Encore appelée Pseudo Peste Aviaire ou Pneumo Encéphalite Aviaire, la maladie de Newcastle est causée par un virus qui attaque les oiseaux de deux mois d’âge, notamment les poules, les dindes, les canards..
Considérée comme une maladie virale, virulente, incollable et très contagieuse, elle était au centre de la quatrième édition de la campagne de vaccination lancée il y’à quelques jours dans la région de l’Adamaoua. Les aviculteurs présents à cette cérémonie de lancement que présidait le docteur Taiga, ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, accompagné par un parterre d’invités, ont décidé de prendre à bras le corps cette maladie qui décime leurs animaux.
Pour le lancement de cette campagne, les médecins vétérinaires ont formé des volontaires qui sont descendus dans les fermes, afin de poser un diagnostic et vacciner si cela s’averait nécessaire les poules, les dindes, les canards et tout autre oiseau. Ce qui leur a permis d’appliquer aussi bien une méthode préventive que curative. Le procédé est simple. Il suffit de mettre une goutte de vaccin dans l’oeil de l’animal, ce qui contribue à l’immuniser.
La maladie de Newcastle est capable d’infecter plusieurs espèces d’oiseaux différents. Il se trouve simplement, selon le directeur de la communication du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales que la virulence du virus ainsi que ses signes cliniques varient selon chaque espèce hôte, sans oublier la souche virale. Il est donc important d’isoler, dès les premiers signes, les sites vélogènes et de saisir les spécialistes de la santé animales.
Le lancement de cette campagne de vaccination contre la pseudo peste aviaire rentre dans le cadre des mécanismes mis en oeuvre par le gouvernement qui entend en venir à bout. Cela permet par ailleurs de limiter les conséquences cliniques et même économiques de la maladie, en évitant tout contact à travers la mise en place des mesures de biosécurité, afin de renforcer la résistance à l’infection des oiseaux sensibles par la vaccination
Faire d’une pierre, trois coups
La campagne de vaccination contre le virus de Newcastle a permis au ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales de remettre des dons, constitués de poulaillers, des caisses de chauffage de poussins, des incubateurs, d’un broyeur mélangeur. Dans la cagnotte ministérielle, on a également trouvé des collecteurs et tous ces présents ont été remis aux aviculteurs des régions septentrionales.
La cérémonie riche en sons et en couleurs a été l’occasion pour le membre du gouvernement de rencontrer les responsables du Projet d’innovations verts pour le secteur agroalimentaire, ainsi que ceux qui se sont engagés dans le Projet de développement de l’élevage. Les coordonnateurs desdits projets et le docteur Taïga ont signé une convention de coopération afin de rendre le secteur agropastoral plus professionnel.
La pneumo encéphalite se transmet par voie respiratoire et si la prise en charge tarde, la maladie peut atteindre les êtres humains.
Par ailleurs, l’impact négatif peut atteindre la filière avicole qui va alors subir d’importantes pertes économiques par exemple la chute de production notamment des poules pondeuses.
Nicole Ricci Minyem
Pour remédier au problème, le gouvernement a permis aux acteurs de cette filière d’importer l’huile du Gabon.
C’est depuis le début de cette année 2018, que le gouvernement à accorder aux acteurs de la filière des oléagineux de se ravitailler au Gabon. Cette décision du gouvernement a été motivée par le fait que l’offre nationale ou locale est insuffisante par rapport à la demande. L’objectif souligne l’une de nos sources est de parvenir à approvisionner leurs usines et pérenniser leur production dont l’huile de palme est la matière première. C’est donc au vu du déficit observé, que le Gabon a décidé de venir en aide au Cameroun. C’est 100 000 tonnes d’huile de palme brute et de ses dérivés, que le gouvernement camerounais a autorisé la filière des oléagineux à importer au cours de l’année 2018 courante.
En effet, au cours d’une session du Comité de régulation de la filière des oléagineux, tenue le 2 octobre 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise, Emmanuel Koulou Ada, président dudit comité, a révélé que ces importations proviendront de l’Indonésie et du Gabon, à raison de 50 000 tonnes pour chaque pays. Concrètement, les importations du Gabon seront assurées par le groupe singapourien Olam, le reste devant être le fait « des traders de l’Indonésie », a précisé le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux.
Des opérateurs de la filière huile de palme au Gabon ont adressé aux raffineurs et au gouvernement camerounais, une offre d’exportation de leur production, afin d’approvisionner les unités de production d’huiles végétales raffinées en activité au Cameroun, apprend-on de sources internes au ministère du Commerce. L’on se souvient que c’est le 27 octobre 2016, que la raffinerie d’huile de palme gabonaise d’Awala a effectué ses premières exportations en direction du Cameroun. Depuis lors, des raffineurs camerounais ont fait plusieurs achats d’huile de palme au Gabon, lieu d’approvisionnement plus compétitif en matière de coûts de transport que l’Indonésie, par exemple.
