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Les histoires de Ferdin: La violence n'a pas sa place

vendredi, 05 octobre 2018 15:36 Mfoungo

L’issue de toute élection présidentielle comme de toute élection d’ailleurs est double : soit l’on gagne, soit l’on perd. Lorsque l’on se veut d’être Démocrate, Républicain et Patriote, qui plus est, ayant accepté les règles du jeu électorales avant de se lancer à la conquête des suffrages des Camerounais, il est de mauvais ton d’adopter des positions maximalistes de nature à écorner la stabilité du pays, stabilité déjà mise à mal par la secte islamiste Boko Haram au Nord et les velléités sécessionnistes dans les régions sœurs du Nord et du Sud-ouest. Des propos prêtés à un certain candidat font état de ce que, ce dernier n’envisage pas autre issue que la victoire au soir du 07 octobre prochain, faisant ainsi fi du truisme utilisé en entrée. En vue de préserver cette dernière, le candidat dont il est question ici s’est adjoint les services d’un groupe de jeunes, les Enfants de la révolution se nomment-ils, une milice de fait, chargées de semer le trouble au cas où le résultat de l’élection n’est pas celui-ci escompté. Avant de chercher à cerner ce qui pourrait sous-tendre une telle posture, les velléités autocratiques qui semblent poindre ici laissent plutôt interrogateur. À la tête de l’État, perdront-ils un jour une élection? Pourrions-nous avoir des avis contraires aux leurs ? …

Nous l’évoquions déjà, et cela semble être une l’évidence, être allé à cette élection suppose avoir validé les règles du jeu électoral, l’instance de gestion, l’arbitrage etc. Dès lors, pourquoi exercer une pression négative sur ces instances ? sur un tout autre plan, nous observons un parti politique au maillage territorial quasi complet se déployer sur le terrain sollicitant ici et là, même dans les coins les plus reculés du pays, les suffrages des camerounais en faveur de leur candidat. Comment se fait-il qu’un parti embryonnaire ayant atteint, pendant cette campagne, à peine plus d’une centaine de communes sur les 360 que compte le pays puisse envisager pour elle qu’une seule issue à l’élection ? Faut-il encore évoquer ici les moyens de certification des résultats ? Ce parti peut-il nous assurer qu’il pourra mobiliser les 360000 scrutateurs nécessaires pour protéger dans le moindre bureau de vote ses voix ? Et pour finir, que dire des sondages . La quasi-majorité de ces derniers donne pour vainqueur le président sortant avec des scores particulièrement élevés pour ceux réalisés par des instituts de sondage étrangers.

Le Cameroun a-t-il vraiment besoin, en l’état actuel des choses d’un autre front? Ne tangue-t-il pas suffisamment pour certains ? La violence n’a pas sa place dans cette élection et ce ni pendant, ni après. Cette élection passera et le Cameroun demeurera. Aux enfants de la révolution, nous disons considérez la patrie d’abord. Peut-être certains d’entre vous n’ont plus rien à perdre dans la vie mais nous en sommes certains, c’est loin d’être le cas pour vous tous.

 

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