Le préfet du département de la Menoua informe l’opinion que la cérémonie des obsèques aura lieu le 13 août 2021, à la place des fêtes de la ville de Dschang.
Les autorités ont décidé de donner des obsèques officielles, aux 58 défunts de l’accident de la route survenu le 27 janvier 2021 à la Falaise de Dschang, dans la région de l’Ouest. A cet effet, le préfet du département de la Menoua a rendu public un communiqué pour apporter plus d’éclaircis par rapport auxdites obsèques. La cérémonie sera présidée par Awa Fonka Augustine le gouverneur de l’Ouest. Elle aura lieu le 13 août prochain à la place des fêtes de la ville de Dschang. Et il est prévu qu’elle débute à partir de 10 heures.
«A cet effet, il (le préfet de la Menoua NDLR) les familles concernées à bien vouloir prendre part à ladite cérémonie pour qu’ensemble nous puissions accompagner les âmes de ces derniers dans leurs dernières demeures», peut-on lire dans le communiqué de l’autorité administrative.
Dans son communiqué, le préfet rappelle que jusqu’ici, 49 familles sur les 51 ont pu déclarer la perte de leurs proches dans la tragédie.
«Cependant l’on dénombre deux autres corps sans vies encore inidentifiables. Il appelle donc ceux n'ayant pas jusqu’ici déclaré ces personnes décédées à se présenter dans ses services pour clarification. En outre, certaines personnes dont les noms figurent sur les bordereaux de voyage du bus Menoua Voyage Express n’ont pas donné signe de vie depuis l’accident, malgré les communiqués», peut-on lire dans le communiqué de l’autorité administrative.
A titre de rappel, l’accident de la Falaise de Dschang de janvier 2021 a causé le décès d’une cinquantaine de personnes qui ont toutes été calcinées. 29 personnes ont été grièvement blessées. L’accident a été provoqué par la collision entre un bus de transport de la compagnie «Menoua Voyages», parti de Douala et une camionnette transportant du «carburant frelaté» se rendant à Santchou en provenance de la capitale départementale de la Menoua.
Liliane N.
En route pour les vacances dans son pays depuis Ngaoundéré, Chancella Ndongar a été stoppée au poste de contrôle de Touboro pour avoir « protesté contre les mesures sanitaires » mises en place.
Des images d’une jeune dame menottée, les larmes aux yeux, assise à même le sol dans des conditions inhumaines font le tour de la toile et suscitent de l’indignation.
Agence Cameroun Presse a appris que la victime, Chancella Ndongar, étudiante en deuxième année de droit à l’Université de Ngaoundéré dans l’Adamaoua et de nationalité tchadienne se rendait dans son pays pour les vacances.
Elle a été stoppée au poste de contrôle de Touboro pour défaut de test COVID-19 et pour avoir refusé de payer indûment la somme de 10,000F que lui a imposée la police camerounaise. Ces derniers auraient forcé le conducteur du minibus dans lequel elle se trouvait de faire descendre ses bagages avant de la menotter.
Malgré la présentation de ses pièces d’identité complètes et sa carte d’étudiante en cours de validité, Chancella Ndongar a passée plus de 5h de temps sans de l’eau à boire ni de quoi manger.
Selon Dang-Info 24, depuis l’avènement de la pandémie a Coronavirus, l’arnaque est devenue la mission première de la police et la gendarmerie camerounaise, précisément sur le trajet Ngaoundéré-Touboro.
A la suite de l’affaire Chancelle, Dang info nous fait savoir qu’un autre étudiant a avoué qu’en janvier dernier, il s’est fait « arnaqué » au poste de contrôle de Berem quand il se rendait au Tchad pour des raisons de santé.
« J’avais un passeport dûment visé, une CNI, mon carnet de vaccination, un laisser-passer spécial délivré par l’ambassade du Cameroun au Tchad et un test COVID-19 PCR négatif. Ils m’ont dit que la frontière est fermée, que je suis un passager clandestin. Ils m’ont estoqué une modique somme de 20,000F avant de m’abandonner seul sur la route 5h après mon arrestation pour ne pas dire séquestration. » peut-on lire dans un poste de Dang info sur son compte Facebook.
Dans un post très populaire sur les réseaux sociaux, le journal tchadienne Alwhida info qualifie les voyageurs tchadiens de « vache à lait pour les policiers camerounais ».
S.K.
Le Colonel Kalkaba Malboum justifie aussi l’échec de la team Cameroun par un manque de moyens financiers.
C’est connu de tous, le Cameroun n’a remporté aucune médaille à la 32ème édition des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo. Tous les 12 athlètes qui représentaient le pays ont été sortis de leurs compétitions respectives dès leur entame. Sans grande surprise, le Cameroun s’est classé parmi les dernières nations des JO.
En sa qualité de président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC), dont la structure est pointée du doigt, le Colonel à la retraite Hamad Kalkaba Malboum a rejeté toute accusation qui parle d’une mauvaise politique en matière d’encadrement des athlètes, surtout le volet de l’octroi des bourses olympiques. Pour lui, il y a la survenue de la pandémie du Coronavirus et le manque de moyens financiers qui expliquent cet échec.
