L'appel d’offres international est ouvert pour la sélection d’un cabinet en vue de la réalisation du projet de mise sur pied d’une unité de production intégrée dans la commune de Ntui. Cette démarche prévoit également, la culture du maïs et des semences améliorées, ainsi que de la production et la commercialisation de gritz, de farine du maïs et autres produits dérivés.
Dans la commune de Ntui, département du Mbam-et-Kim, région du Centre, s’érigera bientôt une unité de culture du maïs et de semences améliorées. Le Directeur général de la Société Nationale d’Investissement du Cameroun (SNI) vient de lancer un appel d’offres international pour la sélection « d’un cabinet en vue de la réalisation du projet de mise sur pied d’une unité de production intégrée dans la commune de Ntui située dans la région du Centre d’une part, de culture de maïs et de semences améliorées, et d’autre part, de production et de commercialisation de gritz, de farine de maïs et autres produits dérivés », renseigne le quotidien Cameroon Tribune du jeudi 12 août 2021.
Selon la SNI, d'un coût de 60 millions de francs et d’une durée de six mois, le cabinet retenu pour la réalisation de l’étude de faisabilité du projet, devra mener une « étude de marché sur le maïs, les semences améliorées, le gritz, la farine de maïs et les facteurs clés de compétitivité envisagés; une étude d’identification des types de maïs et de semences adaptés (propriétés, couleur, disponibilité etc.) aux différents marchés ciblés et de leurs itinéraires techniques respectifs ; une évaluation des conditions d’approvisionnement de la maïserie en matières premières produites sur le site pour un fonctionnement optimal, autonome et régulier de celle-ci ; une étude sur le dimensionnement de l’unité de production en adéquation avec la demande en aval et avec les possibilités d’approvisionnement en amont (…) ».
L'unité de production du riz en gestation permettra de réduire le déficit de production de cette céréale actuellement perceptible. Le déficit de 71,5% de gritz de maïs enregistré par la Maïserie du Cameroun (Maïscam) en 2020, est un indicateur qui témoigne d’une tendance baissière de la production globale de cette céréale au Cameroun lors de la précédente campagne agricole, quoique les chiffres officiels de 2020 n’ont pas encore été rendus publics par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). En 2019, la demande nationale se situait autour de 2,8 millions de tonnes, alors que le Cameroun en avait produit 2,3 millions de tonnes, selon des chiffres officiels. Il se dégageait alors un déficit de 500.000 tonnes, lequel était de 0,6 million de tonnes l’année d’avant, contre une production annuelle de 2,2 millions de tonnes, précisent les officiels.
Innocent D H
C'est dans le cadre de l’initiative « vacances sans déchets plastiques », dont la 9ème édition a été lancée le 02 août 2021 dans la ville de Douala. Les activités qui vont se dérouler dans les villes de Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbé et Nkongsamba, prendront fin le 03 septembre prochain, apprend-on officiellement.
Ce sont à terme, 650 tonnes de déchets plastiques qui seront collectés dans 6 villes du Cameroun à savoir Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbé et Nkongsamba. Voici le principal objectif recherché par la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) et l’entreprise de collecte et de recyclage des déchets Red-plast, en droite de leur approche de protection de l'environnement. Et pour que cet objectif soit atteint par les acteurs, le groupe brassicole et son partenaire ont recruté 850 jeunes bénévoles.
A travers cette initiative, Sabc et Red-plast veulent davantage impliquer les jeunes dans la gestion des déchets plastiques et la protection de l’environnement. Par la même occasion, la filiale locale du groupe français Castel vise à atteindre un autre objectif majeur : assumer sa responsabilité et son leadership social dans le domaine de la protection de l’environnement, en tant que groupe brassicole au Cameroun. Et c'est en phase avec cette vision que Estelle Ateba, responsable de la communication à Red-Plast déclare, « Les précédentes éditions de vacances sans déchets plastiques étaient réduites aux mairies de Douala 1er, 3e et 4e. La 9e édition va s’étendre sur un champ beaucoup plus vaste parce que nous avons voulu opérer dans d’autres villes que Douala. C’est pourquoi le 05 juin dernier, nous avons signé un partenariat avec le groupe Sabc ».
