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 Il s’agit de trente quatre bourses pour les études universitaires et post universitaire : Master et Doctorat

 

Dans le domaine de l'éducation, en plus de la construction de deux écoles d'amitié et de l'Institut Confucius, chaque année la Chine octroie des bourses aux étudiants ainsi que des stages de formation aux fonctionnaires camerounais. Et, ce pays qui tend à devenir l’un des partenaires les plus importants du Cameroun, n’a pas dérogé à la règle cette année encore. Les filières d’étude concernées par ladite bourse sont : Le Génie Minier Robotique, l’Informatique, l’Electricité, les Energies Renouvelables, les Sciences de l’Environnement, les Réseaux et Télécommunications, l’Economie, la Médecine, le Commerce et la Distribution, le Commerce et la Distribution, le Management des Coopératives Agricoles, la Pêche Industrielle, le Commerce International.

 

Une coopération multiforme

Si la Chine n’est plus ce  géant au pied d’argile  sur le plan économique, elle reste encore devancée sur le plan culturel par les Etats-Unis et la France. Toutefois, elle comble ce retard grâce à l’appui stratégique que lui offre le Cameroun. En effet, de même que les territoires exotiques ont permis aux langues européennes de construire la notoriété qui est la leur aujourd’hui, la Chine cherche aussi à son tour, à recourir à ces tremplins pour illuminer le monde de la sienne. C’est donc là une manière de construire une puissance totale. Le Cameroun est ainsi un des laboratoires par excellence où l’on peut saisir la construction de cette superpuissance, qui pour l’être vraiment doit avoir plus d’une corde à son arc. En contrepartie, il sort du champ magnétique occidental en assumant la responsabilité de disposer de lui-même, par des calculs stratégiques compatibles avec ses intérêts. Les étudiants qui ont, jusqu’ici bénéficié de ces bourses d’études, participent à l’intégration de la Chine, dans ce pays.

 Sur le plan culturel, le Cameroun constitue pour la Chine, un des fiefs les plus fertiles de l’enseignement du Mandarin dans le monde. L’institut Confucius du Cameroun créé en 2007 et ses centres certifiés, enregistrent plus de 10 000 apprenants. De l’affirmation même de l’Ambassadeur chinois au Cameroun à l’occasion de l’une réception offerte à la presse nationale, ce chiffre place le Cameroun comme le leader de l’apprentissage du Mandarin dans le monde.

 Le Cameroun fait partie de ces pays qui offrent à la Chine, les occasions d’exposition de sa puissance financière qui ne cesse de se faire visible au fil du temps. Elle est aujourd’hui, le premier bailleur de fonds dans les projets structurants. Le Chef de l’Etat a affirmé que ce septennat est celui des grandes opportunités, dans le cadre de la réalisation des vastes chantiers, afin de réduire son déficit infrastructurel. Il s’est dès lors  tourné vers la Chine, pour en faire un partenaire privilégié. Le pays dirigé par Xi Jinping, profite de cette opportunité pour renverser les certitudes hégémoniques.

 Les deux pays ont établi les relations diplomatiques le 26 mars 1971. Depuis cette date, les deux pays entretiennent d'excellentes relations d'amitié et de coopération, au bénéfice des peuples camerounais et chinois.

 

Nicole Ricci Minyem

Le Gicam a de nouveau exprimé, dans une note destinée à présenter les innovations de La loi de finances 2019, ses inquiétudes quant à la logique de fiscalisation du gouvernement globalement défavorable à l’entreprise.

 

Selon le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), « la pression fiscale reste très élevée pour la faible population de contribuables, sur qui pèse la plus grande partie des recettes fiscales ». Le Gicam, à travers cette plainte, revisite une critique émise depuis quelques années par les milieux d’affaires, à savoir que l’économie camerounaise régresse, que les entreprises s’appauvrissent et s’endettent tandis que l’administration fiscale engrange des recettes toujours en forte augmentation.

