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L'association Agir pour l'environnement a étudié 408 dentifrices vendus dans les grandes surfaces, pharmacies, parapharmacies et magasins bio.

 

Le dioxyde de titane, controversé car il contient des nanoparticules, est largement présent dans les dentifrices, selon les informations rendues publiques ce 28 mars, par l'association Agir pour l'environnement. Les responsables, en face des hommes des médias, ont  demandé que, le Cameroun, de concert avec des organismes internationaux mette en œuvre, des mécanismes afin que ce produit ne soit plus utilisé dans les dentifrices et les médicaments.

L'association a étudié quatre cent huit  (408) dentifrices, dont cinquante neuf (59) pour enfants, vendus dans les grandes surfaces, pharmacies, parapharmacies et magasins bio.  Il en ressort que deux tiers des dentifrices, notamment deux cent soixante onze (271) dentifrices sur quatre cent huit (408) contiennent du dioxyde de titane : « Un dentifrice pour les enfants sur deux en contient (on parle de vingt neuf (29) dentifrices sur cinquante neuf (59) ». Et, aucun des deux cent soixante onze (271) dentifrices ne précise rien sur son emballage, si le dioxyde de titane présent est à l'état nano particulaire, selon un communiqué de l'association.

En mai dernier, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson avait annoncé la suspension de l'utilisation du dioxyde de titane (indiqué sur les étiquettes comme TiO2 ou E171) dans les produits alimentaires d'ici fin 2018 − suspension et non interdiction, qui dépend de l'Union européenne.

Cette substance contient des nanoparticules − d'une taille inférieure à 100 nanomètres facilitant leur pénétration dans l'organisme − ce qui soulève l'inquiétude depuis plusieurs années des associations de défense des consommateurs et de l'environnement.

Mais le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait refusé de signer l'arrêté de suspension, mettant en avant des "évaluations différentes" sur la dangerosité potentielle du produit. Il aurait ensuite fait machine arrière, selon des associations, et se serait engagé à suspendre cette substance à la mi-avril. 

Agir pour l'environnement, qui doit être reçue jeudi après-midi par le cabinet de Bruno Le Maire, demande "l'élargissement de l'arrêté de suspension du dioxyde de titane à tous les produits qui peuvent être totalement ou partiellement ingérés : dentifrices et médicaments (le TiO2 est présent dans les excipients de 4.000 médicaments).

L'association réclame aussi une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour vérifier si l'absence de la mention « nano » sur l'étiquetage des dentifrices est justifiée, ainsi que des sanctions dissuasives pour les fraudeurs.

 

Nicole Ricci Minyem

Mounouna Foutsou a présidé le 27 mars 2019 la toute première réunion préparatoire de la 47e fête nationale.

Au Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, la 47e édition de la fête nationale se prépare déjà. Face à ses collaborateurs les responsables de son département ministériel et ceux des administrations partenaires, Mounouna Foutsou a donné un certain nombre de directives qui doivent être suivies pour la bonne organisation de la fête qui se célèbre chaque 20 mai.

« Il sera question de renforcer la mobilisation en vue de la consolidation de la paix sur l’ensemble du territoire pour la réalisation du programme des Grandes opportunités. Nous attendons des propositions innovantes en termes d’activités ayant un fort potentiel de rassemblement des populations autour de la thématique du vivre ensemble, de la préservation de la paix et de l’unité nationale », a-t-il déclaré.

En sa qualité de directeur de l’Education civique et de l’intégration nationale du ministère de la Jeunesse, Sylvain Bengono a présenté les principales articulations de la prochaine fête nationale. Il y aura entre autres des activités préparatoires de lancement et d’évaluation. Le 3 mai prochain auront lieu les premières séances de répétition du défilé civil. Le 15 mai 2019 les répétitions générales vont suivre. Au rang des innovations, Mounouna Foutsou a laissé entendre que les jeunes de la diaspora et les cadres de jeunesse spécialistes du réarmement moral prendront part au défilé de cette année.  

A titre de rappel, la 46ème édition de la fête nationale s’est célébrée sous le thème « Citoyens camerounais, restons unis dans la diversité et préservons la paix sociale, pour un Cameroun stable, indivisible et prospère ».

Liliane N.