Ces exportations gabonaises d’huile de palme sont une retombée du programme de diversification de l’économie de ce pays, lancé il y a quelques années par le Président Ali Bongo, afin de rendre le Gabon de moins en moins dépendant de la production pétrolière. Pour rappel, après avoir longtemps culminé à 100 000 tonnes par an, le déficit structurel annuel en huile de palme brute dont souffre le Cameroun atteint désormais 130 000 tonnes, officiellement. Cette situation, apprend-on, est la conséquence de l’accélération des investissements par les raffineurs, alors que la production locale, elle, stagne.
Liliane N.
La Communauté urbaine de Douala vient d’attribuer à trois entreprises des contrats de ramassage de déchets ménagers.
Depuis une semaine déjà, la société d’Hygiène de salubrité du Cameroun (Hysacam) n’a plus le monopole du service de ramassage des ordures ménagères dans la ville de Douala. Après un appel d’offres lancé par les autorités, trois entreprises ont été retenues. Ces entreprises sont Alert System Sarl, Buil Pa Bus Co et le Groupement General Sarl. Leurs cahiers de charge indique celles-ci vont se charger de la pré-collecte des déchets dans les quartiers à accès difficile. Le montant de la transaction est annoncé à 1,4 milliards de FCFA pour une période de 14 mois. Ledit montant sera attribué en quatre lots. A savoir le premier et le troisième seront attribués à Cameroun Alert System sarl pour un montant de 872 millions de FCFA. Les deuxième et quatrième lots sont respectivement attribués à Buil Pa Bus Co et Groupement General Sarl pour 245 et 287 millions de FCFA chacun.
Il se trouve en fait que la société Hysacam depuis des années affichait des manquements dans le service de ramassage des ordures ménagères. La ville de Douala comme celle de Yaoundé croulait quotidiennement sous le poids de ses ordures. Sa défaillance ayant été notée jusqu’au sommet de l’Etat, le 25 janvier 2017, le Président de la république Paul Biya a instruit Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général à la Présidence de la république à procéder à une nouvelle organisation du service de ramassage des ordures ménagères. L'ouverture à la concurrence de l'activité de collecte et de traitement des ordures au Cameroun, avait poussé Hysacam à se prononcer pour la première fois.
L’entreprise a donc redouté à partir de ce moment, le non-paiement des prestations. Dans une publication interne, la société a écrit que, dans le financement de la collecte des ordures à Yaoundé, l’entreprise reçoit 15% de ces fonds auprès de la communauté urbaine et 85% de l’Etat. Mais, soulignait la société, le manque à gagner induit par l’irrégularité des paiements de l’Etat, explique principalement le fait que la collecte et le traitement des ordures aient enregistré durant ces dernières années, de sérieux désagréments dans les villes telles que Yaoundé et Douala notamment. Car, sur les 6,4 milliards FCFA attendus vis-à-vis de l’Etat par Hysacam concernant le contrat de la période 2013- 2017, seul 1 milliard a été versé.
La société se demandait dès lors: «si l’Etat qui se trouve aujourd’hui insolvable avec un seul opérateur, pourra-t-il inverser la courbe lorsqu’ils seront plusieurs. Surtout que d’ici là, rien n’augure que les contraintes conjoncturelles évoquées (Crise anglophone dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest) pour justifier le non-paiement des prestations, seront levées».
Toutefois la société a tenté d’être à la hauteur de la mission qui était la sienne en acquérant le 5 Juin 2018 au siège de l’Entreprise à Douala, un premier lot de 55 camions sur les 211 annoncés. Cette acquisition s’est inscrite dans le cadre de la signature de la Convention de financement de 211 camions et 17 engins lourds, passée en octobre 2017 par Hysacam et un syndic de banques (SGC, Ecobank, Bicec), avec la caution solidaire de Proparco.
Liliane N.
Le candidat du parti Univers a posté sur sa page officielle Facebook un message dans lequel, il indique à ses partisans que son équipe et lui vont publier leur résultat.
Depuis hier, un vent de contestation souffle sur l’élection présidentielle qui s’est déroulée dimanche le 7 octobre 2018. Cabral Libii même sans avoir les résultats du Conseil constitutionnel, ne les acceptera pas. «Merci à tous mes compatriotes qui m'ont accordés leur préférence dans l'urne. Il n' y'a pas de doute je suis l'élu des cœurs et du peuple camerounais! Il reste comme je l'avais dit, à le prouver...Merci à tous ceux qui ont consenti d'indicibles sacrifices pour cette exaltante œuvre de ravivement politique au Cameroun», écrit Cabral.
