Alors que le gouvernement camerounais annonce que des mesures ont été prises afin de garder le calme dans le pays, le député SDF s’entête à vouloir soutenir les activités révolutionnaires du MRC.
La journée du samedi 02 février s’annonce très rude sur le plan politique au Cameroun. Après les manifestations organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) il a une semaine, la classe politique reste très agitée. De nombreuses activités classées illégales par le Chef de l'Etat sont prévues ce week-end.
Au devant de la scène, Jean-Michel Nintcheu, député du Social democratic front (Sdf), qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Et s'il a été épargné jusqu'à présent, les choses pourraient se compliquer s'il appelait à plus de violences... Où même s'il tenait vraiment à aller manifester.
Car l’Etat camerounais ne compte pas rester indifférent devant cette situation. Des sources de premières main indiquent à l'Agence Camerounaise Presse que la fête est finie. "M. Nintcheu doit comprendre qu'il ne doit pas mettre le feu aux poudres. L'immunité est révolue pour les insurrectionnels."
Or donc, si M. Kamto est aux arrêts pour des accusations similaires, il est très probable que les menaces pesant sur Nintcheu soient sérieuses. "Ce n'est pas des prisonniers politiques. Ce sont des révolutionnaires. Des insurrectionnels. Aucun Etat au monde ne peut accepter des manifestations dans le but de renverser le gouvernement" explique notre source.
M. Nintcheu défiera-t-il le pouvoir ? Un homme averti en vaut deux !