Le patron du Littoral indique qu’en exemple, le Stade de Japoma peut même déjà accueillir des matchs d’exhibition.
Selon Dieudonné Ivaha Diboua, les populations de la ville de Douala vont hériter d’infrastructures sportives de qualité. Le gouverneur de la région du Littoral présente un satisfécit par rapport au niveau d’avancement des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) logés dans son territoire de commandement. Il faut noter qu’il y en a quatre principaux qui sont: celui du stade de la Réunification et son annexe situé au quartier Bépanda. Les quartiers Makepe et Bonamoussadi disposent d’un stade d’entraînement. Akwa a le stade Mbappe Leppe et Japoma a son complexe sportif présenté par le gouverneur comme une véritable destination touristique.
« Le Cameroun tout entier sera fier de ces investissements…Le Chef de l’Etat a pensé positif et la jeunesse du Littoral lui en sait gré. Ce tableau m’amène à dire qu’à date, les chantiers évoluent à un rythme très encourageant. Comme vous le savez, le mois de mars avait été retenu pour nous permettre de voir sur nos divers stades, la pose du gazon et le gazon a été posé dans tous les stades bien avant le mois de mars. Le développement des infrastructures sportives est satisfaisant », confie le gouverneur à Cameroon tribune.
Pour spécifiquement parler du stade de Japoma, il faut rappeler que le 13 mars 2019, lors de la descente d’Ibrahim Talba Malla le Ministre des Marchés publics, il avait été dit que le taux d’avancement de ce chantier est de 90%. Ledit taux concerne le stade et ses deux terrains d’entraînements. L’entreprise turque Yenigün en charge de la construction de cette infrastructure avait indiqué que la pose entière de la toiture sera faite d’ici le mois d’avril qui débute ce jour.
« Je pourrais concrètement dire que le stade de Japoma par exemple, à l’occasion de la Can 2019 qui se déroulera dans quelques mois en Egypte, pourrait déjà accueillir des matchs d’exhibition. C’est un stade aux normes Fifa. Les sièges sont fixés, la façade principale affiche sa baie vitrée et ce stade a déjà sa toiture. Ceci pour montrer qu’un effort sérieux a été fait. Je parlerai aussi du stade de la Réunification qui a connu une véritable métamorphose. Je dirai la même chose pour les stades d’entraînement de Bonamoussadi et de Mbappe Leppe. Le gazon est posé, il est vert et bien arrosé. Il ne reste que les toitures pour ces stades annexes. Mais vous savez que le stade la Réunification a déjà tous ses sièges…», affirme Dieudonné Ivaha Diboua.
Liliane N.
L’Union africaine de radiodiffusion (Uar) qui sera toujours dirigée par le Camerounais Grégoire Ndjacka souhaite retransmettre les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, qui va se dérouler en Egypte, cette année. Dans une interview accordée à notre confrère Cameroon tribune en kiosque ce jour, le Directeur général de l’Uar Grégoire Ndjacka, dont le mandat a été prorogé jusqu'en 2024, l’a indiqué. En fait, il faut dire que lors de la 12e Assemblée générale (Ag) de cette institution, qui s’est tenue à Marrakech au Maroc du 25 au 29 mars 2019, l’un des points saillants sur lequel la réflexion a été portée, était l’accès des chaînes de télévision africaines aux droits de retransmission des évènements sportifs, notamment la Can.
« C’est une question qui reste d’actualité parce que le sport et singulièrement le football est le contenu le plus prisé sur les chaînes de télévision, et comme il faut payer pour accéder à ces contenus, cela suscite des problèmes. D'abord parce que les gens n’aiment pas dépenser, ensuite parce que les montants exigés ne sont pas à la portée des chaînes africaines. Sur ce plan, l’Uar a entrepris un certain nombre d’actions qui se sont concrétisées avec, l’année dernière, lors de l’Ag, la visite d’Ahmad Ahmad, président de la Caf et cette fois avec la participation de l’Uar à l’appel à candidatures lancé par la confédération. Une transparence à féliciter. Et si nous sommes retenus, cela voudra dire que toutes les chaînes membres pourront diffuser la compétition. Puisque l’Union a été mandatée pour les représenter », déclare Grégoire Ndjacka.
Pour brièvement parler du maintien du camerounais Grégoire Ndjacka à la tête de l’Uar, cela est fait « à titre exceptionnel pour la qualité du travail abbatu, la justesse des réformes engagées pendant les trois dernières années et qui commencent à porter des fruits », renseigne le communiqué final de l’Ag. Il est relevé que c’est sous l’impulsion du camerounais que les chaînes de télévision et de radio privées sont intégrées progressivement au sein de l’Uar (trois en 2018 et deux en 2019).
On reconnait également à Grégoire Ndjacka les négociations avec la Confédération africaine de football, afin que les chaînes africaines puissent avoir des droits de retransmission des événements sportifs au point où l’institution est short listée pour les droits de la Can 2021, la mise sur pied d’une plateforme numérique échange de contenus entre les chaînes membres de l’Uar, pour ne citer que ça.
