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Ils pensaient réaliser un chiffre d’affaires considérable en cette période électorale.

On sait que campagne électorale rythme avec production de gadgets, d’affiches mini et grand format. Cette période électorale rythme aussi avec estampillage entre autres des tee-shirts, des caquettes. Cependant il n’y a pas affluence chez les sérigraphes encore moins chez les imprimeurs. Dans l’édition du 5 octobre 2018 du quotidien Le Jour, un responsable de l’imprimerie Cotic Sarl déclare «personne n’a rien eu, ni en commande directe, ni en sous-traitance. En 2011 nous avons eu une commande en sous-traitance de 10 000 affiches du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Soit 5000 exemplaires en format A3 et 5000 en A2». Ils sont nombreux qui affirment que leurs services n’ont pas été demandés au cours de cette campagne électorale contre toute attente. Pourtant lors de la dernière élection présidentielle, les choses s’étaient différemment passées.

Si on s’en tient juste à la production des affiches grand ou mini format, on constate que des neuf partis politiques en lice pour cette élection, seul le Rassemblement démocratique du peuple camerounais en a fait en quantité considérable. Dans les deux métropoles du pays à savoir Yaoundé et Douala, lesdites affiches du RDPC sont visibles. On les retrouve aussi dans les autres villes du pays comme Maroua et Garoua pour ne citer qu’elles. Placées en affichage sauvage ou sur les panneaux publicitaires, le parti politique au pouvoir est visible. Tout le contraire des autres partis en lice pour l’élection du prochain Président du Cameroun. Hormis Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale qui se sont battus à faire un nombre assez réduit d’affiches grand format, les autres passent inaperçus. «Quand on a des affiches, on n’a pas la possibilité de les placarder un peu partout parce que le candidat en face a déjà tout rallié. Le pouvoir multiplie les tricheries, les combines. Au Sud, il n’y a aucune affiche des huit autres candidats. Tous les panneaux sont occupés», se défend dans les colonnes de notre confrère Sam Sévérin Ango porte-parole et responsable de la communication du candidat Frankline Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun.

A titre de rappel, il faut dire qu’avant la période de campagne qui a débuté le 22 septembre 2018 et qui prend fin ce jour à minuit, le marché pour la production du matériel de cette élection à savoir bulletins de vote et de campagne a été uniquement donné à la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam). Cette dernière avait à produire 81 899 000 bulletins de vote dans un délai de quinze jours. Et un peu près de 8,2 millions de bulletins de campagne. Même l’imprimerie nationale n’a pas été sollicitée. Pourtant on sait que celle-ci a de gros soucis financiers qui ont conduit ces derniers temps à des grèves de ses employés.

Liliane N.

C’est dans le cadre de la seconde phase du Projet de Développement Rural Intégré qu’ une enveloppe de 21,3 milliards a été mise à la disposition des victimes de boko haram vivant dans le département du Logone et Chari.

La première phase du don octroyé aux populations camerounaises de même qu’aux réfugiés ayant subi les affres des terroristes date de 2015. Elle avait posé les jalons d’un partenariat que le Cameroun, à travers le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire a mis sur pied avec l’appui de la Banque Islamique de Développement et le Projet de Développement Rural Intégré Chari Logins. Ce projet vise à pérenniser ainsi qu’à renforcer les systèmes de production, de transformation des produits agropastoraux et halieutiques.

La deuxième phase qui coure jusqu’en 2021, comporte:

  • Le développement des infrastructures rurales, l’agriculture et l’élevage. L’on a recensé jusqu’à ce jour la réhabilitation de 450 km de pistes rurales et un pont sur le Taf Taf, de même que des infrastructures socio économiques ( salles de classes, magasins, forages et bien d’autres).

  • Dans le volet appui à l’Agriculture et à l’Élevage, le gouvernement et ses partenaires envisagent d’aménager 1450 hectares de terres agricoles dotés d’un système d’irrigation économe en eau ainsi que des spéculations à fort potentiel. L’on parle également de la production de fourrage, de la disponibilité et de l’amélioration de la race bovine et avicole, avec le renforcement des capacités de la ressource humaine dans le domaine de formation à la base.

