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Depuis l'arrestation et le transfert à Yaoundé des leaders du Mrc, ils sont incarcérés dans les geôles du quartier général du Groupement Spécial d'Opération à Mvan. A cet effet, la sécurité autour de ce site a été renforcée.  

Mardi 05 février 2019, il est environ 08h quand nous arrivons au quartier Mvan à Yaoundé. Dans le but de nous enquérir de la situation des détenus de la marche blanche de Douala. Sur la route secondaire qui mène au siège du GSO, nous sommes tout d'abord marqué par le nombre impressionnant de policiers présents sur le petit tronçon. Ils sont dans les boutiques du coin et tous autres points de vente de qui jouxtent le siège du GSO.
 
Plus nous approchons le bâtiment principal plus le nombre d'agents s'accroît. A près de 50 mètres, nous remarquons le dispositif de sécurité qui filtre les passages et les entrées dans la zone même du Groupement. Nous distinguons quatre hommes en faction, armes au point. Des colonnes de sac de sable empilés pour constituer une autre barrière. De l'autre côté, sur la sortie opposée du site du GSO.
 
Un échange avec l'un des hommes en tenue nous permet de savoir que "le commandant a donné ordre de renforcer le dispositif visible et furtif autour de la base. C'est pourquoi vous pouvez constater le nombre d'hommes posté là à l'entrée." Notre source nous donne des explications sur le sens du dispositif auquel on a droit.
 
Sans le dire ouvertement, le lien est établi entre le renforcement de ce dispositif et l'arrivée dans les cellules du GSO de locataires tout à fait particulier, les membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et autres manifestants interpellés après les marches du 26 janvier dernier. "C'est depuis une semaine et demi que les sacs de sable ont été posés. Ce n'était pas la il y a deux semaines" nous dit-on. Au cours de notre échange qui n'aura pas mis plus de cinq minutes, nous apprenons également qu'il y a beaucoup de tensions et que selon les arrestations de ces derniers temps ont pour but de calmer d'abord les ardeurs et de tempérer les uns et les autres. "Rien ne vaut la paix" clame-elle pour conclure.
 
Les agents de sécurité rencontrés sur les lieux gardent le silence sur l'état des membres du Mrc. Toute question les concernant est d'ailleurs sujette à mettre fin à toute discussion avec ces derniers. 
 
Néanmoins, le ministère de la Communication a fait une publication sur sa page Facebook sur les conditions de détention de Maurice Kamto et Cmpagnie. "Monsieur Maurice Kamto est actuellement en bonne santé et se nourrit convenablement. Toute allégation affirmant ou tendant à affirmer le contraire est non fondée.", peut-on lire.
 
Stéphane Nzesseu
 
 

La Société nationale de raffinage du Cameroun (Sonara) informe qu’elle a été retenue par la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) pour acheter du pétrole brut au Nigeria de juillet 2018 à juin 2020.

Pour importer du brut du Nigeria, la Sonara révèle qu’un accord de prêt de 44,6 milliards FCFA a été conclu en avril 2018 entre le Cameroun et la Banque islamique de développement (BID) dans le cadre du projet d’extension de la raffinerie. « Ces fonds permettront à la société de densifier ses importations de pétrole brut, d’augmenter ses capacités de production à 3,5 millions de tonnes par an et de diversifier ses produits afin de satisfaire davantage la demande nationale, voire sous-régionale », apprend-on de source fiable.

Entre janvier et avril 2018, avant l’arrêt technique, la raffinerie avait mis sur le marché national 221 286 m3 de produits pétroliers, correspondant à 63 666 m3 de super, 112 674 m3 de gasoil, 30 570 m3 de jet A1 et pétrole lampant, 14 376 m3 de fuel. Les importations de la Sonara ont été complétées par les importations de marketers qui ont quant à eux, entre avril et septembre 2018, réalisé des importations de 411 520 m3 de produits pétroliers répartis en 166 365 m3 de super, 175 770 m3 de gasoil 62 705 m3 de jet A1 et de pétrole lampant et 6 680m3 de fuel.

