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Selon un communiqué du gouverneur de la région, passé ce délai, ceux qui ne se mettrons pas en conformité seront interpellés et leurs véhicules conduits immédiatement en fourrière.

 

Les propriétaires de véhicules circulant dans les dix départements du centre avec des plaques d’immatriculation non conformes, que ce soit des plaques diplomatiques, CEMAC, d’immatriculation temporaire ou alors châssis ont une semaine à partir du 18 août 2021 pour se conformer.

Dans un communiqué publié à cet effet, le gouverneur de la région, Naseri Paul Bea informe ces derniers que passé ce délai, tout véhicule interpellé pour défaut de plaque d’immatriculation sera conduit immédiatement en fourrière.

Les plaques d’immatriculation au Cameroun permettent, comme tous les types de plaques minéralogiques, d’identifier les véhicules, de retrouver les auteurs d'infractions au code de la route et les véhicules déclarés volés.

L’arrêté du 9 octobre 1982 portant réglementation de l’immatriculation des véhicules automobiles au Cameroun précise que « le numéro d’immatriculation doit être reproduit d’une manière très apparente à l’avant et à l’arrière du véhicule sur une surface réflectorisée dite « plaque d'immatriculation ».

Ces plaques homologuées par le ministère des Transports sont selon l’arrêté obligatoire et chacune est constituée par une pièce rapportée fixée sur le véhicule d’une manière inamovible, la surface portant le numéro d’immatriculation.

Cette menace du gouverneur intervient dans un contexte ou dans les grandes villes du pays, notamment Yaoundé et Douala, des véhicules circulent avec des plaques d’immatriculation fabriquées dans la rue, une pratique qui bien qu’elle ne soit pas nouvelle complique la recherche des forces de l’ordre lors des cas de vol de véhicules.

Des statistiques du ministère des Transports en 2009 indiquaient que 20% du parc automobile du Cameroun n’est pas en règles à cause des fabricants des plaques de la rue qui les proposent à vil prix (1. 500 et 5. 000 FCFA, soit entre 2,6 et 8,8 euros) la plaque. Celles de la CEMAC coûtaient 13. 000 FCFA (23 euros), les véhicules du Corps diplomatique et administratifs n’étant pas concernés dans cette opération.

 

Ariane Foguem

Âgé de 20 ans, ce camerounais a été interpellé par les éléments de la gendarmerie de Bertoua à bord d’un car de transport en commun, arborant un treillis militaire et une paire de botte. 

 

Présenté il y a quelques heures à la presse, il prétend ignorer la Loi qui interdit le port de la tenue militaire à toute personne non autorisée et assure qu’il a simplement voulu réalisé le rêve qu’il caresse depuis toujours   

Zock Ivan Claude : “ J’étais à Douala à 23 heures et je me rendais à Yaoundé. C’est arrivé à destination que j’ai porté le pantalon et la chaussure; Je suis trop passionné par l’armée, j’aime l’armée, j’aime leur travail et je ne rêve que d’une chose, être un militaire…”.

Selon nos confrères conviés à la présentation du jeune homme, ce dernier a profité de la requête que lui a adressé son oncle maternel, le Matelot de première classe Awona Wilfried, en service au Bataillon de fusil marin de Campo, pour se faire plaisir;

En effet, son parent lui a demandé de récupérer ses affaires, dans la capitale économique du Cameroun et de les apporter à Bertoua, car ils y seront plus en sécurité; Le package, outre quelques effets personnels, contenait également les tenues de dotation, celle-là même que le sieur Zock Ivan Claude va porter:

Myoupo Patrick, Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est : “il était plutôt habillé en civile, c’est à dire qu’il troquait  un tee - shirt blanc, un pantalon sport et une paire de tennis blanche mais, monsieur Zock prétend que lorsqu’il est arrivé à Yaoundé, il a plutôt changé le pantalon noir qu’il portait pour mettre le pantalon treillis vert armé et a également mis la paire de toile verte  aux pieds...”.

C’est au niveau du contrôle mixte de Bonis qu’il sera appréhendé par les éléments de la gendarmerie de l’Est pour “port illégal de la tenue militaire; une interpellation qui le surprend car, il prétend qu’il n’était pas au courant de l’interdiction du port de tenue de l’armée

“Je ne savais pas que c’était strictement interdit de porter les tenues militaires…”, précise le .