  • La vulgarisation agricole intègre la diffusion, auprès des producteurs (agriculteurs, éleveurs) des nouvelles variétés ou encore de races ainsi que des techniques de production adaptées. Cela implique l’utilisation des nouvelles variétés. On parle ici du type, de la qualité ainsi que de la dose nécessaire, de la production des cultures fourragères conduite d’un élevage productif et rentable…Des fertilisants, des herbicides, des produits phytosanitaires, des fumures organiques

C’est Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire qui est allé porter ce don à ces personnes qui vivent et travaillent à retrouver leur dignité grâce à la contribution de l’État du Cameroun. En plus Des nouvelles politiques énumérées plus haut, les personnalités qui ont fait le déplacement du département du Logone et Chari ont remis des motocyclettes et autres accessoires à plusieurs agents de vulgarisation. Ce package, de manière spécifique a été prévu pour les groupements de producteurs qu’ils soient réunis au sein d’une association ou non. Cela va leur permettre de s’engager dans la culture du riz, des produits maraîchers, d’embouches diverses, de l’aviculture, de la pisciculture …

Les responsables en charge des centres ruraux de gestion des matériels et de crédits de campagne ont pris l’engagement de fournir en intrants tous ceux qui en auront besoin. Ils peuvent aussi solliciter des prestations dans les différents domaines.

Une enquête, menée par les experts du ministère de l’élevage, des pêches et des industries du Cameroun, chiffre à plus de 90 milliards, les pertes enregistrées dans les départements du Mayo Sava, Mayo Tsanaga et le Logone et Chari. Les pertes enregistrées depuis les attaques de la secte terroriste boko haram dans la région de l’Extrême Nord. Les experts précisent que c’est le secteur de l’élevage qui a payé le plus lourd ttibut. Un véritable désastre, lorsqu’on sait que les populations de ce côté tirent la quasi totalité de leurs revenus dans ces activités.

Jusqu’en 2021, les mécanismes mis en place vont peut être leur permettre de retrouver leur autonomie d’antan.

Nicole Ricci Minyem

 

Le coordinateur du «Mouvement Now» a appelé ses partisans à voter pour le professeur Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) lors du scrutin du 7 octobre en vue de l’élection du nouveau président de la République du Cameroun.

Lors d'une sortie sur les réseaux sociaux, le candidat investi par Front populaire pour le développement (FPD) a expliqué pourquoi il avait décidé de retirer sa candidature et de soutenir Maurice Kamto.

«Mes chers frères et sœurs du Cameroun, J'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection présidentielle du 7 octobre au profit de M. Maurice Kamto, que j'appelle à soutenir.

Je crois fermement que l'avenir du Cameroun est la priorité absolue et mérite chaque sacrifice personnel. Nos ambitions personnelles viennent en second. Seule une union des forces des principaux candidats peut vaincre le régime de Biya.

J'invite tous mes partisans à voter pour M. KAMTO, dimanche prochain, afin que notre pays puisse enfin connaître un changement politique digne des personnes fières et intelligentes que nous sommes», a déclaré Me Akere Muna.

Akere Muna a décidé de se retirer de la course à la présidence de la République et d'apporter son soutien à un autre opposant, Maurice Kamto. «Akere Muna accepte de retirer sa candidature à la Présidence de la République (...) et de soutenir Maurice Kamto», déclare un communiqué publié vendredi soir, à moins de 48 heures du scrutin, et signé par le porte-parole d'Akere Muna, Paul Mahel.

Me Akéré Muna réitère son appel aux candidats qui s’opposent à Paul Biya lors de la prochaine élection présidentielle «afin que ceux-ci placent notre nation et le peuple camerounais en premier et leurs ambitions personnelles et partisanes en second, et retirent leurs candidatures à la présidence camerounaise pour jeter tout leur poids et leur soutien au candidat Maurice Kamto».

Cette décision de l’avocat et homme politique est guidée par le fait que ce dernier considère l'importance de la présidentielle 2018 pour le peuple camerounais, dirigé depuis 35 ans par Paul Biya, âgé de 86 ans, en qualité de président de la République. Il constate également qu'une vaste majorité de la population camerounaise souhaite élire un nouveau président qui mettra un terme à leurs souffrances et à leurs misères.