Liliane N.
Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître pour la formation de basketball Dames, Overdose de Yaoundé. Cette équipe qui a intégré le championnat d’élite en début de saison 2018-2019, a été sacrée championne du Cameroun au terme de la phase retour du Final 4 qui s’est déroulée du 29 au 31 mars 2019 au Palais des Sports de Yaoundé. Créé en janvier 2019, ce club a surclassé les habitués de la compétition, à l’instar de Fap basketball Dames Yaoundé, Onyx de Yaoundé et Université de Douala, avec 11 points au classement généralement. « Nous ne pouvons qu’être contents parce que c’est le résultat d’un travail acharné. On a beaucoup travaillé pendant plusieurs séances d’entrainement avec un staff technique remarquable », se réjouit Marie Ange, l’une des joueuses.
Après leur faux pas face à Onyx de Yaoundé à la phase aller de ce Final 4 2019 une semaine plutôt à Douala, les filles de Roger Dassi ont réalisé un parcours sans faute au tournoi retour. Brisant ainsi le rêve d’Onyx de Yaoundé, champion de la phase aller et favori du tournoi final, qui avec trois défaites, devrait se contenter du titre du vice-champion du Cameroun, devant Fap de Yaoundé et Université de Douala. « Je suis très content. Nous avons atteint nos objectifs. Mais, nous avons encore d’autres challenges à réaliser avec la Coupe du Cameroun. Nous allons continuer de travailler. Nous avons un groupe expérimenté avec laquelle nous pouvons atteindre nos objectifs », souligne l’entraîneur de cette équipe constituée des anciennes joueuses de Fap de Yaoundé, Beac et Apejes. A en croire ce technicien qui est à son troisième titre en championnat, en plus du titre de la Coupe du Cameroun basketball, qui débutera bientôt, le prochain pari est d’aller au-delà du titre de champion de la Zone 4 (Afrique Centrale) pour s’adjuger le trophée africain. Overdose de Yaoundé représentera le Cameroun aux éliminatoires de la zone 4 Fiba Afrique.
Marie MGUE
Bonsoir président et merci de nous faire cet honneur
- Bonsoir, au contraire, c’est moi qui vous remercie de sortir aussi de notre continent, pour assurer la couverture médiatique de nos événements. J’estime que ce sont des gestes louables de la part de votre média, personnellement, je suis très reconnaissant face à tous ces efforts qui sont les vôtres.
Cette finale qui a vu la victoire du Rajah de Casablanca, contre l’Espérance de Tunis, deux buts contre un est un moment important pour la Confédération Africaine de Football, on a vu une rencontre riche en couleurs, mais surtout, avec une ambiance très qatarie ?
- Tout d’abord, je tiens à remercie nos frères, de la fédération de football de Qatar, qui dans le cadre de notre accord de partenariat a bien voulu mettre en œuvre, à travers cette super coupe. Cela cadre dans le prolongement des réformes que nous avons entreprises, depuis notre élection. Comme j’ai toujours annoncé, ça n’enchante pas beaucoup de gens, des réformes, surtout. Mais, nous y tenons, convaincus de la bonne démarche que nous avons entreprise, et que nous estimons profitable à long terme (nous sommes dans le sport, ce n’est pas aujourd'hui que nous pouvons espérer les résultats). Mais, du moment qu’il y’a des indications, des signes très forts, dans l’organisation, ça nous encourage d’aller de l’avant.
Et la question que se pose tous les africains, pourquoi avoir choisi le Qatar, pour l’organisation de la finale de cette super coupe Egypte qui organise dans quelques mois, la Coupe d’Afrique des Nations, pouvait bien recevoir la compétition, cela lui aurait permis de jauger ses capacités ?
- Vous savez que ce n’est pas nous, il faut qu’on soit honnête, qui avons entrepris ce mémorandum d’entente avec la fédération du Qatar, mais, nous estimons que c’est une bonne chose, que nos prédécesseurs ont mis en place, même si la mise en œuvre était restée théorique. Aujourd'hui, je remercie la partie qatarie, qui à travers nos discussions, ont accepté d’aller en profondeur et, de mettre en œuvre, ce partenariat. Pourquoi le Qatar, c’est parce qu’il y’a cet accord de partenariat et, parce qu’ils se sont manifestés aussi. En plus, il y’a une dividende, même si c’est infime pour le moment, mais qui augmente petit à petit, les ressources au sein de la Confédération.
Et justement, vous parlez d’un partenariat, entre la Confédération Africaine de Football et la fédération de football du qatarie, pouvez vous, en dire un peu plus, sur les termes de ces accords qui lient les deux instances ?
