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The new Board Chair of the Cameroon Development Corporation, CDC, Hope Sona Ebai has appealed to the Government to give the much-needed attention to revive the corporation hard-hit by the current socio-political crisis rocking the North West and South West regions.

Speaking during a crucial board meeting of the corporation in Limbe, South West region Thursday August 19, Hope Sona Ebai said if the CDC is left unassisted in the face of the crippling Anglophone crisis, the consequences could be devastating for the country, given the socio-economic role played by the corporation.

We express our gratitude to Government for the support, we plead for more support and more attention to be given to CDC based on its huge socio-economic role in the South West and North West regions. Government should continue to maintain CDC on its portfolio; we think that if the security situation improves, we can turn things around for the betterment of the CDC and the country at large…” Hope Sona Ebai said.

Apart from the appeal to Government for more support to bring the company back to its feet, the board meeting gave the new chair, appointed in May this year the possibility to understand the state of affairs in the company and decide with the members on the path CDC has to take to survive the current storm.

“We looked at performance indicators in the past year, the budget, and how it was managed and got reports from auditors. We approve their counts; we took note of the extremely difficult situations under which the CDC is functioning today because of the crisis…” The coca expert told the press at the close of the meeting.

He and the rest of the Board members have promised to keep the ailing corporation alive and fight for the interests of the workers.

 

The ailing Cameroon Development Corporation

The Cameroon Development Corporation, CDC is an Agro-Industrial Complex that grows, processes and markets tropical export crops. It operates in Cameroon in the Central African sub-region. It is a parastatal company with current share capital of 35,718,806,000 FCFA, and its operations are coordinated by the General Manager and governed by a Board of Directors presided by a Chairman. Currently, its plantations cover a total of approximately 42,000 Hectares of land, 38,000 Hectares is mature and of production stage.

The company whih constitutes a workforce of over 22,036 employees, including temporary workers, making it the second highest employer after the State of Cameroon has been crippling in the face of the Anglophone crisis wreaking havoc in the North West and South West regions of Cameroon.

Workers of the corporation times without number protested for months of unpaid salaries. As at now, ten of its estates are almost entirely shut down and some five thousand workers are at the verge of being sent back home due to the company’s inability to pay their salaries.

On the Corporation’s website, a message of assurance reads that: “Conscious of the ongoing difficulties faced by the Cameroon Development Corporation (CDC) as a result of the current socio political unrest in the North West and South West Regions, acknowledging the fact that ten of our estates are almost entirely shut down, putting over five thousand jobs at risk, we wish to state that, being the sole owner of the Cameroon Development Corporation (CDC), the State of Cameroon has duly been informed of the prevailing situation. While waiting for the State to provide a lasting solution to the crisis, all workers of the Cameroon Development Corporation are enjoined to remain calm and forward looking, as management is doing all it takes to ensure that things unfold in their best interest. We are hopeful that the powers that be will do all that is necessary to keep the CDC afloat.”

 

 Ariane Foguem

Quatre-vingts personnes, dont 65 civils et 15 gendarmes, ont été tuées lors de l’attaque djihadiste mercredi 18 août contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir.

 

Le bilan, après une attaque djihadiste menée contre un convoi militaire escortant des civils dans le nord du Burkina Faso, est désormais de 80 morts. « Selon un bilan réactualisé ce jour à 18 h 50, heure locale, 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste », indique un communiqué du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. 

Un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes tués initialement annoncé, après la mort d'un gendarme blessé, ce qu’a confirmé la gendarmerie jeudi soir.

Les 65 civils tués sont 52 hommes, sept femmes et six supplétifs des Volontaires de la défense de la patrie (VDP). Soixante-quatre ont été inhumés jeudi à Arbinda, dans la région du Sahel (nord) où a eu lieu l’attaque. 

« Le gouvernement renouvelle ses condoléances aux familles éplorées et félicite les Forces de défense et de sécurité et VDP pour leur action qui a permis de neutraliser plus de 58 terroristes selon un décompte final », selon le communiqué.

Les gendarmes sont « très touchés par la perte de 15 frères d’armes (…) mais fiers du combat qu’ils ont livré et qui a permis de mettre en déroute plus de 400 terroristes, neutraliser plus de 80 d’entre eux et récupérer un important stock de matériel, d’armes et de motos », a de son côté indiqué le service de communication de la gendarmerie nationale.

