 dans les bureaux de la radio de Camus Mimb.
Liliane N.
Le ministère du Tourisme et des loisirs (Mintoul) vient de donner son avis favorable pour l’ouverture de 15 nouveaux établissements hôteliers dans le pays. L'information a été rendue publique au sortir d’une session de la Commission technique nationale des entreprises touristiques, tenue le 13 août 2021 à Yaoundé.
Selon le résumé fait par Taybe Ngaba, le directeur des entreprises touristiques au ministère du Tourisme et des Loisirs, sur la cinquantaine de dossiers soumis à examen, la Commission a « délivré 19 autorisations de construction d’hôtels, 15 autorisations d’ouverture d’hôtels, deux autorisations d’ouverture d’établissements de loisirs, une autorisation d’ouverture de restaurant, deux licences d’agences de voyages et un agrément de guide de tourisme. La Commission a émis un avis défavorable sur sept dossiers et un avis sous réserve sur cinq autres dossiers ».
Ces nouvelles autorisations d’ouverture et de construction des établissements de tourisme et de loisirs viennent doper et diversifier l’offre en infrastructures hôtelières existantes. Une aubaine surtout à la veille de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), la grand’messe du foot africain, que le Cameroun abrite en janvier et février 2022.
Innocent D H
C'est ce qui ressort du rapport d’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2020. De ce document, l'on apprend que les dépenses de personnel (salaires 93,5%) et autres charges (6,5%). Cette masse salariale qui était de 959,5 connait ainsi une hausse de 19,1 milliards de FCFA.
L’augmentation de la masse salariale, et plus globalement des dépenses de personnel, s’explique par l’accroissement à hauteur de 3,14 % des effectifs en 2020 en raison principalement du recrutement des ex-agents temporaires dans certaines administrations et des enseignants du supérieur, renseigne le rapport sus-évoqué. La poursuite de l’apurement de la dette des enseignants relevant de l’enseignant secondaire et la prise en charge des autorités traditionnelles, constituent également des raisons de cette augmentation.
Le rapport informe également que la facture aurait pu être davantage salée n’eut été la réalisation en 2020 d’une économie de 40 milliards sur les dépenses de personnel dû à plusieurs mesures. Le document cite le contrôle avant paiement des rappels qui a permis de détecter plus de 2,3 milliards d’arriérés injustifiés
Il y a également, l’audit des comptes des fonctionnaires et retraités décédés qui a permis de reverser 12,2 milliards dans les caisses du Trésor public en 2020 sur les 19,9 milliards retracés auprès des banques et microfinances en 2019. Le rapport n'oublie surtout pas de relever l'opération de contrôle du fichier des ayants droit et des bénéficiaires de la pension d’invalidité ayant induit un gain annuel de 11,5 milliards ainsi que le toilettage et l’actualisation du fichier solde consulaire ayant conduit à l’arrêt du paiement indu de 14 milliards.
Innocent D H
Ces soldats camerounais arrivés en fin de recyclage au centre de perfectionnement en techniques de maintien de l'ordre Awae, font partie du 8e contingent qui va entamer sa mission de maintien de la paix en septembre prochain en République centrafricaine (RCA).
Selon des informations bien vérifiées, 180 soldats seront basés à Bangui, la capitale et 140 autres à Bouar, la deuxième ville de la Centrafrique. Les 320 soldats camerounais ont reçu le 14 août dernier la visite du général de corps d’armée Daniel Sidiki Traoré, commandant de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Celle-ci ayant pour missions prioritaires, la protection des civils, les bons offices et l’appui au processus de paix.
Après avoir fait le tour du centre de perfectionnement, le général Sidiki Traoré s’est dit confiant de l’état de préparation des troupes camerounaises constituées de gendarmes, militaires et policiers. Le commandant de la Minusca leur a rappelé leur mission en indiquant qu’ils ne seront pas en repos en Centrafrique. Selon les indications des instructeurs, après six semaines de formation, les 320 soldats sont déjà prêts pour le maintien de la paix en Centrafrique dès septembre prochain.
Indiquons que, ce nouveau contingent a bénéficié depuis le 5 juillet dernier d’une formation sur l’utilisation des équipements nouvellement acquis par le Cameroun (le 11 mai dernier). Il s’agit entre autres de véhicules blindés, remorques, groupes électrogènes, équipements militaires. La Minusca, dont le mandat court jusqu’au 15 novembre 2021, compte plus de 11 000 soldats, dont 1030 fournis par le Cameroun.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’un atelier d’échanges de trois jours qui réunit depuis ce mardi à Garoua, les maires des 17 communes bénéficiaires de la 2ème phase du projet dénommé PARSE, fruit du partenariat germano-camerounais.