Sur les raisons qui justifient sa position le candidat qui a été investi par le parti politique Univers du Pr Nkou Mvondo, évoque des dysfonctionnements. «Les irrégularités auront été manifestes, ignobles (refoulement des représentants, bourrages, absence de nos bulletins dans les centres de vote, violences physiques, absence de noms sur les listes...). Nous rejetons d'ores et déjà les résultats issus de ces bureaux de vote entachés de fraude. Nous recevons les PV et nous publierons nos résultats dans les heures à suivre. Restons mobilisés. Le combat continue!», peut-on lire sur sa page Facebook.
A titre de rappel, Cabral baptisé au début de cette élection présidentielle, de «Macron du Cameroun» s’est toujours considéré comme le candidat du peuple. Partant du fait qu’il affirme avoir reçu de celui-ci une aide précieuse sans laquelle, il n’aurait jamais été retenu comme candidat à la Présidentielle 2018. Souvenons-nous qu’il s’était retourné vers le peuple pour avoir les 30 millions de FCFA nécessaires pour la caution à verser à Elections cameroon (Elecam) et qui devaient accompagner le dossier de candidature. Cabral Libii avait laissé entendre qu’il souhaite compter sur la jeunesse pour collecter ces 30 millions de FCFA pour la caution. Cet appel à la mobilisation des jeunes était pour démontrer que la politique n’est pas une affaire exclusivement et uniquement réservée aux personnes nanties et d’un âge avancé.
«Une fois qu’on a convoqué le corps électoral, j’ai demandé aux camerounais de m’aider à mobiliser les 30 millions nécessaires pour la caution. Aidez-moi afin qu’on puisse battre campagne. Et si 30 000 personnes donnent 1000 francs cela fera 30 000 millions. On veut briser le mythe selon lequel la politique c’est pour les riches et le vieux», avait-il déclaré lors d’une de ses conférences de presse donnée à Yaoundé.
Après cette première opération, Cabral Libii avait lancé une deuxième. Cette fois-ci il était à la quête de 200 millions de FCFA pour pouvoir mener à bien sa campagne électorale. «Je lance un nouvel appel à contribution à tous les compatriotes. Nous devons lever 200 millions de FCFA pour financer notre campagne donc, j’invite les uns et les autres à mettre la main à la poche pour nous permettre de vivre notre rêve d’alternance jusqu’ au bout», a-t-il annoncé. De ce fait il avait invité tous les camerounais d’âge et de sexe confondus, à contribuer à cette vaste opération de financement de sa campagne électorale.
Liliane N.
Le candidat de l’Alliance pour la démocratie et le progrès condamne fermement l’auto proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre 2018.
Garga Haman Adji n’a pas tardé de réagir suite à la déclaration de Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui s’est auto proclamé vainqueur de l’élection présidentielle 2018. «J’ai suivi à travers les réseaux sociaux, les gens qui sont tellement pressés de devenir Président de la République. Il constate qu’ils ne peuvent pas le devenir et ils prennent les devant en s’auto proclamant Président de la République. Et si c’était aussi facile, il y aurait autant de Président de la République que de camerounais. C’est-à-dire que nous aurions 22 millions de républicains. Quand même qu’on soit un peu plus sérieux. Quand on se permet même d’oser de devenir candidat à la Présidence, c’est qu’on est présumé être sérieux», a déclaré celui qui s’est présenté pour la troisième fois, à l’élection présidentielle.
Le président national de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADD) pense que tous les candidats de cette présidentielle y compris Paul Biya, doivent respecter la loi. La loi qui stipule que, le Conseil constitutionnel est la seule instance habileté à proclamer les résultats. Soit 15 jours après le vote. Pour lui les leaders politiques doivent donc respecter la loi et prêcher par le bon exemple. «Je m’adresse particulièrement aux deux d’entre eux qui sont en train de créer des troubles. Moi c’est la troisième fois que j’y vais et je reste toujours dans la légalité complète la plus complète. Il ne s’agit pas de montrer les gros bras, où l’intelligence artificielle dans les réseaux sociaux pour dire qu’on est le Président de la République mais des réseaux sociaux, c’est ridicule», a-t-il ajouté.
Prônant le respect de la paix, valeur qui régit et caractérise le Cameroun, Garga Haman Adji appelle à être sérieux. «Soyons sérieux mes amis, soyons sérieux mes frères. Notre pays a besoin de la tranquillité et c’est la seule chose que ce pays montre et montre encore davantage. Même le Président Biya je ne veux pas qu’il s’autoproclame Président avant les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Même le Président Biya il est jusqu’à la proclamation des résultats de manière officielle par l’organe chargé de le faire. Nous devons être légaux, nous devons montrer des exemples et nous devons prêcher par l’exemple et non par les bagarres de rue», a-t-il déclaré Garga Haman Adji.
