An investigation is on course at the Douala Maritime Gendarmerie following the seizure of 5000 litres of contraband fuel in Bwadibo, a locality in the country’s economic capital that was meant for black market.
It was thanks to a tip off that elements of the Douala Maritime Gendarmerie during one of their security checks in Bwadibo coves laid hands on a cargo containing 21 drums, filled with a total of 5000 litres of contraband fuel.
The operation carried out last August 7 was done in collaboration with officials of the Ministry of Water Resources and Energy.
The 5000 litres of fuel have been placed at the disposal of the country’s petroleum depots company, well known in its French abbreviation, SCDP due to its dangerous nature for proceedings to follow.
If it is declared fit for use, it is going to be redistributed across the country and if not, it will destroyed.
The seizure goes in line with actions undertaken by the National Gendarmerie to combat all forms of trafficking nationwide.
For several months now, through special operations aimed at protecting the local economic space, Cameroonian customs seized important volumes of contraband and counterfeit products including fuel in the framework of its operation dubbed Halcomi (Halt illicit trade).
Despite some of these moves so far made by the Government to fight against the importation and or sale of illicit fuel across the country, the activity seems to be gaining grounds instead.
Customs authorities are promising tough days ahead to those who will continue to ignore the law and involve themselves in such acts at the expense of the country’s national economy.
S.K.
L'opération de renouvellement des bureaux des organes de base de ce parti vient d'être lancée à Garoua par le Président de la commission régionale de coordination desdites opérations, sa majesté Aboubakary Abdoulaye.
A travers ces opérations de renouvellement des bureaux des organes de base, le parti du flambeau ardent est à la quête mais également à la conquête des hommes et femmes qui seront à même d'œuvrer pour le triomphe du Rdpc et de son illustre Chef, Paul Biya. En effet, le président de la Commission régionale de coordination, Aboubakary Abdoulaye vient de procéder au lancement de ces opérations par visioconférence." Il faut renouveler tous les responsables du parti allant de la cellule aux comités de base en passant par les sections et les sous-sections ", a déclaré le sénateur Hamadou Maurice, vice-président de la Commission régionale de coordination des opérations de renouvellement.
Moment idoine pour les participants de définir le calendrier des activités inhérentes à ces opérations de renouvellement des bureaux des organes de base qui courent jusqu'au 30 septembre prochain, ainsi que le profil des candidats. Aux termes de ces actions, le Rdpc aura une nouvelle physionomie avec des dirigeants capables de porter les aspirations du parti à la base.
Pour l'heure, les tractations sont d'ores et déjà perceptibles dans les différents organes de base du Rdpc dans le Nord pour des opérations de renouvellement réussie sur toute la ligne.
Innocent D H
Cyrus Ngo’o compte faire appel de la décision rendue par le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo le 5 août 2021. Reconnu « coupable d’abus de fonction et de concussion », le DG du PAD a été condamné à « 6 mois d’emprisonnement avec sursis pendant 5 ans et 1 700 000 francs d’amende ferme ».
Outre cette condamnation, le tribunal alloue aussi à la partie civile, la société Cana bois, un montant de 3,2 milliards de FCFA en guise de réparation du préjudice économique subi. En plus, un mandat d’incarcération a été émis contre Cyrus Ngo’o en exécution de la contrainte par corps d’une durée de 5 ans, apprend-on.
Le DG du Port autonome de Douala (PAD) dans une espèce de mémoire sur l’affaire, précise d’emblée avoir agi en qualité de principal dirigeant de cette plateforme portuaire et non intuitu personae. Il entend dès lors « exercer la voie de recours contre ce jugement pour le rétablissement de la vérité, de son honneur et de la légalité républicaine ». Le document suscité informe que « cette condamnation découle des poursuites engagées (par la société Cana Bois) pour des faits relevant aux fonctions du directeur général à la suite de la revalorisation des tarifs des prestations portuaires rendues par le Port autonome de Douala ».
Les nouveaux tarifs portuaires entrés en vigueur depuis le 1er janvier 2018 sont une initiative souveraine du gouvernement camerounais et non du PAD, qui ne fait que les mettre en œuvre, rappelle-t-il. Leur validation par l’Autorité portuaire nationale le 11 octobre 2017, après une habilitation du ministère du Commerce a fait par ailleurs intervenir le Comité consultatif d’orientation, le conseil d’administration du PAD, le ministère de l’Économie, entre autres.
