Ces réfugiés majoritairement constitués de femmes, d’enfants et de personnes âgées ont été accueillies à Oundouma, une localité tchadienne située au bord du fleuve Logone, à un jet de pierre de la frontière camerounaise.
Le gouverneur de la province tchadienne Chari-Baguirmi, Gayang Souaré a annoncé l’arrivée dans sa région, de plus de 10 mille réfugiés camerounais fuyant les violences intercommunautaires dans l’Extrême Nord du Cameroun ayant fait 12 morts le 10 août dernier selon les chiffres officielles.
« Quelque 10 938 Camerounais, majoritairement des femmes, des enfants et des personnes âgées ont été accueilli depuis mercredi à Oundouma, une localité tchadienne située au bord du fleuve Logone », a déclaré Gayang Souaré, gouverneur du Chari Baguirmi dimanche dernier.
À en croire le gouverneur Gayang Souaré, des dispositions ont été prises pour assurer le minimum vital à ces personnes « vulnérables et en détresse ». « Nous avons fait appel à nos partenaires humanitaires, qui sont actuellement sur le terrain. » a souligné le gouverneur.
Selon le site tchadien tchadinfos.com, l’Ecole publique du village Oundouma ou se sont installés les réfugiés camerounais peine à les contenir. Le journal rapporte que les tables bancs ont été transformés en couchage et les feuilles de rôniers en nattes pour la circonstance.
La population hôte quant à elle après trois jours d’accueil aurait épuisée son stock de période de soudure. « La situation est tout simplement critique » a souligné un membre de la délégation humanitaire descendue sur le terrain pour une évaluation.
Moutchoubé Salomon, un membre du service d’accueil contacté par tchadinfos.com a indiqué que les populations continuent d'affluer et la prise en charge devient de plus en plus difficile. « Les réfugiés n’ont pas à manger, ni logement, ils manquent de tout. Ils sont au bord du fleuve où il y a assez de moustiques, ces personnes, n’ont pas de moustiquaires, sans couvertures, sans nattes. Les enfants sont affamés, certains sont même malades. Il y a une urgence humanitaire, et les partenaires doivent intervenir pour sauver des vies humaines ».
Les affrontements intercommunautaires qui ont opposé, le 10 août dernier, des éleveurs arabes et des pêcheurs de l’ethnie Mousgoum à Logone-Birni, dans l’Extrême-Nord du Cameroun et fait 12 morts et plus de 40 blessés selon le gouvernement sont à l’origine de cette migration massive vers le pays voisin.
Le gouverneur de région, Midjiyawa Bakary, a entamé vendredi dernier, une visite de 48 heures dans l’arrondissement de Logone-Birni pout tenter de trouver une solution à ce problème.
Ariane Foguem
The President of the Republic of Cameroon, Paul Biya has been spotted wearing a facemask in one of the rarest occasions since the country was hit by the deadly COVID-19 pandemic in March 2020 amid the circulation of the fearful Delta variant.
President Paul Biya was seen wearing a facemask as he alighted from the plane Monday August 16 at the Yaounde Nsimalen International Airport, returning from his “brief stay” abroad with First Lady Chantal Biya.
The mask issue has been on lips of Cameroonians since then. It was one of the very few times the first Cameroonian was seen putting on the basic anti-COVID-19 protection gadget in public.
Many have described it as a way of preaching by example as the country is about to witness a third wave of the Coronavirus pandemic which is expected to be more deadly, especially with the presence of the Delta variant already circulating in the country’s two biggest cities, Yaounde and Douala.
In most of the audiences the Head of State has granted since the country was hit by the pandemic, only his guests were seen putting on a facemask. This situation had always set tongues wagging with many questioning themselves as to why the Head of State who is vulnerable to the pandemic due to his age and supposed to preach by example is always without a facemask.
Stevyne K.
Bana, a locality in the Upper Nkam Division in the West region of Cameroon is breathing fresh air after a highly agitated weekend marked by unrest following the killing of a young man by a gendarme officer in a land dispute.
Calm has returned to Bana after the tense atmosphere that prevailed in the locality and affected neighbouring Bafang over the weekend. Youths in the area stormed the streets to protest after a 24-year-old man Agence Cameroun Presse got the name as Loic Kameni was gunned down by a gendarme officer Saturday August 14.