En 2012, la Sabc s'était déjà allié au groupe Plastic récup, pour assurer la collecte des bouteilles en plastique vides de toute marque et de tout format, et les confier pour traitement à Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam). Ces différentes bouteilles sont recyclées et remises sur le marché sous d’autres formes, telles que des pavés, des montres, des ustensiles de cuisines, apprend-on de sources sûres.
Innocent D H
Une interdiction qui fait suite à une note de service du directeur général de cette formation sanitaire, Pr Vincent de Paul Djientcheu, signée le 12 août dernier. Selon le document, cette décision s'inscrit dans le cadre d'un redéploiement interne en prélude à la riposte de la troisième vague de la Covid-19.
Dans la note de service, le Directeur général annonce que le personnel non vacciné contre la Covid-19 et sans poste de travail « ne sera plus admis à l’Hôpital général de Yaoundé (HGY) mais continuera à percevoir son salaire sans les compléments liés au travail (primes de rendement, transport, garde, astreinte et technicité) jusqu’à nouvel avis ».
En outre, le personnel soignant et non soignant non immunisé « ne pourra plus servir dans les endroits où les patients sont précaires (réanimation, hémodialyse, oncologie, urgences…) », peut-on lire dans le document. Cette décision, selon le DG de l’HGY, s’inscrit dans le cadre d’un « redéploiement interne en prélude à la riposte de la troisième vague de la Covid-19 où le variant Delta circule déjà à Douala et Yaoundé ».
Indiquons que Centre Pasteur du Cameroun (CPC) a récemment informé le ministre de la Santé publique (Minsanté) de l’identification de 14 cas positifs au variant Delta (encore appelé variant indien) dans les deux grandes métropoles du pays entre mai et juillet 2021. Et selon des observateurs avertis, cette mesure devrait cependant faire grincer des dents du côté du personnel, alors que le gouvernement a toujours insisté sur le caractère non obligatoire de la vaccination.
Rappelons que le ministre de la Santé publique déclarait déjà lors d'une rencontre avec les responsables des hôpitaux le 14 juillet dernier, « Sous d’autres cieux, vous avez compris qu’il y a une obligation déjà de vaccination du personnel de santé et que celui qui n’est pas vacciné n’aura pas de salaire ». C’est notamment le cas de la France, où la vaccination sera obligatoire pour tout le personnel des établissements de santé à compter du 15 septembre prochain, précisait le Dr. Manaouda Malachie.
« C’est important que nous n’arrivions pas là, mais que, spontanément, nous puissions nous faire vacciner dans notre intérêt personnel et puis dans l’intérêt de ceux que nous recevons à l’hôpital ou dans nos bureaux, parce qu’ils peuvent nous dire que nous avons mis leur vie en danger », avait ajouté le ministre.
Innocent D H
La ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, accompagné d’une forte délégation a effectué une descente sur le site de construction de ladite autoroute ce samedi pour une visite d’inspection sur le chantier de finalisation de la section rase-campagne et s’est montrée assez satisfaite de l’avancement des travaux, arguant que tout sera fin prêt bien avant la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de football Total Energies Cameroun 2021
Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain : “Je constate que la mobilisation est permanente aussi bien du côté de la Maetur que du côté de l’entreprise CCCC et que les travaux de sécurisation, c’est à dire les murs grillagés ont commencé et vont s’intensifier; Que les Centres de surveillance de l’autoroute section raz campagne sont entrain d’évoluer…
Nous allons faire une autre descente d’ici fin Septembre ou début Octobre avec la Délégation Générale à la Sûreté Nationale, bref tous les acteurs concernés par l'utilisation de cette autoroute pour nous assurer que toutes les conditions sont réunies pour réceptionner cette autoroute à la fin du mois d’Octobre, tel que le Comité de pilotage l’avait prévu et tel que nous avons pris l’engagement pour que nos hôtes l’utilisent...
Ils pourront ainsi voir que notre pays se développe durablement avec ses grandes infrastructures”.