En mai 2018 le président de cette institution, Célestin Tawamba, à l’occasion de la cérémonie de remise officielle de propositions de réformes fiscales au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, avait dit la « nécessité de changer de paradigme pour le système en vigueur en sortant du principe de fiscalisation sur le chiffre d’affaires pour revenir au principe et à l’orthodoxie de fiscalisation des entreprises sur le bénéfice ».

Cette controverse est l’une des causes du classement pour le moins médiocre du Cameroun au classement « Doing Business » de la Banque mondiale sur le climat des affaires, le pays étant passé de 163ème à la 166ème place sur 190 pays étudiés en 2019.

Sur la base des observations du patronat et au plan spécifique de la fiscalité intérieure (impôts), le gouvernement a donné son avis favorable pour 47 des 83 propositions à lui faites par les milieux d’affaires, 24 ayant reçu un avis réservé et 12 étant en perspective, soit un taux de recevabilité de 71%.

Pour l’année en cours, la Loi de Finances vise principalement l’élargissement de l’assiette fiscale, la sécurisation des recettes, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, l'amélioration de l’environnement fiscal des affaires ainsi que la promotion socio-économique.

Jusqu’à preuve du contraire, les recettes fiscales du Cameroun sont en hausse constante depuis quelques années. A titre d’exemple, le montant mobilisé au cours de l’exercice 2017 s’élevait à 1 790,4 milliards FCFA contre 1 615 milliards en 2016.

L’administration fiscale camerounaise déclare avoir mobilisé, à fin novembre 2018, des recettes d’un montant de 1719 milliards FCFA. Soit 90% de l’objectif annuel fixé à 1912 milliards FCFA.

Otric N.
 

 Cette opération villes mortes pénalise et met en mal les opérateurs économiques desdites régions.

 

C’est depuis le 5 février 2019 que les groupes séparatistes présents au Nord-Ouest et au Sud-Ouest ont lancé l’opération Lock down, ce qui signifie en français, verrouillage. Ladite opération vise à empêcher les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à prendre part aux activités de célébration de la 53e édition de la Fête de la Jeunesse qui aura lieu le 11 février 2019. Les ambazoniens ont donc de ce fait indiqué que le Lock down va prendre fin le 15 février prochain.

En attendant, ce sont les populations qui paient le plus lourd tribut. Car avec cette opération similaire à celle des villes mortes, il est question de ne laisser ni entrer ni sortir les personnes dans les deux régions. D’après l’une de nos sources, ça fait déjà trois jours qu’aucun voyageur ne s’est rendu à une gare routière. Les chauffeurs visiblement impuissants ne savent plus à quel saint se vouer et appellent à l’aide. Ils demandent aux autorités d’intervenir pour rassurer la population car depuis qu’aucun véhicule n’entre ou ne sort de la gare, c’est un grand manque à gagner pour ces agences de transport qui desservent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

Il faut noter que c’est la première fois que les populations vivant dans les régions anglophones font face à cette nouvelle opération. Elles ont été habituées aux villes mortes. Une opération vivement combattue par les autorités à l’instar de Patrick Ekema Esunje le Maire de Buea. Son objectif est de mettre totalement fin aux villes mortes en 2019. En décembre 2018, il avait par conséquent réuni les chefs d’entreprises, les chauffeurs de taxis et les transporteurs routiers, qui ont pris l’engagement de mener leurs activités sans crainte durant la nouvelle année. Le Maire avait pour sa part fait la promesse d’entreprendre des actions afin que les entreprises ayant subi des pertes depuis le début des villes mortes, en fin d’année 2016 au plus fort de la crise anglophone, soient dédommagées.

Pour contrecarrer l’opération des villes mortes, Patrick Ekema Esunge est allé jusqu’à prendre comme mesure, la mise à la disposition de 10 litres de carburant à chaque conducteur de taxi, qui braverait cette interdiction des groupes séparatistes armés. Toutefois nos sources révèlent que par crainte de représailles, les conducteurs de taxis de la ville de Buea qui saluent au passage la mesure du Maire, préfèrent tout de même, utiliser la dotation de carburant pour les autres jours.