Reports say the worst happened in the course of a dispute involving family members over a piece of land. Loic Kameni with a machete in his hands is said to have opposed a decision by the gendarme officer identified as Aboubakar Ndi who was called in by the other party in the dispute.
The situation then degenerated and the gendarme officer gunned him down before the rest of the family and later on escaped. This enraged youths in the area. In reaction to the killing, they burnt the car of the “killer” gendarme, took the tires to the main road where they erected barricades with it and later burnt it down thereby perturbing circulation on the stretch of road linking Bafang to Bafoussam for several hours.
They went about parading the streets with Loic Kameni’s corpse before proceeding to the gendarmerie unit in Bafang and took it hostage. Reports say the presence of the Senior Divisional Oficer for the Upper Nkam on the scene of the incident was not enough to calm down the furry of the enraged youths. According to them, he was talking “nonsense”.
That notwithstanding, the SDO came in time to save the Commander of the Bana Gendarmerie Brigade who almost succumbed to mob justice. The enraged population were determined to stay on the road with the body of the late young man. They had conceived a traditional mortuary to conserve the body of Loic on the road.
Reports say it was late in the night of Sunday August 14 that the corpse of the victim was removed from the road with the arrival of the Governor and taken to the mortuary in Bafang District Hospital.
To get the scene, Governor Awa Fonka Augustine is said to have to trekked for some time due to the perturbed nature of circulation. He got to Bana when inhabitants had already put on a big fire for a vigil in honour of the departed young man.
According to family sources, Loic Kameni will be laid to rest on August 21. In the meantime, investigations are underway to put light on the case.
Stevyne K.
Deux camerounais viennent d’être privés de liberté au Gabon, pour une histoire de faux billets de banque.
Les camerounais mis en cause au Gabon répondant respectivement au nom de Sidoine Fogang Tsasse et Charly Oyane Owono sont âgés de 37 et 39 ans. D’après notre source Cameroun web, ils ont été arrêtés pour une affaire de faux billets de banque. Cette affaire remonte au 5 août dernier. Il se trouve que ce jour-là, Sidoine Fogang Tsasse a été pris en flagrant délit après avoir dépensé de faux billets de banque dans plusieurs boutiques de la capitale gabonaise Libreville. Il a donc été conduit au commissariat d’Owendo apprend-on.
La perquisition de son domicile faite par la police après son arrestation a permis de mettre la main sur plusieurs millions de francs en fausse monnaie. Il y a pas moins d'un million de faux billets, cachés sous un réfrigérateur, qui ont été retrouvés. Son exploitation par les enquêteurs à qui son affaire a été confiée, a permis de découvrir que Sidoine Fogang a l’habitude d’introduire de faux billets de banque au Gabon, pays gouverné par Ali Bongo Ondimba. C’est donc dans ses aveux, qu’il a dénoncé son complice Charly Oyane Owono. Chez celui-ci, les enquêteurs ont découvert plus de 2 millions cachés dans un haut-parleur. A son tour, il a dénoncé une autre personne qui serait son complice. Le troisième complice n’a pas encore été retrouvé. La police s’est lancée sur ses traces.
Liliane N.
C’est à travers un communiqué de presse signé par le Secrétaire général de la Chambre Basse du parlement Camerounais que l’information a été rendue publique ce Lundi
“ Le président de l’Assemblée Nationale, le très honorable Cavaye Yeguié Djibril a le profond regret d’annoncer le décès de l’honorable Ngaba Zogo Salomé.
Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais de la Lékié-Est, la région du Centre, membre de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse, décès survenu le dimanche 15 août 2021, des suites de maladie à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé…”.
Le président de l'Assemblée nationale a présenté ses condoléances ainsi que celles de l’ensemble des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais :
“En cette triste circonstance, le président de l’Assemblée Nationale adresse à la famille si durement éprouvée et aux populations de la Lékié-Est qui lui ont manifesté leur confiance, en lui accordant leur suffrage à l’occasion des dernières élections législatives du 09 Février 2020, les condoléances de la Chambre entière auxquelles il associe l’expression de sa sincère compassion…”.
Neuvième décès depuis le début de l’année au cours de cette 10ème législature
Au début du mois en cours, c’est l’honorable Isaac Ngahane qui a passé l’arme à gauche; il était député Rdpc dans la circonscription de Wouri-Est, Région du Littoral.