« Le Cameroun n’as pas eu accès au podium, mais je pense que nos athlètes se sont battus au mieux de leur forme. Il y avait plus forts qu’eux. Il faut maintenant tirer les leçons de cette participation, se réajuster pour Paris 2024… Nous avons fait une évaluation à chaud, on va faire une évaluation plus approfondie une fois au Cameroun pour voir quels sont les problèmes de préparation auxquels nous avons été confrontés, et quelles sont aussi les difficultés que nous avons rencontrées compte tenu de l’environnement de pandémie, des engagements de notre pays à divers fronts… Moi j’ai le sentiment que le potentiel, le talent existe. Mais nous n’avons pas eu les moyens disponibles en temps voulu pour essayer de mettre les sportifs au niveau souhaité. Il y a aussi l’environnement qui ne permettait pas les déplacements d’un pays à un autre. Il a manqué pour certains de nos athlètes de bons sparring parthners», a-t-il déclaré sur les antennes du confrère la CRTV.
Liliane N.
Ernest Obama est accusé aussi de propagation de fausses nouvelles.
Pour la toute première fois depuis le début de l’affaire qui l’oppose à la Fondation Ayah Abine, Ernest Obama l’actuel Directeur général (DG) de Bnews1 s’est présenté hier 10 août 2021, au Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé. Poursuivi par la Fondation Ayah avec la chaîne de télévision Vision 4 pour des faits qui se sont produits au moment où il y travaillait encore, Ernest Obama par la voix de son avocat a choisi de plaider non coupable. En fait, avec le Groupe L’Anecdote, il doit répondre des faits de diffamation, propagation de fausses nouvelles, et chantage.
A l’audience du 13 juillet 2021, le Tpi de Yaoundé s’était déclaré compétent pour juger cette affaire. Ce que ne pensent pas les avocats du Groupe L’Anecdote et de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga. Ils ont fait appel de la décision rendue le 13juillet 2021. Cette décision déclarait le Tpi de Yaoundé compétent pour juger ladite affaire. Toutefois, la Cour d’appel du Centre doit se prononcer sur ce contentieux avant le 14 septembre 2021. Et, c’est à cette date que la prochaine audience est prévue. Elle sera consacrée pour l’ouverture des débats.
Pour mieux comprendre, il convient de rappeler que lors d’une édition de l’émission «Tour d’horizon», Ernest Obama avait laissé entendre que la Fondation Ayah dirigé actuellement par le fils du magistrat Ayah Abine avait une certaine proximité avec les séparatistes. En fait, le journaliste Obama relayait les propos d’un ex-combattant séparatiste reconverti. Plus grave, ce dernier a accusé la Fondation Ayah de livrer les armes aux séparatistes. Selon le confrère Le Jour, «de janvier 2020 jusqu’à ce jour, les comptes bancaires de la Fondation Ayah ont été fermés alors que cette ONG ne fait l’objet d’aucune plainte».
Décidé à laver l’honneur de la Fondation Ayah, le fils d’Abine en date du 7 janvier 2020 a saisi le Tpi de Yaoundé Centre administratif. Il a porté plainte au nom de leur Fondation contre le Groupe Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga et Ernest Obama.
Liliane N.
L’entrepreneure, fondatrice et directrice de AppsTech basée aux Etats Unis a été déférée au Tribunal de 1er Instance de Bonanjo ce mercredi après avoir passée la nuit à la Légion de Gendarmerie de Douala.
Selon la présidente du Cameroon’s People Parti (CPP), Edith Kah Walla, Rebecca Enonchong, l'une des figures de l'entrepreneuriat féminin les plus connues et les plus distinguées en Afrique est entre les mains des forces de l’ordre depuis la matinée du mardi 10 aot.
Kah Walla affirme que Rebecca Enonchong a été interpellée à la suite d’une plainte verbale formulée par le procureur de la République pour ‘outrage à magistrats’.
Des sources non officielles indiquent qu’au cours d’une réunion avec le Procureur General, cette dernière aurait demandé que toutes les affaires la concernant soient instruites par un seul et unique enquêteur, d’où son interpellation pour ‘outrage à magistrats’.
Rebecca Enonchong qui réside aux Etat Unis est au Cameroun depuis quelques jours seulement. Selon Mimi Mefo Info, son frère en a profité pour déposer une plainte contre elle dans le cadre d’une affaire familiale qui les oppose.
C’est ainsi qu’une enquête a été ouverte. Cette dernière s’est rendue compte que ladite enquête a été confiée à plusieurs enquêteurs. Raison pour laquelle elle s’en est offusquée dans les bureaux des enquêteurs.
La présidente du Cameroo's People Party parle d'une détention arbitraire et demande sa libération. L’hashtag Free Rebecca est déjà devenu virale.
En attendant de voir la suite des évènements, notons que Rebecca est l’une des figures les plus connues et distinguées dans le domaine du high-tech sur le continent africain.
L’entrepreneure et fondatrice d’AppsTech a été portée au sein du conseil d’administration de l’entreprise publique djiboutienne Djibouti Télécom.
Connue et reconnue pour son travail, la camerounaise officie aux côtes des experts du secteur à l’instar de l’économiste ivoirien Claude Caliste M’bahia.