Me Akere Muna faisait partie des huit candidats qui affronteront dimanche le président sortant Paul Biya, 85 ans. C'est la première fois depuis l'élection présidentielle de 1992 que deux opposants se liguent contre Paul Biya. Ancien bâtonnier du Cameroun et fondateur de la branche camerounaise de l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International, Akere Muna faisait aussi figure d’opposant de poids à Paul Biya, malgré une campagne plus timorée.

Maurice Kamto, ancien ministre délégué à la Justice entre 2004 et 2011, a fondé son parti politique en 2012. Il fait figure d’opposant de poids selon les analystes. Avocat au barreau de Paris, il a notamment négocié avec succès pour son pays le contentieux territorial avec le Nigeria sur la presqu‘île de Bakassi. Ses partisans estiment que son expérience au sein de l’appareil d’Etat est un atout quand ses détracteurs n’hésitent pas à critiquer son soutien passé à Paul Biya.

Otric N.

Alors que les autres candidats en course pour le fauteuil présidentiel, ont travaillé durant deux semaines, à convaincre un électorat à nouveau intéressé par la politique, l’Union Démocratique du Cameroun était aux abonnés absents

La question est revenue de façon récurrente, lancinante, durant les quatorze derniers jours et, la réponse a toujours été la même: le docteur Adamou Ndam Njoya se porte très bien. Il s’agit simplement, d’après Soptieu Jean Claude, l’un des responsables de ce parti et président de l’antenne régionale du Centre, et de Patricia Ndam Njoya, épouse du candidat, d’un choix communicationnel, de marketing politique qui fait intervenir une approche basée sur le be to be.

Cela permet de mieux expliquer le programme aux populations camerounaises, recrutées dans toutes les couches de la société.

Lorsqu’on évoque l’état de santé du candidat, tous rétorquent qu’il s’agit d’une manœuvre manipulatrice du gouvernement actuel et des adversaires politiques, visant à semer le doute, dans l’esprit des militants et des sympathisants de ce parti qui prône l’avènement d’une nation camerounaise véritablement démocratique, une nation où chaque citoyen a une place et participe à la vie sociale, politique, économique et culturelle du pays.

Après la marche organisée par l’antenne régionale du Centre de l’Union Démocratique du Cameroun, dans les principales artères de la ville aux sept collines, quelques dizaines de sympathisants se sont réunis à la place du cinquantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme pour écouter une déclaration qui avait pour point essentiel: Biya doit partir. Bienvenue Adamou Ndam Njoya. Une rengaine reprise en choeur, par les militants de cette formation politique.

Lorsqu’il leur était demandé d’énumérer quelques points du programme de leur leader ayant retenu leur attention, tous ou presque renvoyaient le reporter vers le président de l’antenne régionale de l’UDC dans la région du Centre.

Malgré les divergences des opinions, malgré les imperfections que l’on a noté chez tel ou tel autre candidat, l’on a été obligé de constater que les sorties des représentants de l’Union Démocratique du Cameroun, n’ont pas drainé beaucoup de monde. Patricia Ndam Njoya, elles non plus,n’a pu susciter la passion des électeurs d’autant plus qu’elle s’est pratiquement limité à présenter le bilan du Président de la République, Paul Biya tout en surfant avec sa casquette de député de la nation.

En célébrant il y’à deux ans, le 25 ème anniversaire de la formation politique qu’il a créé en 1991, et qui n’a pas connu un bouleversement majeur, le Docteur Adamou Ndam Njoya a reconnu que le bilan est mitigé et que son parti, malgré quelques faits d’armes est considéré par certains comme un regroupement familial et peut être même départemental. Sollicité pour la rédaction de certains projets de grande envergure au Cameroun, l’homme qui a amorcé la 80 ème année de son existence a décidé de laisser à la postérité, une oeuvre républicaine, telle qu’il l’a définie lui même.

Le siège de l’UDC abrite chaque mois, une conférence thématique sur un sujet qui influence la vie de la nation, notamment l’éducation, l’économie, la santé, la diplomatie, la gouvernance, l’éthique sociale, l’environnement, la culture, la justice, les affrontements sociales.

