Sa visite est en rapport avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
Une source digne de foi d’Agence Cameroun Presse révèle avoir eu la confirmation de l’arrivée du président de la Confédération africaine de football (CAF) au Cameroun ce 2 octobre 2018. D’après ladite source Nathalie Rabe la Directrice de la Communication de la CAF, la visite d’Ahmad Ahmad est liée à la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) 2019. Le malgache va fouler le sol camerounais au moment où du fait de ses dernières déclarations, les camerounais ne savent plus si cette grande fête du football va se dérouler chez eux. Car le weekend dernier lors des assises de la Confédération Ahmad a tenu un discours ouvert à la polémique. «La CAF n’effectuera aucune communication quant à la décision qui sera prise avant la présidentielle camerounaise du 7 octobre. Nous ne voulons pas perturber la campagne. En 2017, la CAF avait attendu la fin de la présidentielle au Kenya pour annoncer sa décision de lui retirer l’organisation du Championnat d’Afrique des nations [CHAN]», a-t-il déclaré.
Mais pourquoi le malgache veut retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun ? Pour certains observateurs de la scène sportive la réponse se trouve au fait que ce dernier n’a jamais pu digérer le retrait de la CAN 2017 à son pays, à l’époque où Hayatou le camerounais était encore au commande de l’instance. Seulement le président de la CAF doit être indulgent. Partant du fait que le cahier de charges initialement donné au pays de Samuel Eto’o a connu des modifications. Au lieu de 16 nations on est passé à 24. Soit des ajouts de 50% à la capacité initiale. Cette modification a eu lieu le 20 juillet 2017. La conséquence de ce changement est que cela a contraint le Cameroun à ajouter en un an deux stades aux normes internationales, quatre terrains d’entraînement, des structures hôtelières, hospitalières, de transport, de télécommunication.
Récemment interviewé par notre confrère Le Monde, le malgache appelé à s’exprimer sur l’idée du retrait de l’organisation de cette compétition au pays de Samuel Eto’o a déclaré «En août, une commission technique de la CAF et une société d’audit ont passé plusieurs jours au Cameroun pour une visite d’inspection. Ce n’est pas moi qui vais décider seul si le Cameroun peut organiser ou non la compétition. Nous ne sommes plus dans un système de gouvernance dictatorial, où toutes les décisions étaient prises par une personne. A la CAF, il y a des compétences, des experts. Les décisions sont prises de façon collégiale».
Si le Cameroun venait à perdre l’organisation de cette grande messe du football africain, ce serait dommage. Car le pays a déjà dépensé plus de 1 500 milliards de FCFA pour mettre à jour ses infrastructures en vue d’être prêt au Jour-J. D’ailleurs le 28 septembre 2018, 50 tonnes de matériel ont été réceptionnées pour achever la pose du gazon du stade Roumdé Adjia de Garoua ?
Liliane N.
Nom: Adji
Prénom: Garga Haman
Date de naissance: 27 janvier 1944
Lieu de naissance: Cameroun - Région Extrême-Nord - Département du Diamaré - Commune de Maroua
Statut marital : mariés (polygame)
Parti politique: Alliance pour la démocratie et le développement (ADD)
Précédente participation à l’élection présidentielle : 2004 - 2011
BIOGRAPHIE:
Garga Haman Adji vient d’une famille musulmane polygamique de l’Extrême-Nord.
Après un début de scolarité primaire à l’école principale de Maroua, il poursuit ses études secondaires à Garoua, actuelle capitale du Nord.
Après avoir obtenu une licence en droits et sciences économiques à l’Université de Yaoundé, il part en France afin d’obtenir un diplôme d’études supérieures en sciences politique à l’Université de Poitiers.
De retour au Cameroun, il sort de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) diplômé en tant qu’administrateur civil.
Dès l’âge de 17 ans, en 1961, il a occupé le poste d'administrateur adjoint auxiliaire à la préfecture de Yagoua au moment de la proclamation par le président Ahmadou Ahidjo.
Un an plus tard, il est nommé au secrétariat du sous-préfet de Kar-Hay comme chef de service, dans le département du Mayo-Danay.