La rencontre organisée par la coopération allemande GIZ vise à évaluer les actions menées en faveur des jeunes vulnérables pour lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté ambiante. Pour cette deuxième phase du Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes en abrégé PARSE, 17 communes ont été ciblées dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Les travaux de Garoua ambitionnent surtout, à consolider les acquis pour des meilleures perspectives.
Plus de 4700 jeunes des communes bénéficiaires sont formés dans 22 filières porteuses selon les explications Andréa Kaller, directeur du projet. « Nous sommes sur le bon chemin et en même temps, il faut discuter avec les représentants des communes partenaires pour voir comment faire mieux et nous sommes en train d’assurer leur accompagnement », indique-t-il.
Le projet PARSE mis en œuvre dans le septentrion, fruit du partenariat germano-camerounais, est une approche participative qui va booster l’entreprenariat des milliers de jeunes d’ici à 2022.
Innocent D H
From his Kondengui cell in Yaounde, the detained Ambazonia leader, Julius Sisiku Ayuk Tabe pens tribute to his former prison-mate, the late President of the ACT/AGIR Movement whom he describes a stern and unbiased administrator.
Ten days after the passing on to glory of the former ally of Maurice Kamto of the Cameroon Renaissance Movement and technical adviser to the President of the Republic, Paul Biya, Christian Penda Ekoka, the leader of the “imaginary” state of Ambazonia, Sisiku Ayuk Tabe serving a sentence at the Yaounde Kondengui prison pens tribute to the latter.
He describes the deceased founder of the ACT/AGIR Movement with whom he spent nine months at the Kondengui prison as a rigid, stern, decisive, soft-spoken, reserved and unbiased administrator and politician.
Sisiku Ayuk Tabe appreciates the concerns and personal sacrifices of Christian Penda Ekoka in in his quest to ameliorate the living conditions, empowerment and liberty of the people which according to him were part of the stances that made him incompatible with “palace crew…”
Read the entire tribute below
TRIBUTE TO A FRIEND AND PRISON-MATE, CHRISTIAN PENDA EKOKA
Ten days ago, when we learnt of the passing away of Mr Christian Penda Ekokan we were filled with sadness. On behalf of my people and in my name, I extend our profound condolences to his immediate family and to the larger community he created through his activism within ACT/AGIR.
In the nine months that Mr Penda Ekoka spent at the Yaounde Principal prison, my people and I got to know him. The memory of him and his teammates in the prison courtyard where we met to pray, exercise, eat, relax or meditate lingers on.
He came across as a rigid, stern, decisive, reserved, unbiased administrator and politician. At all time, his intellect and technical mastery was on display. He was soft-spoken, especially while gazing eyeball to eyeball for frank talks. Even when and where we disagreed, we did so respectful of each other.
We learnt and appreciated his keen interests, concerns and personal sacrifices to ameliorate the living conditions, empowerment and liberty of his country-people from their plight. We understood how some of his stances made him incompatible with palace crew and colleagues.
His death must leave a huge vacuum and an unwavering legacy. We join in prayers that those whom he has mentored through ACT/AGIR and through his other partnerships will carry his mission further.
May his family, friends and community be granted fortitude to bear this irreparable loss.
Adieu dear friend Christian Penda Ekoka. May you journey well into God’s heavenly kingdom and find rest.
As a reminder, Christian Penda Ekoka died on August 8 at the Princess Margaret Cancer Center in Toronto, Canada after succumbing to pancreatic cancer at 69.
Ariane Foguem
Les propos du chef de l'Etat sur les « flux migratoires irréguliers » en provenance d’Afghanistan ont suscité mardi un tollé à gauche, tandis que droite et EN appellent à la fermeté
Après leur conquête éclair, les talibans sont désormais maîtres de l’Afghanistan. Quel impact cette prise de pouvoir aura-t-elle sur les sociétés européennes ?
Emmanuel Macron a évoqué d’éventuelles conséquences migratoires lors de son allocution télévisée lundi soir: « Nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature », a-t-il assuré.
Cette phrase a suscité un tollé chez les responsables de gauche, tandis que droite et EN appelaient à la fermeté sur les frontières. Avec la crise afghane, le chef de l’Etat se retrouve sous pression sur ce sujet sensible, à sept mois de l’élection présidentielle.
Une réponse « sordide » pour la gauche
Emmanuel Macron a assuré que la priorité du gouvernement était d’évacuer ses derniers ressortissants d’Afghanistan. Le chef de l’Etat a également précisé que la France avait le « devoir », aussi, « de protéger » les Afghans qui ont aidé la France et se retrouvent aujourd’hui menacés par les talibans. Cette décision a été saluée par la classe politique, qui s’est toutefois divisée sur la question des « flux migratoires irréguliers importants » évoqués par le chef de l’Etat.