  

C’est ce 28 Mars, qu’ils ont dénoncé les conditions de détention extrêmes  de même que le taux alarmants de malnutrition, parmi les réfugiés et migrants qu'ils ont  pu rencontrer dans un centre de détention de Tripoli, en Libye.

 

Deux séries de dépistage nutritionnel ont été menés dans le centre de Sabaa par l'Organisation Non Gouvernementale  et, les résultats indiquent que près du quart des personnes incarcérées dans ce centre souffrent de malnutrition : « Les enfants sont beaucoup plus touchés que les adultes par cette   malnutrition sévère et modérée », précise MSF dans un communiqué.

Des conclusions qui cadrent avec les témoignages recueillis sur le terrain, auprès des détenus qui attestent qu’ils  ne reçoivent qu'un repas tous les deux, voire trois jours. Quant aux nouveaux arrivants, il leur arrive d’attendre jusqu'à quatre jours avant de recevoir de la nourriture.

Pour Kees Keus, conseiller santé de MSF pour la Libye : « Les migrants sont soumis à de nombreux problèmes, qui peuvent aller au-delà du rejet dont ils ne font pas toujours cas, mais, la situation est extrêmement préoccupante. La nourriture est systématiquement identifiée comme la principale cause d'anxiété dans ce centre, ce qui cause de nombreuses maladies ».

Les membres de cette Organisation Non Gouvernementale rapporte que quelques semaines auparavant, plus précisément le 21 Février, près d’une quarantaine de personnes enfermées dans une petite cellule mesurant seulement 4,5 mètres sur 5 mètres, soit 0,7 m2 d'espace par personne.

Et, la souffrance, la terreur étaient perceptibles dans ce groupe de personnes parmi lesquelles l’on retrouve les hommes, les femmes et les enfants : « Il n'y avait pas suffisamment de place pour s'allonger, ni de latrines dans la pièce. Cela nous forçait  à faire nos besoins dans des seaux ou encore dans des bouteilles en plastique. Nous sommes de plusieurs nationalités mais, cela n’était pas notre préoccupation première. Les gardes nous ont laissé dans ces conditions pendant plus d'une semaine ».

Dans ce communiqué qui tient lieu de plaidoyer, l’équipe de Médecins Sans Frontière s'inquiète n’a pas manqué de mentionné la présence d’un tiers d'enfants et d'adolescents parmi les détenus, qui ont 50% plus de risques de souffrir de malnutrition grave. Ils appellent les autorités libyennes et la communauté internationale à agir en urgence pour mettre fin aux conditions inhumaines et dangereuses dans les centres de détention libyens ».

 

Nicole Ricci Minyem

A la faveur de la journée mondiale contre la censure sur  Internet, célébrée tous les 12 mars, la question se pose et la réflexion sur l'opportunité de censurer les acteurs d'Internet au Cameroun est lancée. Quelle attitude adopter face à la montée de la haine et de la diatribe sur la toile dans notre pays ?

 
 
Interdit d'interdire. Tel est le leitmotiv de cette journée initiée par l'organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) en 2008. L'objectif des journalistes est de libérer la parole sur Internet dans plusieurs pays du monde qui continuent de museler la parole publique sur la toile. Seulement, si cette célébration est fondée pour certains États du Proche-Orient et de l'Asie en général, c'est une journée mal reçue dans nombres de pays africains, dont le Cameroun.
 
A ses origines, cette journée a pour but de dénoncer la cybercensure dans le monde, la répression des internautes et précisément les blogueurs qui seraient croissante et les fermetures des sites web toujours plus nombreuse.
 
La journée internationale pour la liberté d’expression sur internet n'est pas encore vraiment célébrée au Cameroun. Et pourtant notre pays n'est pas épargné par ces questions de censures sur internet. Si l'activité de censure n'est pas encore très visible, il n'en demeure pas moins qu'elle apparaît de plus en plus comme une nécessité. L'on peut aisément comprendre pourquoi les autorités de la République n'ont pas encore intégré cette autre journée dans le corpus de celles qui retiennent l'attention des départements ministériels.
 