En 1971-1972, il devient adjoint au directeur de l'administration générale au ministère des finances.
Le 3 novembre 1972, il est désigné secrétaire général au ministère de la fonction publique.
De 1974 à 1981, il décroche le poste de directeur comptable et financier de la Société Nationale D'Électricité (SONEL).
En 1981, Ahmadou Ahidjo le désigne comme inspecteur général de l'état et conserve son affectation à ce poste au début de la présidence de Paul Biya.
Après la tentative de coup d’État, étant originaire, comme la plupart des putschistes, des régions septentrionales du pays, il est placé aux arrêts le temps de l’enquête dont il sortira innocenté.
Paul Biya le désigne le 24 octobre 1984 administrateur-directeur général de la Boston Bank Cameroon, et ce jusqu’en 1986.
Garga Haman Adji devient ministre de la fonction publique et contrôle supérieur de l'état sous le gouvernement du premier ministre Sadou Hayatou, le 7 novembre 1990. Il démissionne le 27 août 1992.
À ce moment, il avait déjà fondé son parti ADD le 4 juin 1991, après l’autorisation du multipartisme l’année précédente.
En 1992, il se range derrière Ni John Fru Ndi du SDF pour les élections présidentielles.
Il se présente en 2004 et obtient 3,73% des suffrages exprimés, puis en 2011, avec 3,21% des votes.
Le 29 septembre 2016, il annonce sa candidature pour les prochaines élection présidentielles de 2018 pendant une conférence de presse.
Tombé gravement malade, il déclare devoir sa vie au Président Biya dans une allocution en 2015: "Je saisis ici l'occasion de la manière la plus solennelle pour remercier le président Paul Biya et pour lui rester à jamais reconnaissant. C'est en effet lui qui s'était inquiété et qui s'était préoccupé de ma guérison au point de faire venir de Paris un avion médicalisé pour ma modeste personne, de surcroît sérieusement malade. Je l'ai déjà remercié par écrit et de vive voix pour avoir ainsi réussi à me faire ressusciter."
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Garga Haman Adji entend autonimiser les trois pouvoirs que sont l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Il entend par ailleurs restaurer wl’autorité traditionnelle ainsi que institutionnaliser le pouvoir informel qui sera chargé de la gestion objective des médias et des TIC.
- Plan économique et socio culturel
- Le candidat de l’ADD veut réconcilier le capital et le travail dont le rapprochement s’assimile à un jumelage ayant pour vocation d’entretenir une politique de création rationnelle et permanente des emplois.
- Éradiquer la notion de chômage, transformer les matières premières sur place.
- Assurer dans une certaine mesure la gratuité de l’instruction publique ainsi que des soins de santé.
- Politique Internationale
- L’Alliance pour la Démocratie et le Développement veut mettre en place avec d’autres États africains, les bases d’une unité qui va se muer en une intégration des peuples africains; donnant ainsi naissance à une monnaie unique et dont le Cameroun deviendra l’un des États fédérés.
Description du poste :
Au sein de la rédaction d’ACP – le magazine de l’actualité camerounaise, vous participerez activement à l’activité éditoriale du site média : production d’articles, d’interviews ou de reportages, et veille globale sur l’actualité camerounaise.
Profil du candidat :
Votre orthographe est irréprochable, vous avez envie d’apprendre, vous êtes curieux (se) de nature, et vous êtes force de proposition.
Vous êtes intéressé(e) par la politique, la culture, le sport et tout autre sujet d’actualité.
Vous avez une bonne plume et de solides notions d’anglais.
Comment postuler ?
Bien vouloir soumettre votre dossier d’application à l’adresse email suivante :
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N.B : Votre dossier devra contenir un CV précisant la ville dans laquelle vous résidez, une lettre de motivation et un article récemment rédiger sur un sujet d’actualité de votre choix minimum 500 mots.
Samedi dernier, un accident a coûté la vie à une enfant à Douala, au «Feu rouge Bessenge».
Un camion transportant du gravier et roulant à vive allure à tout emporté sur son passage, tuant une fillette de 7 ans qui vendait de la nourriture en compagnie de sa mère sur le trottoir. L’accident s’est produit à environ 15 mètres de l’agence de voyage Nkongsamba Express.
