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Selon des sources proches du ministère des Enseignements secondaires, le manuel querellé a finalement été revu et corrigé dans une version que l’éditeur vient de mettre sur le marché.

La polémique qui était née sur les réseaux sociaux quelques jours après la rentrée scolaire du 03 septembre dernier par quelques internautes qui avaient posté des pages du livre L’excellence en sciences classe de 5ème, où on pouvait apercevoir des images telles une femme donnant le sein à un animal pour illustrer la zoophilie ou encore un texte présentant la situation du petit Etame se faisant sodomiser contre une forte somme d’argent et les conséquences néfastes sur la santé pour illustrer la pédérastie, peut désormais prendre fin ou du moins s’estomper pour un temps avec la suppression des contenus indexés.

Une pétition avait d’ailleurs été créée en ligne ce 06 septembre pour le « retrait du livre « L’excellence en sciences 5ème » du programme scolaire ». D’après ses initiateurs, « cette pétition a été lancée parce que ce livre contient des images pornographiques, choquantes. En outre, ils font référence à des pratiques sexuelles non adaptées à des enfants de bas âges (la fellation, le cunnilingus, l’homosexualité, etc). ».

Dans cette nouvelle édition, le chapitre sur la santé de reproduction y figure toujours mais les pages qui contenaient les termes fellation, cunnilingus, zoophilie, pédophilie, etc. dans la première version ont été supprimées. Ce réajustement a été prescrit par la hiérarchie qui n’est nul autre que le ministère des Enseignements secondaires.

L’éditeur NMI Education a dû passer la première version de ce livre inscrit au programme depuis deux ans au pilon, pour se conformer à la volonté des pouvoirs publics et à celle des parents -majoritaires- qui avaient jugé le contenu du chapitre en question trop osé et inadapté pour les élèves de la classe de 5ème encore fragiles et très influençables.

La version revue et corrigée est donc d’ores et déjà disponible dans les points de vente agrées depuis quelques semaines. Si bon nombre de parents ne sont pas encore au courant de cette mesure du fait de la délicatesse de la question et de l’énorme controverse soulevée par cet ouvrage, il faut néanmoins relever que la réaction de l’éditeur va à coup sûr calmer les ardeurs d’une bonne partie de l’opinion qui avait crié au scandale et à l’enseignement des pratiques sexuelles déviantes.

Par cet acte, l’on note également la bonne foi de l’éditeur qui a accepté de réinvestir par deux fois sur le même projet alors même que le retour sur investissement du premier projet n’a pas été effectué. Un responsable de la maison d’édition NMI Education qu’il n’a jamais été question d’enseigner la dépravation des mœurs à nos enfants encore moins les comportements déviants condamnés par nos cultures et nos lois.

Pour que pareille situation ne se répète, les ministères en charge de l’Education devraient donc être plus explicites dans les curricula mis à la disposition des éditeurs.

Otric N. 

80 organisations de la société civile du Cameroun et d’Afrique centrale ont donné naissance au Networking For peace (N4P) lors de la célébration de la 70e édition de la journée internationale de la paix le vendredi 21 septembre 2018.

En présence des responsables du ministère de l’Administration territoriale (MINAT) et du système des Nations Unies, les N4P disent sortir de la condamnation et du silence pour agir aux côtés de ces deux institutions. Initié par le Réseau des femmes actives de l’Afrique centrale (Refac), la dynamique donnera lieu à un plaidoyer auprès des différents acteurs nationaux, régionaux et internationaux afin de structurer une impulsion transpartisane et participative au Cameroun et en Afrique centrale.

Pour le MINAT, représenté par Tamba Bikoro, 3e adjoint préfectoral du Mfoundi, «la mobilisation de la société civiule viendra compléter l’action du gouvernement en vue d’installer une paix durable au Cameroun et dans la sous-région». Des témoignages des victimes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ou de l’Extrême-Nord ont permis d’édifier l’assistance sur l’environnement réel qui prévaut dans ces parties du Cameroun.