L’arrêt technique de la Sonara, entamé le 15 avril 2018 et initialement prévu prendre fin en juillet 2018, devait permettre de réaliser la connexion des unités de la première phase du projet d’extension et de modernisation de l’entreprise aux installations existantes. Cette première phase, lancée en 2010, a pour objectif de porter la capacité de production de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes par an.

D’après le ministre en charge de l’Energie, cette phase est achevée. « Les essais pour le démarrage de nouvelles unités sont en cours », a-t-il assuré à l’Assemblée nationale, indiquant que le démarrage aurait lieu « avant la fin de l’année 2018 ».

La Sonara, située à Limbe (région du Sud-Ouest), à travers le brut léger qu’elle achète/importe et raffine, permet d’approvisionner le marché national et régional dans divers produits pétroliers. Son outil ne lui permettant pas pour le moment de raffiner le pétrole brut du Cameroun, brut lourd et acide.

La deuxième phase de son projet de modernisation, qui n’est pas encore lancée, va principalement consister en l’installation d’un système d’hydrocraquage pour raffiner les pétroles bruts lourds produits au Cameroun. Les capacités de stockage de la Sonara sont estimées actuellement à 132 500m3.

Otric N.

Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local préside depuis hier, la première édition des assises générales de la Commune.

Les assises qui ont débuté ce 06 février sont une rencontre d’une grande importance pour le département ministériel en charge des questions de décentralisation et de développement local. Les populations attendent impatiemment de voir les solutions urgentes qui seront prises pour répondre à leurs besoins fondamentaux et pressants. Il n’est nul besoin de rappeler que dans certaines Communes, des habitants n’ont pas d’eau potable. Ils subissent encore des coupures drastiques de ce précieux liquide. C’est le cas des quartiers Damase, Simbock, Barrière. Dans d’autres il faut faire avec les coupures parfois simultanées d’eau et d’électricité.

La question de la décentralisation a été abordée par le Président de la République lors du Conseil ministériel du 16 janvier 2019. Aussi lors de celui qui avait été tenu le 15 mars 2018. « Nos populations à travers le pays, n’ont cessé d’exprimer leur volonté d’être associées plus étroitement à la gestion des problèmes qui influencent directement leur quotidien. La création du Ministère de la Décentralisation et du Développement local s’inscrit dans la logique d’apporter une réponse rapide à ces demandes récurrentes », avait déclaré le Chef de l’Etat.

Le Ministre de la Décentralisation Georges Elanga Obam qui préside les toutes premières assises générales de la Commune, répondant aux questions du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, indique ce qui est envisagé pour permettre aux Communes d’assurer le développement local. « Il convient d’emblée de relever que le développement local est à la fois l’une des finalités de la politique de décentralisation et l’une des missions essentielles que le législateur de 2004 a confiée aux collectivités territoriales décentralisées. Dans le cadre des présentes Assises générales de la Commune, une place de choix a été réservée aux préoccupations y relatives », a-t-il déclaré.

En poursuivant dans la même lancée, Georges Elanga Obam a ajouté : « En effet, parlant du postulat suivant lequel tout développement local durable doit préalablement être pensé et planifié, un atelier a été consacré à cette préoccupation. Les participants à cet atelier soulèveront toutes les difficultés jusque-là rencontrées en matière de développement local et proposeront des pistes de solution. Il s’agira en gros d’aménager les élus locaux à faire des documents de planifications des moteurs de développement local. Un accent particulier sera alors mis, non seulement sur la planification stratégique du développement à travers les documents de planification urbaine, mais également sur la planification opérationnelle à travers la mobilisation des plans communaux de développement ».

Liliane N.

 Le président fondateur de cette formation politique alliée du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) parti au pouvoir, a fait une descente dans son fief.

En sa qualité de président du Front pour le Salut national du Cameroun (Fsnc), Issa Tchiroma Bakary est descendu dans son fief politique pour mobiliser et redynamiser les comités de base et les structures opérationnelles de son parti situées dans la région du Nord du pays. Samedi dernier, celui qui est devenu le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle depuis le 4 février 2019, a tenu une réunion dans le chef-lieu de ladite région.