- Déjà, il y’a une prise en charge de toute l’organisation, mais en plus, un cachet comme dans tous les événements, qu’ils versent directement à la Confédération. Malgré ce que vous entendez ici et là, depuis mon arrivée à la tête de la Confédération Africaine de Football, il y’a plusieurs réunions du comité exécutif, il y’a plusieurs réunions du comité d’urgence, àa démontre qu’il y’a une consultation permanente, entre le président et, le comité exécutif. On ne parle pas, des congrès qu’on a eu à organiser…C’est le statut de la Confédération, ce sont les obligations en tant que président, que je dois honorer.
Et, que prévoit ce nouveau partenariat, dans les tous prochains jours ?
- Nous avons convenu déjà que les deux équipes techniques vont faire une évaluation. A partir de cette dernière, dans quels termes peut se poursuivre ce partenariat, lors des prochaines éditions. Les sportifs du continent vont bénéficier d’un apport technique, échange en matière d’arbitrage, échange en matière de camp d’entrainement pour les jeunes ou même pour les équipes professionnelles. Vous allez entendre bientôt, il y’aura des équipes africaines, avant même le début de la CAN, qui vont aller au Qatar, pour se préparer. En plus, quoi qu’on dise, il y’aura au moins cinq pays africains qui vont se prendre part à la Coupe du monde 2022 et, le fait de se familiariser avec la température, l’ambiance ce sera un plus pour nos équipes.
Parlons maintenant, président des éliminatoires de la CAN qui se joue en Egypte, ces dernières qui ont vu la qualification de toutes les équipes qui étaient attendues. C’est dans ce cadre qu’il y’a une plainte qui a été déposée contre la Confédération Africaine de Football par les Comores, qui demande que le Cameroun ne puisse pas prendre part à la compétition. Comment est ce que ça va se passer ?
- Tout d’abord, je tiens à féliciter les vingt quatre équipes qui se sont qualifiées, ça démontre une fois de plus ce changement majeur que nous avons apporté, c'est-à-dire l’augmentation du nombre d’équipes qui participent à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations. C’est un indicateur et, un signal fort que nous sommes dans le droit chemin, pour réaliser ce défi très important qui est l’organisation de la CAN, déjà en 2019, à 24 équipes.
Je tiens surtout à remercier nos Chefs d’Etat africain, dont le Président Paul Biya, du Cameroun le Président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et le Président Alpha Conde de Guinée, qui par solidarité et, par une haute compréhension de la réalité africaine, ont accepté la proposition de la Confédération Africaine de Football, de décaler par rapport à la préparation, les CAN. Et, en même temps, je remercie le Président de l’Egypte qui a accepté ce challenge, parce que c’en est un en cinq mois, d’accepter d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations. Et, j’espère par son engagement personnel, que ce sera une très belle fête, du football africain.
Quant à votre question, vous savez ça me fait rire, quelquefois, parce que ça ne fait que renforcer ma foi. Vous savez que je suis quelqu'un de très croyant, j’ai ma religion et, il ne faut pas trop parler, sans savoir exactement ce qui vous attend. J’ai toujours adopté cette attitude parce que certains de vos confrères, pour diverses raisons, qui nous incriminent maladroitement, ils ne voient même pas encore l’issue de notre démarche, qu’ils nous accusent, qui disent tous les maux du monde, contre la CAF. Je remercie le bon Dieu, parce qu’ils ne sont pas arrivés à leur fin, jusqu'à ce jour. Que c’est toujours la vérité et la sincérité qui gagnent.
Aujourd'hui, est ce que ce pays qui a fait trop de tapage, va continuer avec le TAS ? Ils sont derniers, dans le groupe, peut être qu’ils vont travailler, dépenser pour le Malawi maintenant. Il faut qu’ils changent un peu leur discours, parce qu’ils sont 4ème aujourd’hui. Même s’ils estiment que le Cameroun ne mérite pas.
Le Cameroun vient de démontrer sur le tapis, sur la pelouse, que c’est une très grande nation de football, qui mérite sa qualification à la Coupe d’Afrique des Nations. Tout doit au préalable se jouer d’abord sur le terrain. Quant à la victoire sur le papier, il faut vraiment des irrégularités, bien précises, pour qu’on puisse prendre en compte. Je n’ai rien dit mais, c’est clair, le règlement. L’article 92, de nos règlements de compétition, est très clair. S’il y’a un retrait ou, s’il y’a désistement. Juridiquement, ce n’est pas le cas. C’est la CAF, qui a décidé de reporter, de faire ce glissement, par conséquent, le Cameroun n’est pas frappé par cet article qu’ils veulent utiliser. Et, faute de textes bien clairs là-dessus, c’est le comité exécutif qui prend la décision.
Nous, nous avons pris la décision que ce groupe, auquel appartient le Cameroun, a deux qualifiés et, le groupe où est inclus l’Egypte, pays organisateur, n’a qu’un seul qualifié. Et, c’est la Tunisie qui l’est, dans ce groupe là. Et, dans le groupe où il y’a le Cameroun, le Maroc, le Malawi et les Comores, il y’a deux qualifiés dont le Cameroun et le Maroc qui sont les deux premiers de la poule.