Pour rappel le 8 octobre 2018, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale à prendre part à une conférence de presse. Au cours de cette conférence, il a déclaré qu’il est le vainqueur de la présidentielle 2018. Et il a invité Paul Biya à céder pacifiquement le pouvoir. Une déclaration qui a suscité les sorties des membres du gouvernement, des hauts cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir. Tous condamnent la sortie de Maurice Kamto et appelle le peuple camerounais à plus de vigilance.
Liliane N.
Deux séances d’entraînement ont eu lieu ce lundi, au stade annexe de Yaoundé, dans le cadre de la rencontre du 12 octobre prochain, qui va opposer les lions indomptables du Cameroun à l’équipe du Malawi. Le match compte pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe D’Afrique des Nations que le Cameroun va accueillir dans quelques mois. Et, ce sera le cas jusqu’à la veille de la rencontre.
Clarence Seedorf, le chef du staff technique des lions indomptables a pratiquement reconduit le même groupe que celui retenu le 24 septembre dernier, lors de la rencontre qui avait opposé le Cameroun à l’équipe des Comores. Seuls, Njie Clinton, Aboubakar Vincent et Stéphane Bahoken ne vont pas faire partie de l’aventure.
Gardiens: Fabrice Ondoua – André Onana – Idriss Carlos Kameni
Défenseurs: Fai Collins- Ngadeu Ngadjui- Oyongo Bitolo- Yaya Banana- Jérôme Onguene- Gaëtan Bong- Jean Armel Kana Biyik- Felix Eboa
Milieu de terrain: Zambo Anguissa – Georges Mandjeck – Pierre Kunde Malong – Pierre Ramses Akono
Attaquants: Éric Maxime Choupo Moting- Karl Yoko Ekambi- Paul Georges Ntep- Dimitri Oberling – Christian Bassogog.
La présence de Christian Bassogog on se souvient, avait fait couler beaucoup d’encres et de salive, après la déclaration de l’entraîneur sélectionneur qui prétendait ne pouvoir jouer avec les footballeurs camerounais qui évoluent dans le championnat chinois. Et pourtant, après le match contre les Comores, il apparaît que c’est un atout au sein de cette équipe dont les résultats n’ont pas été satisfaisants depuis bien longtemps déjà.
Dimitri Oberlin qui faisait son baptême de feu n’a pas non plus déçu grâce à sa qualité de jeu sur le terrain.
Même si le Cameroun est qualifié en tant que pays hôte, il n’en demeure pas moins que les résultats de ses matchs sont pris en compte dans le groupe B dans le cadre de ces éliminatoires.
Le Malawi est attendu jeudi prochain avant la rencontre qui va se tenir dès 15h, à la cuvette de mfandena.
Alors que le spectre causé par les rumeurs du retrait de l’organisation de la Coupe D’Afrique des Nations se sont arrêtées, les préparatifs se poursuivent dans la quiétude.
Les déclarations du président de la Confédération Africaine de Football Ahmad Ahmad sur le peron du palais de l’unité après l’audience que lui a accordé le Président de la République.
Les autres rencontres des éliminatoires de cette troisième journée avec quelques matchs de la quatrième journée:
10 octobre 2018
Éthiopie – Kenya à Bahir Dar – groupe F
Zambie – Guinée-Bissau à Lusaka – groupe K
Jeudi 11 octobre 2018
Ghana – Sierra Leone à Kumasi – groupe F
Congo – Libéria à Brazzaville – groupe G
Vendredi 12 octobre 2018
Cameroun – Malawi à Yaoundé – groupe B
Mali – Burundi à Bamako – groupe C
Gabon – Soudan du Sud à Libreville- groupe C
Algérie – Bénin à Blida – groupe D
Nigeria – Libye à Kaduna – groupe I
Guinée- Rwanda à Conakry – groupe H
Côte d’Ivoire – Centrafrique à Bouake – groupe H
Angola – Mauritanie à Luanda – groupe I
Egypte – Swaziland au Caire – groupe J
Cap – Vert – Tanzanie à Pana – groupe L
Samedi 13 octobre 2018
Sénégal – Soudan à Dakar – groupe A
Guinée Équatoriale – Madagascar à Bata – groupe A
Maroc – Comores à Casablanca – groupe B
Afrique du Sud – Seychelles à Johannesburg – groupe E
RD Congo – Zimbabwe à Kinshasa – groupe G
Burkina Faso – Botswana à Ouagadougou – groupe I
Tunisie – Niger à Rades – groupe G
Mozambique – Namibie à Maputo – groupe L
Dimanche 14 octobre 2018
Kenya – Éthiopie à Kasani – groupe F
Guinée-Bissau – Zambie – groupe K
Lundi 15 octobre 2018
Libye – Nigeria en Tunisie – groupe E
Sierra Leone – Ghana à Freetown – groupe F
Mardi 16 octobre 2018
Soudan – Sénégal à Khartoum – groupe A
Madagascar – Guinée Équatoriale à Antananarivo – groupe A
Comores – Maroc à Mitsamiouli – groupe B
Burundi – Mali à Bujumbura – groupe C
Soudan du Sud – Gabon à Juba – groupe C
Bénin – Algérie à Cotonou – groupe D
Le président du Conseil Camerounais des Imams des mosquées et des affaires islamiques, le docteur Ibrahim Moubarak Mbombo a émis à l'instant, un communiqué de presse, condamnant fortement, toutes proclamations qui ne soient pas directement annoncées par le Président du Conseil Constitutionnel.