Le maître d’ouvrage de cette infrastructure routière doit toutefois s’assurer du strict respect des calendriers d’exécution des travaux d’éclairage public, de signalisation routière, de livraison des trois postes de sécurité qui seront équipés de caméras de vidéo surveillance. Ces dernières seront installées tout le long du tronçon d’aménagement à partir du Rond point Nsimalen, passant par l’école publique de Meyo pour arriver au niveau de l'échangeur d’Ahala ; Tous les raccordements doivent être faits sur la Nationale numéro 3.
De plus, la Maetur, l’entreprise chinoise en charge de la construction de cette autoroute et la mission de contrôle sont résolus elles aussi à créer les aménagements paysagers mais aussi sécuritaires de cette infrastructure de mobilité urbaine;
D’ailleurs, les travaux, selon eux “sont en cours de finalisation et il n'y a aucune crainte à avoir par rapport au délai de livraison de ceux - ci”.
Au-delà de la tenue au Cameroun de la Coupe d’Afrique des Nations de football Total Energie Cameroun 2021, c’est une autoroute qui sera empruntée au quotidien par une multitude d’usagers et de véhicules.
Cependant, en plus de la beauté de l’infrastructure, il serait opportun que des mesures soient prises afin qu'elle ne devienne pas un mouroir car, les accidents de la route se multiplient à une vitesse vertigineuse, endeuillant chaque week-end, de nombreuses familles.
Nicole Ricci Minyem
Alors que le leader d’opinion et Entrepreneure Tech Camerounaise se trouvait encore sur la cour principal du Tribunal de première Instance de Bonanjo, elle a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa lutte
L’entrepreneure Tech : “Merci du plus profond de mon cœur, je suis tellement touchée, vraiment très émue ; j’ai honte du comportement de certains Camerounais qui prennent des décisions qui vont affecter et souiller le Cameroun. Cependant, je n’aurais jamais honte de ce pays”
Rebecca Enonchong a passé trois jours à la Légion de gendarmerie du Littoral cependant, son engagement à mener “son combat" n’a nullement été altéré: “ Mon combat ne fait que commencer donc si quelqu’un pense que ça c’est la fin, il se trompe lourdement, ce n’est que le début…”.
Accusée entre autres d’outrage à magistrat alors qu’elle était en porte à faux avec une décision prise dans un litige foncier qui l’oppose à l’un de ses frère, ses avocats, à l’instar de Me Eric Bayo estime qu’en fait, le dossier d’accusation est vide.
“ Elle a juste émis une opinion par rapport à la manière par laquelle les choses se sont gérées, donc il est impossible d’être poursuivie pour un délit d’opinion, c’est contraire à la Démocratie, c’est contraire à la Justice, c’est contraire au Droit… On a ainsi tenté de violer sa liberté d’expression parce qu’elle a estimé que l’un de ses dossiers était mal géré”.
Une position entièrement partagée par Me Sylvain Um, autre avocat de Rebecca Enonchong
“Vous convenez avec moi que lorsque le procureur de la République décide de ne plus poursuivre, cela signifie simplement que le dossier est vide, comme on le clamait haut et fort depuis le début. Il n'y avait rien dans ce dossier, je pense qu’ils ont essayé d’enquêter, ils ont tout fait, mais ils ont trouvé qu’il n'y avait rien à lui reprocher”.
Rebecca Enonchong enfin libre et toutes les charges qui pesaient contre elle abandonnées
Une mobilisation tout azimut,
Aussi bien celle des chancelleries étrangères que des soutiens de divers ordres. Nombreux se sont d’ailleurs donné rendez-vous aux abords du Tribunal de Première Instance de Douala - Bonanjo. Une foule dans laquelle se trouvait un visage très connu dans le microcosme politique Camerounais, Edith Kah Walla, toujours égale à elle même :
“ On est soulagé, on est content, mais on n’oublie pas. Je ne peux pas oublier pendant un seul instant que nous vivons dans une dictature, dans l’arbitraire, c’est inacceptable et on doit tout faire pour que ça cesse…”.