S.K.
Les affrontements qui se sont déroulés dans la soirée du 10 août 2021 entre ces deux communautés, ont fait un minimum de 9 personnes tuées et plusieurs dizaines de blessés.
Selon nos sources, la situation était suffisamment grave dans l’arrondissement de Logone-Birni situé à l’Extrême-Nord du pays. Durant des heures, les Arabe Choa et les Mousgoum se sont violemment affrontés dans le canton d’El Birké. Alors que certains avaient des flèches, d’autres ont pris des machettes. On parle d’un minimum de 9 morts avec des dizaines de personnes blessées. Jusqu’ici on n’a pas encore l’origine des affrontements. Ce qu’on a appris toutefois est que, dans cette partie du pays, les batailles intercommunautaires sont très récurrentes. Et la plupart du temps, elles sont causées par des problèmes fonciers. D’ailleurs au mois de juin dernier, il y a eu de pareils affrontements dans la localité de Makari entre les Kotoko et les Arabes Choa. Le bilan dressé était de deux morts et plusieurs blessés.
Nous reviendrons sur cette information dans les prochaines publications.
Liliane N.
Midjiyawa Bakary s’est rendu dans la ville de Mokolo dans le Mayo-Tsanaga, afin de mettre à la disposition des comités de vigilance du matériel de travail, leur transmettre les encouragements du Président Paul Biya et réconforter les populations victimes des exactions de Boko Haram.
Les comités de vigilance dans le département du Mayo Tsanaga, région de l’Extrême nord du pays viennent de recevoir un nouveau matériel de travail constitué essentiellement de; téléphones portables, torches et machettes pour redynamiser la veille, dans un contexte marqué par des exactions à répétition de la secte islamiste Boko Haram dans la région.
S’adressant aux membre des groupes d’auto-défense dans le département, le gouverneur leur a transmis les félicitations du Chef de l’Etat pour le travail abattu jusqu’ici.
« Le chef de l’Etat nous a instruit de féliciter les comités de vigilance pour le travail qu’ils ont abattu jusqu’ici. Etant donné que Boko Haram à changé de méthodes, le chef de l’Etat a demandé qu’ils rebondissent également sous une autre forme pour accompagner comme ils l’ont fait par le passé, nos forces de défenses et de sécurité, leur donner des informations pour une intervention en temps réel. » a-t-il indiqué au micro de nos confrères de la CRTV.
Quant aux bénéficiaires, ils ont remercié le Président de la République pour le geste et promis d’en prendre grand soin. « Les comités de vigilances qui étaient un peu découragés par rapport au manque de matériel vont reprendre le travail normalement. Nous lui disons infiniment merci. » A déclaré Emmanuel Viziga, président des comités de vigilance dans le Mayo Tsanaga.
En visite de travail en fin juillet dernier dans la région de l’Extrême nord suite à deux attaques terroristes ayant fait treize morts, le ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo avait recommandé aux comités de vigilance ainsi qu’aux populations de travailler main dans la main avec les Forces de Défenses et de Sécurité pour une réponse efficace aux menaces constantes de Boko Haram.
S.K.
Il s’agit des agences Solidarité Voyages et Avenir de la Kadey. Auteures d'accidents de la circulation ayant fait 38 morts, elles ont été suspendues indéfiniment. Toutefois, selon le Mintransports, ils peuvent espérer une indulgence au terme de l’exploitation complète des rapports d’enquêtes.
Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, vient de décider de la suspension de deux agences de voyages, Solidarité Plus Voyages et Avenir de la Kadey, auteures de deux accidents de la circulation ayant fait près de 40 morts en l’espace de quelques heures le 05 aout dernier.
C’était la principale décision prise hier lors d’une réunion de crise entre le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et les promoteurs et responsables des agences de transports routiers interurbain de personnes et de marchandises.
Il était question d’identifier les causes des trois derniers accidents mortels des 04 et 05 aout à Makenene, Awae et Batchenga, toutes des localités de la région du Centre, et de voir comment y remédier. Les accidents impliquant les agences de voyages : Charter Express, Avenir de la Kadey et Solidarité Voyages, avaient fait respectivement 02, 16 et 32 morts et plusieurs blessés graves.
En dehors de la suspension, le ministre a déroulé des nouvelles mesures pour limiter les accidents de la circulation. Entre autres, il a été demandé a tous les bus appartenant à des agences de transport d’être désormais munis de ceintures de sécurité.
Il faudra également mentionner désormais les heures de départs et d’arrivées par les chefs d’agences des sites respectifs sur les bordereaux de routes, afin de déterminer la durée exacte du voyage pour se rassurer du respect des délais de routes prescrits.
Le ministre demande également de lui faire parvenir tous les week-end les listes de tous les conducteurs assorties, de la photocopie de leur permis de conduire, ainsi que la photocopie des cartes grise de tous les véhicules ; de transmettre systématiquement pour tout dossier de demande d’agrément, les photocopies de permis de conduire des conducteurs, leurs affiliations à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et la liste des véhicules à exploiter.
Au cours de cette réunion de crise, Jean Ernest Ngalle Bibehe a déclaré que les propriétaires d’agences de transport public qui ne s’y conformeront pas seront sanctionnés en conséquence.