Mais, combien seront ils, parmi les 6 598 553 électeurs qui vont exercer dans moins de 24 heures maintenant, leur devoir et leur droit citoyen à introduire le bulletin du candidat de l’UDC dans l’urne?

Nicole Ricci Minyem

 

 

C’est la quintessence de la conférence de presse donnée par le ministre de la communication et son homologue de l’administration territoriale à 48h du scrutin électoral au Cameroun

La mise en garde a préalablement été adressée à l’International crisis group, ong qui dit prévenir et résoudre les conflits meurtriers, grâce à une analyse de la situation sur le terrain des recommandations indépendantes. Cette ong a commis un rapport il y’à peu, dans lequel ses responsables remettent en question, la crédibilité du processus électoral, dans son ensemble. Ils présentent des cas de fraudes ayant émaillé le scrutin du 7 octobre prochain. En bonne place figure par ailleurs, la proximité entre certaines entités, notamment l’organe en charge de l’organisation des élections: Élections Cameroon, le conseil constitutionnel qui proclame les résultats et le Chef de l’État, candidat à sa propre succession. L’attitude questionnable des leaders de certains partis politiques de l’opposition qui ont promis de mettre ce pays et à sang, si les résultats, à l’issue du vote n’étaient pas en leur faveur, a longuement fait l’objet d’un rappel à l’ordre de la part des deux membres du gouvernement. Il s’agit, selon eux d’une manœuvre déloyale visant à semer le doute dans l’esprit des camerounais, alors que la campagne électorale se poursuit.

Ceux des partis politiques de l’opposition ayant choisi de mettre le gouvernement en garde, en prenant à témoin, l’opinion nationale et internationale s’appuient sur les témoignages de leurs militants à la base ainsi que sur quelques images qui circulent dans les réseaux sociaux, à l’instar de celles dans laquelle on voit clairement un militant, arborant les couleurs de son parti politique mettre de l’argent dans des enveloppes, en échange de la carte d’électeur de quelques citoyens.

L’une des formations politique, le mrc a nommément été citée, après la sortie médiatique du directeur de campagne de Maurice Kamto de même que le député qui a promis que son parti allait plonger le payer dans un chaos indescriptible, si les résultats étaient contraires à ce qu’ils avaient prévu.

Des positions qui ont fait dire aux deux membres du gouvernement, qu’il s’agit d’une machination ourdie contre le Cameroun et les institutions qui l’incarnent. Ils ont même établi un lien très étroit entre ces leaders de l’opposition et l’ong International crisis group.

D’après Issa Tchiroma Bakary et Paul Atanga Ndi, il s’agit de la pure sorcellerie, au regard des pourcentages envoyés par les responsables de l’administration publique sur l’ensemble du territoire national.

Le Cameroun compte 360 arrondissements et, selon le ministre de l’administration territoriale, seuls 345 ont connu l’organisation des meetings par le rassemblement démocratique du peuple camerounais. Pour être plus précis, le patron de ce département ministériel s’est appuyé sur les chiffres pris dans trois régions parmi les dix que comptent notre pays: L’Extrême Nord a connu 45 meetings, organisés par le parti des flammes, contre 7 pour le deuxième dont on ignore le nom; dans l’Adamaoua, 21 meetings du rdpc, contre 6 par le parti qui occupe la seconde place et, dans la région du Centre, le parti proche du pouvoir a organisé 70 meetings, contre 20 par son principal challenger.

C’est sur la base de ces chiffres et de ceux qui sont à la disposition des membres du gouvernement, qu’ils ont promis que des mesures prévues par la loi seront appliquées, sans aucun état d’âme contre ceux qui entendent oeuvrer pour que le Cameroun tombe sous une conspiration apocalyptique. Rien ne sera laissé au hasard lorsque le moment venu, les institutions républicaines vont prendre les mesures qui s’imposent, contre les commanditaires internationaux et leurs complices locaux.

