Apres l’échec de 2012, la communauté urbaine de Garoua nourrit l’espoir de voir circuler des nouveaux bus dans les prochains mois pour le transport urbain.
Habitué à aller d’une destination à une autre en moto, les habitants de la ville de Garoua devront désormais s’habituer à un autre mode de transport, celui parbus.la communauté urbaine de Garoua réfléchit sur l’achat des nouveaux bus depuis quelques mois.
Des bus qui viendraient pour une seconde expérience dans le chef lieu de la région du Nord, après l’expérience d’échec d’il ya sept à huit ans.
La question que l’on se pose après cette nouvelle c’est celle de savoir les chances de réussite de ce type de transport quand on pense au tarif prévu 1000 Fcfa par personne quelque soit les distances. par rapport à la moto, le moyen de transport devenu par excellence compte tenu de son cout réduit ou le moto taximan peut porte deux ou trois personnes à bord de son engin moyennent parfois que la modique somme de 150 ou 200 ; quelque soit la distance.
Les supputations qui vont de manière générale à positiver la moto au profit des bus annoncées en pompe ne découragent en rien la communauté urbaine de Garoua qui n’attend plus que les bus restants près de cinq pour lancer les activités de la régie autonome de transport de la ville de Garoua.
Ces ambitions , ses auteurs veulent à tout prix les voir pendre corps.Ils devraient s’il veulent réussir penser à l’échec spectaculaire de la régie municipale de transport urbain de Garoua qui n’a pas pu survivre du fait de l’impréparation de sa mise sur pied ou l’on a noté à peine lancée la vétusté de ses bus et la mauvais traitement du personnel en charge de la gestion.
A Garoua c’est plus qu’une chanson, les critiques sur ce nouveau projet abondent de partout pour dénoncer ce projet au vue de sa cherté du tarif retenu où les responsables disent s’inspirer de Yaoundé sans toute fois chercher à faire la différence entre les deux villes où les réalités quotidiennes, les mentalités des habitants des deux villes sont diamétralement opposés .
Selon une enquête menée par un syndicat de défense des intérêts des moto taxis à Garoua, moins de 40 pourcent des habitants de cette ville font recours à un autre moyen à part la marche à pied sollicitent un moyen de transport pour aller d’une destination à une autre et ce taux est d’après la même enquête en baisse pendant la période de vacance où les mototaximens notent la baisse du nombre des personnes sollicitant une moto pour se rendre d’un endroit à un autre.
Les raisons touchent la pauvreté ambiante et le fait que la ville de Garoua a moins d’industrie créant s’il en existaient des mouvements liés au besoin .toute fois les défenseurs du projet qui en plus des grands conseillers se recrutent dans les rangs de quelques bureaucrates, l’ arrivée des bus annoncés est un plus dans la mesure où la limite des motos pendant la saison des pluies ne ralentissaient pas non seulement les activités économiques mais aussi les empêcher de rejoindre à temps leur lieux de service à l’heure de peur d’être mouillé .
L’insécurité des usagers de la route tant routière liée aux accidents et des agressions des bandits dont sont souvent les complices sont un plus pour la réussite du bus malgré cette contestation.
Félix Swaboka.