Dans une correspondance datée du 10 octobre 2017, le ministre des Transports d’alors, Edgard Alain Mebe Ngo’o, avait écrit au DG du PAD : « Dans le cadre des mesures préalables pour le démarrage de la procédure d’instruction du dossier du Cameroun en vue du décaissement de l’aide budgétaire attendue de la Banque mondiale, (…) il est attendu du Port autonome de Douala l’actualisation des tarifs portuaires actuels (frais de stockage) ». Dans la même veine, le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), en date du 7 août 2018, lui délivre son avis de non-objection sur le projet d’amendements apportés au régime tarifaire applicable aux prestations rendues par le PAD. Pour le Minepat, ces amendements « ne remettent pas en cause la révision tarifaire intervenue en octobre 2017, mais permettent de faciliter davantage les opérations sur la place portuaire ».
Cependant, la revalorisation des tarifs des prestations portuaires, pourtant applicable à toutes les entreprises installées au port de Douala, n’est pas du goût de la société Cana Bois. Son promoteur, Nassar Bouhadir, juge la nouvelle tarification de la redevance portuaire suicidaire. « La convention d’occupation temporaire d’une parcelle du domaine public valable liant son entreprise au PAD pour une durée de dix ans, consentie sur la base du tarif hors taxes de 715F/m2/an tout comme les taxes sur la valeur ajoutée et autres exigences contenues dans le contrat n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque transgression de sa part », réplique-t-il.
Défaut de paiement
Pourtant, le 29 juillet 2020, le DG du PAD sert une mise en demeure pour défaut de paiement de la redevance domaniale à la société Cana Bois en tant qu’attributaire d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) délivrée le 24 juin 2015.
« Dans l’exécution de votre contrat, il ressort que vous ne respectez pas les engagements que vous avez pris en vertu des dispositions de l’article 9 alinéas 1 et 6 de ladite AOT à savoir, entre autres, le paiement des redevances domaniales à terme. À date, vos impayés dans nos livres, sauf erreur ou omission, s’élèvent à la somme de FCFA 155 483 256 », écrit le DG du PAD.
Innocent D H
Selon les indications de la Directrice générale (DG), Andrée Caroline Mebande Bate, le plan stratégique du « nouveau » Centre national d'études et d'expérimentation du machinisme agricole (Ceneema), va s’articuler autour « du développement et la valorisation du potentiel d’appui technique et d’accompagnement, de la dynamisation de la recherche et de l’expérimentation, de l’innovation et de la formation, du déploiement d’une gouvernance exemplaire et renforcement des partenariats et des capacités des acteurs ».
Les nouvelles missions du Ceneema ont été rappelées ce dimanche 8 aout 2021 par la DG sur les antennes de la CRTV-radio. Andrée Caroline Mebande Bate indique, « Notre première mission est la formation des formateurs, c'est-à-dire les enseignants des universités d’agronomie, des écoles et centres de formation du Minader (Ministère de l’Agriculture et du Développement rural, NDLR), la formation des utilisateurs que nous appelons vulgairement des tractoristes, la formation des maintenanciers, même des artisans locaux parce que la mécanisation ne va pas se limiter à utilisation des engins que nous allons importer. Il faut promouvoir la fabrication locale de certains équipements de mécanisation ».
Le Ceneema entend développer le défrichement. « L’utilisation des tracteurs est limitée par le manque d’espaces mécanisables, et nous avons pour mandat de rendre certains espaces mécanisables », explique la DG. Il sera également question d’améliorer la recherche en mécanisation agricole. « Nous devons avoir des outils qui sont adaptés à nos zones agro écologiques. Cette recherche englobe des tests. C'est-à-dire, si une firme veut commercialiser de nouveaux équipements au Cameroun, nous devons d’abord les tester pour diagnostiquer quelles sont les pièces qui s’usent plus facilement pour donner des conseils », fait-elle savoir en outre.