C’est dans ce sens que la prochaine activité dénommée «rally pour la paix» se mettra en branle pendant quinze jours (du 26 novembre au 10 décembre 2018) sur toute l’étendue du territoire. Pour Danielle Nlate, la présidente du Refac, «le consensus de la société civile est qu’il faut construire la paix dans l’esprit des hommes. Nous actions iront dans ce sens pour apaiser, dialoguer et traduire notre solidarité matérielle ou émotionnelle. Nous allons également tenir des ateliers pour former la société civile et les citoyens sur les instruments internationaux, la dénonciation, les armes légères…».

Les N4P s’engagent à œuvrer dans un premier temps pour la prévention des conflits. La plateforme va ainsi informer et former des camerounais sur l’éducation à la paix, l’usage des réseaux sociaux, les activités génératrice de revenus en vue de leur autonomisation. Elle envisage mettre sur pied un mécanisme d’alerte à l’effet de collaborer avec les institutions régaliennes.

Il est important de rappeler que Quatre-vingt-un militaires et policiers ont été tués depuis le début du conflit, fin 2017, qui oppose forces de sécurité et groupes armés séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun. Parmi les membres des forces de défense et de sécurité tués, figurent 74 militaires et 7 policiers, selon le gouvernement.

Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et des hommes armés se réclamant de "forces de restauration" de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Selon Amnesty International, la population est prise entre deux feux, entre le marteau et l'enclume: entre les violations des droits de l'Homme et les crimes commis par les forces de sécurité, et la violence des séparatistes armés qui s'en prennent également aux citoyens ordinaires.

Quelque 160.000 personnes ont dû fuir leur logement à la suite des violences, selon l'ONU, et 34.000 se sont réfugiées au Nigeria, selon l'agence nigériane de gestion des urgences (Sema).

Otric N.

L’inquiétude causée par la perte de la solidarité au sein des familles, ainsi que la mise en place d’une société de plus en plus individualiste ont marqué le sceau de la célébration de la 28ème édition de la journée internationale de la personne âgée.

Pendant une semaine entière, les activités ont été organisées afin de magnifier la personne du troisième âge et lui accorder de nouveau la place qui était la sienne il y’a peu de temps. Elle était alors considérée comme une bibliothèque, un baobab, dépositaire des us et coutumes des sociétés africaines. Malheureusement, leur aura s’est effrité en mesure que le temps a passé.

 

Les générations “intermédiaires” se souviennent avec nostalgie, de l’époque où petits enfants, ils allaient prendre place aux pieds de leurs grands parents, assoiffés, en quête d’un savoir qui ne pouvait se transmettre qu’au travers des contes. Dès images qui de temps à autre, reviennent à l’esprit et suscite un sourire.

L’on regrette les moments pendant lesquels la grand mère transmettait à sa petite fille, l’art culinaire, qu’elle avait hérité de ses ancêtres. Au même moment, le grand père enseignait au petit garçon, comment tendre les pièges et au delà de tout, les qualités qui peuvent faire de lui, un homme responsable. Et tout se faisait en dialecte et en langue locale.

L’on se souvient que c’est lors d’une célébration comme celle qui a connu son apothéose le 1 octobre dernier, sur la cour principale de la communauté urbaine de Yaoundé, que l’on avait évoqué l’idée de la création du concept “ Village Renaissance”. Un espace d’échanges intergénérationnels dont l’objectif était de permettre aux personnes âgées de transmettre aux jeunes générations des valeurs, des repères qui auraient pu les outiller dans leur quête d’un développement à visage humain de notre société.

Il s’agissait d’une plateforme qui avaient par ailleurs pour objectif d’amener les personnes âgées à mettre sur la table, les maux dont elles sont victimes lorsqu’elles ne sont plus actives

 

Les Problèmes rencontrés par les personnes âgées

La prise en charge des personnes du troisième âge est devenue individuelle et, ou collective dans les pays en voie de développement. Elle cause même plus de problèmes lorsque la vieillesse est accompagnée d’un handicap.