Comment ne pas être aujourd'hui, bien motivé d’aller de l’avant, si on voit déjà ces pays émergents dans le cadre du football, ce qui peut être différent, si l’on parle d’économie. On verra aussi, pendant la phase finale, comment ils vont tous réagir, face aux géants du football africain, qui sont pour la plupart qualifiés aujourd'hui, sauf le Burkina Faso, finalement.
Entretien retranscrit par Nicole Ricci Minyem
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi 29 mars 2019, avoir intensifié son appui au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour des campagnes de riposte d'urgence contre l'épidémie de rougeole qui a déjà fait 761 morts, depuis le mois de janvier, à travers 14 provinces du pays.
« L'OMS appuie, avec les autres partenaires (UNICEF, Gavi-Alliance, etc.), la République Démocratique du Congo à organiser des campagnes de riposte d'urgence dans les zones concernées pour contrôler la situation », a annoncé l'Organisation dans un communiqué. « Les zones de santé touchées dans le pays ne cessent de grossir depuis le début de l'année en cours », note-t-elle.
Selon la source, on a dénombré au cours de cette période 41.720 personnes ayant souffert de la rougeole dans 14 provinces du pays. Le nombre de zones de santé touchées par la rougeole dans le pays ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année en cours. Une campagne de vaccination contre la rougeole, couplée avec la vaccination contre la polio, sera organisée du 11 au 13 avril 2019 par le ministère congolais de la Santé, avec l’appui de ses partenaires, dans 59 zones de santé du pays.
La rougeole est une maladie virale extrêmement contagieuse, et pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Elle touche surtout les enfants, mais aussi des adultes qui n’ont jamais reçu leur vaccin anti rougeoleux. Le virus se propage quand les malades toussent ou éternuent, et reste tout aussi actif pendant des heures. La maladie se manifeste par une forte fièvre, puis une éruption de plaques. Elle est contagieuse quatre jours avant et après cette éruption.
Pour rappel, entre le 01er janvier et le 30 septembre 2015, l’épidémie de rougeole avait fait plus de 413 décès République Démocratique du Congo (RDC). Ainsi donc, L’épidémie en cours est encore la conséquence d’un faible taux de couverture vaccinale, entraînant une accumulation importante d’enfants non vaccinés contre la rougeole et favorisant la circulation rapide de cette maladie virale extrêmement contagieuse qui constitue l’une des principales causes de mortalité des jeunes enfants à l’échelle mondiale.
Danielle Ngono Efondo
Si la classe politique reste dans sa majorité muette face au drame survenu le 29 mars au Lycée de Deido, Cabral Libii et Serge Espoir Matomba, n’ont pas hésité le samedi 30 mars à aller très vite s’en quérir de la situation à la fois au Lycée et à l’hôpital de Deido où le jeune garçon poignardé à mort a rendu l’âme.
« J'ai été au lycée de Deido, j'y ai rencontré un Censeur puis des agents de sécurité, je suis allé aux urgences de l'hôpital de Deido, j'y ai rencontré un urgentiste, je suis allé au domicile du défunt et j'ai partagé la douleur d'un papa dévasté. En attendant un texte plus dense, j'adresse mes condoléances les plus attristées à la famille si brutalement éprouvée, je comprends le désarroi des parents du présumé assassin et je fais miens pour l'heure, ces propos d'une none arrivée en sanglots dans la maison du deuil: Nous sommes même où ? » A déclaré Cabral sur son mur Facebook.
Par la suite, Dans une lettre rendue publique samedi 30 mars 2019 sur les réseaux sociaux, Serge Espoir Matomba regrette la venue de la criminalité dans les établissements scolaires. « Après l’annonce du drame du Lycée Bilingue de Deido hier 29 mars 2019, je me suis immédiatement rendu au sein de cet établissement où j’ai discuté avec le censeur vice-principal du Lycée. Ensuite, je suis allé à l’hôpital de district de Deido où a été pris en charge le jeune Rosman poignardé par ses camarades de classe. J’y ai rencontré le Directeur de l’Hôpital avec lequel j’ai longuement échangé. Rosman est mort à 17 ans, l’âge auquel chaque parent affiche la fierté d’avoir un adolescent qui devient un homme et qui va bientôt voler de ses propres ailes. Cela ne pourra pas être le cas pour ce jeune homme auquel la vie a été brusquement enlevée, ce qui entraîne des interrogations : que faisait un poignard dans l’enceinte d’un établissement scolaire ? Comment des élèves violents exclus du Lycée peuvent encore y accéder sans aucun signalement ? Que faire des jeunes délinquants qui ont été appréhendés ? Le drame du Lycée Bilingue de Deido interpelle l’ensemble des consciences sur la refondation de notre système éducatif et le problème crucial de sécurité qui se pose avec acuité au Cameroun (…) Enfin, j’adresse toute ma compassion émue et ma solidarité à la famille de Rosman », a-t-il signifié.
Notons que le leader du mouvement 11 millions de citoyens et le président du PURS sont des hommes politiques très actifs qui ont la main sur le cœur.