Trois jours de deuil national

L’attaque s’est produite dans la zone « des trois frontières » entre Burkina, Niger et Mali, régulièrement frappée par les actions meurtrières de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à Daech. Les gendarmes et les supplétifs VDP escortaient des civils victimes de précédentes attaques djihadistes, qui retournaient dans leurs localités d’origine de la même région du Sahel.

Le Burkina Faso a débuté jeudi un deuil national de trois jours : le drapeau était en berne devant le parlement, la présidence et les édifices gouvernementaux. Plusieurs télévisions et radios ont modifié leurs grilles de programmes, diffusant pour la plupart des chansons en hommage et en soutien aux forces de défense et de sécurité.

Depuis le début du mois d’août, 94 civils, militaires et supplétifs de l’armée sont morts dans des attaques attribuées à des groupes djihadistes dans le nord et le nord-est du Burkina.

Pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Souvent couplées à des embuscades, ces attaques ont fait plus de 1 500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.

 

N.R.M

 

Dans une mise au point rendue publique hier 19 août par sa cellule de communication, Jacques Lengue Malapa affirme n’être pas le seul à avoir accès à l’ascenseur de la mairie de Douala 1er, dont il a la charge.

Contrairement à ce qu’affirme la Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco) par la voix de son président Alphonse Ayissi Abena, la cellule de communication de la mairie de Douala 1er, déclare que le maire n’est pas le seul à pouvoir utiliser l’ascenseur. Ses collaborateur à l’instar de ses adjoints et tous les chefs de services disposent chacun, d’un ‘’pass’’ électronique leur conférant usage intégral de cet engin de facilitation à la mobilité. La mairie réfute toutes les accusations d’Alphonse Ayissi Abena devenues virales  sur la toile.

«Dans cette sortie scripturale, le nommé Alphonse Ayissi Abena fait grossièrement état, sans le démontrer, de ce que «plusieurs usagers (femmes enceintes, personnes âgées, personne à mobilité réduite) des plaintes dénonçant l’interdiction d’accès à l’ascenseur qu’abrite l’hôtel de ville de la mairie de Douala 1er, un bâtiment R+4 où les services essentiels, y compris le cabinet du Maire, se trouvent au dernier étage», écrit la cellule de communication de la mairie de Douala 1er.

Comment comprendre donc que la Focaco puisse porter de telles accusations contre le maire Lengue Malapa ? Pour la cellule de communication, Alphonse Ayissi Abena n’est que dans une campagne de «désinformation et de sabotage». Pour elle, le président de la Focaco serait en quête du sensationnel et est tout simplement incohérent.

«Des agents de la police municipale de la Mairie de Douala 1er sont sans discontinuer en faction dans le hall de l’immeuble non loin de l’ascenseur afin d’y faciliter l’accès aux personnes vulnérables, âgées et handicapées. Par ailleurs, la Mairie de Douala 1er tient à rappeler que les services essentiels à forte offre et fréquentation publique ont été expressément positionnés au rez-de-chaussée du majestueux immeuble de la Mairie de Douala 1er», ajoute la cellule de communication de la mairie de Douala 1er.

Liliane N.

 

L’accident de circulation s’est produit dans la nuit 19 août 2021.

Encore un accident de la route qui se produit au quartier Awae Escalier à Yaoundé. Selon nos sources à la soirée du 19 août 2021, 10 personnes décédées avaient déjà été sorties des décombres de deux conteneurs qui se sont renversés. D’après la CRTV Web, les conteneurs d’un camion gros porteur se sont renversés. Et des témoins de la scène affirment que les chaînes du camion se seraient brisées.

Les images de cet accident circulent en ce moment sur la toile. Elles rappellent aux uns et aux autres, celui qui s’est produit toujours à Awae le 5 août 2021. Aux environs de minuit sur l’axe lourd Yaoundé-Bertoua plus précisément au lieu-dit Mvog Essindi, un camion de marque Renault, semi-remorque attelée de la société Sotrac Sarl a heurté violemment un bus de la compagnie de voyage interurbain Avenir de la Kadey. Il y a eu 16 morts méconnaissables et de nombreux blessés.