Rebecca Enonchong’s “arbitrary” detention sparks outrage on social media
Du point de vue de ses nombreux soutiens et autres défenseurs des Droits de l’Homme, l’interpellation et la garde à vue prolongée de l’entrepreneure Tech, notamment l’Article 119 - Alinéa 3 du Code de procédure pénale alors qu’elle donnait toutes les garanties nécessaires de représentation en justice en plus de l’absence d’équité dans le procès, comme l’exige pourtant le recommandations de la Commission des Droits de l’Homme, ainsi que le Pacte des Droits Civils et Politiques ;
Ils se sont beaucoup plus appesanti sur l’usage du motif d’Outrage à magistrat. Pour les avocats de Rebecca Enonchong, c’est un instrument dont fait allègrement usage la justice Camerounaise afin de “museler” les Camerounais, violant ainsi l’Article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme consacrant la primauté de même que la Liberté d’Expression.
Nicole Ricci Minyem
Dans une déclaration, le Secrétaire à la Communication du Comité Central du parti au pouvoir réitère que le Cameroun est un Etat organisé sur un principe démocratique et non une dictature comme l’a souligné l’ancien secrétaire d’État américain aux affaires africaines dans un tweet récent, dans le cadre de l’affaire Rebecca Enonchong déjà classée.
Dans un tweet publié le 12 aout dernier demandant la libération de Rebecca Enonchong, qui était détenue à la légion de Gendarmerie de Douala pour « outrage à magistrat » dans une affaire familiale, Tibor Nagy, ancien secrétaire d’État américain aux affaires africaines a estimé qu’il était temps pour des changements majeurs à Yaoundé.
Il a comparé le régime de Yaoundé à celui de Vladimir Poutine en Russie, en soulignant que ce dernier fait montre de plus de finesse en emprisonnant des personnes pour leur politique. « Le gouvernement camerounais n’a-t-il pas honte ? Même Poutine fait preuve de plus de finesse en emprisonnant des personnes pour leur politique. L’heure est aux grands changements à Yaoundé », avait-il écrit.
Rebecca Enonchong’s “arbitrary” detention sparks outrage on social media
Cette sortie n’est pas passée inaperçu par le pouvoir de Yaoundé qui comme à l’accoutumée a tenu à recadrer le diplomate américain.
Ci-dessous, la déclaration de Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC
Released after spending three nights in detention at the Douala Gendarmerie Legion, one of Africa’s most renowned tech entrepreneur, Rebecca Enonchong vowed to continue the struggle.
After spending three nights in detention over accusations of “contempt of court” in a case opposing her to her brother, Rebecca Enonchong’s lawyers finally secured a release for her Friday August 13 and all charges against her were dropped.
Speaking to journalists after her release, the tech guru said nothing has changed in her desire to advocate for a better Cameroon and that her fight is just beginning. “My struggle is just beginning, if anybody thinks that this is the end, this is just the beginning…” She said
When asked if she felt ashamed of her country for detaining her “arbitrarily” for three days, the tech entrepreneur said no matter what happens Cameroon remains her native country but expressed concerns over the attitudes of some Cameroonians.
"I will never be ashamed of Cameroon, I am ashamed of the attitude of some Cameroonians who take decisions that will affect and bring shame on Cameroon"
The arrest of the Chief Executive Officer of AppsTech Tuesday August 10 triggered widespread condemnations and an online campaign with the hashtag Free Rebecca went viral.
According to renowned human rights barrister Alice Nkom who was among those defending Rebecca Enonchong, the latter’s release is a triumph of the power of Law over the law of force.
“Becky Enonchong is free! We celebrate the victory of the power of law over the law of force, achieved thanks to the massive mobilization of women and men who have decided to defend themselves against arbitrariness by all means and united in the universality of our common humanity.” She wrote on her Twitter page.
Same feeling for fire band, Edith Kah Walla who was on fore fronts in the case, giving updates minutes by minutes as it unfolded. She nonetheless hinted that there are many Rebecca Enonchong in detention who can’t afford the name and mobilization the tech guru got and that they will spare no effort to support this other category.