Liliane N.

 Ladite opération se déroule dans l’enceinte de l’Université protestante d’Afrique centrale à Yaoundé. 

 

Dans le cadre de la célébration de la 53e édition de la Fête de la Jeunesse, le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac) depuis le mercredi 6 février 2019 se retrouve à l’Université protestante d’Afrique centrale (Upac) pour une opération de don de sang. Avant de procéder à l’opération, l’association caritative créée par Chantal Biya la Première Dame par la bouche du Dr Appolonie Noah Owona, a entretenu les étudiants et le personnel de l’Upac.

Dans son exposé, le Dr Appolonie Noah Owona s’est appesanti sur la pénurie du sang toujours décrié dans les banques spécialisées et les hôpitaux du pays. «Le don du sang est un geste de solidarité qui permet de sauver des vies. Il intervient généralement en situation d’urgence: cas d’accidentés de la route ou femmes en couche. Il n’y a aucun médicament capable de substituer le sang. C’est pourquoi nous sensibilisons les communautés, dont les étudiants constituent un important vivier, à se mobiliser pour donner un peu de sang. Nous sommes infiniment reconnaissant au Cerac et à Mme Chantal Biya pour leur contribution à cette œuvre», a-t-elle déclaré.

Il convient de préciser qu’alors que les besoins en transfusion sanguine sont estimés à environ 400 000 poches de sang par an, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) ne prélève que 91 000 dons de sang environ par an. Ainsi, plus de 300 000 transfusions sanguines ne sont pas réalisées par manque de sang. La Fédération camerounaise des donneurs bénévoles de sang (FECADOBES) explique que cette pénurie de sang est la conséquence de la réticence, qu'ont les camerounais pour le don de sang. Ils considèrent que cet acte n'est pas conforme à leur croyance religieuse. D’après certaines croyances, donner de son sang revient à commettre un péché. «Il n’est pas rare de voir un parent refuser de se faire extraire un peu de sang à transfuser pour son propre enfant», rapporte un médecin témoin de cette situation.

L’exposé du Dr Appolonie Noah Owona à l’Upac a permis de comprendre les enjeux de cette opération vivement saluée par le Révérend Pr. Bouba Mbima, le Recteur de cette institution universitaire. Il a loué l’action du Cerac car a-t-il relevé, elle va contribuer à sauver des vies. Il faut rappeler que cette opération n’est pas la première de ce genre organisée par le Cerac. «Nous avons commencé cette activité avec l’accident ferroviaire d’Eséka : il y avait un besoin criard en sang. L’opération avait alors été un succès parce que nous étions parties pour une collecte de 300 poches de sang par jour, mais nous avons atteint 400», a expliqué Mme Aïssa Motaze la Secrétaire générale du Cerac.

Liliane N.  

 

L’annonce a été faite au cours d’un échange entre le Mincom, René Emmanuel Sadi et S.E.M. Peter Henry Barlerin.

Les Etats-Unis ne suspendent aucune aide militaire vers le Cameroun comme annoncé par certains médias. Assurance en a été donnée ce jeudi 07 février au ministère de la Communication par l'ambassadeur Peter Henry Barlerin lors d’une visite de courtoisie dans les services de ce ministère.

L’audience accordée par René Emmanuel Sadi a été l’occasion pour le diplomate américain, de présenter ses félicitations à son hôte aussi bien pour sa nomination à la tête du Mincom que pour « ses déclarations mesurées et apaisantes au public ». Les deux hommes ont également échangé sur l’excellence des relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.

Au sortir de cette rencontre, SE Peter Henry Barlerin a affirmé que les les relations entre le Cameroun et les États-Unis sont excellentes. “Nous tenons à poursuivre cette coopération, nous n’allons pas rompre notre coopération militaire avec le Cameroun”, a-t-il ajouté.