Dès lors, on les considère comme des sorciers, des petits vieux séniles, qui gênent et empêchent à leurs proches parents de s’épanouir, d’évoluer. Les échecs à l’école, dans le domaine matrimonial, dans la quête d’un emploi leurs sont attribués.

Certaines familles cherchent des voies et moyens de s’en débarrasser, sans toujours y mettre la forme. Pour se défaire du “paquet encombrant”, l’on prend pour prétexte les changements du mode de vie, ou alors la crise économique.

C’est ainsi qu’on les retrouve abandonnés dans des villages, sans personne pour en prendre soin. D’autres sont mis dans des centres de gériatrie où les soins de santé ne sont pas les plus professionnels. Ils se sentent lésés et se laissent mourir.

Pour ceux qui ont été employés à la fonction publique, nombreux sont ceux qui refusent de prendre leur retraite. Notamment, lorsqu’ils n’ont pas eu les moyens de la préparer. Ils repoussent le plus longtemps possible, le moment fatidique où ils vont se retrouver oisifs et engager une autre bataille afin d’entrer dans leurs droits.

Le thème retenu pour cette 28 ème édition” Célèbrer les champions, les Droits de l’Homme les plus âgés” a permis d’attirer l’attention des membres du gouvernement, ainsi que de tous ceux qui ont fait le déplacement de l’hôtel de ville de Yaoundé afin que tous se souviennent qu’il est important de reprendre en compte, les besoins spécifiques des personnes âgées : Santé, indépendance et dignité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

C’est l’objectif majeur du memoranda d’entente signé il y’à quelques heures entre le ministère de l’enseignement supérieur,les directeurs généraux et les représentants du Patronat Camerounais

C’est en 2005 que le système universitaire s’est engagé dans un processus de modernisation dont la matérialisation a été l’adoption du système Licence Master Doctorat. Dès lors, l’enseignement supérieur a voulu spécifier les domaines de formation, en leur donnant une dimension capable de couvrir l’ensemble des possibilités requises par la société.Que ce soit dans le public ou dans le privé, l’on s’est focalisé autour de la

  • Créativité artistique et littéraire

  • Les Sciences et la technologie

  • L’Agriculture, l’élevage et l’industrie agroalimentaire

  • Les Sciences sociales et humaines

  • Les Sciences, technologies et arts numériques

  • Les Sciences de la santé humaines et animales.

Il a donc fallu créer de nouvelles universités et ces dernières ont été dotées d’infrastructures adéquates, notamment les laboratoires, les blocs pédagogiques, les incubateurs d’entreprises qui exigent la collaboration du secteur privé et qui constituent des cadres d’expression du génie ainsi que du talent de l’étudiant camerounais. Elles mettent également en avant, les inventions et innovations de ces jeunes qui entendent faire preuve d’audace dans la créativité.

La naissance des incubateurs d’entreprises, l’introduction progressive des professionnels dans le corps enseignant, sont des preuves tangibles de l’orientation utilitaire de l’enseignement supérieur.

Ce qui a permis d’impacter le développement du Cameroun, en s’appuyant principalement sur les orientations du Document Stratégie pour la Croissance et l’Emploi. La Culture du rôle social de l’Université sur l’ensemble du triangle national s’est donc trouvée accrue.

L’étudiant Camerounais, depuis deux ans, au terme de sa formation universitaire est dépositaire des savoirs savants et de savoir faire

La Problématique de l’Emploi au Cameroun

Une étude a été menée par la plateforme indépendante de la jeunesse pour la démocratie et de la citoyenneté active. Il en ressort que la question de l’emploi des jeunes connaît des proportions inquiétantes, malgré les dispositions prises par le gouvernement. La démographie galopante est un effet amplificateur de la question du chômage parce que les jeunes constituent un segment important sur le marché du travail.

Les membres du groupement inter patronal, présents dans la salle des conférences du ministère de l’enseignement supérieur ce 2 octobre, ont affirmé que 100 000 nouveaux demandeurs d’emplois frappent aux portes de leurs entreprises chaque année et, les diplômés de l’enseignement supérieur sont les plus nombreux.