“We are very relieved [...] But we are also angry to have had three days during which Cameroonians around the world were mobilized simply because there was an abuse of power. Rebecca Enonchong is a name, someone very well known. But there are tens of thousands of Cameroonians in this situation who do not benefit from the same fame but suffer the same injustices. So we are determined to continue fighting for them.”
S.K.
L’entrepreneure très réputée et fondatrice d’AppsTech vient de l’annoncer sur son compte Twitter.
C’est un ouf de soulagement pour Rebecca Enonchong et ses avocats, ainsi que tous ceux qui l'ont soutenue ! Après avoir passé trois nuits en détention à la gendarmerie de légion de Douala, l’entrepreneure réputée vient enfin d’être libérée et toutes les charges qui pesaient contre elle abandonnées.
« Je suis libre !! Toutes les charges ont été abandonnées ! Nous pouvons à présent supprimer le #FreeRebecca. Je vous suis très reconnaissante pour avoir cru en moi et pour m’avoir soutenue. » Peut-on lire sur le compte Twitter de Rebecca Enonchong.
Elle avait été interpellée mardi dernier à Douala alors qu’elle s’était rendue chez le procureur général après que son frère ait déposé une plainte contre elle dans le cadre d’une affaire familiale qui les oppose. Pendant la réunion, Rebecca Enonchong aurait demandé que toutes les affaires la concernant soient instruites par un seul et unique enquêteur.
Le procureur n’a pas bien pris cela et a ordonné son arrestation de manière verbale pour "outrage a magistrats". Cette arrestation qualifiée d’arbitraire avait provoqué plusieurs réactions au Cameroun et au-delà. L’hashtag #FreeRebecca, sous l’impulsion de la présidente du Cameroon’s People Party, Edith Kah Walla, est devenu viral sur les réseaux sociaux.
S.K.
The online campaign dubbed #FreeRebecca has gone viral and prominent people across the globe, including former United States Assistant Secretary of State for African Affairs, Tibor Nagy and the Canadian High Commissioner, Richard Bail have asked for her release.
Justice is not a toy, #FreeRebecca. That is the slogan of the campaign many have been going with on social platforms ever since the alert on tech guru, Rebecca Enonchong’s detention at the Douala Gendarmerie Legion was given by social activist, Edith Kah Walla on her Twitter page.
Since then, the latter has been sharing updates on the case many have considered as an attempt by Cameroonian authorities to “intimidate” and make use of “abuse of power” and “harassment” of a woman who is known for her candid statements and her criticism of how issues are addressed in the country, especially the Anglophone crisis.
In a tweet that has been widely shared, the former United States Assistant Secretary of State for African Affairs, Tibor Nagy mocks the Government, says there is no doubt her detention is politically inclined and adds that it lacks finesse (see tweet below).
The Canadian High Commissioner to Cameroon, Richard Bail equally joined his voice by indicating that the move by the Government could be disadvantageous and sent technology investors away; taking into consideration the tech guru’s fame.
“Canada expresses its strong concern about the signal sent to foreign investors and technology partners by Rebecca Enonchong’s arbitrary detention. Cameroon’s technology and startup sectors have huge potential to create jobs and wealth in the country. Ms. Enonchong is a leader in these sectors of whom all Cameroonians can be proud. As Board Chair of Afrilabs, a Pan-African network of innovation centers across Africa, Chair of ActivSpaces in Cameroon with its three tech hubs in Cameroon, and co-founder of the Cameroon Angels Network, she is nurturing #Cameroonian tech talent and attracting critical foreign into the technology sector.” Richard Bail wrote in a Facebook post Thursday.
With an #FreeRebecca on his Twitter page, the French Ambassador to Cameroon, Christophe Guilhou did same.
This Friday August 13, a video of women calling for her immediate and unconditional release and shared by Edith Kah Walla equally went viral.
The influential tech CEO was arrested and brought before court in Douala, without any formal complaint- reports say the Attorney General gave verbal orders for her to be arrested for ‘contempt of court’ in a family affair.