D’après les informations relayées par CNN, l’aide dont il est question est évaluée à plus de 97 milliards FCFA. Celle-ci comprend notamment des fonds pour les radars, la livraison de quatre patrouilleurs de classe défenseur, neuf véhicules blindés, des programmes de formation pour les avions et les hélicoptères C-130 et le retrait d’une offre pour le Cameroun d’être candidat au programme de partenariat d’État.

Il s’agit également d’une mise à niveau planifiée, financée, d’un avion Cessna appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée de terre. Le BIR, accusé de violations des droits de l’homme. Les américains accusent Yaoundé de non-respect de droits de l’Homme.

 

L'activité de ramassage, transport et traitement des déchets effectuée par cette entreprise dans la ville de Douala n'a bénéficié d'aucun règlement financier durant tout l'exercice échu. Montant des impayés : 4 milliards de FCFA. Hormis les arrières de 2017 qui s'élève à 500.000.000 de FCFA, rapportent nos confrères de Eco Matin.

 

Les rapports entre la société Hysacam et ses partenaires publics, les collectivités territoriales décentralisées précisément, restent tendues. Du fait des prestations impayées de l’entreprise en charge de la collecte, du transport et du traitement des déchets. Le cas de la Communauté urbaine de Douala est le plus révélateur. 14 milliards de FCFA, soit 25% de son chiffre d’affaires, l’équivalent de 7 mois d’arriérés de salaires: c’était le montant total de l’enveloppe due par l’Etat du Cameroun et les collectivités territoriales décentralisées à Hysacam. Révélation faite le 4 décembre 2018 dernier par son directeur général, Michel Ngapanou.

Au cours d’une autre sortie effectuée le 14 décembre 2018 par Garba Ahmadou, le responsable de la communication d’Hysacam, l’opinion publique apprenait que l’entreprise traînait une importante dette auprès de trois banques de la place : la Société générale  du Cameroun (SGC), la Banque internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (Bicec), et Ecobank. Montant, 6 milliards de FCFA.

Rendu au 30 janvier 2019, si la dette gouvernementale est quasiment apurée d’après des informations reçues à bonnes sources, les collectivités territoriales décentralisées demeurent mauvais payeurs. Cas de la ville de Douala. Les derniers chiffres rendus publics lors d’une séance de travail entre les responsables d’Hysacam et l’exécutif de la Communauté urbaine de Douala dévoilent des arriérés de paiement de près de 5 milliards de FCFA redevables par la CUD: « des problèmes de trésorerie », indique Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala.

L’institution a  pourtant achevée l’exercice 2017 avec une dette: un reste à payer de 500.000.000 de FCFA. « Hysacam n’a rien reçu de la Communauté urbaine en 2018. Ils  ont travaillés sans être payés », confirme le Délégué du gouvernement, qui évalue ces prestations non-réglementaires à 4 milliards de FCFA. Soit un total de 4.500.000.000 de FCFA.

Hysacam est également confrontée à d’autres sérieux problèmes structurels et techniques : matériel bloqué au Port autonome de Douala, pièces de rechange coincées dans les soutes de bateaux, approvisionnement laborieux en carburant pour les véhicules de ramassage en rotation, mauvaise qualité des routes en zone d’intervention, vandalisme sur le matériel Hysacam, saturation des décharges, etc. Réduisant sa capacité d’intervention. Cette morosité financière intervient au lendemain de la décision de l’Etat du Cameroun de  réorganiser le ramassage des déchets dans les centres urbains.

Otric N.