Tous ont été précédés dans l'au-delà par les honorables Marinette Ngo Yetna - députée de la Sanaga-Maritime, morte le lundi 24 mai à Douala, des suites de maladie, alors qu’elle était âgée de 52 ans ;
L’élu de la Boumba et Ngoko, région de l’Est, Prince Ange Gilbert Mikody s’en est allé le 24 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé.
En décembre 2020, c’est Yacouba Yaya, député du Mayo-Sava qui s’est éteint, devancé dans la mort par Saraou Bernadette du Mayo Kani Nord, l’honorable Harouna Bougue du Mayo-Louti…
Réactions
Il y en a eu un certain nombre, depuis l’annonce de cet autre décès d’un député du parti proche du pouvoir et parmi ceux-ci, celui de l’Honorable Nourane Fotsing : “J’apprends à l’instant avec vive émotion le décès de ma chère Collègue et maman, L'honorable. Ngaba Zogo Salomé députée RDPC de la Lékié. Qu’il me soit permis d’adresser à sa famille biologique et politique mes condoléances les plus attristées”.
Nicole Ricci Minyem
L’ancien lion indomptable de l’équipe nationale du Cameroun, l’un des finalistes de la Coupe du Monde de 1990, pose la question alors que les choses se précisent de plus en plus quant à l’organisation, dans quelques mois, de la Coupe d’Afrique des Nations Total 2021.
Son “coup de gueule”
“À tous les dirigeants du football camerounais
Le Cameroun accueille dans quelques mois la plus grande fête du football continental : la Coupe d'Afrique des nations. L'édition camerounaise est inédite : 24 clubs. Conséquence, il a fallu mettre plus de moyens financiers pour la préparer, tout comme il faudra plus de ressources humaines pour son implémentation.
Si les uns et les autres s'accordent sur les moyens financiers mobilisés par l'État du Cameroun, ce n'est pas le cas des ressources humaines.
Déjà, à la mise en place du Cocan 20-21, des voix s'étaient élevées pour dénoncer l'absence de certaines icônes du football et du sport camerounais, les anciennes gloires qui ont rendu le Cameroun fier de par leurs performances. Les autorités ont promis de corriger cela au fur et à mesure qu'on devait avancer dans les préparatifs.
Le 12 août dernier, le président du Cocan 20-21, le Ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi a nommé des responsables dans deux commissions du Cocan. Et comme d'habitude, cette nomination avait des yeux.
Pourquoi dans ce pays le travail des uns et des autres n'est pas reconnu à sa juste valeur ? Sans toutefois minimiser ce que font les personnes qui ont été nommées, nous sommes quand même étonnés de voir que Samuel Éto'o ou Maboang Kessack n'est pas dans cette liste, encore moins Misse Misse, Epalle, Ebongue, Mimpo, Mabom, Feutmba, Anouldji, Bekombo ou encore Bitomo.
Ebongue a même été capitaine de l'équipe nationale mais il est oublié dans cette liste. Faut-il soutenir la médiocrité pour mériter un poste? Faut-il forcément être dans un clan ou un camp pour être appelé dans des postes de responsabilité liés au sport dans ce pays? Il faut arrêter avec cette façon de faire et être objectif des fois.
Samuel Eto'o avec tout ce qu'il a fait pour le rayonnement du football camerounais et pour la diplomatie camerounaise, méritait d'être nommé président d'honneur du Cocan, pourquoi pas directeur de cette compétition?
Platini a été directeur d'organisation de la coupe du monde en France et ça s'est bien passé! Depuis des années au Cameroun je suis dans la promotion du football à la base, j'organise des jubilés des anciens footballeurs, sans compter des tournois et autres activités sportives, mais je ne suis associé ni de près ni de loin au Cocan.
Je dis merci au Président de la République, S.E. Paul Biya de m'avoir donné un appartement à Olembe en face du Stade. Au moins je pourrais regarder les matchs à la télé tout en écoutant les cris des supporters car, au Chan je n'ai pas eu de billets d'accès au stade ; rien n'indique que ce sera différent à la Can.
Je me demande ce que je dirai à tous ces gens qui nous ont vu jouer chez eux et qui seront ici à la Can. Rien, car ils feront leur propre constat qu'au pays de Samuel Éto'o, on choisit qui est ancienne gloire et qui ne mérite pas ce titre.