S.K.
L'information a été donnée ce Mardi, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement Urbain à travers un communiqué
Les “Populations des quartiers de Nkolmesseng et d’Oyom Abang, dans le Commune d’Arrondissement de Yaoundé V et VII, impacter par les travaux à réaliser dans le cadre du Projet du Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), financé conjointement par la Banque Mondiale et le Gouvernement Camerounais et placé sous la supervision du Département ministériel dont elle a la charge que les fonds en vue de l’indemnisation des populations impactées sont disponibles.
Le maire de ville de Yaoundé, accompagné des Autorités préfectorales, effectuera une descente dans les communes ce Mercredi 11 Août 2021.
Ladite descente a pour objectif d’une part, d’informer les autorités traditionnelles et les Populations concernées sur le calendrier de paiement des compensations liées aux pertes foncières, aux destructions de biens et aux déplacements des activités économiques ; Et d’autre part de les sensibiliser sur le processus qui précède le début des travaux…”.
La crainte de se voir flouer permanente au sein desdites populations
les exemples des expropriation et des indemnisations suivis de cris de douleur, de détresse ainsi que des plaintes sont légions au Cameroun; Les populations qui se voient obligées d’abandonner leurs biens immobiliers ou économiques n’ont aucune idée ou presque, de la valeur financières de leurs avoirs, si bien qu’ils sont incapables, dans leur grande majorité de revendiquer quoi que ce soit;
Par ailleurs, il se pose le sempiternel problème de l’acquisition des terrains sur lesquels ils ont par exemple bâti leurs domiciles, enterré les personnes mortes au sein de leur famille respective...
D’autres encore, appâtés par les billets de banque sont en mesure de sous évaluer leurs biens et à la fin, après avoir utilisé inutilement leur argent, tombent dans une misère indescriptible et deviennent des “mendiants” aigris et envieux.
Deux autres points, d’une importance tout aussi capitale, nécessitent d’être évoqués. Il s’agit d’abord du rôle de l’autorité traditionnelle car, il s’avère que nombreux sont ceux qui font preuve de maladresse, mais plus encore de malhonnêteté vis à vis de leurs administrés, contournant la Loi avec la complicité des agents véreux qui, au passage reçoivent de fortes sommes d’argent.
Il est ensuite question des querelles entretenues au sein de certaines familles, des litiges fonciers qui constituent eux également de grosses entraves aux opérations d’indemnisation car, l’autorité administrative se voit embarrassée lorsqu’elle se trouve devant une pléthore de candidats sur un seul terrain.
Toutes choses et bien d’autres qui doivent être prises en compte par Célestine Ketcha Courtès tout au long du processus d’indemnisation.
Nicole Ricci Minyem
Cameroon’s Ambassador to the neighbouring country, Désiré Jean Claude Owono Menguele prefers parties at loggerheads arrive at a consensus.
Cameroonians residing in Equatorial Guinea have been warned against dragging their compatriots to court in the neighbouring country.
In a release signed by Cameroon’s Ambassador to Equatorial Guinea, Désiré Jean Claude Owono Menguele that has gone viral, it is clearly stated that the only way to initiate legal proceedings against a compatriot should be when all avenues for a consensus explored with the help of officials at the Embassy have been fruitless.
He states that defaulters of this order should henceforth be expecting repressive measures to befall them.
Read the full communique below.
L’homme politique Célestin Bedzigui affirme que le Cameroun aurait pu tirer un grand profit de Christian Penda Ekoka.
Du fait des relations qu’il a eues dans le passé avec Christian Penda Ekoka, l’homme politique Célestin Bedzigui ne s’est pas retenu de rendre un vibrant et émouvant hommage à celui-ci. Pour lui, il est clair que le fondateur du Mouvement Agir/Act avait une parfaite maîtrise de l’économie camerounaise. Il en connaissant la profondeur que toute autre personne dans notre pays.
Pour Célestin Bedzigui, Christian Penda Ekoka était un intellectuel avec de fortes valeurs. Lors de l’élection présidentielle de 2018, il aurait bien pu rendre public certaines informations dont il a eu accès quand il assumait la fonction de conseiller du président de la République. Cependant, il s’est retenu de le faire. Le président du parti politique PAL, pense que le Cameroun aurait dû tirer un grand avantage de Christian Penda Ekoka.
Retrouvez ci-dessous la correspondance de Célestin Bedzigui
« ELOGE: Christian Ekoka, un chêne qui s’écroule »
Un chêne s’est écroulé sur moi ce matin… Et je reste hébété, ma plume séchée entre les doigts pour lui adresser un mot d’au-revoir…
C’est la sensation que j’ai ressentie en apprenant la disparition de » Christian »… Un chêne de la pensée économique et financière, de la connaissance des structures et du fonctionnement de l’économie camerounaise s’est effondré. Personne autant que lui n’avait la profondeur praxeologique et axiologique de ce domaine dont il était un passionné. C’est cette passion nourrie par un patriotisme exalté et exhalant qui le précipiteront dans le chaudron de la politique kamer qui est un ogre à haïr et à broyer les intelligences affirmées.