Le cadavre a été déposé dans une morgue. Deux ateliers de fortune situés en bordure de la route ont également subi de graves dommages.
Des éléments de la police du 9e arrondissement sont arrivés sur les lieux plus tard dans la soirée pour faire le constat. Au moment où ils sont arrivés, une foule en colère avait aplatis les pneus du camion en signe de protestation. Le conducteur de l’engin a disparu.
Un huissier de justice invité par la police a noté les dommages subis par les trois victimes. Un procès est attendu entre eux et le propriétaire de ce camion.
L’attaquant international camerounais du FC Porto est sorti sur blessure samedi lors de la victoire 1-0 face à Tondela. Ce dimanche, les médecins de son club ont rendu le verdict de leur consultation.
Aboubakar sera opéré prochainement et, si le club portugais n’a pas précisé la durée de son absence, ce type de blessure implique dans tous les cas plusieurs mois d’indisponibilité, rapporte l’AFP.
Son absence est un coup dur pour le FC Porto avant d’affronter les Turcs de Galatasaray en Ligue des champions mercredi puisque le coach Sergio Conceiçao ne peut également pas aligner le Brésilien Francisco Soares, l’avant-centre ne figurant pas sur la liste de joueurs transmise à l’UEFA.
Vincent Aboubakar pourrait également être absent du match Cameroun – Malawi du 12 octobre prochain, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019.
L'élection présidentielle du Cameroun se rapproche et toujours pas de solutions pour les habitants des régions anglophones.
En effet à plusieurs reprises, les terroristes sécessionnistes ont menacé la population pour les empêcher de se rendre aux urnes le 7 octobre 2018.
Les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest sont pris en otage par ces séparatistes qui surnomment leur pays "La République d'Ambazonie" Le jour des élections, tout sera mis en oeuvre pour veiller à la sécurité des voteurs durant cette importante élection.
Rappelons l'importance du vote pour veiller à la démocratie et à la prospérité du Cameroun
Le Pasteur pentecôtiste candidat du Mouvement Citoyen National Camerounais MCNC était à Ebolowa le 29 Septembre dernier. Franklin Ndifor Afanwa a notamment expliqué aux camerounais de cette partie du pays sa vision d’un Cameroun meilleur.
Cette communion avec les potentiels électeurs de la ville d’Ebolowa a constitué pour le Prophète une occasion de laisser ses marques sur un terrain contrôlé par le RDPC. A travers la caravane qu’il a animé dans la ville, dans les marchés et certains quartiers, le candidat Franklin Ndifor Afanwa a passé le message divin d’un Cameroun paradisiaque qu’il va diriger après le 7 octobre prochain.
«Je suis candidat grâce à l’appel de Dieu. J’ai une mission envers mon pays le Cameroun. Paul Biya est déjà fatigué et compte tenu du contexte actuel dans notre pays, je suis le meilleur candidat car je suis en harmonie avec Dieu», a-t-il clamé dans toute la ville.
La vision politique du candidat Franklin Ndifor Afanwa est donc désormais bien connue des populations d’Ebolowa. Le candidat du Mouvement Citoyen National Camerounais (MCNC) promet bannir la corruption, la mal gouvernance et le chômage. Des changements positifs aux problèmes sociaux, économiques et politiques qui affligent le Cameroun.
La stratégie du candidat Franklin Ndifor Afanwa exclue des dérapages et exige d’être anticipatif et pro actif pour ne plus subir les événements. Concrètement, il est question de revoir les postures décisionnelles au niveau de la gouvernance, de l’autonomisation des régions et une profonde réorganisation des institutions politiques au bénéfice des populations.
Pour le candidat du Mouvement Citoyen National Camerounais, le monde va très vite et le Cameroun très lentement. «Il faut délivrer ce pays. C’est pour ça que je suis pour un État fédéraliste parce que l’État n’a pas satisfait les attentes des camerounais», dit-il.
Cette descente de Franklin Ndifor Afanwa à Ebolowa lui a permis sans doute d’entrer dans la mémoire collective. Des bons points pour le Mouvement Citoyen National Camerounais dans la bataille pour le palais présidentiel.