Il invite les acteurs de la scène politique à une retenue et au respect de la loi camerounaise en vigueur régissant les élections présidentielles
Il appelle à la maturité et surtout au calme dans ces temps si fragiles que vit le Cameroun
«J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué», a dit Maurice Kamto. C’était ce lundi après-midi lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, à Yaoundé.
L’un des sept candidats en lice pour affronter Paul Biya dimanche dernier annonce ainsi sa victoire 24h après la tenue du scrutin. «J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a ajouté le candidat du MRC.
Dans le camp de Paul Biya, 86 ans dont 36 au pouvoir, la réaction ne s’est pas fait attendre. «Le candidat Maurice Kamto vient de se déclarer vainqueur de l'élection présidentielle d'hier, passant outre toutes les lois et règlements de la République du Cameroun et invitant insolemment le président Paul Biya à organiser la passation de pouvoir! Puis-je me permettre d'exhorter les populations camerounaises au calme et à l'attente des résultats conformément à la loi! Préservons notre pays et aimons-le!», a déclaré Grégoire Owona, Secrétaire Général Adjoint du Comité central du RDPC sur les réseaux sociaux.
La crainte est désormais au trouble à l’ordre public des partisans de Maurice Kamto après cette déclaration. A la sortie du bureau de vote dimanche, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) approché par la presse a fait une déclaration pour parler du scrutin du 7 octobre 2018. Le président national qui a affirmé de s’être acquitté de son devoir civique, a fait part aux hommes des médias, des dysfonctionnements observés sur le territoire national et à l’étranger comme en Belgique.
«Des informations que nous avons jusqu’à présent font état des choses qu’on note malheureusement à l’occasion des différentes élections dans notre pays. C’est-à-dire des bureaux de vote où nos bulletins sont épuisés et ne sont pas encore en place. Des cas à l’Ouest, ici dans le Mfoundi, dans le Littoral où nos représentants dans les bureaux de vote sont empêchés d’accéder aux bureaux de vote. Ils sont mis dehors si vous voulez», a-t-il déclaré.
Après la clôture des bureaux de vote, le ministre de l’Administration territoriale a invité les acteurs politiques à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité afin que le processus qui a si bien commencé se termine dans le même esprit.
Au demeurant, a ajouté Paul Atanga Nji, «le processus relatif à l’élection présidentielle est encadré par des lois connues de tous. J’en appelle donc au respect scrupuleux des dites lois et des procédures qui régissent le contentieux électoral».
«Je tiens à cet effet à souligner que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit», a-t-il ajouté.
Légalement, après la fermeture des bureaux de vote et les dépouillements, les procès-verbaux de chaque bureau, après vérifications par Elecam, l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun, doivent être transmis au Conseil constitutionnel qui est le seul habilité à proclamer des résultats, sous quinzaine après le scrutin.
Mais, dès dimanche soir, les résultats de centaines de bureaux de vote sur 25.000 installés dans tout le pays, circulaient sur les messageries Whatsapp, Facebook et Twitter. Plusieurs candidats d’opposition avaient multiplié les appels à leurs militants à surveiller le dépouillement des votes pour éviter la fraude, après avoir surveillé le déroulement du scrutin.
Otric N.
Ils ont essayé de perturber le déroulement du scrutin du 7 octobre 2018 dans la ville de Bamenda, chef-lieu de la région.
En dépit de la forte présence des forces de maintien de l’ordre dans la région du Nord-Ouest, des sécessionnistes ont voulu perturber le déroulement de l’élection présidentielle. Certains d’entre eux dont 7 pour être plus précis, ont perdu la vie au cours d’une altercation avec les forces de l’ordre. En fait deux d’entre eux, parmi lesquels un présenté comme le chef de gang, ont été tués au rond-point de l’hôpital régional. Ces derniers détenaient entre autres une arme artisanale, trois boîtes de chargeurs. Ils tiraient des coups de feu en l’air. L’objectif de leur geste était clair: effrayer les populations pour qu’elles ne se rendent pas dans les bureaux de vote. Au même moment les cinq autres au lieudit Mile 19 sur la route de Bali, en plus d’avoir barricadé la voie, ils empêchaient les gens de passer.