Alors qu’ils en ont un grand besoin pour suppléer à l’ essoufflement des théories du siècle dernier, le Cameroun et d’Afrique viennent de perdre un vrai maître de la réflexion sur les transformations structurelles nécessaires pour inscrire nos pays sur la trajectoire du développement qui exige réalisme, pragmatisme, expertise, des atouts dont Christian Penda Ekoka avait la pleine possession.
Cet aristocrate dans la posture d’opinion et dans l’action, il fallait le découvrir comme j’en ai eu le privilège. A travers l’amitié d’abord… Nos chemins professionnels se sont croisés lorsque je me suis retrouvé Impliqué par la SNI dans une aventure qui a tourné court du fait d’un conflit entre actionnaires de la Nobra pour ceux qui s’en souvienne, aventure visant le redressement de cette société dont j’avais été nommé DGA au titre de participation de l’État nouvellement entré au capital dans le cadre de sa restructuration associant les Danois de DanBrew.
L’aventure ayant tourné court au bout de cinq mois seulement M. Ngan Yonn, DG de la SNI, voyant que je me retrouvais à 32 ans, à l’âge où certains commencent leur carrière en situation de panne ou de fin de carrière m’avait proposé d’ être inscrit dans le roadster des Cadres Dirigeants en attente d’ une nouvelle mission en restant en bivouac à la Direction des Etudes dont Ekoka était le patron. Et lorsque je serai introduit dans son bureau, Christian a saisi de suite le désarroi qui était le mien, d’autant plus que un an auparavant, j’avais recruté son petit-frère comme cadre commercial à la SABC où j » étais Directeur Régional des Ventes.
C’est pourquoi que sans hésiter, il m’invitera à partager son bureau au lieu » que l’on me casse n’importe où « … J’ai bien sûr décliné l’offre et lui disant que je préférais aller ouvrir un cabinet de consulting. Et c’est lui qui, alors qu’il avait par ailleurs son propre cabinet conseil, par son entregent, m’introduira et me soutiendra dans le système des Agences Onusienne et la Banque Mondiale où pendant une dizaine d’années mon cabinet Global Consulting, Associates prestera…
A travers la classe intellectuelle ensuite. Lorsque pendant la campagne présidentielle d’ Octobre 2018, nous, tous deux experts en matière économique des deux candidats proéminents, lui pour Maurice Kamto, et moi pour Paul Biya, avons eu à nous affronter dans un débat à la télévision, il a su garder de la hauteur dans les échanges, se limitant aux critiques rationnels sans verser dans le dénigrement, alors que la position qu’il avait occupé à la Présidence de la République lui avait donné l’accès à des informations dont il aurait pu se servir pour noircir d’avantage le rival de son candidat.
A travers le patriotisme enfin. Lorsqu’au moment de l’explosion de la pandémie de la COVID 19, j’ ai sollicité de son mouvement AGIR un don de matériel de prévention au profit des populations. Christian a donné suite sans délai alors que certains interprétaient ce rapprochement entre nous comme contre- nature voire une trahison.
Je me souviens par exemple que dans les jours qui ont suivi, ayant voulu rencontrer le DG de la CRTV pour pousser le dossier d’un neveu, celui m’a sms, alors que nous avons toujours familiers: » Célestin, tu es allé trop loin, nous ne pouvons plus nous parler ». Pas moins!!!!!! Je suppose, à travers cet exemple, que dans son camps, Christian s’est vu infliger les mêmes manifestations d’intolérance qui pourraient expliquer les bruits de casseroles entendus quelque fois… Et comme il avait de la retenue …
Ce tableau n’a fait qu’esquisser les faces multiples de Christian Ekoka Penda dont il faut le dire, le Cameroun aurait du tirer un très grand avantage, mais hélas…Et certains seraient portés à évoquer les mauvais traitements de l’incarcération arbitraire dont il a été victime pendant des mois comme cause de la fragilisation qui a fait le lit de ce » cancer du pancréas » et qui l’emporte aujourd’hui.
Est-il donc vrai que les meilleurs partent les premiers ??? Christian Ekoka était l’un des meilleurs. Il a mené le bon combat. Repose en Paix, Vieux Frère!
Mgr Samuel Kleda l’Archevêque métropolitain de la ville de Douala remarque qu’il y a une perte des normes et des valeurs au Cameroun.
L’homme de Dieu ne pouvait pas rester sans réagir après tout ce qui se produit ces derniers temps au Cameroun. Il y a des sex tapes présentant des personnes en plein ébat sexuel qui sont mis en ligne. Il y a des gendarmes qui choisissent de filmer un groupe de personnes surpris en pleine partouze et de publier la vidéo. A cela s’ajoute entre autres des arrestations de gang de kidnappeurs, le transgenre Shakiro qui a été molesté à Douala. Pour Mgr Samuel Kleda, il y a lieu de se réveiller parce que la société camerounaise perd de plus en plus les normes et les valeurs. Il revient à chaque acteur de la société de jour sa partition. C’est ce qui justifie la lettre qu’il a écrite et adressée aux parents, aux jeunes, au gouvernement, aux professionnels des médias entre autres.