Les clauses du mémoranda qui ont marqué une nouvelle approche dans le partenariat ministère de l’enseignement supérieur et secteur privé, ont donné une place importante, prépondérante même à l’exploration des voies vers l’entrepreneuriat privé. Il s’agit pour cette jeunesse estudiantine de se donner des opportunités afin d’échapper aux contraintes liées au marché de l’emploi. Le gouvernement et les directeurs généraux des entreprises qui sont plus ou moins bien implantées ont donc désormais l’obligation de mettre à la disposition de ces jeunes, des pistes de financements nécessaires à l’implémentation de leurs projets. Une voie de sortie du chômage pour eux mêmes et pour de nombreux autres.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Nom: Libii Li Ngué Ngué
Prénom: Cabral
Date de naissance: 29 mars 1980
Lieu de naissance: Cameroun -  Région Centre - Département du Méfou-et-Akono - Commune de Ekoamaen
Statut marital : marié
Parti politique: Univers
Précédente participation à l’élection présidentielle : Aucune

BIOGRAPHIE:

Cabral Libii est l’un des benjamins de cette élection, cependant, ses multiples apparitions sur les plateaux de télévision en ont fait une figure montante.
Il obtient son baccalauréat à Eseka, et après avoir étudié le droit public international, il a enseigné à l’Université de Yaoundé II.
Il a animé plusieurs émissions sur le petit écran comme Vox Live sur la chaîne Vox Africa, après avoir dirigé Radio Campus. Il est également chroniqueur et consultant sur Equinoxe Radio et Vision 4.
Il lance le projet des 11 millions de personnes inscrites afin d’inciter les Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales.

LES PROMESSES DE CAMPAGNE:

Cabral Libï Li Ngué: Candidat investi par l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité (Univers) et dont le slogan est: Le Cameroun qui protège et qui libère les énergies, propose un projet axé sur 11 points

  • Un cadrage étatique qui répond à l’attente des citoyens

  • Un service public de performancea

  • Un progrès palpable porté par l’agriculture, l’industrie, le numérique, le tourisme, la diaspora, les start-update et une monnaie qui reflète nos capacités

  • Un investissement prioritaire sur la construction: Infrastructures, Urbanisme, Logement

  • Un plein emploi dans un environnement de travail et bancaire incitatif

  • Un système éducatif de missions et d’innovations

  • Une couverture santé assurée pour chacun

  • Une culture porteuse d’identité, de fierté et de richesses dans une économie de loisirs

  • Un sport professionnel et de conquêtes

  • Un(e) citoyen (ne) à l’abri de la vulnérabilité

  • Une diplomatie modernisée, planifiée et proactive

Ils sont moins ou presque pas aperçus sur le terrain. Tout le contraire des autres candidats qui multiplient des meetings et optent pour des stratégies de proximité, dans le but de séduire le plus grand nombre d’électeurs.

Il ne reste plus que quatre jours avant l’élection présidentielle. Et le candidat investi par l’Union démocratique du peuple camerounais (UDC) a moins de 4 meetings dans son compteur. Adamou Ndam Njoya puisqu’il s’agit de lui, n’écume pas les plateaux de télévision comme ses adversaires. Il ne se fait pas inviter à des débats radiophoniques. Et sur le terrain il ne se fait pas voir. Pas une seule fois, le candidat de l’UDC n’a été vu depuis le 22septembre 2018, jour où la campagne électorale a été lancée. C’est une attitude étonnante. Quand on sait qu’il est un habitué de l’élection présidentielle. Il a pris part aux échéances de 2011, 2004 et 1992.