Danielle Ngono Efondo
Le Président français Emmanuel Macron a tenu faire un discours, mais un discours avec un ton grave à l’occasion de l’hommage qu’il a rendu ce 31 mars aux résistants qui ont de haute lutte combattu le régime Nazi et la France de Vichy pendant la Seconde guerre mondiale sur le Plateau des Glières en Haute-Savoie. Principal constat le Chef de l’Etat a mis en exergue les leçons qu’ils ont transmises à la France.
Les grandes lignes de l’allocution d’Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat, a esquivé de faire une comparaison avec l’actualité de l’heure. Il a insisté sur l’historique de ce haut lieu de la résistance qu’est le Plateau des Glières en Haute-Savoie.
« Le peuple n’oublie rien de votre sacrifice », a déclaré Emmanuel Macron. Celui-ci va ajouter fort à propos : « Dans ce décor comme destiné à être le théâtre de l’épopée à la fois sublime et tragique, quelques centaines d’hommes avaient perdu la vie ». Le Chef de l’Etat poursuit en disant « si nous sommes là, aux pieds de ce plateau (…), c’est parce que 75 ans après, le peuple de France n’oublie rien de votre sacrifice. Si nous sommes là, c’est pour dire avec force que la leçon d’honneur et de courage que vous nous avez donné est intacte ».
La cérémonie d’hommage s’est passée en présence du ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer, de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui, on se rappelle avait fait des Glières un lieu de pèlerinage pendant son quinquennat. Nicolas Sarkozy était à côté de l’actuel Chef de l’Etat Emmanuel Macron avant et même après son discours de circonstance.
La présence de l’ex président au côté d’Emmanuel Macron vient lever toute suspicion qui tendait à faire croire que la tension serait tendue entre les deux hommes. Le journal Le Figaro révélait il y a deux jours plutôt qu’il y avait de moins en moins une entente entre eux. La raison évoquée serait la crise des gilets jaunes. L’ex président avait pourtant mis en garde l’actuel président de la République sur l’urgence de maîtriser la crise lors d’un déjeuner le 7 décembre dernier. Aujourd'hui, il ne s’en revient pas sur le chao qui règne dans le Pays et condamne l’incapacité de l’exécutif à restaurer l’ordre.
Innocent D.H
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, l’élu du peuple estime que les comportements des responsables du Lycée bilingue de Deido et de l’hôpital de district de Deido sont impardonnables. « Le proviseur du lycée de Deido et ses surveillants doivent être immédiatement limogés. Le professeur Noah Noah Dominique, directeur de l’hôpital de Deido et ses infirmières qui ont joyeusement filmé l’enfant mourant en salle de réanimation doivent être tous viré. Leur acte irresponsable et inadmissible a choqué le peuple entier », écrit-il.
« C’est une affaire grave. Au plus tard Lundi prochain Mme le ministre des Enseignements secondaires, ses collègues de la Santé, de la famille et de la Jeunesse devraient se rendre à Douala pour s’enquérir de la situation et réconforter la famille éplorée. A ce niveau, les leaders de l’opposition nous débordent », ajoute le parlementaire dans sa publication.
Le député Peter William Mandio propose l’ouverture d’un débat citoyen sur l’insécurité dans les établissements scolaires. « Chère famille parlementaire, le décès brutal de l’élève Tsanou Ousman Blerios du Lycée de Deido à Douala interpelle la représentation nationale. C’est une affaire grave. Cet assassinat impose dans l’urgence une série de mesures… Il est important qu’un débat citoyen s’ouvre sur l’épineux problème de l’insécurité galopante dans nos établissements scolaires ».
Comme nous l'expliquions dans un précédent article, le vendredi 29 mars 2019 aux environs de 11h, après la remise des bulletins, un différend entre élèves de la classe de seconde s’est terminé en homicide. Selon le surveillant général du lycée bilingue de Deido, la victime, Ousmane, inscrit en classe de Second C, a essayé de s’interposer dans une bagarre dans sa salle de classe et a reçu un coup de poignard en plein cœur.
Une version contestée par ses camarades de classe, qui révèlent qu’il existait depuis quelques jours, un différend entre la victime et son agresseur, pourtant déjà exclu dudit lycée. Cependant, ce dernier a réussi à s’infiltrer au sein de cet établissement pourtant bien gardé en permanence, pour commettre son forfait. Après cet acte criminel, l’agresseur a été immobilisé par les élèves et Ousmane conduit aux urgences de l’hôpital de District de Deïdo où il a rendu l’âme quelques heures plus tard.
Avant cet assassinat, cet établissement était déjà au centre d’un autre fait divers il y a quelques semaines. Un élève de 6e déclarait avoir été sexuellement agressé par deux de ses camarades de terminale au mois de février. Le Lycée bilingue de Deïdo serait réputé comme l’un des établissements scolaires de la capitale économique où la délinquance juvénile, la drogue et bien d’autres pratiques interdites par la loi camerounaise en milieu scolaire vont grandissant.