Retrouvez ci-dessous la lettre de Mgr Samuel Kleda
Aux prêtres, Aux religieux et religieuses,
Aux agents pastoraux,
Aux responsables des structures et services diocésains,
Aux responsables de l’Institut Catholique Saint Jérôme, des Ecoles et Collèges,
Aux responsables des Mouvements et Associations,
Aux fidèles laïcs,
Aux hommes et aux femmes de bonne volonté,
Au peuple de Dieu.
Notre vie associative a été fortement entachée ces derniers mois par la publication sur les réseaux sociaux d’images obscènes révélant la vie privée des personnes. Ces publications malsaines et ces atteintes notoires à la pudeur et à la morale, en contradiction ouverte avec la Parole de Dieu et les valeurs ancestrales, prennent chaque jour des proportions alarmantes dans notre société. Ils s’ajoutent à la longue liste des actes irresponsables, immoraux et même contre nature commis sur l’ensemble du territoire national.
Les causes de ces blessures morales infligées à la dignité de la personne humaine et à notre corps social incluent: la dépravation générale des mœurs, le relativisme moral, l’hédonisme, la perte des normes et des valeurs, la crise des valeurs morales. Parmi ces atteintes à la dignité de la personne humaine que nous dénonçons et condamnons fermement, nous pouvons citer :
– La mise en ligne de personnes malades ou décédées sans aucun respect pour leur dignité;
– La mise en ligne de la vie privée des personnes;
– La création en ligne de groupes libertins;
– Promotion en ligne du proxénétisme;
– L’extériorisation excessive de la vie intime des personnes;
– La cyber intimidation;
– Cyber harcèlement;
– Mise en place de réseaux commerciaux sexuels en ligne ;
– Initier les jeunes aux mœurs perverses à travers des séries télévisées ;
– La prostitution;
-Esclavage et exploitation sexuels;
– la pornographie;
– Inceste;
– Pédophilie;
– Pratiques sexuelles contre nature (homosexualité);
– Crimes rituels;
– le commerce d’organes et d’os humains;
– Représailles publiques, etc.
L’Église, à qui le Christ Seigneur a confié le dépositaire de la foi, ne peut rester indifférente à cette corruption croissante et galopante des mœurs que nous voyons dans notre pays depuis quelque temps et qui sème la confusion dans les esprits. Relâchement des mœurs. C’est, en effet, une question d’une importance capitale pour la vie personnelle des chrétiens, la vie sociale de notre temps et l’avenir de notre pays.
Il appartient à l’Église de proclamer en tout temps et en tout lieu les principes de la morale, même en relation avec l’ordre social, et de porter un jugement sur l’ensemble de la réalité humaine, dans la mesure où l’exigence des droits fondamentaux de la personne humaine personne ou le salut des âmes» (Code de droit canon n° 747 § 2).
En tant que Pasteur de l’Église de Dieu qui est à Douala, nous ne pouvons pas passer sous silence cette dépravation des mœurs. De plus, nous ressentons une obligation morale urgente de vous parler de cette situation préoccupante.
Nous voulons proclamer haut et fort que toutes ces atteintes fréquentes et récurrentes à la dignité de la personne humaine sont contraires aux enseignements de la Sainte Écriture, de l’Église et même du droit naturel.
La dignité de la personne humaine est le cœur et le fondement de tout l’enseignement social de l’Église. Une société juste ne peut être réalisée que dans le respect de la dignité transcendante de la personne humaine. Le respect de la personne humaine implique le respect des droits découlant de sa dignité de créature. Ces droits appartiennent à la société et l’engagent. Ils sont à la base de la légitimité morale de toute autorité, comme l’enseigne l’Église :
«Le respect de la personne humaine passe par le respect du principe:» chacun considère son prochain, sans exception, comme «un autre soi» (Catéchisme de l’Église catholique n°1831). Pour le Pape François: «L’accès aux réseaux numériques implique une responsabilité pour l’autre, qu’on ne voit pas mais qui est réelle».
Notre dignité humaine vient d’être créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. La foi chrétienne que nous professons et célébrons actualise cette nouvelle réalité à travers le mystère de l’Incarnation, de la Résurrection et de l’Eucharistie. A ce sujet, saint Paul nous enseigne: «Ne savez-vous pas que vos corps sont membres du Christ ?…. Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint-Esprit qui est en vous et qui vous aime de Dieu ? Et que tu n’es pas à toi ? Vous êtes bien et sincèrement acheté! Glorifiez donc Dieu dans votre corps» (1 Corinthiens 6:18-20).
C’est pourquoi la capture et la diffusion d’images ou de vidéos indécentes, choquantes ou violentes via les réseaux sociaux ou autres plateformes portent gravement atteinte à la dignité de la personne humaine, à son intégrité physique et morale et à la décence à la morale et aux bonnes manières publiques. De plus, la publication d’images obscènes a de graves conséquences sur la vie personnelle, communautaire et sociale, telles que:
– L’humiliation et la stigmatisation des victimes;
– La souffrance des parents et des familles;
– L’exposition des plus jeunes à une curiosité malsaine;
– L’objectivation de l’homme.
Ces actes déshumanisants portent non seulement atteinte à la dignité de la personne humaine, mais minent également notre vie d’enfance avec Dieu qui a créé l’homme à son image et à sa ressemblance.