Après la réunion qu’il a eue avec le Bureau politique, lundi dernier, il s’est rendu dans la localité de Bibémi pour y voir les militants et les militantes de son parti. De ce côté Issa Tchiroma Bakary a parlé avec les leaders politiques et les jeunes. Une seule recommandation a meublé ses échanges : celle de s’inscrire sur les listes électorales. Le mardi 5 février Issa Tchiroma Bakary a pris la direction de Djoumassi un quartier périphérique situé sur la route Gashiga pour partager le message de paix et du vivre-ensemble aussi laissé à Bibémi. La journée s’est achevée avec la tenue des travaux du Comité central du Fsnc dans la salle des fêtes de la Communauté urbaine de Garoua. Issa Tchiroma Bakary va poursuivre sa tournée ce jour dans d’autres localités de la région du Nord.

Il convient de souligner qu’Issa Tchiroma et le Fsnc ne sont pas les seuls qui s’activent sur le terrain pour l’opération de révision des listes électorales qui a débuté le 2 janvier 2019. Rappelons que cette année vont se tenir les élections régionales, municipales et législatives. Le 16 janvier 2019, le Social democratic front (Sdf), le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi a lancé une opération d'enrôlement des nouveaux inscrits sur les listes électorales à Bafoussam 1er. Le lancement de ladite opération a été fait par Cyrille Ngnang le président de la circonscription électorale au stade lycée de Batoukop. L’objectif fixé pour cette opération est de 20 000 nouveaux inscrits. Le fichier d’Elections cameroon (Elecam) présentant actuellement environ 50 000 inscrits. 

Le président de cette circonscription électorale voulant justifier cette participation du Sdf aux opérations de révision des listes électorales a indiqué que les résultats observés au niveau des municipalités n’est le produit de la majorité des habitants d’une cité. «Quand il y a moins de 25% qui décident de celui qui doit gérer la cité, régulièrement ce n’est pas objectif. Nous motivons donc les populations à s’inscrire sur les listes électorales pour pouvoir choisir ceux qui les dirigent. Quand ils ne le font pas, ils assument ce que les autres ont choisi à leur place», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Cinq gendarmes ont été tués dans des combats avec des terroristes à Oursi, près de la frontière malienne. Après avoir été attaqués par un groupe armé, les forces de défense burkinabè ont lancé une  contre-offensive  qui  a permis de neutraliser 21 terroristes.

 

Alors que s’est ouvert mardi à Ouagadougou un nouveau sommet du G5 Sahel, rassemblant les chefs d’État des cinq pays membre (G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), le nord du pays a de nouveau été le théâtre d’affrontements meurtriers entre forces de sécurité et de défense burkinabè et des groupes armés qualifiés de « terroristes » par les autorités. Cinq gendarmes ont été tués, tandis que 21 « terroristes » ont été neutralisés, selon l’armée.

 

Une réaction aux opérations de la veille

 

Mardi, dans la matinée « un détachement militaire du groupement de forces de sécurisation du Nord installé à Oursi dans la province de l’Oudalan a été attaqué par des terroristes », écrit le colonel major Lamoussa Fofana, porte-parole de l’armée, dans un communiqué publié mardi soir.

 

Selon lui, cette attaque aurait été menée en réaction aux opérations menées par les forces de défense et de sécurité en début de semaine, dans les départements de Kain, Banh et Gomboro. Cette opération, lancée lundi dans trois localités frontalières du Mali après plusieurs attaques ayant fait 14 victimes civiles à Kain, dans le Yatenga,  a permis de neutraliser 146 terroristes.

 

En réaction à l’attaque de son détachement à Oursi, l’armée a lancé une contre-offensive  qui  a permis de neutraliser 21 terroristes. Du côté des forces de sécurité, le bilan est de cinq gendarmes tués lors des combats et de trois blessés, dont deux gravement.