« Nous avons trouvé le Ceneema fonctionnel juste ici, seulement à la station de Nkolbisson qui est aussi le siège de la direction générale. La crise économique est passée par là et les antennes régionales avaient été abandonnées », fait remarquer Andrée Caroline Mebande Bate. Aussi la nouvelle direction a-t-elle entrepris de rouvrir les antennes de Nanga Eboko, Garoua, et Bamboui. A Nanga Eboko, la Ceneema a récupéré plus de 440 hectares concédés il y a quelques années à une entreprise chinoise pour un projet expérimental de riz. 16 pools agricoles ont aussi été rétrocédés par le Minader, aboute la DG.
Innocent D H
Ce sont 37 organisations de la société civile (OSC) du secteur forêt et environnement qui demandent au gouvernement d’adopter et de mettre en œuvre une stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Ces organisations ont produit un document politique présentant les conséquences liées à la non existence d’une telle stratégie au Cameroun.
Selon ces OSC, ladite stratégie permettrait de résoudre les problèmes tels que le non-respect des droits des communautés locales autochtones, le non-respect des droits fonciers coutumiers, la perte de la biodiversité, les perturbations de l’écosystème, la non prise en compte des questions climatiques, la faible prise en compte des questions de pollution de l’eau et de l’air.
Occasion pour le président de l'Association des paysans riverains des plantations agro-industrie du Cameroun et petits planteurs, Emmanuel Elong de relever, « Nous planteurs, on attendait beaucoup de cette stratégie mais depuis 2014 rien n’a bougé. Cette conférence de presse est une opportunité pour nous paysans et petits planteurs. Nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes à cause des installations des nouvelles plantations ou des extensions qui sont en train d’être opérées et c’est la stratégie nationale qui devait prendre en compte les problèmes des petits planteurs et des riverains que nous sommes. Jusqu’aujourd’hui les avancées sont toujours attendues. »
Précisons que le document d’une dizaine de pages, comporte aussi des recommandations que doit prendre en compte la stratégie nationale durable de production de l’huile de palme. Entre autres recommandations, la promotion de la conservation des hautes valeurs de conservation et les hauts stocks de carbone ; la promotion du respect des droits des riverains et des travailleurs des agro-industries ; la mise en place des mesures incitatives pour les petits opérateurs ; la création des partenariats volontaires et gagnant-gagnant entre les agro-industries et les petits producteurs ; la facilitation et l’accès au financement pour les petits producteurs ; la promotion de la génération des vieilles plantations en utilisant les technologies appropriées.
Innocent D H
Le bout de chou de quatre mois aurait succombé à un accès palustre détecté 20 jours plutôt, dimanche dernier au domicile de ses parents au quartier Village à Douala, pendant la célébration de sa venue au monde.
A peine avoir vue le jour, un bébé de quatre mois passe de vie à trépas alors que ses parents célèbrent sa venue au monde en présence de la famille et des proches. La scène se déroule au quartier Village, au secteur dit ‘Ari’, dans l’arrondissement de Douala 3e, le dimanche 08 aout 20121.
Le nommé Rodolphe T., la quarantaine, chauffeur dans une entreprise de téléphonie mobile et son épouse, Jeannette, commerçante, 29 ans reçoivent les membres de leur réunion a l’occasion du « voir bébé » de leur nourrisson de sexe féminin, âgé de quatre mois.
La réunion se tient comme à l’accoutumée et puis vient le moment de présenter le bébé aux membres. Sa mère va le chercher et le nourrisson passe de mains en mains comme le veut la tradition lors d’une tel cérémonie, suffisamment pour fatiguer le bébé qui s’est vite assoupi.
Il sera remis dans son berceau et le moment de joie va se poursuivre, mais pas pour longtemps. Une des visiteuses, assise dans le couloir menant à la chambre entend le bébé pleurer. Alertée, la maman va noter qu’il a une forte température.
Une infirmière, membre du bureau de la réunion s’implique mais en vain. La température reste élevée. L’enfant est pris de spasme et l’infirmière suggère de l’emmener à l’hôpital d’urgence.
Juste le temps de le porter pour le véhicule d’un autre membre et c’est trop tard. Le nourrisson n’est plus, constate l’infirmière. Emmené à la clinique ou la famille fait habituellement suivre ses enfants, le pédiatre confirme le décès suite à un accès palustre, détecté 20 jours plutôt.
Quelques jours avant la mort de l’enfant, il y avait eu une autre alerte qui fut juste « calmée ». La famille a enterré le nourrisson le lendemain.