Grâce au projet SaVa (Safe Savings – Epargne Sécurisée), un certain nombre d’enfants migrants et ou en situation de rue disposeront d’un nouveau moyen sûr de collecter et de déposer leurs revenus durement gagnés dans une banque

 

Ecobank, la banque panafricaine, s'associe à Terre des Hommes, une ONG internationale de renom, œuvrant dans le domaine des droits de l'enfant, pour offrir des services financiers numériques à quelques enfants parmi les plus vulnérables au Togo, ceux âgés de moins de 18 ans qui travaillent ou vivent dans la rue. Grâce au projet SaVa (Safe Savings – Epargne Sécurisée), un certain nombre d’enfants migrants et ou en situation de rue disposeront d’un nouveau moyen sûr de collecter et de déposer leurs revenus durement gagnés dans une banque, améliorant ainsi leur situation en matière de sécurité et leurs habitudes d’épargne. Le lancement du projet pilote s’est effectué ce jour au cours d’un événement organisé au siège du Groupe Ecobank, à Lomé, capitale du Togo.

L'une des plus grandes craintes des enfants qui vivent et travaillent dans la rue est d’être victimes de vol, en particulier la nuit. À l'heure actuelle, ces enfants utilisent divers mécanismes d'épargne informels - en laissant leurs gains à des adultes de confiance, en enterrant leur argent ou en essayant de le dépenser le plus rapidement possible. Il est évident qu’aucun de ces mécanismes n'est sûr ou fiable.

Les nouvelles technologies basées sur le mobile peuvent constituer un moyen de transformer la vie de ces enfants en transition de l’enfance vers l’âge adulte. Ecobank - à travers son travail avec Terre des Hommes - adapte son offre numérique à leurs besoins, mettant en place un système de micro-épargne très simple mais efficace.

"En tant que leader des services financiers numériques en Afrique, nous travaillons sans relâche pour que tous les Africains aient accès à de meilleurs services financiers, y compris les membres les plus vulnérables de nos communautés", a déclaré Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank. «Les enfants en situation de rue sont souvent victimes d'abus, de négligence, d'exploitation et ont besoin de notre protection. En leur offrant un mécanisme d'épargne fiable et sécurisé, nous espérons pouvoir les aider à protéger leurs moyens de subsistance et à bâtir un avenir meilleur. ”

La première phase du projet pilote, qui implique 30 enfants, est en cours de déploiement à Lomé, où se trouve le siège d'Ecobank. Terre des Hommes créera un « porte-monnaie » où chaque enfant pourra déposer ses gains quotidiens en utilisant un téléphone portable fourni par l'organisation. Ils doivent uniquement créer un compte Ecobank Xpress, ce qui peut se faire facilement via le périphérique mobile. Terre des Hommes est le gardien des enfants, les mineurs ne pouvant pas encore ouvrir de compte.

Au cours des 12 prochains mois, le projet SaVa espère atteindre au moins 150 enfants. Le personnel d'Ecobank et de Terre des Hommes les formera afin qu'ils comprennent comment utiliser correctement l'application. Les enfants pourront également donner des informations sur la manière dont l'application peut être davantage adaptée à leurs besoins spécifiques.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec les enfants pour comprendre les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur environnement quotidien», explique Pierre Philippe, Directeur des  Programmes et des Ressources Techniques chez Terre des Hommes. «Nous avons identifié ensemble des solutions potentielles en impliquant les enfants au processus de réflexion, en leur qualité d’agents de leur propre changement. Nous espérons que le projet SaVa évoluera au cours des prochains mois vers la création de meilleures conditions de vie pour les enfants en situation de rue à Lomé. "

Le président Adesina a présenté le bilan et les perspectives de la Banque africaine de développement devant le corps diplomatique. 

 

« L’avenir de notre continent s’annonce des plus prometteurs », a d’emblée lancé le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwuni A. Adesina, à l’adresse des membres du corps diplomatique accrédités en Côte d’Ivoire, réunis ce mardi 5 février 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion du déjeuner annuel qui leur est offert au siège de l’institution. L’occasion de dresser le bilan et les perspectives de l’institution financière sur le continent.