Une méconnaissance qui le fait tomber sous le coup de la Loi du 26 Novembre 1982 portant la réglementation qui interdit l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. 

Le jeune homme a peut être voulu contourner la Loi, en arborant une tenue qui lui échappe depuis longtemps.  Son exploitation a permis de découvrir que Zock Ivan Claude a été le malheureux candidat  du recrutement militaire à trois reprises; il a cédé à la tentation, et pour Myoupo Patrick - Chef cellule anticriminelle à la légion de gendarmerie de l’Est, son oncle a été très imprudent:

“Son oncle n’aurait pas dû lui demander de transporter les effets militaires, sachant qu’il a cette passion du métier. Par ailleurs, même s’il n’avait pas arboré cette tenue, une simple fouille de bagages pouvait le faire tomber sous le coup de la Loi…”.

Naïveté, mauvaise foi, inconséquence, inconscience, Zock Ivan Claude va malheureusement passer devant le Commissaire du Gouvernement, près le tribunal militaire de Bertoua.

Un rêve longtemps nourri mais qui malheureusement, a tourné au cauchemar car, la Loi prévoit des sanctions: “ Est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 Fcfa ou de l’une de ces deux peines, celui qui vend, confectionne, achète, distribue, porte ou détient des effets ou insignes militaires”.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’Ambassade de France au Cameroun salue aussi la cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations du 17 août 2021.

La cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) fait l’unanimité dans son appréciation. Par un tweet, l’Ambassade de France au Cameroun a livré la belle impression qu’il a eue de ladite cérémonie. Au-delà de saluer ce tirage au sort, l’Ambassade a apporté son soutien aux Lions indomptables.  

«Belle cérémonie du tirage au sort de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies, #Cameroun 2021 au Palais des Congrès de Yaoundé. Allez les lions», a tweeté l’Ambassade de France au Cameroun.

Il convient de rappeler que le tirage au sort de la CAN 2021, a placé le Cameroun dans la poule A de la compétition avec le Burkina Faso, le Cap vert et l’Ethiopie. Si les grandes figures du football ont indiqué que les Lions indomptables ont bénéficié d’une poule équilibrée, il faut noter que Samuel Eto’o Fils a précisé qu’en Afrique, on ne peut plus parler de grandes nations de foot. L’ancien capitaine des Lions a espéré que ses petits-frères soient à même de gérer la pression, surtout qu’ils jouent à domicile.

Joseph Antoine Bell ne s’est pas éloigné des déclarations de Samuel Eto’o, pour contrer un peu ceux qui placent les Lions indomptables de façon directe devant leurs adversaires.

«Il ne faut pas penser que ces équipes-là viendront se balader. Le Cameroun doit être sérieux dès le départ parce que le Burkina Faso ne lui fera pas de cadeau. (...) Ces équipes-là joueront le match de leur vie contre le Cameroun», a-t-il déclaré.

Liliane N.

Au terme des échanges riches et fructueux, les Chefs d'État ont :

 

  1. Félicité le Président Dédié du PREF-CEMAC pour les progrès enregistrés jusqu’en 2019 dans la mise en œuvre dudit Programme, qui a donné des résultats positifs sur le redressement global des économies de la CEMAC ; 

 

  1. Relevé avec satisfaction la consolidation progressive du niveau des réserves de change communautaires à plus de 3 mois d’importations, renforçant ainsi la stabilité extérieure et évitant un ajustement monétaire; 

 

  1. Noté que les pays de la CEMAC ont enregistré, du fait de la pandémie et ses conséquences, une récession en 2020 et une détérioration de leurs équilibres macroéconomiques et financiers. Bien que les perspectives macroéconomiques en 2021 soient globalement favorables, de nombreux défis et incertitudes persistent; 

 

  1. Salué les mesures exceptionnelles de riposte prises par les Etats et les Institutions communautaires, notamment la Commission de la CEMAC, la BEAC, la COBAC, la BDEAC et l’OCEAC pour limiter les effets négatifs sur les économies de la CEMAC liés à la propagation rapide de la COVID-19 et à la forte volatilité des cours du pétrole ; 

 

  1. Affirmé leur détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ; 

 