Très chers dirigeants du football camerounais, c'est très décevant cette manière de faire. Si nous restons tranquilles depuis tout ce temps, c'est pas par lâcheté : nous aimons notre pays et nous n'irons jamais en rébellion contre notre pays que nous aimons tant.
Cependant, en des occasions comme celle-ci, faites parfois semblant d'aider le Chef de l'État à bien conduire le bateau Cameroun. Le monde nous regarde. Chacun récoltera ce qu'il aura semé. À bon entendeur…”.
N.R.M
Le ministère de la Défense (Mindef) et la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), sont désormais liés par un protocole d’accord, signé le 12 août 2021. Il va permettre aux personnels civil et militaire du ministère de la Défense du Cameroun, de bénéficier de facilités dans l’accès aux crédits et la propriété immobilière.
Le nouvel accord qui vient d'être signé à la salle des actes du Mindef entre le Secrétaire général de ce département ministériel, Saïd Kamssouloum, et le Directeur général adjoint de la Bicec, Isabelle Kondo, permet aux personnels militaire et civil du Ministère de la Défense, de bénéficier de facilités dans l’accès aux crédits et à la propriété immobilière. « L’objectif de cet accord est de fixer le cadre juridique de l’octroi des crédits à des conditions avantageuses, voire préférentielles aux personnels civil et militaire du ministère de la Défense », explique le SG du Mindef.
Toutefois, le protocole d'accord prévoit que, quelques conditions préalables doivent être remplies. L'intéressé doit avant tout, disposer d’un compte à la Bicec, ou d’y ouvrir un. Ensuite, y faire domicilier l’intégralité de son salaire durant toute la période de validité du crédit. Les prêts seront accordés ici en fonction de la capacité d’endettement et de remboursement de l’emprunteur. Pour les crédits de consommation il est prévu qu’ils s’étendent sur une durée de 84 mois, soit 7 ans. Tandis que les prêts immobiliers, eux peuvent aller jusqu’à 180 mois, soit 15 ans. L'on apprend par ailleurs que cette facilité s’adresse aussi aux personnes retraitées, qui auront aussi droit à quelques faveurs.
Innocent D H
Samedi dernier, le gouverneur de la région l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary était en visite dans l’arrondissement du Logone-Birni pour la résolution du conflit opposant deux communautés à savoir les Arabes Choa et les pêcheurs Mousgoum. De sources crédibles, l'autorité administrative a obtenu des parties en conflits, des engagements forts pour rétablir la paix durable, apprend-on.
Le gouverneur a tenu une réunion de concertation avec les chefs traditionnels de toutes les localités de l’arrondissement. Il a remis aux victimes des dons en nature et en matériel de secours en guise de réconfort du chef de l’État. Soit la somme de 500 000 FCFA pour chaque famille endeuillée et à l’hôpital, 100 000F pour chaque blessé. Un geste présidentiel qui vise à apaiser des cœurs meurtris par ce conflit interethnique. Bonne nouvelle, les communautés s’engagent par le biais de leurs chefs à renoncer à la violence.
En rappel, le 10 août 2021, des affrontements intercommunautaires ont fait une quinzaine de morts dans le Logone-Birni. Et d’après les autorités locales dans l'Extrême-Nord, ces violences ont opposé la communauté Arabe Choa à celle de Mousgoum, deux groupes ethniques du département du Logon-et-Chari.
Et selon les informations relayées par la presse locale, des combats se sont déroulés dans le canton d’El Birké et les protagonistes se sont affrontés à coup de flèches et des machettes. Depuis le 13 aout 2021, un arrêté signé du préfet du Logon-et-Chari, Jean Lazare Ndongo Ndongo, interdit la circulation des motocyclettes sur l’ensemble du territoire entre 18H00 et 06H00. Plus de 10 000 réfugiés camerounais ont été accueillis à Oundouma au bord du fleuve Logone au Tchad suite à ces affrontements intercommunautaires.
Innocent D H
A moins de 24 heures de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, le décor du palais des congrès de Yaoundé est fin prêt.