A la suite de cet accident d’Awae et de deux autres qui se produits à la même période et qui avaient fait 40 morts en l’espace d’une semaine, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports a décidé de suspendre à titre conservatoire deux agences de voyage inter urbain. Il s‘agit de Solidarité Voyages et d’Avenir de la Kadey. En réunion de crise avec les promoteurs des compagnies de transport, le membre du gouvernement a recommandé à ces derniers d’intégrer des ceintures de sécurité dans leur bus. Entre autres, il a demandé que soit désormais mentionné les heures de départ et d’arrivée par les chefs d’agences des sites respectifs sur les bordereaux de routes, afin de déterminer la durée exacte du voyage pour se rassurer du respect des délais de routes prescrits.

Liliane N.

De plus, elles sont “des vecteurs de contamination plus dangereuses que toutes celles qui n’ont jamais pris le moindre vaccin”. Alors, si le décès de Jacob Desvarieux a fait grand bruit alors qu’il avait reçu tous les vaccins et devait en principe être à l’abri  de cette pandémie, le reportage fait par nos confrères de Rfi il y a quelques heures vient un peu plus semer le doute dans les esprits

 

Notre confrère laisse entendre que “Le conseil d’état affirme que les personnes vaccinées peuvent être porteuses de virus et contribuer à sa diffusion dans des proportions qui ne sont pas véritablement connues aujourd’hui…

Comme cela se vit depuis un an, on va continuer d’enfermer les gens bien portants et sensés être protégés par le vaccin, en prétextant une contagion invisible ;

Une manière de faire de chaque personne en bonne santé, un danger potentiel tout cela pour maintenir le narratif de la peur et de contrôle…”.

Plus encore, certains médecins biologistes, à l’instar d’un certain “Olivier Verain”, affirment que : “Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont le plus exposées aux formes graves et au décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin, ou de réinfection post vaccinal ou encore de la virulence d’un variant…”.

Une généticienne, “Alexandra Orion Coude, qui avait déjà donné des alertes sur cette question, en relevant que “ Les personnes vaccinées étaient plus vulnérables face aux ré-infections et aux variants…

Les personnes vaccinées répandent plus de particules virales autour  d’elles quand elles respirent par rapport aux non vaccinées et sont donc plus contagieuses que les autres”.

Ce qui signifie en clair qu’une personne vaccinée, protégée ou pas, continue de diffuser la maladie autour d’elle et qu’elle la diffuse plus qu’une personne saine.

Curiosité

Lorsque cette pandémie est apparue, les Etats, comme c’est encore le cas présentement ont défini des mesures qui devaient être prises afin de protéger les populations de ce tueur silencieux qui, du point de vue de certains médias, des communicateurs et autres organismes des questions de santé pouvait être neutralisé grâce au vaccin.

Un matraquage médiatique est mis en branle depuis belle lurette, afin de convaincre les sceptiques par rapport aux risques qu’ils encourent, en refusant de se plier à la donne mondiale. Alors, que penser de cette autre actualité ? De quelle manière peut-on véritablement se protéger contre le coronavirus et ses multiples variants ? Qu’est ce qui peut expliquer, justifier que des sanctions soient prises à l’encontre les personnes, notamment du personnel médical  qui refuse de se faire vacciner alors qu’il est dit qu’on est libre de le faire ou non. Qu’est ce qui se cache réellement derrière cette histoire de Covid-19 ?

 

Nicole Ricci Minyem

Le corps sans vie de Christian Penda Ekoka décédé au Canada est arrivé au Cameroun hier.

Comme le prévoit le programme de ses obsèques rendu public par ses proches, la dépouille de Christian Penda Ekoka fondateur du Mouvement Agir/Act est arrivée au Cameroun le jeudi 19 août 2021. Elle a été accueillie à l’aéroport international de Douala par les membres de sa familles, des membres du Mouvement Agir/Act visiblement très touchés par son départ. Une fois réceptionnée, elle a été conduite à la morgue de l’hôpital général de Douala.  

Christian Penda Ekoka selon le programme de ses obsèques, sera inhumé le samedi 28 août dans la ville de Douala, dans le caveau familial. Mais en attendant cette date, il est prévu à partir du lundi 23 jusqu’au jeudi 26 août 2021, un recueillement au domicile familial sis derrière l’hôpital de District de Deido.