  1. Exhorté les Etats et les Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, à envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la CEMAC et ses effets sur les économies; 4 

 

  1. Accueilli favorablement toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette; 

 

  1. Salué la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains ; 

 

  1. Exhorté les États membres et les Institutions sous régionales à faire du Plan communautaire de relance économique post COVID-19 de la CEMAC une cause commune, et invité les Partenaires Techniques et Financiers à les accompagner massivement dans sa mise en œuvre; 

 

  1. Réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs sanitaire, sécuritaire et économique, à travers la poursuite d’une stratégie cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques et renforcer la position extérieure de la CEMAC ; 
  2. Prescrit aux Etats membres la mise en œuvre de politiques budgétaires propices axées sur la mobilisation accrue des recettes hors pétrole, le renforcement de la qualité et de l’efficacité des dépenses publiques et une gestion rigoureuse de la dette publique ; 

 

  1. Engagé les Etats à poursuivre l’assainissement du système financier par la mise en place des stratégies d’apurement des arriérés de paiement, crédibles et exhaustives, tenant compte des impacts de la crise sanitaire et conformes aux engagements contenus dans les programmes. 

 

  1. Réaffirmé leur engagement au renforcement de la stabilité extérieure de la monnaie, notamment par la poursuite d’une politique monétaire prudente et efficace et l’application judicieuse de la réglementation des changes à tous les secteurs d’activités. A cet égard, ils ont encouragé la BEAC à poursuivre toutes les actions entreprises ou envisagées dans ce domaine;  

 

  1. Réitéré leurs orientations à la Commission de la CEMAC et la BEAC relativement à la réflexion ouverte sur le cadre et les conditions d’une nouvelle coopération monétaire avec la France ; 

 

  1. Félicité le COPIL du PREF-CEMAC et la BEAC pour l’aboutissement satisfaisant de la première phase de la fusion des marchés financiers de la CEMAC, encouragé la BEAC à parachever la restructuration et l’opérationnalisation optimale des structures du marché financier unifié et engagé les États à dynamiser davantage ce marché vers une large mobilisation de l’épargne communautaire et le financement des économies de la sous-région ; 

 

  1. Décidé de mettre résolument en œuvre les politiques et réformes prioritaires dans le cadre de la deuxième phase du PRÉ CEMAC pour opérer une réelle transformation structurelle vers l’industrialisation des économies de la CEMAC et créer les meilleures conditions d’une croissance soutenue, équitable tirée par le privé; 

 

  1. Exhorté les États membres à améliorer le fonctionnement des institutions publiques, la gouvernance et la transparence dans les secteurs public et extractif, la gestion des finances publiques, notamment la qualité des investissements, ainsi que le suivi des risques budgétaires et d’endettement inhérents à la gestion des entreprises publiques; 

 

  1. Encouragé les États à accentuer les efforts pour le développement du capital humain, en assurant un financement adéquat des secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de la santé et renforcer les dispositifs de protection sociale pour faire face aux effets de la pandémie actuelle et se prémunir contre les éventuelles crises et vulnérabilités futures; 

 

  1. Recommandé la mobilisation des financements extérieurs de forme hybride dans les nouveaux programmes avec les partenaires, afin de combiner les caractéristiques des appuis financiers des différents bailleurs de fonds et d’accroitre substantiellement les financements en privilégiant les ressources concessionnelles, ainsi que les Partenariats Public-Privé (PPP); 

 

  1. Résolu de poursuivre la conception et la mise en œuvre des politiques environnementales visant notamment la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’écosystème ainsi que la mobilisation des financements afférents; 

 

  1. Réaffirmé leur ferme volonté de promouvoir et d’approfondir l’intégration régionale, à travers la consolidation de la libre circulation des personnes et des biens, la promotion de l’économie numérique, la construction des infrastructures régionales, l’accès durable à l’énergie et la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires, dont les financements ont été mobilisés avec succès lors de la Table ronde de Paris en novembre 2020, pour renforcer les échanges intracommunautaires et tirer davantage profit des potentialités de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) ; 

 

  1. Convenu d’ accélérer l’amélioration du climat des affaires, en facilitant et simplifiant, entre autres, les procédures de création d’entreprises et en assainissant l’environnement juridique pour renforcer l’attractivité de l’espace communautaire, attirer les investissements directs étrangers afin de combler le gap de financement des grands projets structurants, devant contribuer efficacement à l’industrialisation des pays de la CEMAC; 

 

  1. Décidé d’impulser une nouvelle et forte dynamique à la stratégie régionale de redressement économique et financier, à travers les programmes économiques et financiers de deuxième génération à conclure avec le Fonds Monétaire International (FMI), appuyés entre autres par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la France. 