Pour les ministres des Sports et de la Communication, tout est prêt pour que la cérémonie de tirage au sort qui aura lieu demain 17 août 2021, au palais des congrès de Yaoundé se passe bien. Rendu à moins de 24 heures de la cérémonie, le décor du palais des congrès est fin prêt. Il a été conçu par l’entreprise étrangère Leap Creativ Studio qui a travaillé avec l’entreprise camerounaise Easy Group.
En réunion de travail le 15 août 2021, les deux membres du gouvernement après évaluation des travaux, se sont montré rassurants. Narcisse Mouelle Kombi en sa qualité de président du comité d’organisation de la CAN, a assisté au filage de la cérémonie.
«Nous sommes satisfaits, tout est fait avec beaucoup de professionnalisme, de rigueur, de minutie… », a confié le ministre des Sports et de l’Education physique à nos confrères de la Crtv.
Son homologue de la Communication René Emmanuel Sadi, s’est satisfait de la collaboration entre la Confédération africaine de football (CAF) et la Crtv pour permettre à la chaine publique de couvrir et de retransmettre avec succès la cérémonie. Selon des indiscrétions, plus de 2 milliards de FCFA ont été dépensés par le trésor public pour l’organisation de ce tirage au sort. La FIFA et la CAF ayant « imposé » une entreprise étrangère pour la réalisation de cet évènement.
Il faut rappeler que pour la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2021, juste 650 personnes seront admises à y prendre part. Le Cameroun a eu droit à 300 invitations et les reste des 350 sont allées à la Confédération Africaine de football et la Fédération internationale de football association (FIFA). Au regard de la situation sanitaire qui prévaut, toutes les personnes invitées devront se munir d’un test COVID-19 négatif, d’une validité de 72 heures au plus, à la date du 17 août 2021.
Liliane N.
Patrice Motsepe le président de la Confédération africaine de football a été reçu au palais du sultan Ibrahim Mbombo Njoya ce lundi 16 août 2021.
C’est un secret de polichinelle, Patrice Motsepe le président de la Confédération africaine de football (CAF) est au Cameroun, pour prendre part à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, qui aura lieu demain 17 août 2021, au palais des congrès de Yaoundé.
Avant cette cérémonie si attendue, le dirigeant de la CAF s’est rendu à Foumban dans la région de l’Ouest. Il a été reçu au palais du sultan Ibrahim Mbombo Njoya le roi des Bamoun. Patrice Motsepe était accompagné entre autres de Seidou Mbombo Njoya le président par intérim de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) par ailleurs 4ème vice-président de la CAF.
Si les échanges entre le sultan Ibrahim Mbombo Njoya et le président de la CAF Patrice Motsepe n’ont pas été rendus publics, il faut indiquer qu’en marge de cette audience au palais du roi des Bamoun, il a accordé une interview à la CRTV, parlant de l’organisation de la CAN 2021.
« La CAN 2021 sera l'une des plus belles jamais organisées. Nous sommes confiants en raison du travail formidable qui est fait au Cameroun. Nous allons montrer à l'Afrique et au monde les qualités exceptionnelles et le talent de notre peuple de ce pays…Le Cameroun est un beau pays à visiter, avec un énorme potentiel touristique et très attractif sur le plan de l'investissement... Nous avons le devoir d'utiliser le football pour favoriser l'éducation, la création des emplois, des opportunités et améliorer les conditions de vie des populations», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le président de la République Paul Biya, la première Dame Chantal Biya et leur suite sont revenus au pays en fin d’après-midi de ce lundi 16 août 2021.
Après plus d’un mois de séjour privé passé à Genève en Suisse, le président de la République Paul Biya est revenu au Cameroun ce lundi 16 août 2021. Son avion a atterri à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen aux environs de 16 heures. Comme le veulent les us protocolaires, il a été accueilli par Marcel Niat Njifenji le président du Sénat, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale, Joseph Dion Ngute le premier ministre et Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République.
Le Chef de l’Etat Paul Biya a été aussi accueilli par plusieurs groupes d’animation du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. Sur le long de la route qui conduit au Palais de l’Unité, en plus des policiers qui ont été mobilisés, on a aperçu de nombreux jeunes arborant des tee-shirts comportant des messages de soutien au président de la République.
Le président Paul Biya revient donc au Cameroun à la veille de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, qui va se dérouler demain 17 août. Selon des indiscrétions, il pourra accorder une audience à Patrice Motsepe le président de la Confédération Africaine de Football.