Le fondateur du Mouvement Agir/Act est mort à Toronto au Canada le dimanche 8 août 2021. Il a rendu l’âme dans une formation hospitalière spécialisée. On a appris qu’il souffrait d’un cancer du pancréas.

Après l’annonce de son décès qui a suscité une pluie d’hommages, Maurice Kamto son ancien allié politique a salué son apport dans le combat de la renaissance, qui les a conduits en 2019 dans la prison de Kondengui à Yaoundé. Ils y ont passé  9 mois et y sont sortis par une grâce présidentielle.

 «En cette très douloureuse circonstance, où les mots ne peuvent exprimer ce qu’on ressent, je m’incline devant la mémoire de ce patriote humaniste, brillant économiste, qui aura cheminé avec moi dans le combat pour la renaissance du Cameroun et l’avènement d’une Nation forte, d’une société fraternelle où, aimait-il à répéter, « La naissance n’est pas un destin ». Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Monsieur Christian PENDA EKOKA est sans doute de poursuivre sans relâche cette œuvre commune. Car, comme je l’ai toujours dit, nous ne devons pas léguer aux générations futures les combats de notre temps», a écrit Maurice Kamto.

Liliane N.

Des affrontements intercommunautaires sans précédents ont fait au moins 32 morts et 74 blessés dans la région de l’Extrême nord du Cameroun, des milliers de personnes ont fui au Tchad ou à l’intérieur du pays selon le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR). Aujourd’hui le calme est revenu mais la situation des réfugiés est alarmante.

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi 19 août 2021, le Haut-commissariat aux réfugiés alerte sur la situation humanitaire de 11.000 personnes majoritairement constitués de femmes, d’enfants et de personnes âgées, qui ont dû fuir le Cameroun vers le Tchad à cause des affrontements entre éleveurs arabes Choa et pêcheurs Mousgoum qui ont débuté le 10 août dernier à Missiska, dans l’arrondissement de Logone Birni, région de l’Extrême-Nord.

Ces violences ont fait 32morts et 74 blessés. Par ailleurs, le HCR précise que 7.300 personnes se sont déplacées à l'intérieur des frontières camerounaises et au total, 19 villages auraient été incendiés.

Le HCR poursuit dans son communiqué qu’au Tchad, « les nouveaux arrivés ont un besoin urgent d’abris, d’autant plus en cette période de saison des pluies. Beaucoup dorment sous des arbres, certains ont trouvé refuge dans les écoles ou des familles d’accueil. Le HCR et ses partenaires locaux et internationaux ont travaillé en étroite collaboration avec les autorités du Tchad pour leur venir en aide. »

Selon Iris Blom, Représentante adjointe du HCR au Tchad, malgré ce qui a déjà été fait, la situation de ces réfugiés demeure très préoccupante. « Il y a un besoin urgent d'abris temporaires car la plupart des nouveaux arrivants sont des femmes et des enfants exposés à un large éventail de risques de protection. Nos équipes construisent des hangars pour leur fournir un endroit sûr où dormir et pour organiser des activités communautaires pour les enfants. » A-t-elle déclaré.

A ce jour, des produits de première nécessité ont été distribués, des abris sont en construction et des équipes médicales sont déployées, mais le Tchad recense déjà un demi-million de réfugiés, le Cameroun 450 000, et les moyens manquent pour répondre aux besoins des déplacés.

Le HCR est d’avis que des fonds supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour répondre aux besoins des personnes déplacées de force dans ces deux pays.

 

Origine des tensions

Les affrontements entre éleveurs arabe Choa d’un côté, et pêcheurs et agriculteurs Mousgoum de l’autre, ont été causées par des tensions autour des ressources agricoles, halieutiques et pastorales. Le plus grave événement de ce type enregistré auparavant remonte à 2019 et avait causé la mort d’une personne.

D’après le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), ce sont les plus violents affrontements intercommunautaires auxquels on a assisté jusqu'ici entre ces deux clans dans le nord du Cameroun.

Les autorités locales de l’Extrême-Nord travaillent à rétablir le calme et apportent de l’aide aux victimes.

 

Ariane Foguem

Certaines indiscrétions font état d’un plan ourdi contre cet administrateur civil par des individus qui tiennent à tout prix brader les biens du Pad.