Otric N.
Selon plusieurs médias locaux, Emmanuel Ngafeeson est libre depuis ce dimanche 31 mars 2019. L’ancien Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice en charge de l’Administration Pénitentiaire a regagné son domicile de Bamenda après une dizaine de jours en captivité. Pour l’heure, les circonstances de cette libération ne sont pas connues.
L’ancien haut-commis de l’Etat avait été enlevé le 19 mars 2019 par des hommes armés alors qu’il se trouvait à sa résidence de Ntabessi à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Les ravisseurs avaient débarqué chez Emmanuel Ngafeeson peu avant minuit, dix minutes à peine après que ce dernier ait regagné sa résidence.
L'ex-ministre n'avait opposé aucune résistance et avait juste obtenu que les autres membres de la famille présents ne soient pas inquiétés. Il a aussitôt été conduit vers une destination inconnue et à bord de son propre véhicule. Aucune revendication officielle ou demande de rançon n’avait été formulée.
Mini biographie
Fils de Ngafeeson Simon Nfor et de Rebecca Chocho, il est né le 27 décembre 1949 à Mbiyeh dans le département de Donga-Mantung, région du Nord-Ouest.
Ses études primaires se déroulent à la Presbyterian School Kumbo où il obtient le First school Leaving Certificate. Quant aux études secondaires, elles se déroulent au Joseph Merry Baptist College Ndu, où il obtient le G.C.E. ordinary Level Le 14 avril 1971, il est admis au Centre de formation des fonctionnaires de Buea.
Après sa formation, il est affecté aux services du Premier ministre du Cameroun Occidental comme Commis d’Administration .Vers la fin de 1971, il est affecté à la préfecture de Mbengwi au département de Momo dans la région du Nord-Ouest .En 19773, il est admis au Cycle préparatoire de l’ENAM. De 1975 à 1977, il étudie au Cycle de l’ENAM et obtient le diplôme d’inspecteur du trésor.
Sur le plan professionnel , il a été , tour à tour : Chef Service de l’Enregistrement et Timbres à la Trésorerie de Douala (10 janvier 1978-27 aout 1980) , Fondé des pouvoirs à la Trésorerie d’ Ebolowa (27 août 1980-11 septembre 1982), Fondé des pouvoirs à la Trésorerie de Bamenda (11 septembre 1982-16 septembre 1987), Sous-directeur de la Comptabilité MINFI (16 septembre 1987-26 septembre 1988), Trésorier Payeur Général à Bamenda ( 23 mai 1994-05 juin 1995), sous-directeur du personnel au MINFI (05 juillet 1995- 24 juillet 1997), inspecteur des Services au MINFI (24 juillet 1997-15 juin 2000) et Contrôleur Provincial des Finances à Bamenda ( 15 juin 2000-24 août 2002).
Du 24 aout 2002 au 8 décembre 2004, il est secrétaire d’état no.1 à l’ Éducation Nationale .depuis le 8 décembre 2004 il, il est Secrétaire d’état auprès du Ministre de la justice , chargé de l’ Administration pénitentiaire.
Otric N.
Lors d’une conférence de presse la veille d’un match de Liga contre la lanterne rouge Huesca dimanche, l'entraîneur du Real a dit : « J’aime beaucoup le joueur, ce n’est pas nouveau. Je le connais personnellement, c’est pour ça que j’en parle naturellement ». Pour « Zisou », Pogba est un joueur qui porte en lui des marqueurs spécifiques car il apporte ce que peu de joueurs peuvent apporter sur un terrain dédié au foot. Il pense même que Paul Pogba est capable de tout faire, et fait la différence entre les milieux de terrain qui savent très bien défendre, d’autres très bien attaquer. Tout ceci pour démontrer au combien le milieu de terrain de Manchester est indispensable dans l’univers du foot.
A titre de précision, Paul Pogba est âgé de 26 ans. Il a été transféré de la Juventus à Manchester United. Son transfert aurait coûté 105 millions d’euros et se trouve sous contrat avec Red Devils jusqu'en 2021.
Les appréciations faites par Zidane en ce moment sur le joueur de Manchester invitent donc à entrevoir sans aucun doute sa probable arrivée au sein de l’équipe madrilène. Ce qui n’est justement pas à exclure.
Zinedine Zidane qui revient ainsi sur le banc d’un Real qui semble être en fin de cycle, promet « du changement » à l’intersaison, renforçant dans la foulée toute rumeur d’éventuels transferts. Pour le renforcement de l’effectif de cette équipe madrilène, les médias espagnols parlent d’une importante enveloppe pouvant aller jusqu'à 500 millions cet été. Tout ceci constitue les efforts consentis sous l’égide du technicien français au service de la reconstruction du Real.