L’une de nos sources qui vit à Bamenda et qui a requis l’anonymat par crainte de représailles, raconte que dans la nuit du samedi 6 octobre au dimanche 7 octobre 2018, les sécessionnistes ont fait crépiter les armes. Les forces de l’ordre et de sécurité ne se sont pas laisser faire. Elles ont efficacement répondu aux tirs sporadiques des ambazoniens. Elle révèle que la ville était fortement militarisée hier. Les forces de maintien de l’ordre étaient partout, dans les rues, autour des bureaux de vote. Cependant cela n’a pas découragé les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie, qui se sont lancés dans des actions, dont la finalité était d’empêcher les populations de se rendre aux urnes. Il était attendu dans 2343 bureaux de vote de la région du Nord-Ouest environ 60 000 électeurs. Du fait des agissements des sécessionnistes les électeurs ont été envoyés dans 79 centres de vote. Il y’en avait 13 dans le chef-lieu de ladite région.
De façon générale il faut dire que le scrutin du 7 octobre dernier dans les régions anglophones s’est passé différemment. A Buea comme à Bamenda, certaines personnes ont décidé de rester chez elles. A Buea, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest, dans un bureau de vote où étaient inscrites 420 personnes, il n’y avait que 7 électeurs soit environ une heure, avant la clôture officielle du vote prévue à 18 heures. Cependant en dépit des incidents qui ont eu lieu dans les régions anglophones, le gouvernement de son côté note que le scrutin s’est passé dans la sérénité. «Les Camerounais dans leur immense majorité, ont accompli leur devoir civique. Après la fermeture des bureaux de vote, les informations en ma possession indiquent les opérations électorales se sont globalement déroulées sur l’ensemble du territoire nationale dans le calme, la sérénité et la transparence», affirmé Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale dimanche soir après la fermeture des bureaux de vote.
Pourtant des informations que nous avons font état de ce qu’à Buea par exemple, des voitures de reportage du quotidien Cameroon Tribune et d’un sous-préfet ont été prises pour cibles. A Kumba, des témoins indiquent qu’un tribunal a même été incendié par des hommes armés.
Liliane N.
Les consommateurs redoutaient que l’élection présidentielle connaisse des troubles.
«Je préfère être prudente. Je vais faire mes courses aujourd’hui. J’ai peur de ce qui pourrait se passer durant l’élection de demain. Ce que nous suivons chez nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest nous effraie. J’ai peur que les sécessionnistes attaquent aussi Douala», nous a déclaré une mère de famille vivant à Douala dans la région du Littoral. Comme elle, d’autres personnes que nous avons jointes au téléphone, ont choisi de faire leurs achats samedi dernier. Outre le fait que les commerces allaient être fermés le dimanche le jour du vote, elles nourrissaient aussi une crainte de violences et de perturbations du scrutin. Dans la ville de Yaoundé la capitale, plusieurs citoyens ont adopté la même attitude.
Des fois, la circulation a pris un coup vu le flux de clients qui se rendaient dans des boutiques ou des supermarchés. Ce fut le cas au carrefour au Lycée bilingue dans l’arrondissement de Yaoundé V. Coincés dans des embouteillages, klaxons de voitures privées et de taxis, sans oublier des motos résonnaient de part et d’autre. Des hommes et femmes qui voulaient accéder à un supermarché de la place avaient formé à ce lieu, un interminable rang.
«Nous sommes informés que les boutiques ne seront pas ouvertes le jour du scrutin voilà pourquoi je suis venu acheter du pain pour mes quatre petits-fils. Mais étant donné qu’il y a une foule très nombreuse ce soir, nous sommes obligés d’attendre le pain qui vient des fourneaux pour que nous soyons servis», a aussi déclaré à notre confrère Le Jour du 8 octobre 2018, une dame âgée de soixante ans.
Au supermarché Masso Palace, la situation a été quasi la même. Las d’attendre d’être servis, certains clients ont préféré se rendre dans d’autres supermarchés de la capitale, sans y trouver une grande différence. Les responsables des structures commerciales ont dû revoir leur fonctionnement pour que la clientèle ressorte tout en étant satisfaite. «Nous avons pris des dispositions pour que les clients soient servis, les boulangers sont à la manœuvre, ils produisent environ 300 pains toutes les 30 minutes et tout le monde sera servi. Les gens ont attendu la dernière minute, c’est pourquoi nous avons cette affluence», a indiqué à notre confrère, le responsable d’un supermarché.