 

Ceux qui soutiennent cette thèse affirment qu' ”Effrayé par la reconstitution des limites du domaine foncier du PAD et surtout de l'inventaire de ses biens, des personnes bien identifiées sont fortement soupçonnées de vouloir tripatouiller la vérité en montant une cabale contre le Dg Cyrus Ngo'o…”.

A l’intérieur du Port Autonome de Douala, les collaborateurs du directeur général soutiennent que “Depuis que le Dg Cyrus Ngo'o est aux affaires, la mafia a perdu le sommeil. Chacun ruminant sa  haine devant le danger qui se profile à l'horizon. Ce sont les mêmes qui gèrent par exemple, en toute opacité et  sans mandat juridique depuis 2007, les biens résiduels de l'ex-ONPC. Une immersion dans ce milieu pourrait faire découvrir les procédés filandreux qui y ont cours…”.

Ce sont les mêmes sources qui renseignent que “La réforme portuaire a introduit les loups dans la bergerie…”.

Et pour soutenir cette thèse, ils indiquent qu' “Alors que les mutations sont sur le point d’être engagées avec la mise sur pied du Port Autonome de Douala (PAD), le Ministre des Finances (Minfi) de l'époque, Polycarpe Abah Abah veut voir clair sur l'immense patrimoine mobilier et immobilier Portuaire qui alimente tellement de fantasmes….

C'est que la chronique des faits divers dans la presse fourmille d'anecdotes sur les prétentions de certains qui  revendiquent des parcelles notoirement reconnues comme parties intégrantes du domaine public Portuaire ou d'autres qui ont réussi l'incroyable prouesse d'obtenir l'immatriculation d'un terrain dans l'espace public Portuaire...

Celui qui est chargé en janvier 2006  par le Minfi Abah Abah d'inventorier les actifs résiduels qui subsistent  de l'ex-Office national des ports du Cameroun (Onpc) est maintenu, malgré le flou entretenu sur son pedigree…

Des rumeurs bizarres de bradage des biens immobiliers de l'ex-ONPCB vont parvenir à l'oreille du Minfi qui s'empresse de retirer son blanc-seing au cabinet chargé de cette tâche...

Essimi Menye qui succède à de Polycarpe Abah Abah au ministère des Finances ne décolère pas contre ceux qui sont à l’origine de la mafia et des malversations qui ont cours au Port autonome de Douala. Cependant, on ne sait pour quelles raisons, il maintient l’homme sur qui pèse tous les soupçons malgré le fait qu’il soit personae non grata.

En 2007, la première résolution du Minfi Essimi Menye est de nommer un auditeur afin de connaître la nature exacte des biens résiduels de l'ex-ONPC. C'est le cabinet Challenger Corporation d’un expert  qui est commis à la tâche.

Le bicéphalisme est créé par la mafia

Le bicéphalisme est électrique entre les différents concurrents qui se livrent à une guerre féroce et pire ils sont des voisins de palier à l'immeuble de l'ex Oncpb à Bonanjo. Un soir, des cadres procédant de la multinationale de l'industrie agroalimentaire Nestlé qui projettent  de réaliser des spots publicitaires dans l'enceinte du Club ONPC se voient refoulés devant la barrière d'entrée par les militaires en faction. Malheureusement, ils ne parviendront pas à le faire à cause des guéguerres que se livrent les cabinets noirs qui sont aujourd’hui à en découdre avec le directeur général Cyrus Ngo’o.

Il convient cependant de se poser quelques questions

Comment comprendre  sur la base d’une simple dénonciation, l’on convoque un gestionnaire nommé par le Chef de l’Etat ? En prenant le soin de le considérer comme suspect avant même que les enquêtes ne soient diligentées sur le terrain ?

Le marché dont il est question dans cette affaire est de quel type ?

S’il existe, a-t-il été réalisé en respectant les termes ?

Qui a donné son accord ?

Qui a réalisé ledit marché et si cela a été fait, cette réalisation était-elle conforme aux clauses ?

L’expertise est-elle avérée ?

D'où sort le blanchiment d'argent dans cette affaire? Est-ce parce que le soumissionnaire a acheté un bien coûteux que cela veut nécessairement dire qu'il blanchit l'argent qu'il a lui-même gagné ?