A gauche, les insoumis ont dénoncé une réponse « sordide » d’Emmanuel Macron, l’accusant de « rabougrir la France ». Le candidat à la primaire écologiste Yannick Jadot s’est, lui, dit « sidéré » d’entendre « que les femmes, les hommes et les enfants qui fuient l’enfer des Talibans sont d’abord une menace ». Il faut « protéger toutes celles et tous ceux qui relèvent désormais du droit d’asile », a pour sa part affirmé le patron du PS, Olivier Faure.
« Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé en Syrie en 2015 »
Chose peu conventionnelle, Emmanuel Macron a pris soin de faire lui - même le service après vente de son allocution: « Ce que j’ai dit ce soir sur l’Afghanistan et que certains veulent détourner : la France fait et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés », a tweeté le président peu avant minuit.
« Il faut donner le droit d’asile à tous ceux qui remplissent les critères, et particulièrement à ceux qui ont travaillé pour notre armée ou avec des ONG françaises, qui sont aujourd’hui en danger », confirme Sylvain Maillard, député de Paris et porte-parole du groupe LREM.
« Nous n’avons pas du tout à rougir car nous sommes l’un des pays qui accueillent le plus d’Afghans et qui leur donnent le plus de protection », a souligné l’Elysée ce mardi, alors que depuis 2018, la France a accordé l’asile à environ 90% des quelques 10.000 demandes d’asile d’Afghans.
« Mais l’Europe va aussi potentiellement faire face à des réfugiés de manière massive, poursuit Sylvain Maillard. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé en Syrie en 2015, la désorganisation européenne entre ceux qui accueillent à bras ouverts et ceux qui ferment la porte, pour trouver une politique commune ».
Un sujet délicat à l’approche de la présidentielle
Emmanuel Macron et sa majorité entendent aussi montrer leur fermeté sur la question migratoire. Alors que la campagne présidentielle est déjà lancée, le sujet est régulièrement un angle d’attaque pour la droite et le Rassemblement national, qui ont déjà mis la pression sur l’exécutif.
« L’Europe, mais aussi la France devront faire preuve d’une fermeté qui leur a souvent manqué pour éviter une vague migratoire déstabilisatrice », a ainsi réagi le patron des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau. « Nul doute que cette situation entraînera, pour nos pays, un risque accru d’attentats et la perspective de nouvelles vagues d’immigration », a tancé Marine Le Pen.
Entre le drame humanitaire et la pression migratoire, les macronistes sont sur une ligne de crête. « Il faut être généreux mais responsable. Nous ne sommes ni dans l’angélisme de la gauche ni dans l’immigration zéro de l’extrême droite.
Il faudra accueillir ce que nous pouvons accueillir, c’est-à-dire dans de bonnes conditions, en prenant en compte les processus d’intégration et en faisant attention aux éventuels risques terroristes d’une vague migratoire », indique Sylvain Maillard, qui espère « une coordination européenne ».
Mais depuis plusieurs années, les 27 membres de l’UE se déchirent sur la question migratoire, sans pouvoir élaborer de politique commune de l’asile.
N.R.M
During an operation over the weekend, forces of law and order cleared the Bamenda-Bali, Bambui-Fundong and Bamenda-Fundong stretches of road in the restive North West region of Cameroon off barricades mounted by separatist fighters weeks ago.
The stretches of road linking the localities of Bambui and Fundong, Bamenda and Fundong and Bamenda and Bali in the country’s troubled North West region have finally been opened.
According to reports from the region, defence and security forces on August 14 to 15 removed close to 60 vehicles used by suspected separatist fighters to block the said stretches of road, there by rendering life more difficult for the population in the region as they were forced to go on foot for long distances.
Security officials hinted that some of the vehicles used to block the passage belong to inhabitants in the region. “Some of the vehicles have been taken to the Bambui Brigade. Most of them are the property of people living in Bambui…”
Present on the clearing operation site was the Governor of the North West region, Adolphe Lele Lafrique who assured the population of their security and appealed with them to collaborate with defence forces to prevent such disruption of circulation in future.
The stretches were barricaded weeks ago by suspected separatist fighters in response to the prohibition of the circulation of bikes imposed by administrative authorities in the region considering the fact that bikes are the main mode of transportation of separatists in the course of their “attacks”.
This paralysed circulation and consequently the crippling economic activities as well as threatened the health situation of many who were unable to respect their medical appointments.
Apart from that, those who insisted on crossing over had to pay huge charges as transportation fees on bikes.
Though the stretches have been cleared, many still hesitate plying them for fear of being intercepted by separatist fighters. On Bambui-Fundong road for example is according to reports still void of vehicles as at date.
Ariane Foguem