La Liga connaît à son niveau des agitations. La campagne 2018-2019 semble déjà avoir atteint son paroxysme. Le FC Barcelone semble être sur une bonne longueur d’avance à dix jours de la fin et poursuit sa course sereine vers le sacre. Le même club barcelonais pourrait signer un doublé s’il venait à remporter la coupe du Roi prévu le 25 mai prochain contre Valence. On pourrait aussi envisager un triplé puisque le club catalan est le dernier représentant espagnol en Ligue des champions.
Innocent D.H
Il n'en demeure pas moins que c'est un drame. Mais de là à faire le procès des familles, des enseignants, et oublier que ces personnes n'ont souvent pas les moyens pour combattre les causes profondes de ces drames est inadmissible.
J'entends des proches parler de prises en charge. Vous savez ce que coûte la prise en charge d'une personne sous addiction ? Nos familles pour la plupart modestes pour ne pas dire pauvres peuvent-t-elles se le permettre ?
Que peuvent les enseignants dans les lycées surpeuplés ?
Nous devons arrêter de trouver des coupables chaque fois que nous sommes devant un problème qui interpelle non pas des individus, mais toute notre société.
Nous n'avons même pas de modèle social. Si on demande quel modèle social l'état promeut au Cameroun, le minas ou le Minproff ne peuvent répondre à cette question.
Les pays européens ou occidentaux ne sont pas mieux lotis en la matière, mais ces pays se battent pour que le pourcentage d'échec scolaire et de délinquance juvénile soit le plus bas possible. Et ces pays suivent ces statistiques.
Chez nous c'est le ghetto, les plus forts se battent pour s'en sortir et le système viendra parmi ceux qui ont pu s'en sortir tirer les enfants de nantis, et de rares fois les enfants de pauvres pour perpétuer la continuité d'un régime de mécréants.
Le mal est profond. En matière sociale, en matière d'éducation, en matière de santé, nous ne savons pas déjà où nous allons, ce à quoi on voudrait que notre société ressemble dans 10, 15 ou 20 ans.
Nous n'avons aucun modèle. Alors à quoi voulons nous que nos progénitures, notre société de demain ressemble ?
Nos enfants sont le reflet de nos tares et aussi de nos qualités.
Tant que les Camerounais ne comprendront pas cela, on ne sortira pas de l'ornière.
Nous sommes tous responsables de la mort du petit Bello.
Menacées plus que jamais par l’érosion des berges du Mayo Kaliao qui laissent chaque jour des familles dans l’émoi total, les populations du quartier Domayo Bololo ont reçu une assurance le Jeudi 23 août 2018 par le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji. Porteur d’un message du Chef de l’Etat Paul Biya, le ministre a rassuré les populations en ces termes : « Les fonds sont déjà débloqués. Dès que les études seront réalisées, les travaux vont aussi commencer. C’est un engagement du gouvernement !».
Dans la ville de Maroua, l’entreprise Afcorp Tchad Sner chargé d’exécuter et de Réhabiliter les travaux des berges du Mayo Kaliao à Maroua, les travaux avancent à un rythme satisfaisant même si les problèmes financiers sont déplorés. Le constat est du directeur de l’entreprise Afcorp Tchad Sner charger d’exécuter ces travaux. Hassan Hissein Bechibo est allé toucher du doigt les réalités sur ce chantier quelques semaines après le passage du ministre de développement urbain, Célestine Ketcha courtes. L’entreprise qui est sur le terrain dit employer des camerounais et des expatriés qui travaillent jours et nuits.
Mais les retards du payement des décomptes bloquent l’avancement des travaux. Le ministre de l’Habitat s’est engagé à résoudre ce problème promptement. Reste à passer des promesses aux actes. Pour le directeur de cette entreprise, il était de bon ton de venir non seulement galvaniser les équipes sur le terrain mais aussi évaluer l’état d’avancement des travaux. Le Directeur général Hassan Hissein Bechibo, indique face à la presse que le rythme est satisfaisant, mais l’entreprise fait face à un problème financier.
A l’heure actuelle les travaux battent leur plein dans la ville de Maroua. En rappel Après les fortes pluies de 2018 dans la ville de Maroua, d’importants blocs de terres se sont dégradés et affaissés puis emportés par les eaux du Mayo. La route qui arpente les bordures de ce cours d’eau était coupée de la circulation. Même le dalot qui servait à évacuer les eaux dans le Mayo a été emporté par la furie des courants.
Près de 250 maisons étaient menacées par les effondrements et plus de 2.500 personnes étaient touchées par les conséquences de cette érosion, se rallonge de jour en jour. A la date d'aujourd’hui, l’entreprise Afcorp Tchad Sner charger d’exécuter ces travaux à donner du sourire aux populations de la Maroua.
Félix Swaboka
J'ai regardé cette photo toute la nuit. Pius Njawe, vous à sa droite et Guerandi face à vous. Ah les morts ne sont pas morts ! Ils vivent dans les photos mais aussi dans la mémoire des criminels. Une étude psychologique a montré qu'à l'exception des soldats en guerre, chaque criminel maîtrise bien le nombre de victimes qu'il a tuées. Que voyez-vous lorsque vous regardez cette photo monsieur Bedzigui ? Rien?