 

Ils sont apparus comme une force amie

 

Selon une source sécuritaire ayant requis l’anonymat, les assaillants, armés de kalachnikovs, sont arrivés à Oursi à bord de deux pick-up équipés de mitrailleuses de calibre 12,7 mm. « Ils étaient tous habillés en tenue « Terre du Burkina » [la tenue militaire officielle des forces burkinabè] et utilisaient des moyens de communication identiques à ceux de l’armée, détaille notre source, qui précise c’est en usant de ce subterfuge que les assaillants ont pu s’infiltrer.

 

« Ils ont été perçus comme une force amie » et ont pu entrer dans le dispositif de la gendarmerie sans résistance, avant d’ouvrir le feu à la surprise générale. Le combat se menait à bout portant », souligne notre source.

 

Ces nouveaux affrontements interviennent au lendemain d’une vaste opération anti-terroriste de l’armée par laquelle celle-ci entend reprendre la main sur le terrain dans la zone. Qualifié de succès  par la hiérarchie militaire, cette offensive a été lancée dans la foulée d’une nouvelle dynamique impulsée dans le commandement, avec la prise de fonction du nouveau ministre de la défense, Chérif Sy  ainsi que du nouveau chef d’état-major des armées, Moïse Miningou.

 

Ce dernier a suspendu le déploiement des officiers dans les missions de maintien de la paix, et mis un terme aux stages internes de plus de 5 000 sous-officiers, en vue de les redéployer sur le terrain, au Burkina.

 

Nicole Ricci Minyem

Les travaux se sont déroulés à Yaoundé, ce mardi 05 février. Ils avaient pour principal objectif de soumettre un document consensuel qui tienne compte des spécificités inhérentes au travail domestique et qui s’arrime aux évolutions du droit commun en la matière.

 

Un constat des plus préoccupants

Au Cameroun, la photographie du travail domestique ne déroge pas au reflet des clichés mondiaux. D’après les résultats de la troisième enquête auprès des ménages, les travailleurs domestiques appartiennent à cette catégorie de la population active, source de sous emploi invisibles. Celle dans laquelle la rémunération est inférieure au salaire minimum soit 36.270 frs par mois, pour 40 heures de travail par semaine. Constitués majoritairement de femmes issues de couches défavorisées, mais aussi d’enfants. A toutes ces conditions de travail déplorable et à ces salaires dérisoires, l’on note l’absence de repos hebdomadaire ou de congés annuels, de même que les violences physiques et morales.

 Une situation très alarmante, d’autant plus que ces abus se déroulent dans un cercle fermé, à l’abri des regards, au sein des domiciles privés. Par ailleurs, en raison du vieillissement de la population, de la hausse continue du taux de participation des femmes au marché du travail et de la préférence de prendre en charge à domicile les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques, les familles se tournent de plus en plus vers les travailleurs domestiques pour s’occuper de leurs maisons, de leurs enfants ainsi que de leurs parents vieillissants.

 Dans ce contexte de précarité, les règles juridiques qui organisent le travail domestique au Cameroun sont peu protectrices des personnes qui exercent dans ce secteur d’activités. Au cœur de ce malaise, une cause principale : La désuétude des textes de lois. Cause à laquelle on pourrait ajouter la méconnaissance des dispositions contenues dans des textes juridiques applicables.

 

Des textes de lois qui ne définissent pas le problème réel

Inadaptée, dépassée et très souvent inappliquée, la réglementation en la matière semble exposer le travailleur plus qu’elle ne le protège. Des analyses menées à ce sujet, il ressort que cet environnement juridique délétère alimenterait les abus divers, tels que l’absence de contrat de travail chez les travailleurs domestiques, l’absence d’information sur les conditions de travail, voire le non respect des contrats conclus, des salaires dérisoires. La situation peut empirer lorsque le travailleur domestique réside dans la maison de ses employeurs.

 Les travaux de Yaoundé viennent compléter la panoplie des actions menées par le Bureau International  du Travail de concert avec le gouvernement camerounais, qui a légiféré plusieurs textes et projets de lois, afin que ce secteur connaisse une amélioration certaine.