Le président Adesina a fait référence à la publication phare de la Banque, Perspectives économiques en Afrique 2019. Poussé par la reprise des cours des matières premières, par la demande intérieure et par les investissements dans les infrastructures, le PIB réel de l’Afrique a continué de s’améliorer en 2018 pour atteindre 4,1 %, après un fléchissement marqué à 2,1 % en 2016. La Banque table désormais sur une croissance de 4 % cette année et sur 4,1 % en 2020.

« Notre rencontre annuelle est l’occasion privilégiée de partager avec vous les résultats et les perspectives de l’économie africaine, de vous informer des activités de la Banque et d’échanger sur les questions émergentes qui contribueront à orienter l’avenir du continent », a déclaré Akinwumi Adesina. 

Les opportunités économiques en Afrique suscitent beaucoup d’intérêt. L’accord qui porte création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) vise ainsi à créer le plus grand espace de libre-échange au monde. Avec la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, la ZLEC offrira un cadre inédit à même de doubler les échanges commerciaux en Afrique.

« La Banque africaine de développement est au centre des actions menées pour la réussite de cette zone de libre-échange continentale. Nous avons investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir le financement du commerce en Afrique», a indiqué M. Adesina. La Banque a notamment investi un autre milliard de dollars dans Afrexim Bank, dont 650 millions de lignes de crédit pour le financement du commerce et 350 millions en assurance. 

La libre circulation des personnes sur le continent est un autre facteur important de développement, selon la Banque, qui a noté des progrès en matière de visas. Pour autant, beaucoup reste encore à faire. « Nous devons faire tomber toutes les barrières qui entravent la libre circulation des personnes sur le continent, en particulier celle de la main-d’œuvre, car elle est vitale pour promouvoir les investissements », a plaidé le président de la Banque africaine de développement.

A la lumière de son dernier rapport sur les investissements intra-africains, la Banque africaine de développement pointe la hausse significative des investissements transfrontaliers – 12 milliards de dollars l’an dernier, contre 2 milliards en 2010. Dans le cadre du Pacte du G20 avec l’Afrique, la Banque a collaboré de façon étroite avec la Banque mondiale et le FMI pour apporter son assistance aux pays africains, notamment en matière de réformes des politiques d’environnement des affaires et de réglementation des entreprises.Les investissements directs étrangers (IDE) en faveur des pays bénéficiaires du Pacte du G20 ont bondi de 36 %, alors que ceux en direction des autres pays du continent ont chuté de 42 %. 

« L’Afrique ne se développera pas grâce à l’aide mais plutôt par les investissements. C’est pourquoi la Banque africaine de développement, en coordination avec ses partenaires, a lancé l’Africa Investment Forum, dont la première édition a eu lieu en novembre dernier en Afrique du Sud, à Johannesburg », a rappelé le président de la Banque. l’AIF, dont la prochaine édition se tiendra du 6 au 8 novembre 2019, a attiré quelque 2 000 personnes et investisseurs venus de 53 pays à travers le monde, dont des fonds de pension et des fonds souverains.

La Banque africaine de développement continue d’investir dans les infrastructures pour mieux interconnecter les pays et améliorer ainsi leur compétitivité. L’institution a ainsi soutenu la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest(CEDEAO)à hauteur de 16 millions de dollars pour la préparation d’études de faisabilité du corridor Lagos-Abidjan. Elle a assuré également le financement de 1 000 kilomètres de route entre Addis-Abeba et Mombasa, qui ont multiplié par cinq les échanges entre l’Éthiopie et le Kenya. Elle a été partie prenante de la construction historique du pont sénégambien reliant la Gambie au Sénégal, inauguré le 21 janvier dernier. Et le portefeuille d’investissement de la Banque en Côte d’Ivoire a triplé ces trois dernières années, pour atteindre 1,8 milliard de dollars en 2018. 

« Dernier point crucial pour le développement de l’Afrique, nous devons transformer radicalement notre agriculture », a insisté M. Adesina. La Banque poursuit, par exemple, son rôle moteur dans une initiative baptisée « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique » (TAAT), qui œuvre à accélérer la diffusion des technologies agricoles à travers tout le continent, pour améliorer les rendements mais aussi lutter contre les conséquences du réchauffement climatique ou encore contre certains fléaux, comme la chenille légionnaire d’automne, un insecte ravageur.