Moi je vois votre billet d'avion retour pour le Cameroun. Après avoir tué le journaliste Pius Njawe, paix à son âme, et fait tuer le héros du 06 Avril Guerandi, vous êtes enfin rentré au pays avec le sentiment d'une mission accomplie. C'était bon débarras pour cette vieille maman Ewondo dont vous étiez le gigolo et chez qui vous viviez à Harrisburg.
Vous rejoigniez le Cameroun dont vous avez ruiné deux entreprises, une sacherie du contribuable camerounais et Nobra du sieur Tchanke. Mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui, nous y reviendrons. Je veux que vous intégriez dans votre tête que je ne me serais jamais intéressé à votre misérable personne si vous n'aviez pas pris sur vous de stigmatiser le président élu Maurice Kamto. Votre sortie d'hier en était de trop. Mais je l'ai trouvée intéressante au moins en ceci que vous avez fait des aveux importants pour le peuple camerounais. "Un régime essentiellement répressif"
Il fallait que cela vienne de vous. Vous êtes mieux placé pour témoigner de la répression de ce système pour l'avoir servi toute votre vie sous la casquette de président d'un parti de l'opposition n'ayant jamais participé à aucune élection, n'ayant aucun élu.
C'est en servant cette répression que vous avez assassiné Njawé et Guerandi. C'est en le servant que vous avez essayé de livrer Akere Muna au satrape en jouant le cheval de Troie au sein du mouvement NOW. Heureusement que Alice Sadio eut l'esprit assez averti pour vous démasquer à temps. Et c'est pour ce système répressif que vous avez appelé à voter dernièrement. On est donc d'accord : Vous soutenez l'appareil répressif.
Ce n'est pas bien de votre faute vous savez ? Vous êtes né maudit. C'est cru mais c'est sûrement la vérité la plus sincère qu'on ne vous ait jamais dite. Vous êtes maudit. Tout ce que vous côtoyez vole en éclats ou meurt. C'est pourquoi malgré tout je veux rester gentil avec vous, conscient de ce que cela peut faire dans l'âme que d'avoir à trahir toujours tous ceux qui commettent l'erreur de nous faire confiance...
Voilà ce qu'il faut retenir de votre discours vaseux d'hier : Vous militez pour un appareil répressif à perpétuité.
Que Maurice Kamto fasse profil bas et émette des signes de repentance?
Cette absurdité est justement propre, inhérente à la nature même du système Biya et de ses hommes. Exiger au Camerounais le pardon lorsqu'il exerce son droit constitutionnel qui est supérieur au code pénal ou à une décision préfectorale. Et ça ne commence pas avec Maurice Kamto.
-- lorsque des soldats dans notre pays, se sont un jour assis au milieu de la route pour réclamer leurs primes incessamment détournées par les supérieurs, on leur a exigé de faire pénitence et de demander pardon à Paul Biya.
-- lorsque des Enseignants ayant passé 5années sans salaire dans notre pays ont décidé de sortir manifester vêtus de leurs toges ils ont été arrêtés. On leur a demandé de faire pénitence et de demander pardon au chef de l'État, non sans exiger la dissolution de tous les Fora du syndicat.
-- il en a été de même pour les médecins, menacés en public par Fouda...
Voilà à quoi se résume le jeu démocratique dans notre pays. Des esclaves ont péché en demandant leur pain, ils doivent demander pardon à Dieu.
Revenant au président élu Maurice Kamto, il vous faudra le tuer vous le savez mieux que moi.
Je suis bien amusé par vos allusions lorsque vous lui faites remarquer qu'il est face à des Magistrats militaires. Depuis un mois ces magistrats redoutables de la cour martiale, ces puissants magistrats sont paralysés, incapables de statuer par écrit sur leur compétence ou non à juger le président élu. C'est sûrement parce qu'ils sont très courageux ou parce qu'ils ont pitié de lui n'est-ce pas ?
On n'a que foutre de vos conseils vous comprenez ?? Ces conseils qui demandent aux Camerounais de gentiment courber l'échine, de se soumettre sans résister à votre RÉPRESSION afin de bénéficier de la magnanimité du roi fou. Sur ce coup laissez-moi vous dire que c'est Biya qui voudra bien de la magnanimité du président élu.
Jugez donc Maurice Kamto. Pourquoi vous n'y parvenez pas ? Jugez-le et condamnez-le. Oupss vous en êtes incapables. Aujourd'hui vous avez surtout honte du qu'en-dira-t-on de vos soutiens villageois et aliénés qui pendant trop longtemps vous ont surestimés. Ils ont hâte de voir couler de l'eau sur le côté de Maurice Kamto alors que votre lance n'arrive pas à le transpercer. Rires.
Maurice Kamto et ses alliés représentent la frontière entre vous et le nouveau Cameroun. Votre système répressif s'écroule à leurs pieds pour que vive ce nouveau Cameroun. Vous tomberez !