Des interrogations et bien d’autres encore qui nécessitent des réponses car, ce sont ces dernières qui vont permettre de mieux cerner ce qui se trame actuellement contre le directeur général du Port Autonome de Douala.

 

 

Le plus gros importateur et distributeur de poissons au Cameroun est accusé d’avoir procédé à une augmentation illicite du prix de cette denrée de grande consommation.

La Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes au ministère du Commerce le 14 août dernier a apposée des scellés sur une dizaine de poissonneries appartenant à la société Congelcam à Yaoundé, notamment dans les quartiers Mvog-Mbi (4 points de vente), Biyem-Assi (1 point de vente), Mokolo (1 point de vente), Nkol-Eton (1 point de vente), entre autres.

Motif de cette action, augmentation illicite des prix sur un produit pourtant homologué. Selon le confrère Mutations qui a traité ce sujet dans son édition du jeudi 19 Août, le chef de la Brigade, Barbara Elemva Amana a indiqué que « ses équipes sont déployées actuellement à travers le territoire national pour endiguer la poussée inflationniste constatée dans la plupart des secteurs de grande consommation, dont l’agro-alimentaire et les matériaux de construction. »

Congelcam fut donc la première victime de cette descente sur le terrain, une opération qui selon une opinion répandue dans les ménages moyens n’a que trop tardé. Certaines ménagères expliquent qu’il faut désormais débourser jusqu’à 30.000 Fcfa pour acheter un carton de maquereau qui coûtait 28. 000. Pour ce qui est du kilogramme, elles font savoir qu’il n’est pas rare de l’acheter a 1800, voire 2000 Fcfa.

Et si cette décision enchante quelque consommateurs, Congelcam n’est pas du tout d’avis. Selon le chargé de la communication Joseph Flavien Kankeu, la procédure qui a conduit à la fermeture de leurs espaces marchands est en contradiction avec la loi de 2015 régissant l’activité commerciale au Cameroun. « S’il y a eu hausse de prix comme le prétend l’équipe descendue sur le terrain, la loi de 2015 demande tout de même que l’on donne des mises en demeure puis des notifications d’amendes. Au cas où dans un délai de 30 jours la pénalité n’est pas payée, l’on peut apposer des scellés. » A-t-il souligné.

Quel qu’en soit le cas, la fermeture de ces poissonneries de Congelcam selon plusieurs pourrait entrainer une augmentation du prix du poisson sur le marché, voire une pénurie de cette denrée très prisée dans la capitale politique.

 

 Ariane Foguem

Five suspected separatist fighters have been killed and their kidnapping camp in Mforya, a locality in Bafut, Mezam Division in the restive North West region dislodged during an operation by defence and security forces in that part of the country early this Thursday August 19.

The disturbing rate at which suspected separatist fighters in Bamenda kidnap civilians and later ask for ransoms to secure their release lately pushed security forces to launch a manhunt against the kidnappers.

Reports say a tip off from a local took the over thirty Government forces to Mforya, a locality in Bafut, some 2.5 kilometres from mile 4 in Nkwen, Mezam Division of the North West region in search of a separatist kidnapping camp.

The forces led by Major Onana Conrad surprized the fighters at the camp at about 1am this Thursday August 19. Upon seeing them, the armed kidnappers are said to have opened fire on the soldiers.

The gun exchange reportedly left five of them dead. They have been identified with their usual nicknames as; Small Bible, Small pepper, Banki alias Ebube, Prince from Wum and Stone.

The Government forces then moved to the camp where they saw two women, one with a child less than a year old identified as Moufoua Giselle. Questioned by the army, she recounted the activities of the fighters.

"They stay here but they have a place about three kilometres from here where they kidnap and keep people. They're about thirty in number staying in different places here in Bafut and each of them have a gun…On one of my visits, I have seen them torture people, they also collect cars and bikes from people. This camp has been existing for more than one year…" Giselle told the soldiers.

The second Lady was shot around the abdomen during the gun exchange and was taken to the 5th region military hospital in Nkwen for medical attention.

Reports further say two people living close to the camp and suspected of complicity were arrested and taken away for questioning.

This is just one out of the many successful operations security forces have launched in parts of the restive North West region that has been hard-hit by the Anglophone crisis for close to five years now.

 

Ariane Foguem

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Sunday, 05 June 2022 11:01