Source: Cameroon Tribune
The Minister of Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe will this Tuesday August 10 hold a crisis meeting with promoters of interurban transport and freight agencies after the country lost 40 people in three road accidents in less than 24 hours.
As announced last week, the highly awaited meeting between the Government and promoters of transport agencies hold this Tuesday at about 2pm at the Ministry of Transports in Yaounde.
Together with stakeholders in the transport sector, especially interurban and freight, Minister Ngalle Bibehe will sort to understand what happened respectively in Makenene, Awae and Obala, localities in the Centre region, last August 4 and 5 that stripped life out of 40 people including children and sent many others to the hospital and in critical conditions.
Among the promoters summoned are those of the agencies involved in the road accidents; Charter Express agency, Synohydro company, Avenir voyages transport agency and Solidarité voyages transport agency. Nothing has filtered on whether or not they shall be held accountable for damage caused.
Following the three deadly accidents, Minister Ngalle Bibehe had in a communique threatened to suspend interurban transport and freight companies that will henceforth be involved in any road accident, without prejudice to a legal action for which he will immediately refer to competent authorities.
According to the Transports boss, the accidents are as a result of negligence on the part of drivers on the one hand and promoters of the said agencies on the other hand.
A point of view shared by the Minister of Territorial Administration who in an outing following that of Minister Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe urged the ten Governors to sensitize drivers of heavy-duty vehicles who are most of the times responsible for road accidents, and owners of transport agencies on the need to use the rest areas created by the State for drivers to have time off when they are tired. He too was ferm on the fact that defaulters will henceforth face the law.
S.K.
Les doses du vaccin COVID-19 à injection unique acquis via L'African Vaccine Acquisition Trust (Avat), centrale d'achat pour le compte des États membres de l'Union africaine, en collaboration avec plusieurs partenaires ont été réceptionnées dimanche dernier à l’aéroport internationale de Yaoundé-Nsimalen.
Le Cameroun vient de recevoir un premier approvisionnement de 158 400 doses de vaccin Johnson and Johnson dans le cadre du lancement des expéditions mensuelles de vaccins acquis par l’UA/African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) vers les États membres de l'UA.
Initiative des États membres de l'UA pour mettre en commun leur pouvoir d'achat, l'AVAT avait signé le 28 mars 2021 un accord historique pour l'achat de 220 millions de doses du vaccin COVID-19 à injection unique de Johnson & Johnson, avec le potentiel de commander 180 millions de doses supplémentaires.
« L'accord et le début des livraisons marquent la première fois que les États membres de l'Union africaine achètent collectivement des vaccins pour préserver la santé de la population africaine. Au total, les 400 millions de vaccins acquis par l'Avat sont suffisants pour immuniser un tiers de la population africaine », indique la centrale d’achat.
Il faut préciser que l'accord avec Johnson & Johnson a été rendu possible grâce à une enveloppe de 2 milliards USD fournie par la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), qui est également le conseiller financier et le conseiller en matière de transactions, le garant, le fournisseur de facilités de paiement par acomptes et l'agent de paiement.
Le vaccin Johnson & Johnson a été sélectionné pour ce premier approvisionnement groupé pour trois raisons : tout d'abord, en tant que vaccin à injection unique, il est plus facile et moins cher à administrer ; deuxièmement, le vaccin a une longue durée de conservation et des conditions de stockage favorables. Enfin et surtout, le vaccin est en partie fabriqué sur le continent africain, les activités de conditionnement et de finition ayant lieu en Afrique du Sud.
Les 158 400 doses du vaccin à dose unique Johnson & Johnson viennent s’ajouter au 303 050 doses, « don » des États-Unis dans le cadre de l’initiative Covax qui vise à garantir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19 aux pays en développement reçues en juillet dernier.
Ces doses du vaccin Johnson & Johnson arrivent également au moment où le pays est sous la menace d’une résurgence de la pandémie plus virulente, en raison du variant Delta déjà présent dans plusieurs pays africains. Ce vaccin serait cependant moins efficace face à ce variant, selon les résultats préliminaires d’une étude américaine récente.
S.K.
La femme enceinte a été tuée au cours d’un enlèvement orchestré par deux présumés séparatistes.