 Les assises qui se sont tenues à l’hôtel la Falaise ont en outre permis de questionner sur la moralité et la mentalité des travailleurs domestiques et, leurs représentants qui ont pris part aux travaux en atelier ont suggéré des pistes de solution, afin que l’on n’assiste plus au vol d’enfants à leur maltraitance, de même qu’au vol dans les domiciles.

 

Nicole Ricci Minyem

Ce concours financier de la Banque islamique de développement (BID) est le plus important, à cause du relèvement de l’enveloppe obtenu par le gouvernement camerounais.

Le Cameroun a réussi à convaincre ce bailleur de fonds de faire passer son financement traditionnel en faveur de la filière coton de 13 milliards FCFA, jusqu’en 2016-2017, à plus de 64 milliards de FCFA aujourd’hui. La Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID), ouvrira dans les prochains jours une ligne de crédit d’un montant de 64,2 milliards FCFA, en faveur du Cameroun, apprend-on de sources médiatiques. Ces financements destinés à la Société de développement du coton (Sodecoton), le fleuron agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, vont servir à l’acquisition des intrants agricoles, du coton graine et de graines de soja, auprès des 250 000 producteurs encadrés par la Sodecoton.

Selon le magazine Investir au Cameroun, cet appui financier apparaît comme un coup de pouce majeur pour la Sodecoton, entreprise d’économie mixte qui surfe désormais sur la vague de la performance, après une longue période de turbulences. En effet, après des pertes sèches successives de 11 milliards de FCFA en 2014, contre respectivement 18,8 et 5,8 milliards de FCFA en 2015 et 2016, soit un montant total de 35,6 milliards de FCFA sur une période de 3 ans ; la Sodecoton a renoué avec les bénéfices en 2017.

Cette année-là, les états financiers officiels de cette unité agro-industrielle, ont affiché un résultat net de 4,3 milliards de FCFA, témoignant d’une sortie de la zone de turbulences, laquelle performance est consécutive à la mise en œuvre d’un plan de restructuration implémenté depuis l’année 2016.

La Sodecoton assume avec efficacité la mission de développement des régions septentrionales. Elle est aujourd’hui engagée dans un vaste chantier de modernisation, de diversification et d’intensification de l’agriculture en zone cotonnière du Cameroun. L’entreprise a réalisé un record en vendant en 2018, 1047 tonnes.

La Sodecoton annonce des efforts dans l’amélioration des conditions de travail du personnel. Il bénéficie désormais d’une indemnité de non-logement. Toujours dans le même registre une convention collective adoptée en 2016. De bonnes perspectives pour les 5000 employés et 250 000 producteurs que compte cette entreprise qui rayonne sur les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Otric N.

Au terme d'une rencontre avec les usagers de son département ministériel, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a promis d'améliorer la proximité avec les usagers par divers moyens.

Le ministre de la Fonction publique s’est montré particulièrement attentif aux problèmes relatifs au reclassement, à la prise en solde des retraités ou à l’intégration des autres. Toutefois, il a tenu à indiquer que les usagers de son département ministériel ne sont plus tenus de faire des déplacements pour le suivi de leur dossier. Des mesures sont prises et le seront encore pour qu’ils trouvent satisfaction à leur problème. L’une desdites mesures est la mise en place prochaine d’un système de messagerie par Sms.

« Dans la panoplie des mesures que nous avons entreprises, nous avons également pensé que, beaucoup de nos usagers ayant des téléphones Android peuvent consulter désormais leur statut sur notre site internet, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le pays. Pour ceux qui n’ont pas de téléphones, il suffit qu’ils aillent à la délégation régionale pour poser leur problème en donnant leur nom et matricule, ainsi ils pourront obtenir la situation de leur carrière ou du dossier qu’ils sont en train de suivre. Dans les prochains jours, nous allons instaurer le système de messagerie par Sms pour dire aux usagers si leur dossier est bien ficelé ou pas. Cette année nous allons mettre  un accent sur la communication , a expliqué Joseph Le.