S.K.
D’après un communiqué de presse du COCAN, sur les 650 places arrêtées, 300 ont été mise à la disposition de la partie camerounaise et le reste à la CAF et la FIFA.
Le comité d'organisation de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Cameroun 2021 a annoncé ce jeudi que seulement 650 personnes assisteront à la cérémonie du tirage au sort de la phase finale de cette compétition continentale prévue le 17 août prochain au Palais des Congés de Yaoundé, en raison de la situation sanitaire actuelle.
Sur les 650 personnes attendues, le Cameroun a eu droit à 300 invitations et les reste des 350 sont allées à la Confédération Africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football association (FIFA).
Pour l’heure, rien n’a été dit sur les personnalités camerounaise qui prendront part à cette cérémonie. On note quand même que le goleador Samuel Eto’o sera présent.
Au regard de la situation sanitaire qui prévaut et du risque très élevé de propagation des mutations du Coronavirus, notamment le variant Delta qui circule déjà au Cameroun plus précisément à Yaoundé et Douala, des mesures spéciales de prévention ont été prescrites, en application des dispositions gouvernementales et conformément aux exigences du protocole des évènements de la CAF et de FIFA dans la lutte contre cette pandémie.
Par conséquent, toutes les personnes invitées devront se munir d’un test COVID-19 négatif, d’une validité de 72 heures au plus, à la date du 17 août 2021.
A cet Effet, le communiqué de presse du COCAN publié le jeudi 12 août indique que des tests seront effectués par les services médicaux compétents et se déroulement le 15 août au Palais des Congrès de Yaoundé pour le personnel du prestataire évènementiel et le 16 août au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé.
Le COCAN indique par ailleurs qu’une équipe mobile de testing sera à la disposition des hautes personnalités invitées à la cérémonie.
Hier, la CAF a dévoilé l’identité des présentateurs de cette cérémonie très attendue, il s’agit de la nigériane Mimi Fawaz, présentatrice sportive et du camerounais Leornard Chatelain, célèbre présentateur Radio-TV.
S.K.
Le Tribunal arbitral du sport a décidé de rejeter l’appel déposé par la Ligue de football professionnel du Cameroun à l’encontre de la décision de la Fédération camerounaise de football du 4 novembre 2020.
La Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) reste suspendue comme l’a décidé la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé cette décision de la FECAFOOT hier 12 août 2021. Pour mieux comprendre, il faut indiquer que la décision de la Fédération pour laquelle la LFPC du général Pierre Semengue a fait recours au TAS porte sur sa suspension dans l’organisation des championnats professionnels et le retrait de ses compétences. Le TAS a donc décidé de rejeter l'appel de la Ligue.
Liliane N.
Rebecca Enonchong has spent her third night at the Douala Gendarmerie Legion and nothing seems to show that she will be released any sooner.
According to Edith Kah Walla, President of the Cameroon’s People party sharing updates on the case, Rebecca Enonchong’s lawyers who are eight in number have been trying to meet the Attorney General and the Magistrate since Wednesday August 11 to no avail.
The recent try was on Thursday August 12. The tech guru was supposed to appear before the Magistrate at the Bonanjo Court of First Instance in Douala to explain herself and see if she can be released to appear free.
After waiting for the whole day, she was notified that they would extend her detention for a third night at the Douala Gendarmerie Legion on grounds that they want to hear witnesses. As indicated above, efforts by her lawyers to see the Magistrate were all fruitless.
The Cameroonian-born tech entrepreneur who lives in the US is accused of ‘contempt of court’ in affair opposing her with her brother. There is no complaint against her, except of a verbal order by the Attorney General according to Edith Kah Walla.
Many have seen in this an attempt to “punish” the 54-year-old tech guru who is well known for her critical stands as far as Governments actions are concerned.
The alert on her detention was given by Edith Kah Walla on Tuesday August 10 and since then, calls have been multiplying to demand for her immediate and unconditional release. An online campaign dubbed #FreeRebecca has been on since then.