A cet égard, la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social ; 

 

  1. Exhorté les Etats membres concernés à finaliser et à conclure des programmes avec le FMI, en vue de conférer à la stratégie régionale de relance son caractère communautaire et solidaire, lui garantir le plus grand succès avec le soutien du FMI, de la BM, de la BAD, de la France et des autres Partenaires Techniques et Financiers. Préoccupés par les effets néfastes persistants des crises sécuritaire, sanitaire et économique sur les conditions de vie des populations, les Chefs d’Etat et de Gouvernement soutiennent et encouragent toutes les initiatives internes et externes visant à restaurer un cadre de paix, de stabilité, de sécurité et de santé favorable à l’émergence de la CEMAC. 

Aussi, au moment crucial de la mise en œuvre de la Stratégie de sortie de 7 crise, engagée par la Communauté, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEMAC marquent-ils leur volonté résolue et ferme de poursuivre les efforts déployés depuis 2016 dans le cadre d’un deuxième cycle de programmes économiques et financiers soutenus par le FMI et tous les autres Partenaires Techniques et Financiers, orientés vers les objectifs de croissance forte, verte, résiliente et inclusive, en créant plus de richesses et d’emplois.

Au terme de leurs travaux qui se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension mutuelle et d'entente cordiale, les Chefs d'Etat et de Gouvernement ont salué la participation à ce Sommet des invités spéciaux et félicité la Commission de la CEMAC pour la qualité de la préparation de cette rencontre.

Ils ont enfin exprimé leur profonde et fraternelle gratitude à l'endroit de Son Excellence Paul BIYA, Président en Exercice de la CEMAC, Président de la République du Cameroun, pour la réussite de ce Sommet Extraordinaire.

 

N.R.M

Elles ont été prises ce mercredi, à l’issue des travaux qui avaient comme objectif principal d’évaluer la situation macroéconomique de la CEMAC, en particulier dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Mais plus encore, d’analyser les mesures de redressement appropriées pour renforcer la résilience des économies de la sous-région et accélérer leur transformation structurelle, en vue d’une croissance soutenue, durable, inclusive et créatrice d’emplois.

 

Les travaux de ce 18 août ont été émaillés par de nombreuses allocutions, dont celle du Chef de l’Etat Camerounais, président en exercice de la Cemac, ensuite la communication spéciale du premier ministre congolais, axée sur l’état d’avancement du Programme des Réformes Économiques et Financières  (PREF-CEMAC) et les mesures de relance post Covid-19 adoptées par ledit programme.

Les interventions de la Directrice Générale du FMI, du Président de la Banque Mondiale, du Représentant de la Banque Africaine de Développement, et du Représentant de la République Française ont elles aussi focalisé l’attention des participants, étant donné que chaque exposé a permis aux uns et aux autres, d’en savoir beaucoup plus sur l’ampleur, ainsi que sur les conséquences des crises sécuritaire, sanitaire et économique dans la sous-région.

Ces dernières ont induit des déséquilibres économiques fondamentaux au sein de la Cemac, alors que la Région commençait déjà à tirer profit des réformes engagées par les Autorités nationales et régionales, avec l’appui des partenaires extérieurs, dans le cadre de la stratégie régionale de sortie de crise adoptée lors du Sommet du 23 décembre 2016 à Yaoundé.

A cet égard, les Chefs d’Etat, de gouvernement et autres  ont examiné les mesures prises aux niveaux national et régional, afin d’endiguer les effets négatifs de ces crises sur les populations et les économies de la Sous-Région, ainsi que les politiques et réformes économiques prioritaires destinées à soutenir la relance post-Covid -19.