« Les High 5 de la Banque, nos cinq grandes priorités, sont en train de produire des effets significatifs partout sur le continent », s’est réjoui Akinwumi Adesina. En 2018, en écho à la priorité « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie», 4,5 millions de personnes ont été raccordées au réseau électrique. Près de 20 millions ont accédé à des technologies agricoles améliorées – « Nourrir l’Afrique». Les investissements dans le secteur privé ont bénéficié à 1,1 million de personnes – «Industrialiser l’Afrique». Quelque 14 millions ont eu accès à des services de transport améliorés – « Intégrer l’Afrique» –, quand 8 autres millions ont bénéficié d’un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement – « Améliorer la qualité de vie des populations africaines».

Autant de facteurs encourageants qui appellent des objectifs toujours plus élevés pour la Banque, afin de soutenir le développement économique et social de l’Afrique. Créditée, par les quatre grandes agences de notation mondiales, d’un triple A avec perspective stable, la Banque africaine de développement poursuit sa marche vers l’émergence d’une Afrique forte. « Nous devons parvenir à l’accès universel à l'électricité. Nous devons aider l’Afrique à devenir autosuffisante sur le plan alimentaire. Nous devons parvenir à l’intégration complète du continent. Nous devons industrialiser l’Afrique et améliorer la qualité de vie de ses populations », a conclu M. Adesina.

Le forum africain sur le Peering et l’Interconnexion (AfPIF) est un événement annuel qui fait office de plate-forme pour le développement de l’Internet en Afrique

 

 

L’Internet Society et l’Association Africaine des points d’échanges de l’Internet, (AFIX) ont annoncé que la 10e édition du forum africain sur le Peering et l’Interconnexion (AfPIF) se déroulera à Port Louis (Maurice) du 20 au 22 août 2019, en collaboration avec l’hôte local, Rogers Capital.

L’AfPIF est un événement annuel qui fait office de plate-forme pour le développement de l’Internet en Afrique. Il rassemble les principaux fournisseurs d'infrastructures, de services et de contenus afin d'améliorer l'interconnexion des réseaux, de réduire les coûts de connectivité et d'augmenter le nombre d'utilisateurs d’Internet dans la région. Organisé pour la première fois en 2010, l’événement a été créé pour sensibiliser la population au fait que la majeure partie du trafic Internet africain provient de l’extérieur du continent ou en sort.

L’an dernier, plus de 400 participants ont assisté à la neuvième édition de l’AfPIF au Cap, en Afrique du Sud. La manifestation a rassemblé des fournisseurs de transport, de transit et de contenus internationaux, régionaux et infrarégionaux, ainsi qu’une vingtaine d’opérateurs de points d’échange Internet (IXP). Cette année, les organisateurs s’attendent à une hausse de la participation.

« L'élimination des obstacles à la disponibilité et à la distribution des contenus aura un impact significatif sur l’Internet en Afrique. Cela améliorera l’accessibilité des contenus internationaux existants », a expliqué Michuki Mwangi, responsable principal du développement pour l’Afrique à l’Internet Society. « L’AfPIF est le seul événement organisé en Afrique à être axé sur le développement de l’Internet par l’établissement de relations. Il joue un rôle clé en réunissant différentes parties en vue d’accroître les échanges de trafic local au sein du continent », a-t-il ajouté.