Liliane N.
L’information a été publiée ce dimanche par nos confrères du journal “Echos Santé”: “Vidal Bodo, ingénieur agronome en service à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad) s’est tranché la gorge, les mains et le ventre devant l’incapacité de sa femme et de sa fille aînée…”.
C’est dans le même article que l’on apprend que le défunt est en outre propriétaire d’un secrétariat bureautique mais aussi d’une vente à emporter et réside derrière les locaux de la mairie de Yaoundé 3.
Les circonstances du drame et les faits relatés par l'épouse du défunt
“Mon mari s’est subitement réveillé dans la nuit et s’est dirigé vers la douche. Alors qu’il s’attardait, je suis allée le rejoindre afin de m’enquérir de la situation et comprendre pourquoi il met autant de temps ;
Lorsque je lui ai posé la question, il m’a, à ma grande surprise, répondu qu’il médite ; peu de temps après, il ressort et rentre dans la chambre conjugale, prenant la peine de refermer la porte derrière lui.
J’ai toqué en vain en l’appelant mais je n’ai reçu aucune réponse. C’est alors que j’ai décidé de faire appel à sa fille aînée ; elle vient d’ailleurs de réussir à son Certificat d'Étude Primaire ( CEP) ; elle m’a rejoint et a, elle aussi appelé son père, le suppliant d’ouvrir la porte.
Quand il a enfin décidé de nous répondre, il est sorti en tenant un poignard dans sa main et a menacé de nous assassiner si on tente d’entrer dans la chambre ;
Prise de panique, je me suis mise à appeler à l’aide malheureusement, aucun voisin n’est sorti ; J’ai donc pris la résolution de me rendre en courant au Commissariat du 7ème qui est situé non loin de la maison ; A mon retour, il s’était déjà tranché la gorge, les mains et le ventre…”.
Selon nos confrères de “Echos Santé”, la fille aînée du défunt corrobore les dires de sa maman et se trouve dans en état de choc, car ayant vécu de bout en bout, le “suicide” de son père.
Le corps de celui-ci a été déposé dans une morgue de la ville aux sept collines et, une enquête a été ouverte au niveau du Commissariat du 7ème arrondissement et les véritables causes de cette mort seront certainement au terme de cette dernière.
En attendant, c’est la désolation totale au sein de cette famille en plus des questions qui taraudent les esprits. Qu’est ce qui a pu pousser un homme à qui tout semblait sourire de franchir une étape aussi extrême ?
Comment comprendre qu’au milieu de la nuit, une personne qui, au regard du récit, n’avait manifestement aucun problème la veille mais décide cependant de “se donner la mort” ?
Ployait-il sous le lourd fardeau de quelques dettes ? Avait-il des problèmes de santé ? A-t-il commis un acte dont les conséquences étaient devenues insupportables pour sa conscience ?
Pour l’Oms, le Cameroun est le pays Africain qui a enregistré le taux de suicide le plus élevé au cours des dernières années
Le rapport avait été rendu public le 09 Septembre 2020, quelques heures avant la commémoration de la 18ème édition de la journée mondiale de Prévention du suicide.
Des chiffres sont alarmants, avec un taux estimé à 19, 5% de suicide pour 100 mille habitants, soit un total de 2867 victimes, dont 864 femmes contre 2003 hommes.
Les causes sont multiples et, le rapport relève, entre autres : la dépression, les troubles liés à l’usage de l’alcool, la santé mentale…
Nicole Ricci Minyem
Le chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense en a longuement parlé tout au long de son éditorial le 14 août dernier pendant la tranche d’antenne consacrée à ce département ministériel, dans son émission hebdomadaire “Honneur et Fidélité” sur la Crtv.
Son propos
“ La perfidie intellectuelle de certaines Ong au Cameroun
Même mille et une fois répété, jamais un mensonge ne deviendra une vérité. Certaines personnes, certaines organisations, devraient le savoir; et elles le savent d’une manière plutôt pertinente, parce que s’étant prévalu dans un passé de plus en plus lointain, hélas, d’une autorité morale, d’une notoriété et d’une légitimité alors et l’indécrottable persistance qui les caractérise, dans cette lancinante répétition d’inférences cognitives auxquelles l’opinion est soumise et désormais habituée.