A quelques semaines de la tenue du scrutin de l’élection présidentielle, des rumeurs selon lesquelles, les sécessionnistes troubleraient le jour du vote, ont largement circulé, plongeant les populations dans une sorte de psychose. Toutefois le scrutin est passé. Rien de tout ce qui avait été dit n’est arrivé. S’il y a eu des tensions au Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans les autres régions tout s’est passé dans le calme. Une remarque faite par le candidat-Président Paul Biya à la sortie de son bureau de vote logé à l’école publique de Bastos. «Je vois que les choses vont bien. Il n’y a pas de bagarre, la campagne électorale s’est déroulée dans la sérénité. Je félicite les camerounais pour cette maîtrise d’eux-mêmes qu’ils ont montrée. Il reste à souhaiter qu’ils gardent cette maîtrise quand on donnera aussi les résultats», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Les informations recueillies par l'Agence Cameroun Presse indiquent des résultats écrasants par le Président Paul Biya.
Ce document nous a été remis il y a quelques minutes montrant l'avance que Paul Biya a sur le candidat opposant, Maurice Kamto suivi de Cabral Libii.
Encore une fois ces résultats son non officiel et ne proclament en aucun cas le vainqueur de l'élection.
Seul le président du Conseil Constitutionnel a le droit de dévoiler le gagnant des suffrages.
Le sélectionneur des Lions Indomptables, Clarence Seedorf a fait appel à cinq nouveaux joueurs pour la double-confrontation face au Malawi en éliminatoires de la CAN 2019.
Cette initiative vise à remplacer Clinton Njie, Vincnet Aboubakar et Stéphane Bahoken déclarés forfait à la suite de blessures dans leur club. Pour les remplacer, Fabrice Olinga, Joel Taugueu et Jacques Zoua ont été convoqué. Initialement appelé, Eboa Eboa Felix ne sera pas de la partie. Il est remplacé par Joyskim Dawa Tchakounte de Mairpol. Tandis que Petrus Boumal obtient également une convocation de dernière minute.
En conférence de presse ce lundi à l’hôtel Mont Fébé à Yaoundé, Clarence Seedorf est revenu sur la retraite annoncé de Benjamin Aboubakar et ses propos tenus à la suite de cette décision. «Moukandjo est responsable de ses décisions que je respecte. Il y a eu ne incompréhension sur ce que j’ai dit sur les jeunes joueurs évoluant en Chine, Bassogog est dans la tanière c’est le plus important», a-t-il déclaré.
«Sur Siani et les autres qui n’ont pas été convoqués, je continue de dire que la porte est ouverte et je n’ai exclu personne. Les gens restent figés sur la victoire de 2017 et ses joueurs mais comprenons que les choses évoluent et c’est une affaire de choix et de performances. J’insiste, je n’exclus personne…», a-t-il ajouté.
Les Lions Indomptables débute leur stage ce lundi en vue de la double-confrontation face au Malawi les 12 et 16 octobre prochain. Ces rencontres comptent pour la troisième journée de groupe de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2019.
La CAF a dévoilé les officiels de la rencontre de vendredi prochein. L’arbitre de ce match est le tunisien Youssef ESSRAYRI. Son compatriote YAMEN MALLOULCHI sera son assistant numéro 1 et Jridi Faouzi, toujours tunisien de nationalité, officiera comme assistant numéro 2. Le match est prévu à 15h30. Le Cameroun est le leader de cette poule B avec 4 points. Le Maroc occupe le 2e rang avec 3 points. C’est le même nombre de points que compte le Malawi, 3e du groupe.
Ci-dessous, la liste actualisée des joueurs convoqués pour les rencontres face au Malawi.
GARDIENS
DEFENSEURS
MILIEUX DE TERRAIN
ATTAQUANTS
Otric N.
Le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir) apprécie le scrutin tel que vécu sur l’ensemble du territoire national.
Pour lui, l’engouement des jeunes, leur enthousiasmes et leur fraicheur des candidats tout comme la liberté de parole sont les éléments qui l’on le plus marqué. «Cet engouement des jeunes m’a séduit particulièrement parce qu’il m’a fait espérer qu’ils vont d’avantage s’engager pour leur pays».
Mais au-delà, affirme-t-il dans les colonnes d’un journal de la place, «le comportement responsable des uns et des autres qui dès le début du processus ont su accepter les règles lorsqu’elles s’imposaient. Je pense ici aux candidats recalés qui se sont soumis à la loi».
Au soir du 7 octobre 2018, jour du scrutin en vue de l’élection du nouveau président de la République, Grégoire Owona s’est dit «fier». «Puisqu’après une campagne haletante, manifestation d’une démocratie moderne sous Paul Biya, on a eu droit à un jour de vote très couru, du moins attractif, sans incident digne d’intérêt», affirme-t-il.