Les faits remontent au samedi 07 août 2021. Selon le confrère Abk radio, deux présumés séparatistes ont tenté d’enlever le propriétaire d’un débit de boisson situé dans la ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Le débit de boisson en question se trouve à quelques mètres de la brigade de gendarmerie de Ntambessi. Le kidnapping ayant mal tourné, c’est plutôt la femme enceinte de leur cible le propriétaire du bar qui a été abattue avec son frère aussi.
Cette tragédie qui s‘est encore produite dans la ville de Bamenda, démontre que les violences dans le cadre de la crise anglophone reprennent de plus belle. Vendredi dernier, les proches des 5 policiers tués en juillet dernier demandaient encore justice pour ceux-ci. Ils ont eu droit à des honneurs militaires et à des obsèques officielles. La cérémonie de leurs obsèques a été présidée par Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale à l’Ecole de police de Yaoundé.
A titre de rappel, c’est le 18 juillet 2021 que les 5 policiers ont été tués au lieu-dit «Tjonction» à Bali, par des hommes armés alors qu’ils étaient en pleine patrouille. Selon une source, les hommes armés ont balancé des bombes qui ont tué toutes les personnes qui se trouvaient à ce Check point.
«Ils ont emporté les armes, les munitions et les pièces d’identité des victimes. Les policiers qui sont morts s’appelaient Major Bikoi, Major Mamdi (du GMI), Major Meng, Major Oba (du GSO) et Temgoua qui est un TC de Bali », a fait savoir la source.
Liliane N.
Maurice Kamto affirme que le meilleur hommage qui peut être rendu à Christian Penda Ekoka, c’est de poursuivre le combat qu’ils ont ensemble mené.
Après l’annonce du décès de Christian Penda Ekoka, la réaction de son ancien allié politique Maurice Kamto était très attendue. D’une part, parce qu’il est connu de tous, que leur relation a pris un sacré coup avec l’affaire de l’audit des fonds de l’initiative Survie Cameroun. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a donc rendu public hier 09 août 2021, son hommage au défunt.
Ce qu’on retient c’est que Maurice Kamto reconnaît le bon travail abattu par Christian Penda Ekoka dans la gestion de l’initiative Survie Cameroun, qui avait été mise sur pied pour récolter des fonds devant servir pour la lutte contre le coronavirus dans notre pays. Le président du MRC garde de son ancien allié politique, l’image d’un patriote humaniste, brillant économiste. Et pour lui, la meilleure façon de l’honorer après son départ survenu dimanche dernier, c’est de poursuivre avec le combat de la renaissance.
Communiqué à l’occasion du décès de monsieur Christian Penda Ekoka
C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès, dans la nuit du dimanche 8 août 2021, de mon ami et frère Christian PENDA EKOKA, Président d’ACT-AGIR, qui fut Allié du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Ma douleur est d’autant plus profonde qu’après la folle rumeur de la nuit du 6 au 7 août qui a fait état de sa mort, j’avais été soulagé d’apprendre de sa famille qu’il était bel et bien en vie. Le message qu’il m’a fait transmettre par la suite, en réaction à celui que je lui ai adressé, avait fait naître en moi l’espoir d’un rétablissement en cours.
La disparition de Christian PENDA EKOKA en ce moment précis est un coup dur porté à la lutte de libération de notre peuple et à la Résistance Nationale qu’il a activement contribué à construire, au prix de lourds sacrifices. Je pense notamment aux neuf mois de détention passés ensemble dans les geôles du régime de Yaoundé, à la suite des Marches Blanches, pacifiques, du 26 janvier 2019, organisées pour protester contre le hold-up électoral de 2018, la guerre fratricide qui ravage les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, et la prévarication des ressources dédiées à l’organisation de la CAN 2019 par notre pays.
Dans l’adversité absurde créée et entretenue par le régime en place au Cameroun, Monsieur Christian PENDA EKOKA a conduit avec succès l’opération humanitaire inédite, Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI), qui s’est déployée sur toute l’étendue du territoire national pour porter secours aux populations camerounaises abandonnées à elles-mêmes face à la pandémie de la Covid-19.
En cette très douloureuse circonstance, où les mots ne peuvent exprimer ce qu’on ressent, je m’incline devant la mémoire de ce patriote humaniste, brillant économiste, qui aura cheminé avec moi dans le combat pour la renaissance du Cameroun et l’avènement d’une Nation forte, d’une société fraternelle où, aimait-il à répéter, « La naissance n’est pas un destin ».
Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Monsieur Christian PENDA EKOKA est sans doute de poursuivre sans relâche cette œuvre commune. Car, comme je l’ai toujours dit, nous ne devons pas léguer aux générations futures les combats de notre temps.
Je tiens à présenter à son épouse, ses enfants, petits-enfants et à sa grande famille, si durement éprouvés, mes très sincères condoléances, auxquelles je joins celles de mon épouse, ainsi que l’expression de notre sympathie émue.
Je voudrais par la même occasion leur adresser les condoléances attristées de tous les militants et sympathisants du MRC.
Cher Christian, cher ami et frère, que ton âme repose en paix.
Yaoundé, le 09 août 2021
Se croyant investi de tous les pouvoirs, convaincu qu’il est au dessus de ceux qui conduisent les motos, il a très vite déchanté ce Samedi, car pris à partie par un groupe de moto – taximen alors qu’il tentait d’arracher un engin à deux roues
« Battez-le, il faut qu’il vous sente passer parce que ces individus se croient au dessus de la loi ; C’est après cette bastonnade que ses amis et lui vont assurément retenir la leçon et prochainement, ils réfléchiront par deux fois avant de tenter de prendre la moto de quelqu’un… ».
Des mots d’encouragement, qui ont retenti ce 7 Août, au lieu-dit « Echangeur – Ecole de Police ». Le malheureux « Awarawa » et ses camarades dans la mission à eux assignée, de contrôler les motos qui ne sont pas en règle, ont une fois de plus voulu montrer qu’ils sont « les muscles de l’Etat », investis de tous les pouvoirs, même celui d’exercer la violence alors qu’il leur est demandé d’agir avec plus de diplomatie, plus de doigté.
Sauf que cette fois, les « victimes » ont su trouver la faille et réussi à encercler l’un des agents de la police municipale ; l’ayant entouré, ils lui sont tombés dessus avec des coups de bottes, des coups de poings, le traînant sur l’asphalte afin de l’éloigner un peu plus de ses camarades ; Ces derniers, face à la violence de la riposte, ont préféré prendre la fuite, regardant la scène à distance.
Après l’avoir copieusement battu et chiffonné sa tenue estampillée « Police municipale », ils l’ont abandonné sur place et ont repris leurs motos afin de continuer leur job.
Personne n’échappe aux « awarawa »
Bien qu’il soit opportun de relever que l’incivisme des Camerounais (commerçants, conducteurs de motos, usagers de la route…), est comme une seconde nature, car ils ne respectent rien, s’en prennent sans vergogne à ceux qui ne trouvent pas grâce à leurs yeux… Il n’en demeure pas moins que les agents de la police municipale sont honnis par de nombreuses personnes à cause de leur comportement.
En rappel, le Policier Municipal qui exerce toujours en uniforme, a pour mission la prévention et la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques. Il agit sous autorité du maire et possède des pouvoirs de police administrative mais aussi de police judiciaire.
Nicole Ricci Minyem
Un groupe de 30 dealers, dont un homme âgé de 45 ans, grand dealer activement recherché par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Surpris en pleine consommation de stupéfiants, ils ont été interpellés le 31 juillet dernier à Yaoundé.
Les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak et le Poste de Gendarmerie de Manguiers à Yaoundé ont effectué une importante prise le 31 juillet dernier.
Au cours de deux opérations "Coups de poing", supervisées par le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de Yaoundé 2, aux quartiers Ntaba et Manguiers, 30 individus ont été interpellés, surpris en pleine consommation de stupéfiants dans un domicile.
Parmi les 30 figure un homme de 45 ans, un présumé grand dealer activement recherché par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Pendant la perquisition de ce domicile appartenant au présumé "grand dealer", les policiers ont découvert 800 grammes de cocaïne, 02 Kg de cannabis, des téléphones portables, des armes blanches et une somme de 128 000 F CFA, résultant de la vente de ces substances psychotropes, selon les éléments de la Gendarmerie nationale.
Par ailleurs, la police fait savoir que le domicile en question est équipé d'un système de sécurité avec des barbelés électrifiés et des caméras de surveillance dans le but de contrôler tout mouvement des forces de sécurité.