Nous sont servis les mêmes allégations à quelques variantes près, les mêmes témoignages orientés dénués de preuves et déversant des tonnes des pires atrocités sur le compte du camp de la légalité.
Mais comme pour continuer d’entretenir ce qui resterait de cette illusion d’impartialité à laquelle plus personne ne croit, même chez les spéculateurs de l’humanitaire, voici que sont mis en parallèle les porteurs des armes de la paix et la sécurité qui œuvrent sans relâche au mieux - être de la collectivité nationale, et les spadassins de l’aspiration au martyr qui s’explosent et explosent les vies.
Ce semblant d’équité n’est qu’une entreprise de relations publiques destinée à l’édulcoration de la gravité des sanglants exploits de la mortifère imposture terroriste, diabolisation de l’action responsable des pouvoirs publics.
En suscitant de la sorte un épais brouillard dans les esprits, le pernicieux amalgame tend à perturber la lucidité du jugement entre les preux chevaliers de la République qui protègent et défendent nos populations, autrement dit, nos soldats qui sont prêts à donner leur vie pour que vive la Patrie, et les hordes fanatisées d’une idéocratie du bain de sang permanent érigée en programme de gouvernance, comme stratégie de développement économique.
A la poudre et l’épée qui nous sont imposées par l'insatiable monstruosité accapareuse, nous devons opposer notre irréversible volonté de rester uni en tant que Peuple du Cameroun.
C’est la puissance générée par cette fusion de tempéraments qui nous permet encore aujourd’hui de faire mieux que résister aux assauts multiformes de combat devant notre inépuisable ténacité.
Dans cette heureuse perspective déjà en voie de matérialisation, en dépit du sang des nôtres qui continue de couler, le lien Armée - Nation mérite au plus haut point d’être entretenu, consolidé, explicité et voire sublimé par chacun d’entre nous.
Ce lien n’est point une simple coalescence chimique, fut - elle moléculaire, mais une immanence biologique inscrite en chacun des brins de notre ADN.
Le lien Armée - Nation est un état mental, une connivence intellectuelle et idéologique, un désir existentiel. Ensemble, Armée - Nation assureront la victoire du Peuple Camerounais sur les ennemis de sa paix, sa prospérité et sa souveraineté, de quelque bords qu’ils proviennent.”
N.R.M
Venus des 10 régions ecclésiastiques du pays, ils sont réunis à Garoua depuis le 08 août dernier, dans le cadre d'un camp biblique national. Cerise sur le gâteau, ils viennent de recevoir l'Evêque national, Monseigneur Jean Baïguélé qui les a invité à vivre pleinement la parole de Dieu et la fraternité dans un monde en pleine mutation où les jeunes sont de plus en plus exposés à la déperdition.
L'hymne de la jeunesse de l'Eglise évangélique luthérienne du Cameroun a été exécuté en chœur par les campeurs recevoir leur Évêque national. Monseigneur Jean Baïguélé pour sa première sortie officielle depuis son élection, vient à la rencontre des campeurs et campeuses réunis à Garoua. " Il nous appelle à un service de l'Eglise, nous nous engageons avec fermeté à mettre en pratique ses conseils. C'est une grande marque de considération à notre endroit ", exprime Christelle Adama Medou, campeuse.
" Ils ont eu les cours de civisme, de secourisme, ainsi que les cours sur la foi chrétienne. Je suis convaincu qu'ils vont rentrer avec un bagage intellectuel consistant et vont positivement impacter leur milieu de vie ", indique Isidore Sanda Tarkoua, Président du comité d'organisation de ce camp national des jeunes.
Le guide spirituel national de l'EELC en posture de jeune campeur d'autrefois, invite la jeunesse actuelle à être un modèle dans la foi chrétienne en toute circonstance. Monseigneur Jean Baïguélé martèle, " Dans un monde en pleine mutation avec la crise des valeurs morales, les jeunes ne doivent pas se laisser tromper. Ils doivent fonder leur vie sur la parole de Dieu, mais aussi se mettre au travail pour leur épanouissement intellectuel et même spirituel ".
L'Eglise évangélique luthérienne du Cameroun par la voix de son évêque national entend travailler davantage pour la formation et l'insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Innocent D H