Face à cette crise des valeurs contre laquelle l’ensemble de la société doit se mobiliser, nous lançons un vif appel pour que chacun s’implique dans la restauration morale dont notre pays a besoin pour préserver la dignité de la personne humaine, les valeurs morales et citoyenneté responsable.
Au gouvernement
– Renforcer la lutte contre la cybercriminalité conformément à la loi n°2010-012/du 12 décembre 2010 relative à la cybercriminalité et à la cybersécurité;
– Sensibiliser la population à une citoyenneté responsable;
– Promouvoir l’éducation morale à l’école et dans le cadre de vie;
– De punir les auteurs de tels actes sans complaisance.
Aux forces de l’ordre et de la sécurité
– Respecter la dignité et l’intégrité physique de tout être humain;
– servir vos concitoyens;
– Assurer la protection et la sécurité de chacun;
– Vivre et accomplir votre service conformément à votre devise «Honneur et Loyauté».
Aux parents
– Prendre conscience que vous êtes le premier responsable de l’éducation de vos enfants;
– Ne pas réduire votre devoir à la seule procréation de vos enfants, les envoyer à l’école, mais aussi assurer leur éducation morale et leur formation humaine et spirituelle;
– Donner le bon exemple à vos enfants, les initier aux vertus et se méfier des compromis et dégradations qui menacent la société humaine;
– Considérer vos enfants comme des enfants de Dieu et les respecter comme des personnes humaines;
– Pour élever vos enfants à accomplir la Loi de Dieu en vous montrant obéissant à la Loi de Dieu.
aux pasteurs
– Prendre soin des jeunes qui vous sont confiés;
– Montrer aux jeunes le chemin qui mène au Christ;
– Discuter avec eux des difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie;
– Nourrir les jeunes avec la Parole de Dieu et les sacrements;
– Être proche d’eux dans les situations difficiles et les soutenir
Jeunesse;
– Prendre conscience que votre premier devoir est de vous former et de préparer l’avenir;
– Chercher la vie qui est en Jésus-Christ et non dans les réseaux qui détruisent la vie;
– S’inspirer des valeurs de l’Evangile pour construire son avenir;
– Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui vous détournent des valeurs de la vie;
– Ne pas être conduit à une impasse et à aucun futur chemin;
– Avec l’aide du Christ, résister aux influences technologiques et culturelles exogènes qui initient la perversion;
– Pour écouter tes parents et partager avec eux toutes les inquiétudes qui menacent ta vie.
Professionnels des médias
– Respecter la loi relative à la liberté de communication sociale (Loi n°90-052 du 19 décembre 1990);
– Respecter la déontologie de votre profession;
– ne pas porter atteinte à la dignité des personnes et à leur vie privée;
– Ne pas diffuser de vidéos ou d’images obscènes heurtant la sensibilité ou contraires aux bonnes mœurs;
– Utilisation responsable des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Aux croyants
– Être un modèle de vie pour nos jeunes;
– Respecter la dignité de toute personne humaine;
– Ne jamais traiter la personne humaine comme un objet ou une ressource;
– Donner un respect inconditionnel à toute personne humaine; indépendamment de l’âge, du sexe, de la santé physique ou mentale, de la condition sociale, de la religion, de l’origine raciale ou ethnique;
– Construire le monde selon la vision chrétienne;
– Utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication avec beaucoup de discernement et un grand sens des responsabilités;
– S’abstenir de produire, distribuer ou transmettre des images ou des faits, des vidéos ou tout autre contenu pouvant porter atteinte aux bonnes mœurs, à la décence, à la pudeur et à la dignité humaine.
Nous sommes confrontés à une situation de crise grave, où beaucoup pourraient céder d’avance au découragement en disant: «comment allons-nous faire ?» Nous croyons que nous pouvons faire quelque chose si nous nous engageons tous dans ce combat et si nous unissons nos forces en faisant confiance au Seigneur.
Que la Bienheureuse Vierge Marie, notre Mère et Éducatrice de la Sainte Famille, Elle qui a porté le Fils de Dieu dans son corps, nous aide à vivre selon la volonté de Dieu et le glorifie dans nos corps.
Fait à Douala, le 29 juillet 2021, en mémoire de Sainte Marthe.
+ Mgr Samuel KLEDA
Archevêque métropolitain de Douala
La douzième édition de la rencontre culturo économique , malgré les contraintes liées au Covid 19 et à la fermeture des frontières va se dérouler à Kye - Ossi - Vallée du Ntem, du 19 au 29 Août prochain
La promotrice de la Foire Transfrontalière annuelle de l'Afrique Centrale (Fotrac) a tenu à ce que la rencontre se fasse et, les entrepreneurs venus de divers pays, les hommes et femmes d’affaires de l’Afrique Centrale et du reste du monde et bien d’autres vont se retrouver autour du thème : “Booster les échanges inter-régionaux pour la paix, le développement socio-économique et culturel de l’Afrique malgré le COVID-19″.