Ces informations ont été révélées au cours d'une rencontre avec les usagers effectuée dans les services du ministère de la Fonction publique. Joseph Le a croisé des usagers qui ont déclaré être venu d’une autre ville, pour suivre leur dossier à Yaoundé. Tel a été le cas d’un enseignant retraité qui se plaint de la suspension de son salaire, parce que ne détenant pas l’arrêté de mise en retraite. Sa venue au ministère dirigé par Joseph Le avait pour but de se rassurer que son document a été signé pour qu’il puisse le déposer au ministère des Finances. « J’en ai parlé avec le Ministre comme un ami, un frère. Il m’a demandé de me référer au guide afin de m’assurer que mon dossier est complet. Je suis très content qu’il ait pris la peine de nous rencontrer », a déclaré l’enseignant en retraite. 

Un autre fonctionnaire en service au ministère de l’Administration territoriale dirigé par Paul Atanga Nji a également eu la possibilité d’exposer directement son problème à Joseph Le. La dame a affirmé avoir des difficultés avec son dossier de reclassement. « Je suis très heureuse d’avoir exposé ma difficulté au Ministre en personne, parce que j’ai un problème de reclassement qui dure depuis cinq ans. On m’a toujours parlé d’un problème technique et je ne sais toujours pas à quoi cela renvoie. Maintenant que je l’ai exposé, directement à qui de droit, je rentre avec le sourire et sûre que d’ici quelques jours, je vais trouver satisfaction », a-t-elle affirmé. 

Les mesures annoncées par le ministre visent ainsi à réduire les déplacements et les pertes de temps pour les citoyens qui sont parfois obligés de faire d'énormes sacrifices pour se plier aux files d'attente ou aux lenteurs des procédures. Toutefois, ce n'est pas la première fois qu'une telle mesure est prise dans ce ministère. En avril 2018, Joseph Le, alors nouvellement nommé à la tête du Minfopra (le 02 mars 2018), avait créé une boîte mail pour permettre au usagers de lui adresser directement leurs problèmes. Il était alors le ministre le plus présent sur les réseaux sociaux, possédant un compte Twitter et un Blog régulièrement mis à jour.

 

Liliane N.

C’est grâce à la plateforme Visit My Business, qui vient se positionner comme une solution d’envergure aux problèmes constatés, mais aussi comme un lieu virtuel de renforcement des relations commerciales multisectorielles pour les Petites et moyennes entreprises

 Ce projet numérique a été présenté le 04 février à Yaoundé. Pour les promoteurs, Visit My Business a été développée afin d’apporter une réponse concrète à l’important besoin d’intégration des économies et des marchés africains. C’est une solution dédiée aux entreprises africaines qui souhaitent nouer des partenariats d’affaires, elle offre une opportunité aux opérateurs économiques africains et même d’ailleurs de développer des courants d’affaires, en vue d’accroître, de renforcer ou de diversifier leurs activités respectives.

 Les objectifs que les promoteurs se sont assignés épousent la vision du Chef de l’Etat, qui dans l’une de ses adresses à ses jeunes  concitoyens, avait affirmé : « Je puis dire que, pour notre jeunesse, l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique. J’invite toute la nation à se mobiliser résolument, pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine… ».

 Ils entendent par ailleurs contribuer à l’émolument d’un certain savoir-faire, dans un contexte de libre échange intense à travers ma maîtrise de l’environnement économique africain – le positionnement intégré et détaillé des entreprises – la labellisation des entreprises pour une fiabilité dans les échanges – un réseau  de partenaires dans tous les secteurs – l’optimisation  des budgets d’achats stratégiques – un espace  B2B dynamique et dédié pour des échanges concrets de développement économique – les  alertes opportunités en temps réel   et une veille concurrentielle pour une promotion aboutie.