C’est le constat fait au terme de la toute dernière visite de travail qu’il a effectué le 18 septembre dernier dans le chef-lieu de la région du Nord.
A l’issue de la deuxième visite de travail effectuée dans la cité capitale du Nord le 24 mai 2018, le taux de réalisation des travaux de construction de 100 logements sociaux faisant partie des chantiers entrant dans le cadre du Plan d’Urgence triennal pour l’Accélération de la Croissance économique (Planut) était de 40%.
Ce chantier de construction de 100 logements sociaux sur le site de Boklé, dans l’arrondissement de Garoua III, devait en effet, selon les termes du contrat, être livré le 18 septembre 2018. Un délai supplémentaire de 3 mois a été accordé à l’entreprise adjudicataire pour livrer les travaux. Alliances Cameroun doit donc, à cet effet livrer le chantier le 18 décembre 2018, délai butoir.
Outre les chantiers du Planut, le ministre de l’Habitat a, à l’occasion, tenu à s’enquérir aussi de la situation des projets spéciaux engagés par le département ministériel dont il a la charge dans la région du Nord ; notamment des travaux prioritaires dans les villes d’accueil de la Can 2019, dont Garoua, financés par le Fonds routier.
Il a également visité les chantiers de réhabilitation des voiries dans le cadre des préparatifs de la CAN 2019 et ceux du Projet d’Aménagement des infrastructures de voirie et de drainage dans le cadre du Programme «Contrat Désendettement-Développement» (C2D), dénommé «Capitales régionales».
Pour ce qui est des projets spéciaux engagés par le Minhdu, la cité capitale du Nord bénéficie d’un linéaire de 1,7 km de route à réfectionner pour une enveloppe de près de 2 milliards de FCFA. Le taux d’avancement des travaux étant de 50% à la date du 18 septembre 2018. Quant aux travaux de réhabilitation des voiries, Garoua bénéficie d’un linéaire de 7,6 km pour un montant de 12 milliards. Taux d’avancement: 18%.
S’agissant des projets du Programme C2D, Garoua se verra aménagée 25 km de route et 7 km de drains pour un coût de 16,7 milliards de FCFA. Pour cette dernière série de projets, les opérations des installations de l’entreprise adjudicataire et les études d’exécution sont en cours.
Les travaux de voirie et de drainage dans la ville de Bertoua, lancés mercredi 26 septembre par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, sont financés par les subventions de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du C2D (Contrat de désendettement et de développement), ainsi que par les fonds de contrepartie du gouvernement camerounais pour un coût total de 13,6 milliards de FCFA.
Jean Claude Mbwentchou a expliqué que le C2D de Bertoua, c’est environ 21,7 milliards de FCFA, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune du jeudi 27 septembre 2018. Cette somme est répartie comme suit: infrastructure de voirie et de drainage pour un liénaire de 14,5 km (13,6 milliards de FCFA).
L’on note aussi la construction des services urbains, soit 600 millions de FCFA pour dix latrines, six toilettes publiques et 60 candélabres solaires; la construction de équipements marchands constitués de trois marchés pour 5,4 milliards de FCFA; espaces publics, soit quatre jardins pour 2,1 milliards de FCFA.
Aux entreprises en charge des travaux, Jean Claude Mbwentchou a dit expérer que compte tenu de leur expertise, elles vont librer des routes et drains de bonne qualité dans les délais et le respect des cahiers de charges auxquels elles ont souscrit.
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a profité de sa sortie à Bertoua pour visiter le chantier de construction de 100 logements sociaux. «Nous sommes rendus à 55% d’exécution. Nous avons demandé à l’entreprise et à ses sous-traitants de redoubler d’ardeur pour que d’ici fin décembre les travaux soient achevés», a-t-il indiqué.
L’information a été rendue public par les membres de la commission communication de la compétition
Le groupe A sera logé au stade Paul Bigard d’Olembe situé dans une banlieue de Yaoundé, d’une capacité de 60 000 places. Les équipes vont s’entraîner au niveau
Du stade annexe Paul Biya 1
Du stade annexe Paul Bigard 2
Du stade de la Beac
Les hôtels retenus pour les délégations de ce groupe sont les suivants: le Mont Febe, le Djeuga Palace, Olembe sport complex hôtel.