Samedi dernier alors que l’UDC tenait son meeting à Foumban dans la région de l’Ouest, Hermine Ndam Njoya son épouse a indiqué que son mari va bien. Sauf que d’après des sources dignes de foi, le candidat de l’UDC est actuellement à l’étranger en raison des problèmes de santé. Les mêmes sources révèlent que sa formation politique prévoit toutefois de tenir, des meetings les 5 et 6 octobre prochains. Le retour de leur leader est annoncé pour le samedi 5 octobre 2018. Interviewé par notre confrère Radio France International (RFI) Sam Mbaka le vice-président de l’UDC, a souligné que leur candidat n’est pas fatigué et est apte à gérer la crise qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «Non. Adamou Ndam Njoya n’est pas seulement un président de parti politique. C’est un facilitateur dans les crises, dans les guerres. Il l’a fait dans les Balkans, il l’a fait en Afrique du Sud, il l’a fait partout. Donc la situation que traverse le Cameroun l’interpelle particulièrement», a-t-il déclaré.

Garga Haman Adji n’est peut-être pas plus absent qu’Adamou Ndam Njoya mais jusqu’ici il n’a réellement pas été vu sur le terrain. Mis à part les plateaux de télévision, Garga n’est vu nulle part ailleurs. Dans le cadre de la campagne électorale le 24 septembre dernier, les militants de son parti politique Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), sont allés à la rencontre des commerçants de la ville de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua. Les vendeurs ont souhaité le voir, même s’ils ont indiqué que la localité de Ngaoundéré est acquise à sa cause. Le Cameroun a dix régions mais celui qui a dit sur les ondes de BBC Afrique, le 26 septembre dernier, être le plus compétent des candidats, n’a pas parcouru plus d’une desdites régions. Dans l’une de ses sorties, il a affirmé qu’il se rendra dans les zones anglophones seulement jusqu’à présent, la presse n’a eu vent d’aucun déplacement du président de l’ADD au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

A titre de rappel Garga Haman Adji lors des élections présidentielles de 2004 et 2011 a respectivement fait des scores de 3,73% et 3,21% des suffrages exprimés.

Liliane N.

La culture est un domaine aussi important que l’est l’économie, l’éducation, le sport dans les programmes politiques des candidats à l’élection présidentielle. Entre création des établissements culturels, protection du patrimoine, harmonisation des diversités culturelles, les neufs qui souhaitent accéder à la magistrature suprême ne manquent pas d’idées.

Commençons par le candidat du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) Serge Espoir Matomba. Celui-ci propose pour revaloriser l’industrie culturelle, la création de 58 établissements secondaires culturels. Car indique-t-il, «la culture est l’un des moteurs actifs d’un bon développement». Il affirme vouloir rendre la culture camerounaise plus compétitive au niveau international. De ce fait c’est dans les lycées qu’il souhaite débuter le travail. Ces établissements culturels qui seront créés auront pour mission de fournir aux élèves des connaissances et des compétences dans l’ensemble des domaines de l’art et de la culture.

Pour le candidat du parti politique Univers Cabral Libii, il sera question d’accroître la protection et la valorisation d’œuvres d’arts avec l’aide des promoteurs privés. Dans son programme politique, il dit qu’une fois élu il va procéder à la création des plateformes et des conservatoires de musique pour l’encadrement des jeunes aux divers métiers de l’art. Aussi Cabral propose la création des centres culturels dans les zones de grandes densités humaines à l’instar des chefs-lieux des régions et des départements.

Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) veut apporter un soutien accru à l’industrie du cinéma. Kamto propose de financer l’enseignement, l’expression artistique et culturelle. C’est ce qui pense-t-il, conduira l’industrie culturelle à être un vecteur de croissance et de développement. Le candidat du MRC entend rendre le cinéma camerounais plus compétitif au niveau international notamment à travers la formation des comédiens et la construction d’un studio de tournage. Le tireur de penalty veut par ailleurs créer à Yaoundé une bibliothèque des Mondes noirs. Celle-ci aura des ouvrages, des archives, des documents, des photographies, des musiques et des bandes de films relatifs au continent africain. Tout comme Serge Espoir Matomba, Maurice Kamto veut développer des œuvres artistiques dans les établissements scolaires. Pour cela il instruira l’introduction de l’enseignement de la musique dans les programmes scolaires.