 

Regard des analystes politiques:

D’après certains analystes de la scène politique camerounaise, les chiffres avancés par le ministre Atanga Ndi peuvent être fiables mais, les populations qui vivent dans les arrondissements sont en mesure de se déplacer vers les chefs lieux de leurs unités administratives, afin d’écouter le message de celui qui incarne le mieux, leurs aspirations. Les leaders des partis politiques,n’ont donc pas besoin d’organiser plusieurs meetings. Ils pensent aussi que les voies légales existent et sont mises à la disposition de ceux qui auront des revendications à faire à l’issue du scrutin. Mais, ils se montrent inquiets, au regard de la position des membres du gouvernement, qui certes avaient l’obligation de communiquer pour faire le bilan du processus électoral lancé depuis le 21 septembre dernier; il n’en demeure pas moins que l’on est en droit de s’interroger sur la crédibilité d’un parti dont le candidat n’à été vu qu’une seule fois, alors que toute l’administration utilise les moyens de l’État, pour lui assurer une victoire écrasante. Ces analystes n’hésitent pas à parler du vote qui se fait avant le jour des élections et qui vise à bourrer les urnes.

La démocratie ne se limite pas au nombre des partis politiques qui se lancent dans la course vers la magistrature suprême, dans le strict respect des règles établies. Cette démocratie impose aussi de prendre en compte, la volonté du peuple, sans l’achat de conscience avec les gadgets, les promesses d’emplois ou encore les menaces d’imposition des taxes et des impôts, si on ne faisait pas le choix des élites. La démocratie c’est le respect et l’acceptation du résultat des urnes, c’est de se plier en acceptant de céder la place à quelqu’un d’autre. Ce sont des facteurs qui indiquent que quelque soit la place que l’on occupe, on est partisan de la paix et de l’intégrité pour un Cameroun debout.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

 

 

Le candidat investit par le Front populaire pour le développement (FPD) a annoncé son retrait de la course à la présidence de la République vendredi. Me Akéré Muna, ancien bâtonnier du Cameroun va désormais soutenir la candidature de Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

Les tractations pour une coalition complète des huit candidats de l’opposition ayant visiblement échouées, c’est à des ententes entre candidat que l’on assiste désormais. Dans un communiqué de presse signé de l’équipe de communication de la campagne, Me Akéré Muna lance un appel solennel à tous les camerounais et à tous ses partisans politiques pour qu’ils apportent leur soutien massif au candidat Maurice Kamto et qu’ils votent en sa faveur le 7 octobre 2018.

Me Akéré Muna réitère son appel aux candidats qui s’opposent à Paul Biya lors de la prochaine élection présidentielle «afin que ceux-ci placent notre nation et le peuple camerounais en premier et leurs ambitions personnelles et partisanes en second, et retirent leurs candidatures à la présidence camerounaise pour jeter tout leur poids et leur soutien au candidat Maurice Kamto».

Cette décision de l’avocat et homme politique est guidée par le fait que ce dernier considère l'importance de la présidentielle 2018 pour le peuple camerounais, dirigé depuis 35 ans par Paul Biya, âgé de 86 ans, en qualité de président de la République. Il constate également qu'une vaste majorité de la population camerounaise souhaite élire un nouveau président qui mettra un terme à leurs souffrances et à leurs misères.

Me Akéré reconnait qu'une coalition est nécessaire pour sauver ce pays et que sans une coalition des principaux candidats qui s'opposent au maintien au pouvoir de Paul Biya, il ne peut avoir de changement dans la gouvernance du Cameroun.

Il reconnait en outre que seule une union des forces des principaux candidats contre Paul Biya peut susciter l'espoir d'une vaste majorité de camerounais qui souhaitent un meilleur avenir pour notre pays et pour notre peuple.

Investi le 25 août dernier par le Front populaire pour le Développement (FDP), Me Akéré Muna, qui n'a pas vraiment de parti à lui (et c'est sans doute là son principal point faible) a cependant reçu le soutien appréciable de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), du Manidem, de l'Union des Forces Démocratiques du Cameroun (UFDC) et – bien entendu – de quelques personnalités influentes dans le pays à commencer par son frère aîné Bernard Muna, qui s'était lui-même porté candidat lors de la dernière présidentielle de 2011.

Son premier objectif est de proposer un changement systématique de gouvernance à travers une forme fédérale de l'Etat et une alternance culturelle.