Le groupe B sera logé à Douala et les équipes vont évoluer au stade de Japoma, qui a 50 000 places. Les stades d’entraînement sont:
Le Japoma annex stadium
Le stade de la réunification
Le stade Mbappe Leppe
Le stade de Bonamoussadi
Les hôtels qui leur ont été attribué sont: L’hôtel Sawa, l’hôtel Pullman, l’hôtel Akwa Palace, la Falaise, le stade Stanlard.
Le groupe C va jouer au stade Ahmadou Ahidjo, d’une capacité de 40 000 places. Les équipes vont s’entraîner au stade Ahmadou Ahidjo 1 et 2 ainsi qu’au stade militaire.
Les hôtels retenus sont le Hilton, Franco, la Falaise.
Le groupe D sera logé dans la ville de Bafoussam, plus précisément au stade Kouekong, d’une capacité de 20 000 places. Les équipes vont s’entraîner
Au Kouekong annex stadium
Bamendzi annex stadium
Tocket annex stadium
Mbouda stadium.
Les joueurs et le staff administratif seront logés à l’hôtel Zingana, à l’hôtel la vallée de Bana, le Tagidon garden palace de Bangou, l’hôtel Bantou.
Le groupe E quant à lui sera logé au stade omnisports de Limbé, qui peut contenir 20 000 personnes. Les équipes vont s’entraîner au
Limbé annex stadium
Century stadium
Molyko omnisports stadium
Municipal stadium
Les hôtels sélectionnés sont: le Fini hôtel, le parlementarian stadium, le Mountain hôtel, l’Atlantic Beach hôtel.
Le groupe F sera logé dans la ville de Garoua. Les rencontres seront organisées au stade Roumde Adja, d’une capacité de 30 000 places. Les équipes vont s’entraîner au
Roumde Adja stadium
Poumpoume stadium
Reyne stadium
Stade du Cenajes
Coton Sport football camp.
Les hôtels retenus sont la Benoué, Roumdé Adja, l’hôtel des sports.
La compétition va commencer le 15 juin et prendra fin le 13 juillet 2019.
Cette répartition vient mettre fin à la polémique qui est née au début de cette année, après le rapport fait par une équipe d’inspection indépendante. Cette dernière avait jugé que l’avancement des travaux des différents sites étaient peu satisfaisant. Les sorties du malgache Ahmad Ahmad, président de la confédération africaine de football n’ont pas apaisé les craintes des camerounais. Après la réunion du comité exécutif de cette instance les 27 et 28 septembre dernier, la décision a été prise de donner le “verdict” final, à l’issue du processus électoral du 7 octobre prochain.
Le gouvernement camerounais, vient donc de prouver que le pays sera prêt à organiser la Coupe D’Afrique des Nations. Le défi sera relevé et les images qui présentent l’état d’avancement des travaux au sein des infrastructures sportives ne sont pas fictives.
Nicole Ricci Minyem
Au meeting organisé par les chefs Sawa du Ngondo, le journaliste Mathieu Nathanael Njog a été victime d'une agression alors qu'il prenait des photos en compagnie d'autres cameramen. Son malheur c'est d'avoir filmé avec son portable androïde.
Un agent du protocole des chefs traditionnels Sawa (dignitaires du Ngondo) a demandé aux gardes des chefs de le rabrouiller manu militari. Il lui était reproché de ne pas être en possession d'une caméra et de n'être pas journaliste ou cameraman d'une chaîne de télévision. Mais plus tard on apprendra qu'on lui reprochait plutôt de filmer en culotte et basket devant les ministres.
Selon le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) qui a rendu un communiqué, au cœur de cette rixe, le journaliste Mathieu Nathanael Njog du tri-hebdomadaire "l'Essentiel du Cameroun" et Secrétaire Général du Syndicat National des Journalistes, n'a eu ni un mot déplacé ni un comportement déshonorant pouvant justifier cette agressivité barbare. Ses vêtements et sa bandoulière de reporter ont été sérieusement endommagés.