 

L’Afrique : Le continent qui accuse un gros retard dans l’économie numérique

Pour les experts, L’Afrique est le continent qui possède le plus fort potentiel de développement, mais paradoxalement, il reste le moins représentatif sur le plan économique mondial. Ce constat se justifie notamment par le fait que ce continent est l’un des moins industrialisés et celui dans lequel de nombreux freins à la mise en place de facteurs de développement d’ensemble, restent solidement ancrés. L’Afrique reste fortement cloisonnée, avec des blocs socio économiques ne favorisant pas un développement d’ensemble. Les besoins quasi identiques des différents Etats ne trouvent au mieux que des solutions parcellaires, à des situations nécessitant une approche globale et inclusive. Les échanges intra africains représentaient en 2012 et, ce sont les dernières statistiques, 12% du commerce total africain alors que ces taux étaient de 40% en Amérique du Nord et même 60% entre les pays européens. Une amélioration de  ce taux va permettre d’améliorer le visage présenté par notre continent et contribuera au développement de l’Afrique.

 Au Cameroun, le numérique est considéré comme un maillon stratégique pour le développement économique  et, le secteur peut aider significativement à améliorer les recettes du pays. Le ministère des postes et télécommunications mise sur son plan stratégique à l’horizon 2020, avec un accent mis sur le développement des infrastructures, la transformation numérique de secteurs d’activités, la promotion de la culture du numérique par la généralisation de l’usage des TIC dans la société de l’information, le renforcement de la confiance numérique et le développement d’une industrie locale du numérique entre autres.

 

Nicole Ricci Minyem

Le plan qui sera soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale élective qui se tiendra samedi prochain, vise entre autres à consolider les acquis, à améliorer davantage les conditions de vie de la communauté ainsi que les rentrées financières à travers la recherche de nouveaux partenaires à même d'exploiter dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant, les essences ligneuses jusqu'ici préservées.

 “Onze février, fête de la jeunesse, pour faire décoller notre pays. Levons nous et travaillons…”. C'est sous les paroles de ce chant, scandé à tue-tête par des élèves en pleine répétition du défilé du 11 février prochain, que les membres du comité exécutif de gestion de la forêt communautaire d'Effoulanemeyong d'Akom ont été accueillis hier mardi à l'école publique d'Akom où ils ont tenu une réunion. A l'ordre du jour, l'élaboration pour l'année 2019, du plan devant guider les actions de cette association communautaire, avec pour objectif déclaré, de faire profiter à tous, des ressources issues de l'exploitation de cette forêt. S'étendant sur plus de 4500 hectares, La forêt communautaire d'Effoulanemeyong amorce cet an 2019, sa 3ème d'année d'existence et la 2ème d'exploitation.

Le plan élaboré prévoit : l’amélioration des rentrées financières à travers la recherche de nouveaux partenaires à même  d'exploiter des essences rares jusque là préservées telles que : le Tali, l’Okan, l'Ayous. IL prévoit aussi l'amélioration du cadre de vie à travers la construction d'une case communautaire et l’achat de deux presses à brique, l'amélioration de l'accès à l'eau potable à travers l'aménagement des sources et puits, des appuis à l'éducation, la santé, la formation, entre autres.

Il convient de préciser que l'essentiel des ressources de cette association communautaire provient de la coupe de bois en débité. Activité qui jusqu’ici a rapportée d'importantes ressources, principalement utilisées la premières années, de l'aveu du président en exercice, Enama Marcel, pour l'achèvement du plan simple de gestion pour une convention de 25 ans avec l'Etat.

Si l'exécutif de cette forêt communautaire se montre satisfait du travail abattu jusqu'ici, il est à noter que ce satisfecit contraste singulièrement avec l'appréciation de certains membres qui s'estiment lésés dans le partage des ressources générées. “Ce qui fait problème avec certains de nos membres, c'est qu'ils s'attendent à un partage d'argent après chaque vente de bois. Il ne s'agit pas de cela. Les ressources engrangées sont déposées  dans un compte”. Déclare monsieur Mvondo Mathieu, Secrétariat Général. Quoiqu'il en soit, pas moins de 4000.000 FCFA sont en caisse selon les membres du bureau qui invitent les populations à prendre leur mal en patience, le meilleur restant à venir. 

Ferdin N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01