Rebecca Enonchong is best known in Africa for being the founder of AppsTech, which operates in the US and Cameroon, and for co-founding the African Business Angels Network, which promotes early-stage investment in startups in the continent. With over two decades as an entrepreneur, she is a highly revered figure on African tech and innovation.
Investors and key figures in Africa’s tech scene are petitioning for her release. AfriLabs, the largest network of innovation hubs on the continent where Enonchong is board chair, described her arrest as “a blatant disregard for the rule of law,” especially because there seemed to be no warrant for her arrest.
S.K.
Selon l’avocat de Tenor, il devrait bénéficier d’une liberté provisoire au motif de ce qu’il n’est pas en santé.
Hier jeudi 12 août 2021, l’artiste Tenor était au Tribunal de première instance (Tpi) de Douala. Poursuivi pour homicide involontaire dans le cadre qui l’oppose au ministère public et à la famille de la défunte Erica Mouliom, son avocat a introduit une demande de libération provisoire. La raison avancée par ce dernier pour justifier sa demande est que l’artiste n’est pas en santé. La suite de son procès est prévue pour le 6 septembre prochain. L’audience de ce jour-là sera consacrée aux réquisitions du Procureur.
A titre de rappel, l’artiste Tenor est incarcéré à la prison centrale de New-Bell depuis le 30 juillet 2021. Il a été envoyé dans ce pénitencier pour la mort de l’étudiante Erica Mouliom survenue dans un accident de circulation, qu’ils ont eu le 15 juillet 2021. Erica est morte sur le champ n’ayant pas la possibilité d’arriver à l’hôpital. Par contre l’artiste avait été hospitalisé. Et c’est après son hospitalisation, qu’il a été conduit à New-Bell.
La famille d’Erica notamment son géniteur M. Mouliom après le décès de sa fille avait indiqué que Tenor doit venir payer la dot de sa famille au pays Bamoun. Par la suite, il a initié une action judiciaire en portant plainte contre celui-ci.
Le 2 août 2021, Tenor était en audience préliminaire au Tpi de Douala. Il faut signaler que les chefs d’accusations qui pèsent contre ce dernier sont notamment : conduite en état d’ivresse et homicide involontaire.
Liliane N.
Selon l’activiste Boris Bertolt, Me Alice Nkom l’avocat de Shakiro, dit ne pas être au courant d’un visa pour les Etats-Unis accordé à son client.
Depuis l’après-midi du jeudi 12 août 2021, sur la toile, circule la rumeur selon laquelle, Shakiro célèbre transgenre au Cameroun a obtenu le visa pour les Etats-Unis. Certains médias camerounais en ligne ont même relayé à travers des publications sur leurs plateformes numériques cette rumeur. Cependant, l’activiste Boris Bertolt sur sa page Facebook, affirme qu’il n’en est rien de tel et Me Alice Nkom avocate du transgenre dit ne pas être au courant.
« Je viens d’avoir Me Alice Kom qui n’est même pas au courant du « Visa de SHAKIRO pour les Etats-Unis ». Il n’est rien », a écrit l’activiste sur sa page Facebook.
En attendant de voir clair avec cette rumeur, il convient de rappeler que le transgenre Shakiro a été violemment agressé à Douala par une dizaine de personnes, il y a de cela quelques jours. L’agression du client de Me Alice Nkom a eu lieu au quartier cité – cicam de la capitale économique. Dans la vidéo en circulation sur la toile, on observe que Shakiro a été déshabillé, son maquillage et sa perruque enlevés. Ensuite il a été abandonné dans un état critique.
Quelques heures après l’incident, Shakiro a fait une réaction sur son compte Facebook. Il a exprimé son souhait de quitter le Cameroun pour les Etats-Unis.
« Je vais quitter le pays ci… Dieu ma force. Après la prison, c’est l’hôpital et après [ce] sera les USA. Vous m’aviez tapé à mort. Merci cher camerounais. Suis sur le lit d’hôpital et ça ne va pas. Je suis un être vivant après tout et sachez que ce n’est pas de ma faute si je suis de la sorte », a-t-il écrit.
Liliane N.