Le SNJC salut «la solidarité des confrères présents qui ont spontanément arrêté leur reportage pour voler au secours de leur confrère. Mais ils ne sont pas allés jusqu'au boycott de l'événement comme l'a fait la victime qui a aussitôt quitté le site».
Le SNJC condamne énergiquement ce comportement rétrograde des milices des chefs traditionnels Sawa. L’organisation rappelle que toutes les autorités ont le devoir moral d'assurer la sécurité et la protection des journalistes dans l'exercice de leur fonction.
A cet effet le SNJC demande aux autorités de prendre toutes les dispositions pour «faciliter et sécuriser le déploiement des hommes et femmes de médias pendant cette dernière semaine de campagne et lors du scrutin du 07 octobre 2018 sur l'ensemble du territoire nationale mais aussi et surtout dans les régions à forte menace sécuritaire que sont le Nord, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest».
Le SNJC va identifier les responsables de cette violence sur son Secretaire général et se réserve le droit d'en tirer toutes les conséquences.
Au Cameroun, le journaliste n’exerce pas librement son métier. Le recul est plus frappant, depuis l’entrée en vigueur en fin 2014, de la loi anti-terroriste, véritable épée de Damoclès, qui fait planer en permanence sur la tête des journalistes, la menace d’une condamnation à mort et fait trembler la corporation, dont les membres, ne savent pas à quelle sauce ils seront mangés.
Les menaces des dirigeants camerounais se soldent par de multiples emprisonnements. L’on enregistre des cas de journalistes qui sont emprisonnés, ou sous la menace des poursuites judiciaires, simplement pour avoir fait leur travail.
Si la floraison des journaux, estimés officiellement à 600 pour la presse écrite, 200 stations radiodiffusion sonore et plus d’une trentaine de télévision, évoluant sous la tolérance administrative, fait penser que la liberté de la presse est une réalité au Cameroun, le pouvoir a créé le Conseil national de la communication, son bras séculier.
Officiellement chargé de « réguler » l’exercice de la profession, le CNC dont le président est nommé par le chef du gouvernement, s’est rapidement transformé en organe de répression, à la place de la justice. L’organe s’érige en juge et condamne à tout va, journalistes et organes de presses, par vague, parfois sans débat contradictoire. A chaque session, le CNC, ne rend que des décisions punitives. Aucun rapport d’observation sur le comportement des médias.
Otric N.
Le sujet a été étudié lors des assises de la 3ème session du comité de pilotage de lutte contre le travail des enfants.
«Le travail des enfants n’est pas une fatalité, il nous revient de le combattre», tel a été la déclaration de Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la sécurité sociale (MINTSS), qui a présidé la semaine dernière, les assises du comité de pilotage de lutte contre le travail des enfants. Lors desdites assises il a été question d’évaluer les mesures prises pour mettre fin au problème qui touche 152 millions d’enfants dans le monde. Le Cameroun pour sa part a mis en place un plan d’action national de lutte contre le travail des enfants. Avec ledit Plan le pays pense pouvoir éradiquer définitivement d’ici 2025, ce phénomène.
Le Cameroun a également procédé à la signature de plusieurs conventions internationales. Aussi le Code du travail a instauré des mécanismes de protection des enfants. Et le gouvernement a adopté la promotion de l’éducation de base gratuite. A cela s’ajoute la mise sur pied des outils à l’instar du Comité national de lutte contre le travail des enfants. Son rôle est de faire des propositions qui visent l’abolition du mal. Toutefois la 3ème session du comité de pilotage de lutte contre le travail des enfants a été le cadre idéal pour reconnaître qu’il doit avoir une intensification des actions.
Il faut dire que c’est un fléau qui préoccupe au plus haut point les autorités, les organisations internationales du travail, le Ministère des Affaires sociales, la Commission des droits de l’homme et des libertés. D’ailleurs 2 600 enfants ont été arrachés à des pires formes de travail dans 16 villes du pays entre 2014 et 2018, par l’Association des enfants et jeunes travailleurs du Cameroun (AEJT-CAM). Dans la ville de Maroua à l’Extrême-Nord d’après une source digne de foi environ 6000 enfants se retrouveraient dans des conditions précaires de travail. Le Bureau international du Travail (BIT) a demandé au gouvernement de porter une attention particulière sur l’amélioration de la sécurité et la santé des jeunes travailleurs et l’élimination du travail des enfants.