24 résolutions ont été prises, notamment

La détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ; 

Exhortation auprès des Etats et Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, d’envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la Cemac et ses effets sur les économies;

l'Accueil favorable de toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette;

L’Accueil favorable de la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains…

Au-delà de toutes ces résolutions, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un vibrant hommage à Idriss Deby Itno, défunt Président de la République du Tchad tombé en avril 2021, sur le champ de bataille contre les terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La journaliste nigériane, co-présentatrice de la cérémonie du tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021 a indiqué dans un tweet que cette remarque était de l’autodérision.

Arrivée au Cameroun le 14 août dernier, quelques jours avant sa prestation en tant que co-présentatrice de la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2021, la journaliste de BBC, Mimi Fawaz a indiqué qu’elle a passé un sale cardeur avec un moustique dans sa chambre d’hôtel.

 « Je ne peux pas croire que je joue à cache-cache avec un moustique dans ma chambre d’hôtel au Cameroun. Le gros bougre a bien eu mon ami plus tôt et maintenant chaque fois que j’éteint ma lampe de chevet, je le sens roder autour de moi. Mais il ne sait pas que je me suis préparé en conséquence. J’essaye d l’attraper dans le noir », pouvait-on lire sur son compte Twitter.

Cette sortie a dérangé certains internautes camerounais qui ont estimé qu’elle était censée faire preuve de plus de gratitude au regard de l’accueille qui lui avait été réservé. Un avis qui n’était en tout cas pas partagé par plusieurs. Toutefois, la journaliste nigériane a tenu à s’excuser.

Selon elle, cette sortie relevait de l’autodérision. « Ma remarque sur le moustique dans ma chambre d'hôtel au Cameroun était de l'autodérision et je n'avais aucune intention d'offenser qui que ce soit. Toutes mes excuses pour l'offense que cela a pu causer, je n'en n'avais aucune intention. » Explique Mimi Fawaz dans un autre tweet.

Cependant, malgré ce petit « malentendu » avec certains internautes camerounais, Il faut noter que la prestation de la journaliste nigériane à la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2021 qui a eu lieu mardi dernier au Palais des Congres de Yaoundé a été très appréciée de tous.

 

Ariane Foguem

Martin Camus Mimb et son ami Wilfrid Eteki restent incarcérés à la prison centrale de New-Bell à Douala.

Le Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo a refusé hier 18 août 2021, de remettre en liberté Martin Camus Mimb et son ami Wilfrid Eteki, tous les deux incarcérés à la prison centrale de New-Bell, à la suite d’une plainte de Malicka Bayemi. La demande de mise en liberté provisoire des deux mis en cause a été rejetée. Il faut rappeler que cette demande a été introduite par les conseils de Mimb et Bayemi au mois de juillet 2021. Les avocats affirmaient que les faits pour lesquels, ceux-ci sont poursuivis ne correspondent pas avec un cas de flagrant délit. Pour eux, les mandats de détention sont irréguliers. Et pour justifier leur position, ils citent notamment l’article 12 (b) du Code de procédure pénale qui prévoit que le procureur de la République peut délivrer un mandat de détention provisoire en cas de flagrant délit. Or, pour le cas d’espèce, précisent-ils, les prévenus n’ont pas été pris en flagrant délit.

Il faut rappeler que Martin Camus Mimb est poursuivi pour complicité d’atteinte à la vie privée. Et son ami Wilfrid Eteki est poursuivi pour atteinte à l’intimité de la vie privée et publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux.

«Les faits reprochés aux deux prévenus ne rentrent pas dans la définition donnée par le législateur à la flagrance délit ou de crime…Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une détention illégale, arbitraire et abusive fortement condamnée par le présent code ainsi que par tous les textes internationaux prévus à l’article 2 du Code pénal», font savoir les avocats des mis en cause.

En guise d’information Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki sont incarcérés à la prison centrale de New-Bell depuis le 16 juillet 2021. Ils sont dans ce pénitencier dans le cadre d’une détention provisoire pour l’affaire de la sextape impliquant Malicka Bayemi et tournée le 16 juin 2021 dans les bureaux de la radio de Camus Mimb.

Liliane N.

Le ministère du Tourisme et des loisirs (Mintoul) vient de donner son avis favorable pour l’ouverture de 15 nouveaux établissements hôteliers dans le pays. L'information a été rendue publique au sortir d’une session de la Commission technique nationale des entreprises touristiques, tenue le 13 août 2021 à Yaoundé.