Maurice Kamto a toujours argué être ouvert à une coalition de l’opposition. «Tous les observateurs de la scène politique camerounaise savent que non seulement j’ai été le premier à tendre la main aux autres formations politiques de l’opposition, je ne me suis pas contenté de dire qu’une coalition était nécessaire». Avec le ralliement de Me Akéré Muna, le candidat du MRC reçoit un soutien de poids pour l’échéance du 7 octobre 2018.

Otric N. 

 

L’issue de toute élection présidentielle comme de toute élection d’ailleurs est double : soit l’on gagne, soit l’on perd. Lorsque l’on se veut d’être Démocrate, Républicain et Patriote, qui plus est, ayant accepté les règles du jeu électorales avant de se lancer à la conquête des suffrages des Camerounais, il est de mauvais ton d’adopter des positions maximalistes de nature à écorner la stabilité du pays, stabilité déjà mise à mal par la secte islamiste Boko Haram au Nord et les velléités sécessionnistes dans les régions sœurs du Nord et du Sud-ouest. Des propos prêtés à un certain candidat font état de ce que, ce dernier n’envisage pas autre issue que la victoire au soir du 07 octobre prochain, faisant ainsi fi du truisme utilisé en entrée. En vue de préserver cette dernière, le candidat dont il est question ici s’est adjoint les services d’un groupe de jeunes, les Enfants de la révolution se nomment-ils, une milice de fait, chargées de semer le trouble au cas où le résultat de l’élection n’est pas celui-ci escompté. Avant de chercher à cerner ce qui pourrait sous-tendre une telle posture, les velléités autocratiques qui semblent poindre ici laissent plutôt interrogateur. À la tête de l’État, perdront-ils un jour une élection? Pourrions-nous avoir des avis contraires aux leurs ? …

Nous l’évoquions déjà, et cela semble être une l’évidence, être allé à cette élection suppose avoir validé les règles du jeu électoral, l’instance de gestion, l’arbitrage etc. Dès lors, pourquoi exercer une pression négative sur ces instances ? sur un tout autre plan, nous observons un parti politique au maillage territorial quasi complet se déployer sur le terrain sollicitant ici et là, même dans les coins les plus reculés du pays, les suffrages des camerounais en faveur de leur candidat. Comment se fait-il qu’un parti embryonnaire ayant atteint, pendant cette campagne, à peine plus d’une centaine de communes sur les 360 que compte le pays puisse envisager pour elle qu’une seule issue à l’élection ? Faut-il encore évoquer ici les moyens de certification des résultats ? Ce parti peut-il nous assurer qu’il pourra mobiliser les 360000 scrutateurs nécessaires pour protéger dans le moindre bureau de vote ses voix ? Et pour finir, que dire des sondages . La quasi-majorité de ces derniers donne pour vainqueur le président sortant avec des scores particulièrement élevés pour ceux réalisés par des instituts de sondage étrangers.

Le Cameroun a-t-il vraiment besoin, en l’état actuel des choses d’un autre front? Ne tangue-t-il pas suffisamment pour certains ? La violence n’a pas sa place dans cette élection et ce ni pendant, ni après. Cette élection passera et le Cameroun demeurera. Aux enfants de la révolution, nous disons considérez la patrie d’abord. Peut-être certains d’entre vous n’ont plus rien à perdre dans la vie mais nous en sommes certains, c’est loin d’être le cas pour vous tous.

 

vendredi, 05 octobre 2018 14:40

join

Written by

 

C'est dans la nuit de jeudi à vendredi qu'une forte explosion a été entendu vers l'entreprise de Cam Rail à Douala

!Une fuite de gaz pourrait être à l'origine de l'incident, mais rien de concret pour le moment.

Nous vous tiendrons informés de l'avancement de l'enquête

 

Des messages de paix ont été vu dans les rues et reçus par téléphone pour diminuer les tensions causées par l'élection présidentielle et les incitations a la violence.

Ces incitations proviennent, des candidats, de leurs partis, et aussi des artistes camerounais.

Des bannières ont été érigées en français et en anglais

  

Des slogans comme:

"il est illégal pour un candidat de s'autoproclamer vainqueur des élections présidentielles de  2018" ou encore "la loi camerounaise interdit la publication des tendances électorales avant la proclamation par le conseil constitutionnel"

Des SMS on était envoyé;

ou encore par vidéo sur Youtube

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01