Quant à Paul Biya le Président-candidat à sa propre succession, son programme indique qu’il sera question de revaloriser la culture matérielle et immatérielle. De façon concrète il s’agit pour le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) d’élaborer un répertoire de sites culturels, d’augmenter le nombre de biens dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Il convient de faire remarquer que bon nombre de propositions faites par les candidats ci-haut évoqués comporte des similitudes avec celui de Paul Biya. Ce dernier a déjà commencé la réalisation de ses propositions. Cela se voit entre autres au travers de la mise en place des patrimoines culturels du Cameroun. Il y a le Festival des musiques et danses patrimoniales, le Festival national des arts et de la culture et le Salon international du livre de Yaoundé.

Par ailleurs il y a les centres culturels qui sont en construction principalement à Yaoundé et dans d’autres villes du pays. Des établissements publics qui entretiennent et professionnalisent le secteur.

Liliane N.

Avec les violences liées à la crise qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ces deux sociétés fonctionnent au ralenti.

Les experts présentent la CDC et Pamol comme des fleurons de l’économie camerounaise. Spécialisées dans le sous-secteur d'activités de l’agro-industrie, ces entreprises broient du noir depuis plus d’une année avec la crise dite anglophone. La CDC est à l’agonie. Les chiffres récoltés sur le terrain l’indiquent. Et dans sa dernière sortie le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) confirmait le piteux état dans lequel cette société logée dans la région du Sud-Ouest se trouve. En parlant de la CDC et de Pamol le GICAM indique que les pertes pour ces mastodontes de l’agro-industrie se chiffrent à 9,2 milliards de FCFA, pour les pertes de production de banane, d’huile de palme et de caoutchouc. A cela s’ajoute un manque à gagner en chiffres d’affaires de 11,4 milliards de FCFA. Sans oublier qu’il y a des pertes dues au coup de vols et aux destructions de matériels. A ce niveau les pertes s’estiment à 1 031 milliards de FCFA.

Pour ce qui est du cas de la CDC deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, toutes ses installations ne fonctionnent plus, ayant été prises pour cible par les partisans de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Sur 29 sites de production, 12 sont en arrêt. Certains desdites sites sont devenus des camps de base des sécessionnistes. A la dernière réunion de crise convoquée par la direction de cette entreprise du fait de la situation devenue «préoccupante», il avait été dit que la conséquence directe allait être la suppression de plus de cinq mille emplois à cause de l’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «L’année 2017 n’a pas été bonne pour la société. La situation pourrait être pire dans un avenir proche si la crise persiste, surtout dans la région du Sud-Ouest» a déclaré le directeur général de la CDC, Franklin Njie.

Au cours de cette assise, Franklin Njie avait indiqué que «neuf champs, à savoir Boa, Moulin Illoani, Illoani, Mbonge, Mukonje, Malende, Mungo, Meanja, et Tombel ne sont pas opérationnels. Il n’y a aucune garantie de vente d’huile de palme l’année prochaine. Illoani est à production nulle depuis le mois d’avril. Mondoni fonctionne partiellement, et la sécurité des travailleurs est une préoccupation majeure». Outre la suppression des emplois, l’autre conséquence portait sur la réduction des salaires du personnel si la crise persiste. «A partir de juin 2018, les travailleurs des différents champs en crise devraient être payés à hauteur de 50% de leurs salaires. Si la situation persiste, elle baissera à 40% en juillet, 35% en août, 30% en septembre et après six mois, ces travailleurs seront licenciés», a souligné Frankin Njie.

Le GICAM indique qu’aujourd’hui, si la crise venait à prendre fin, il faudrait une injection de fonds de l’ordre de 15 milliards de FCFA pour financer un éventuel plan de relance. L’argent devra être utilisé prioritairement pour payer des factures des fournisseurs. Histoire de rétablir la confiance et reprendre les livraisons entre autres de matières premières.

Liliane N.