 

Selon le résumé fait par Taybe Ngaba, le directeur des entreprises touristiques au ministère du Tourisme et des Loisirs, sur la cinquantaine de dossiers soumis à examen, la Commission a « délivré 19 autorisations de construction d’hôtels, 15 autorisations d’ouverture d’hôtels, deux autorisations d’ouverture d’établissements de loisirs, une autorisation d’ouverture de restaurant, deux licences d’agences de voyages et un agrément de guide de tourisme. La Commission a émis un avis défavorable sur sept dossiers et un avis sous réserve sur cinq autres dossiers ».

Ces nouvelles autorisations d’ouverture et de construction des établissements de tourisme et de loisirs viennent doper et diversifier l’offre en infrastructures hôtelières existantes. Une aubaine surtout à la veille de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), la grand’messe du foot africain, que le Cameroun abrite en janvier et février 2022.

 

Innocent D H

C'est ce qui ressort du rapport d’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2020. De ce document, l'on apprend que les dépenses de personnel (salaires 93,5%) et autres charges (6,5%). Cette masse salariale qui était de 959,5 connait ainsi une hausse de 19,1 milliards de FCFA.

 

L’augmentation de la masse salariale, et plus globalement des dépenses de personnel, s’explique par l’accroissement à hauteur de 3,14 % des effectifs en 2020 en raison principalement du recrutement des ex-agents temporaires dans certaines administrations et des enseignants du supérieur, renseigne le rapport sus-évoqué. La poursuite de l’apurement de la dette des enseignants relevant de l’enseignant secondaire et la prise en charge des autorités traditionnelles, constituent également des raisons de cette augmentation.

Le rapport informe également que la facture aurait pu être davantage salée n’eut été la réalisation en 2020 d’une économie de 40 milliards sur les dépenses de personnel dû à plusieurs mesures. Le document cite le contrôle avant paiement des rappels qui a permis de détecter plus de 2,3 milliards d’arriérés injustifiés

Il y a également, l’audit des comptes des fonctionnaires et retraités décédés qui a permis de reverser 12,2 milliards dans les caisses du Trésor public en 2020 sur les 19,9 milliards retracés auprès des banques et microfinances en 2019. Le rapport n'oublie surtout pas de relever l'opération de contrôle du fichier des ayants droit et des bénéficiaires de la pension d’invalidité ayant induit un gain annuel de 11,5 milliards ainsi que le toilettage et l’actualisation du fichier solde consulaire ayant conduit à l’arrêt du paiement indu de 14 milliards.

Innocent D H

 

 

Ces soldats camerounais arrivés en fin de recyclage au centre de perfectionnement en techniques de maintien de l'ordre Awae, font partie du 8e contingent qui va entamer sa mission de maintien de la paix en septembre prochain en République centrafricaine (RCA).  

 

Selon des informations bien vérifiées, 180 soldats seront basés à Bangui, la capitale et 140 autres à Bouar, la deuxième ville de la Centrafrique. Les 320 soldats camerounais ont reçu le 14 août dernier la visite du général de corps d’armée Daniel Sidiki Traoré, commandant de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Celle-ci ayant pour missions prioritaires, la protection des civils, les bons offices et l’appui au processus de paix.

Après avoir fait le tour du centre de perfectionnement, le général Sidiki Traoré s’est dit confiant de l’état de préparation des troupes camerounaises constituées de gendarmes, militaires et policiers. Le commandant de la Minusca leur a rappelé leur mission en indiquant qu’ils ne seront pas en repos en Centrafrique. Selon les indications des instructeurs, après six semaines de formation, les 320 soldats sont déjà prêts pour le maintien de la paix en Centrafrique dès septembre prochain.

Indiquons que, ce nouveau contingent a bénéficié depuis le 5 juillet dernier d’une formation sur l’utilisation des équipements nouvellement acquis par le Cameroun (le 11 mai dernier). Il s’agit entre autres de véhicules blindés, remorques, groupes électrogènes, équipements militaires. La Minusca, dont le mandat court jusqu’au 15 novembre 2021, compte plus de 11 000 soldats, dont 1030 fournis par le Cameroun.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01