Et de poursuivre: «on a vu beaucoup d’électeurs fiers de montrer sur les réseaux sociaux et dans les reportages télévisés leur participation enjouée à ce scrutin présidentiel. Ils affichaient chacun son pouce avec l’encre indélébile. A cette fierté d’être camerounais aujourd’hui s’est ajouté un sentiment de sérénité, au regard du déroulement de la journée de vote.
Grégoire Owona reconnait qu’il y a peut-être eu des incompréhensions par endroits mais visiblement «Elecam a pu rattraper et nous pouvons féliciter cet organe et tous les acteurs du processus, car il n’a pas manqué de matériel électoral dans les bureaux de vote». Le Secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC se dit satisfait et fier d’appartenir au Cameroun de Paul Biya.
Grégoire Owona est un politicien camerounais. Il est ministre du Travail et de la Sécurité Sociale depuis le mois de décembre 2011. Auparavant, il a servi en tant que ministre délégué à la Présidence pour les Relations avec les Assemblées de 1997 à 2011, et il est Secrétaire Général Adjoint du Comité Central du RDPC depuis 1992.
Originaire de Ngomezap dans la Province du Centre, Grégoire Owona a d'abord été élu comme conseiller municipal à Douala en 1987. Il a ensuite été élu à l'Assemblée Nationale en 1988 comme candidat du RDPC dans la Province du Littoral, et il a siégé à l'Assemblée Nationale de 1988 à 1992; comme Rapporteur Général de l'Assemblée Nationale, en Commission des Finances.
En tant que Président de la Commission Technique chargée de rédiger une nouvelle constitution, Grégoire Owona a été considéré comme l'architecte du projet. Le 12 juin 1993, il a annoncé que le deuxième projet a été complété. Il a également été Vice-Président du Comité National des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales dans les années 1990.
Grégoire Owona a été nommé en tant que ministre délégué à la Présidence pour les Relations avec les Assemblées le 7 décembre 1997. Il est resté au Comité National des Droits de l'Homme et des Libertés après sa nomination, et certains dans l'opposition ont souligné en cela une preuve de partialité de la Commission.
Otric N.
Le scrutin présidentiel du 7 octobre 2018 s’est déroulé sur l’ensemble du territoire national «dans le calme, la sérénité et la transparence». Cette affirmation est du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui a dressé un bilan de la journée électoral dimanche en fin de soirée.
«En dehors de quelques incidents mineurs à l’instar de ceux enregistrés à Makenene et à Baham, Région de l’Ouest où un sympathisant d’un parti politique d’opposition a été trouvé en possession de bulletin de vote d’un autre candidat, j’insiste sur le fait que l’élection présidentielle s’est déroulée sans perturbation majeure dans les 360 arrondissements du Cameroun et dans les 24 988 bureaux de vote», a-t-il déclaré face à la presse nationale et international lors d’un point de presse.
Si le scrutin s’est déroulé dans le calme dans huit régions du pays, ça n’a pas été le cas dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En effet, plusieurs incidents ont émaillé ce jour de vote. Trois hommes armés, séparatistes présumés, qui tiraient sur des passants à Bamenda, capitale du Nord-Ouest, ont été abattus dimanche matin après avoir été traqués par les forces de sécurité. Des coups de feu d’origine inconnue ont été entendus à la mi-journée à Buea. Une voiture du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune et celle du sous-préfet ont également été prises pour cibles.
«Ces incidents n’ont cependant pas été de nature à entacher la sincérité et la crédibilité du scrutin tenu ce jour (…) et qui a vu la participation de 4094 observateurs soit 3662 observateurs nationaux et 432 observateurs internationaux», affirme Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale.
En rappel, ce processus a débuté par la convocation du corps électoral par le chef de l’État le 09 juillet 2018. Neuf candidatures ont été retenues par le conseil électoral et validées par le conseil constitutionnel. En application des textes en vigueur, la campagne électorale a débuté le 22 septembre 2018. Conformément à la loi, l’Etat a pris en charge une partie du financement de la campagne électorale.
Selon le gouvernement, les camerounais inscrits sur les listes électorales ont, dans leur immense majorité, accompli leur devoir civique. Selon les statistiques d’Elections Cameroon, organe indépendant chargé de l’organisation et de la supervision de l’ensemble du processus électoral, 6 600 192 camerounais se sont inscrits sur les listes électorales au plan national et 19 356 inscrits à l’étranger. Ces électeurs ont été répartis dans 24 988 bureaux de vote dans les dix Régions et 66 bureaux de vote pour les camerounais de la diaspora.
Paul Atanga Nji tient à rappeler que «que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit».
Otric N.