Kyle Spencer, coordinateur adjoint de l’Association Africaine des points d’échanges de l’Internet a déclaré : « Notre objectif est de localiser 80 % du trafic Internet de l’Afrique d’ici 2020, et je crois que nous sommes sur la bonne voie. Packet Clearing House indique que l’Afrique connaît actuellement la plus forte progression au monde de la bande passante domestique ; le continent est en effet passé de 410 Gbps à 786 Gbps au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 92 % - un chiffre corroboré par nos données de référence internes. C’est une période passionnante pour l’Afrique et nous sommes impatients de poursuivre sur cette lancée à Maurice. »

« Nous sommes ravis d’accueillir l’AfPIF 2019 à Maurice, d’autant plus que l’édition de cette année coïncide avec la célébration de ses 10 années d’existence. En tant que pôle d’affaires diversifié et sophistiqué de la région, nous pensons que Maurice peut favoriser l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires pour les délégués de l’AfPIF. Nous sommes impatients d’accueillir les délégués en août 2019 et d’apporter notre soutien au développement de l’infrastructure internet en Afrique », a déclaré Dev Hurkoo, directeur général de Rogers Capital-Technology.

Ils ont reçu leurs attestations et certificats ce 31 janvier 2019 au 21ème Régiment du Génie Militaire de Douala.

Après un séjour de 90 jours au Centre multifonctionnel de Bépanda (Cmf) et au Centre spécialisé d'instruction, d'application et de perfectionnement du Génie militaire de Douala (Csiap Gen), 157 agents de la police municipale sont arrivés en fin de formation.

La cérémonie de clôture était présidée par Bertrand MACHE, le Préfet du Wouri, en présence du Dr. Fritz Ntone Ntone, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, des sous-préfets  de Douala 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème et 6ème, des maires de Douala 2, 3 et 4. Y ont également assistés, plusieurs autorités des forces de l'ordre dont le Commandant de la 2ème Région de gendarmerie du Littoral et le Commandant de la Légion de Gendarmerie du Littoral.

Dans son discours de circonstance, le Directeur de l'instruction du 21ème Régiment du Génie militaire, responsable pédagogique de la formation des stagiaires, dévoile quelques modules d'enseignement auxquels ont été soumis les nouveaux agents municipaux : notions en Droit avec l'appui du  parquet de Douala, des modules de police judiciaire et gendarmerie et des sessions de sport etc... "leurs missions étant des missions délicates, il était essentiel qu'ils s'imprègnent de quelques notions pratiques en droit. Notre objectif c'est d'avoir des agents municipaux bien formés pour le bien-être des populations", a précisé le Dr. Fritz Ntone Ntone.

Avec une moyenne générale de 12,90, ces gardiens de la ville sont désormais munis des instruments techniques, pédagogiques et physiques pour participer à la lutte contre le désordre urbain dans la ville de Douala. D'où cet appel lancé par le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala en faveur de leur "discipline et civisme", au risque d'être "puni", précise le Dr. Fritz Ntone Ntone.

La formation de ces  nouvelles recrues de la Cud au Centre spécialisé d'instruction, d'application et  de perfectionnement du Génie militaire de Douala avait pour principal objectif de leur inculquer des capacités physiques, patriotiques, l'esprit de discipline, l'harmonisation de leurs connaissances techniques sur la gestion des affaires de la cité, apprendra-t-on encore de leur formateur militaire.

Rappelons qu'après la cuvée de 2015, celle de 2018 marque la deuxième promotion de cet ordre, baptisée " Cuvée de l'espoir ".

450 dossiers ont été reçus dans les services de la Cud depuis le lancement de l’opération. La première phase a consisté en l’étude des dossiers et la visite médicale. Les aptitudes physiques des candidats étant des critères très importants au vu des missions qui sont les leurs. Le délégué du gouvernement a clarifié certains points et expliqué les critères de recrutement, afin d’éviter des malentendus et des incompréhensions.

Pour ce qui est des critères de recrutement donc, le postulant doit être de nationalité camerounaise, avoir entre 25 et 30 ans, bénéficiant d’une forme physique à toute épreuve, être titulaire d’un brevet d’études du premier cycle (Bepc) ou autre diplôme équivalent, être de bonne moralité, avoir un casier judiciaire vierge. Pour terminer, les candidats retenus vont signer des engagements.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01