 

 

Maurice Kamto a tenu le 1er octobre dernier deux meetings sur le sol de la région du Sud. Une opportunité pour le tireur de penalty d’appeler les camerounais à oser pour le changement.

Devant un public constitué essentiellement de moto-taximen, Maurice Kamto n’est pas passé par quatre chemins  pour dérouler sa vision d’un Cameroun nouveau. Exemples à l’appui, il a expliqué à ses partisans que Paul Biya est déjà fatigué et qu’il doit aller se reposer pour laisser notre pays poursuivre sa longue marche vers les cimes du bonheur.

 

Il est l’heure de changer l’avenir du Cameroun dans la paix. «Je me battrai pour les camerounais d’en bas. Le soleil doit briller pour tout le monde. On ne peut pas construire un pays sérieux sur la base de la corruption, de affinités, du tribalisme des sectes pernicieuses, nous allons ensemble bâtir un pays où chacun a sa chance», a-t-il martelé du haut du podium.

 

«Le plan Marshall» de Maurice Kamto pour le Cameroun s’appuie donc naturellement sur les réformes du secteur de la santé, de l’éducation, du social, du tissu industriel et économique, des axes forts qui ont rencontré l’adhésion massive des participants à ce meeting.

L’intense animation assurée par l’artiste Valsero et la présence de Suzanne Julie Kamto, l’épouse du tireur de penalty du MRC, ont suffi pour convaincre les indécis. Après Kye-Ossi dans le département de la Vallée du Ntem pour un exercice similaire, le Président National du MRC a laissé à Ebolowa l’image d’un homme déterminé, un homme de paroles.

«Le pays va mal, les camerounais souffrent. Ce n’est pas un crime de se reposer. Il nous a brandit les grandes ambitions, puis les grandes réalisations. Maintenant les grandes divisions. Est-ce que les jeunes sont seulement condamnés à être des moto-taximen ou des call boxeurs ?  Il est l’heure de changer les choses, je suis venu vous apporter ce changement», dixit Maurice Kamto.

A l’unisson, les partisans du tireur de penalty du MRC ont entonné l’hymne national du Cameroun en signe d’adhésion à la cause commune du changement.

Ya t-il un rapport entre le fait que l’ancien capitaine des Lions Indomptables et joueur emblématique du football camerounais, Samuel Eto’o, s’apprête, comme l’exprime ses proches, à faire son retour dans la tanière et le fait que les attaquants camerounais se blessent ces derniers temps en championnats ? Les plus superstitieux vont répondre par l’affirmative. En l’espace de quelques jours, Clinton Njié, mais surtout Aboubakar Vincent sont tombés au combat. Dans les gargotes de Yaoundé, la séquence qui mène à la blessure du joueur du FC Porto interroge.

Il y a quelques jours, lors du match entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, Clinton Njie a contracté une déchirure à un adducteur. Son indisponibilité est évaluée à trois semaines et il devra rater les deux prochains matchs des Lions Indomptables.

 

Et pourtant, l’international camerounais était redevenu sélectionnable avec les Lions Indomptables du Cameroun après une embrouille qu’il a eu avec la fédération et le Comité de Normalisation qui la gère. Pour fêter son retour, il a inscrit un but somptueux après avoir fait boire la tasse au meilleur défenseur de l’Olympique Lyonnais. Mais quelques cinq minutes plus tard, il devait quitter le terrain après avoir contracté sa blessure.

La totale s’est produite vendredi dans le match qui opposait le FC porto à Tondela. A la reception d’un bon ballon qui venait de la droite, Aboubakar Vincent, seul au milieu des 6 mètres, se blesse de manière « bizarre ». Comme si son pied avait percuté une immense « roche invisible ». A le voir s’écrouler, on savait qu’il ne pouvait absolument plus continuer le match. Après les examens médicaux, les ligaments ont été durement touchés.

Mais comme il n’y a pas de fumée sans feu chez nous, qui en veut au soldat Aboubakar Vincent ?

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Sunday, 05 June 2022 11:01