Une enquête a été ouverte à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak afin de déceler les contours de ce trafic et mettre la main sur d’éventuels complices.
S.K.
Le célèbre homosexuel du Cameroun a été admis hier dans une clinique de Douala après avoir été copieusement battu samedi dernier par un groupe de jeunes en furie contre la pratique de l’homosexualité au Cameroun.
A peine admis en liberté provisoire, Shakiro est victime d’une justice populaire. Il a été déshabillé et sévèrement battu par une dizaine d’hommes lors d’une sortie avec ses copines samedi soir à Douala.
Les images insoutenables de ces actes considérés comme homophobes par les internautes font le tour de la toile. Le jeune homme est vu tout nu, tabassé par ces hommes qui lui demandent de s’expliquer sur son statut.
Des témoins de cet acte « barbare » l’ont emmené à l’hôpital ou il serait dans un état critique.
Il y a quelques heures, le travesti a indiqué sur son compte Facebook qu’il compte quitter le Cameroun. « Je vais quitter le pays ci… Dieu ma force. Après la prison, c’est l’hôpital et après ce sera les USA… », peut-on lire dans sa publication.
Ce point de vue est d’ailleurs partagé par Valsero qui estime que pour sa sécurité, Shakiro devrait quitter le pays.
« Maintenant que vous avez fini de massacrer Shakiro, ça vous a apporté quoi ? J’appelle la communauté internationale aujourd’hui de toutes mes forces. Si vous ne sortez pas Shakiro de ce pays, ils vont finir par le tuer ! Alice NKOM […] si vous ne sortez pas Shakiro de ce pays, ils vont finir par le tuer ! Ça ne va ni mettre l’eau dans les robinets, ni la lumière… rien ! Ça ne va même pas les aider à supporter leur propre misère ! Un peuple qui déverse sa frustration sur les gens qui souffrent comme eux [les Lgbt]. Ils sont même incapables de marcher 1 cm pour dire stop à la guerre dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, mais ils peuvent se lever à 10-20 comme des animaux pour bondir sur un gars qui ne vous a rien fait », déplore Valsero.
Dans un autre post, Shakiro a souligné qu’il ne va pas porter plainte contre ses agresseurs. « Je suis un être vivant après tout et sachez que ce n’est pas de ma faute si je suis de la sorte. Même vos visites je ne veux pas car personne ne m’aime. Je ne peux pas vous porter plainte car Dieu sait ce qu’il fera ! Merci pour le cadeau cher camerounais. Après ma sortie de l’hôpital, je vais rester chez moi dormir jusqu’à ma mort. »
Cet incident survient quelques jours après la mise en liberté provisoire de Shakiro. Après sa sortie, il aurait menacé de publier une sextape d’un homme avec qui il aurait entretenu une relation homosexuelle. Il lui réclamerait 5 millions de francs CFA à cet homme. Son avocate, Me Alice Nkom, son avocate, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette « barbarie ».
L’enfant a été sauvé par sa grand-mère qui a vu ses parents commettre ce forfait.
L’histoire paraît invraisemblable. Pourtant elle s’est réellement produite. Un couple dans le quartier de Mbanga-Pongo, tristement devenu célèbre à cause du crash d’avion qui s’y est produit, a décidé de jeter dans les eaux, son enfant âgé de 02 ans.
Selon notre source, le père et la mère suivaient ainsi les conseils d’un marabout qui leur a dit que leur enfant était possédé. Et qu’il faille se débarrasser de lui en le jetant dans un cours d’eau pour non seulement ôter la malchance mais la sorcellerie aussi de leur existence.
Il se trouve que l’enfant jusqu’à son âge actuel, ne parle pas. Il ne marche pas non plus. Ses parents ayant décidé de se débarrasser de lui comme leur a conseillé le marabout, ont parlé de leur projet à la grand-mère. Cette dernière qui n’était pas d’accord, les a discrètement suivis le jour où ils sont allés commettre ce forfait. Et c’est elle qui a pu de justesse sauver, le tout petit et l’a récupéré. Avec l’aide des populations, elle a alerté les forces de maintien de l’ordre qui sont descendues sur les lieux. Les parents ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Une enquête a été ouverte.
Liliane N.