 
S’il y’a bel et bien un endroit au Cameroun où la limite entre la liberté et le libertinage est complètement floue, c’est sur les réseaux sociaux. Il n'est pas rare d'y voir chaque jour des hommes et femmes commettre des  outrages à Chef d'Etat. C'est le terreau de l'invective, de la calomnie et de la diffamation. Chacun peut se cacher derrière son écran, disposer d'un ou de plusieurs faux profils et profiter de cette réalité virtuelle pour se transformer en véritable cybercriminel. Les discours de haines, le tribalisme et le sectarisme le plus poussé et encouragé. C'est à corps et à cri que les victimes de ces comportements rétrogrades appellent à la censure.
 
D'un autre côté, la toile a fait naître dans notre pays de nouvelles formes de "journalismes". Reporter Sans Frontières même aurait d'énormes difficultés à se reconnaître dans ce qui est considéré comme journalisme via internet dans notre pays. Mis à part des sites tel www.agencepressecameroun.com et quelques autres qui se donnent le devoir de diffuser de l'information fiable et correcte, de nombreuses pages n'existent que pour l'invective, la délation et la diffamation.
 
Certes démocratie rime avec liberté. Mais la liberté d'expression sur internet gagnerait à subir la censure pour le bien commun et pour la nécessité de la construction de notre jeune société.
 
 
Stéphane Nzesseu

Une session de formation de divers acteurs se tient à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature depuis mardi dernier.

 

Le Cameroun est une cible privilégiée du groupe Boko Haram, qui se fait désormais appeler Etat islamique en Afrique de l'Ouest. Depuis plusieurs années, l'Extrême-Nord du pays a connu près de 50 attentats-suicides. La population a dû s'habituer à vivre avec la menace permanente de nouvelles attaques.

Dans un rapport publié en août 2018, l’ONG International Crisis Group indiquait que le groupe Boko Haram était "affaibli" – certains hauts gradés de l’armée camerounaise envisageant même la fin du conflit en 2020 – mais qu’il constituait "toujours une menace" dans la région de l’Extrême-Nord.

Le pays mise désormais mise désormais sur la justice et la bonne gouvernance des communautés pour lutter contre le terrorisme dans l’Extrême-Nord. Ce sont 24 participants dont des administrateurs civils, des inspecteurs des affaires sociales, des magistrats municipaux, des autorités traditionnelles et religieuses, et des acteurs de la société civile, auxquels s’ajoute une dizaine d’experts locaux et internationaux qui prennent part à une session de formation depuis mardi dernier à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) de Yaoundé où ils sont outillés sur le thème: «La bonne gouvernance dans la gestion du terrorisme».

Il est question de leur fournir des stratégies qui prennent en compte le bien-être des populations. Une initiative qui est le fruit de la coopération entre l’Enam et le Global Center On Cooperative Security (Global Center), rapporte Cameroon Tribune.

L’objectif, appredn-on, est d’améliorer la justice et la bonne gouvernance des communautés face aux activités terroristes notamment dans la région de l’Extrême-Nord. Concrètement, il s’agit de parfaire les compétences et les connaissances des participants, et de leur fournir des outils de collaboration entre les administrateurs civils et les magistrats. Ceci dans la logique de s’appuyer sur la stratégie préventive à long terme au travers d’une meilleure administration de la justice.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la présidence de Pierre Essomba, secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale qui a souligné qu’il revient à ces acteurs de premier ordre, la charge de rétablir l’équilibre sociétal en amont par la pratique par une juste application des recommandations qui seront faites à l’issue des travaux ce jour.

« La performance des institutions publiques est vitale pour les populations, qui dépendent des services fournis par l’Etat. C’est pourquoi nous devons améliorer la prestation de services pour éradiquer la pauvreté», a rappelé Bertrand Pierre Soumbou Angoula, le directeur général de l’Enam. Les travaux sont placés sous la coordination de David Abouem à Tchoyi, ancien haut commis de l’Etat et consultant. 

 

Otric N.

Selon Jeune Afrique, la décision a été prise à l’issue du conseil des ministres qui s’est déroulé le 27 mars. A la fin des travaux,  le président burkinabé Roch Marc Christian Kabore a porté son choix sur son ancien chef du gouvernement.

 

Paul Kaba Thieba aura pour principale mission de mobiliser des ressources pour financer sur le long terme, les projets structurants. L’ancien haut fonctionnaire de la BCEAO, âgé de 59 ans revient aux affaires, deux mois seulement après son départ du gouvernement.