Le programme
Dès le 16 août prochain, le programme prévoit, entre autres une rencontre entre les délégations présentes en terre Camerounaise et Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, une autre entre les artisans de l’Afrique Centrale et ceux de l’Afrique de l’Ouest dans le cadre des B to B, une visite au Centre artisanal en plein centre de la ville aux sept collines...
Ensuite, les participants et autres visiteurs vont avoir l’opportunité de faire un tour au niveau du village de la Foire, admirer les objets exposés sous les stands, étant donné que ces derniers contribuent au made in Africa ;
L’organisation a en outre prévu des modules de formation, à l’intention des jeunes mais aussi des femmes avec des thématiques qui tournent autour du maintien de la Paix, l’éducation à la citoyenneté, la prévention des conflits, l’emploi - formation afin de pallier au chômage, au sous-emploi, à l’Immigration clandestine et aux Trafics illicites…
Les divers panels seront animés par l’UNOCA, l’APF/GIZ-CEEAC-EU- UNESCO, l’Organisation Gabonaise de la société civile pour la bonne gouvernance (OG SCBG), le REFAC, de même que par le Promoteur de l’Université Multinationales d’Ambam et par ailleurs maire honoraire de la ville d’Ambam.
Au cours de ladite semaine, les organisateurs ont donné une place importante au Maire de la ville de kye-ossi, au Président départemental du conseil de jeunes et au Président de l’association des jeunes de Guinée- Equatoriale qui tous, et à tour de rôle vont entretenir leurs congénères sur l’importante problématique : « Jeunesse et migrations ».
Un autre pan, tout aussi important sera consacré aux ateliers de formation sur des sujets d’intérêt général, à l’instar: Des Grands Trafics; Le Trafic Illicite des Ressources Naturelles; la Prévention sur la Corruption ; le Blanchiment d’argent ; le Terrorisme et son Financement, la Criminalité Transfrontalière organisée.
Une telle rencontre ne peut se tenir, sans que les participants n’évoquent la perturbante question de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région et l’impératif des solutions endogènes pour la consolidation de la cohabitation pacifique, le développement durable…
En rappel, la Foire Transfrontalière Annuelle des pays de l’Afrique Centrale (FOTRAC) est une plateforme de partage. Elle ambitionne de contribuer plus efficacement à l’intégration afin que les Peuples de l’Afrique puissent s’approprier les textes et les mécanismes facilitant la vie de tous. Depuis douze ans, elle se tient sous la houlette du Réseau des Femmes Actives d’Afrique Centrale.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit entre autres du navire MV Annette qui est à quai depuis quelques heures avec de nouvelles cales; Il y’a en outre deux grues mobiles de quai neuves de marque Konecranes Gottwald construites en Allemagne; ils sont de modèle GHMK 6507 Post - Panamax
Du point de vue des spécialistes, “ces engins sont en mesure d’opérer des navires d’une valeur de 9600 conteneurs EVP ou alors de 17 rangées de “Caissons”, beaucoup plus imposant, avec une portée plus importante. Ce qui leur donne une capacité de totale de levage de 125 tonnes au crochet…”. Le coût total de cet investissement est de 6,02 milliards de Fcfa.
Selon certaines indiscrétions, un autre lot est attendu en septembre prochain et c’est le même constructeur qui a été retenu. Il sera composé de cinq grues de parc (reachstackers) mais aussi d’une grue de parc pour conteneurs vide (empty handler), neuve elle aussi de marque Konecranes Liftrucks.
Les grues de parc Liftace 4532 Tce sont en mesure d’entreposer 5 hauteurs de conteneurs pleins; Les autres de parc pour conteneurs vides Smv 6/7 Ecc 90 quant à elles peuvent recevoir un peu plus de 7 hauteurs de caissons vides. Le coût global est de 1,84 milliards de Fcfa.
Pour les responsables de la Régie du Terminal à Conteneurs du Port Autonome de Douala, toutes ces acquisitions visent comme objectif principal “d'Améliorer les services offerts à une clientèle de plus en plus nombreuse et exigeante ; il est en outre question de booster l’attractivité du Port de Douala - Bonabéri.
Des réformes qui donnent entière satisfaction
Elles ont été engagées depuis Janvier 2020 car au-delà des acquisitions sus citées, l’on note depuis quelques mois l’avènement d’un nouveau système douanier “Camcis”; même si la prise en main des opérations portuaires n’a pas été de tout repos.
La réorganisation du Port Autonome de Douala unanimement saluée par les partenaires nationaux et internationaux, prorogée de trois ans vient mettre un terme aux nombreuses incertitudes et autres bruits de couloir qui ont longtemps eu cours au sein de cette “maison”.
Les mêmes sources indiquent qu’au cours de l’année 2020, LA RTC a traité 338 navires au total, dont 262 navires - porte-conteneurs et 66 navires rouliers.
Comparativement à la même période il y a deux ans, l’ancien opérateur avait traité 337 navires dont 267 porte - conteneurs et 70 navires rouliers; soit une différence de 9 navires en valeur absolue et 1% en valeur relative.
Dans le même ordre d’idées, sur les 328 navires traités au cours de la période, la RTC a débarqué et embarque un volume total de 366667 Evp contre 370 685 Evp réalisé un an plus tôt.
Nicole Ricci Minyem