Pour combattre efficacement ce fléau, «le Cameroun a fait de l’élimination du travail des enfants, une priorité dans sa politique de développement social, en adoptant des conventions. Ce qui réaffirme fort opportunément son engagement à atteindre les objectifs fixés au plus haut niveau mondial dans l’optique de mieux garantir le bien-être et l’épanouissement de l’enfant», a déclaré le Mintss, Grégoire Owona.
Rappelons qu’en 2015 le Cameroun avait été interpellé sur le sujet durant les travaux de la 104ème session de la Conférence Internationale du Travail à Genève. Les experts de la Commission de l’Application des Conventions et des Recommandations reprochaient au pays de Paul Biya, l’inexistence des mécanismes de surveillance et des sanctions pouvant empêcher la vente et la traite des enfants, l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant à des fins de production de matériel pornographique ou de spectacles pornographiques et aux fins illicites et l’inexistence des mesures efficaces prises dans un délai déterminé visant à protéger les enfants particulièrement exposés à des risques tels que les orphelins du VIH et le Sida.
Liliane N.
Julienne Namata sollicite le soutien du gouvernement pour l’encadrement de ses enfants.
L’épouse de l’autorité administrative tuée par les sécessionnistes en février dernier, s’est confiée à notre confrère Mutations. L’échange qu’elle a eu avec le journal a été rendu public le 28 septembre 2018. Dudit échange, on retient que Julienne Namata nécessite le soutien de l’Etat du Cameroun. Depuis la disparition de son époux, elle est devenue celle qui doit s’occuper entièrement de sa progéniture composée de neuf enfants, parmi lesquels cinq ont été adoptés par le couple. «Après l’enlèvement de mon époux, ce n’était plus facile pour moi. Quand je me couche, mon époux n’est pas là au réveil, il n’y a personne avec qui discuter. Avec les neuf enfants, ce n’était vraiment pas facile. La situation à elle-seule coûte chère. Je devais m’occuper de tout alors que c’est mon époux qui s’occupait des grandes charges. Moi je l’assistais juste», dit-elle.
Son quotidien étant devenu misérable comme elle le dit, l’épouse du défunt Sous-préfet de Batibo affirme avoir été contrainte de lancer ses enfants dans la vie active. Ils ont des âges compris entre 8 et 24 ans. «Je me suis alors dit qu’il fallait engager les enfants dans les petites activités pour leur permettre d’oublier progressivement l’absence de leur père. J’ai donné une somme d’argent à chaque enfant pour qu’il trouve de quoi s’occuper. Il y en a qui font des beignets déposent dans des boutiques tandis que les autres vendent des bonbons en classe en cachette. J’ai aussi fait un poulailler pour les garçons, afin que toutes les charges ne retombent pas sur moi seule», déclare-t-elle.
Toutefois Julienne Namata dit avoir des enfants qui ont fini leur cursus académique et qui sont aujourd’hui à la quête d’un emploi. «J’ai deux enfants qui ont déjà fini leurs études à l’Université de Buea et à l’Université de Yaoundé II-Soa. Aujourd’hui ils cherchent du travail. Le Ministre de l’Administration territoriale a promis de faire quelque chose dans ce sens on attend», ajoute-t-elle. Outre cette action, elle attend également que le gouvernement réalise le rêve de son mari : avoir une école. «Si le gouvernement peut construire une école pour moi, au moins, je comprendrai qu’un de ses vœux s’est réalisé et cela peut me donner un peu de paix dans le cœur. Je sais que cette école peut m’aider à m’en sortir pour le reste de ma vie», déclare la veuve qui se fait suivre à l’hôpital Jamot.
A titre de rappel, le Sous-préfet de Batibo Marcel Namata Diteng, a été kidnappé par des sécessionnistes le 11 février 2018, jour de célébration de la fête de la jeunesse au Cameroun. La nouvelle de sa mort a été annoncée dans le document du plan d’assistance humanitaire d’urgence pour les populations des Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest. C’est en lisant ledit document, que son épouse a eu connaissance de son décès. L’autorité administrative a été enlevée alors qu’il se préparait à participer aux festivités de la Fête nationale de la jeunesse. Les recherches qui ont été initiées à la suite de son enlèvement ont tout simplement accouché d’une souris.
Liliane N.
Ce sont les personnes sur lesquelles comptent les candidats en lice pour le scrutin qui va se tenir dans quelques jours, afin de veiller sur leur voix.
Lors du déroulement de chaque élection, l’on se rend compte à l’issue de tout le processus que les personnes recrutées, dans la plupart des cas commettent beaucoup d’erreurs. Selon Éric Mathias Owona Nguini et Sosthène Medard Lipot, il n’existe véritablement pas de cause unique à l’origine de ces dysfonctionnements. Les plus importantes selon ces acteurs de la sphère politique camerounaise sont, entre autres la complexité du scrutin, la supervision des élections,le recrutement du personnel qu’on installe dans les bureaux de vote, à l’instar des superviseurs, les scrutateurs …
Ces derniers jouent un rôle important le jour “J” car c’est à eux qu’incombent la responsabilité de veiller au bon fonctionnement de tout le processus électoral, à l’instar du vote, du dépouillement des bulletins des différents candidats présents et qui leur avaient au préalable donné des mandats. Ils travaillent à côté des délégués et, lorsqu’ils ne sont pas assez représentatifs, on peut solliciter le concours des électeurs qui, même s’ils ne sont pas installés dans les bureaux, ont la possibilité de prendre part à toutes les articulations. Ils peuvent dès lors, les électeurs contrôler leur voix.
Le Sprint final est engagé et les opérations de charme se multiplient. Les représentants des partis politiques qui sollicitent le suffrage de leurs compatriotes multiplient les meetings, les passages dans les médias au cours des émissions spécialisées, les campagnes de porte à porte.
Dans chaque quartier général, c’est un véritable branle bas. Les troupes se mobilisent afin de convaincre ceux des camerounais qui sont encore indécis, certains conservent l’ambition de retourner quelques personnes, afin que le choix du coeur devienne celui du voisin, de l’ami, des collègues…
Au delà de toutes ces approches, la quasi majorité de ces politiciens ont en vue de prendre des mesures adéquates, qui vont leur permettre de ne perdre aucune voix. C’est ainsi que les scrutateurs sont recrutés et formés, même dans les coins les plus reculés du Cameroun, sans oublier ceux qui sont installés au niveau de la diaspora où les opérations de charme ont été menées par les candidats, aujourd’hui supplées par leurs responsables.
Il est important de rappeler que l’on a recensé 56 bureaux de vote répartis dans 31 pays étrangers et 23000 ont été ouverts dans les 10 régions du Cameroun. Un tour dans les différents quartiers généraux des candidats à Yaoundé, de même que dans certains chefs lieux de région, a permis de rencontrer les formateurs. Ils outillent des jeunes camerounais engagés auprès des uns et des autres parce qu’ils ont été convaincus par les programmes proposés par leurs concitoyens.
Pendant que certains disent avoir soif du changement et s’engagent à jouer un rôle important pendant ces moments qu’ils jugent historique, d’autres entendent mettre toutes les batteries en marche pour conserver le candidat président en place.
Ce sont ces derniers qui le plus souvent, disposent des gros moyens financiers, de la logistique nécessaire. Ils sont également dans les villages les plus profonds du Cameroun. Des villages où l’on ne voit l’énergie électrique qu’en de rares occasions, où la route passe selon les saisons. Il ne serait pas exagéré de préciser par ailleurs qu’il existe encore des campements où les gens sont analphabètes. Ces derniers ne connaissent que le bulletin blanc avec la flamme du candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Les adversaires du candidat président, conscients de ces réalités, ont l’obligation de veiller à ce que leurs scrutateurs, conservent le même engouement, en refusant de se laisser corrompre. Puisque ce sont, hélas, les réalités auxquelles nous avons trop souvent, été confrontés.