C’est un retour dans une maison dans laquelle il avait déjà travaillé, avant de poser ses valises à banque centrale au début années 1990. L’on se souvient de son long plaidoyer, afin que la  mise en place d’une institution de même envergure soit présente au Burkina Faso, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Selon ses textes fondateurs, élaborés en 2017, la Caisse de dépôts et consignations (CDC) du Burkina Faso est dotée d’un capital d’au moins 20 milliards de F FCFA (30,5 millions d’euros), apporté par l’État. Sa mission est de faire face aux besoins d’investissements prioritaires en disposant de ressources mobilisées à moyen et long terme, alors que les actifs des banques commerciales ne comportent que très peu de financements à moyen terme.

Or, ces financements de long terme sont indispensables pour les projets structurants tels que les routes, les chemins de fer, les énergies vertes, l’habitat social ou encore la construction des universités, estime le gouvernement burkinabè, qui souhaite aussi voir le nouvel organisme se positionner dans l’appui aux petites et moyennes entreprises.

 

Méfiance des acteurs bancaires

La nomination de Paul Kaba Thieba pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois à la tête de la CDC donne un coup d’accélérateur à la mise en place et au démarrage effectif des activités de cette entité, malgré la défiance des acteurs du secteur bancaire, qui voient en elle une source de tarissement d’une partie de leurs ressources habituelles.

Une fois opérationnelle, la CDC devrait en effet gérer les sommes versées par des institutions comme la Société nationale des postes du Burkina (Sonapost) ou encore les avoirs des organismes de retraite des agents de l’État, du privé et des collectivités territoriales – CNSS et Carfo.

Outre la gestion des ressources de placement, elle sera également responsable des dépôts de garanties constitués par les usagers de grands concessionnaires de service public, à l’instar de la Société publique d’eau ou de la Société nationale burkinabè d’électricité qu’elle pourrait transformer en investissements de long terme.

 

Nicole Ricci Minyem

Alors que le Cameroun, de concert avec la communauté internationale célèbre comme chaque 27 mars, la 56e journée mondiale du théâtre, on est au regret de constater que cet art a perdu toutes ses lettres de noblesse dans notre pays. Un état des lieux de ce qui est considéré comme le 6e art, laisse entrevoir des planches rongées par les termites du temps.
 
 
Elle est loin la belle époque où pour le plaisir des oreilles et surtout des yeux, les camerounais se rendaient dans des salles de spectacles pour suivre avec délectation des pièces théâtrales. De grands classiques de chez nous mis en musique par des metteurs en scène chevronnés. Un vrai régal. Au rang de ces pièces qui drainaient constamment les citoyens, même les plus élevés en grades, Trois prétendants... Un mari, de Guillaume Oyono Mbia.
 
L’art du théâtre camerounais luisait encore de par ses créations locales, les thématiques développées ainsi que des représentations scéniques intelligibles. L’on se souvient encore de ces années de gloire de cette littérature expressive, des années de gloire avec Oncle Otsama, Essindi Mindja, la troupe théâtrale du Théâtre National et bien d'autres, qui rehaussaient l’image du théâtre au Cameroun. 
 
Le théâtre, cet art qui dépeint la réalité de la société, ce miroir du quotidien et du vécu est en perte de repère dans notre pays. Les amoureux du spectacle vivent impuissamment la descente aux enfers du 6e art. Mais alors, à qui la faute ?
 
Si la scène théâtrale se meurt à petit feu au Cameroun, c’est tout d’abord du fait de la nouvelle génération de comédien en manque de formation. Dès comédiens spontanés, aucunement doués, profitant de l'expansion de la télévision et de la demande constante de contenus divertissants. Ce nouveau marché de la télévision au lieu de promouvoir l'art a choisi de niveler vers le bas l'exercice de cet art.
 
A côté de ce premier frein au décollage du théâtre, s’ajoute le manque d’infrastructures. Jean jacques Onana (l'un des deux membres du Keguegue international) reconnaît qu'« il n’ya pas de plages d’expression dédiée au théâtre au Cameroun encore moins des festivals pour présenter les œuvres ». Intervenant sur les antennes de TRIUMPH FM (une radio urbaine émettant à Yaoundé), Jean Jacques Onana Awana propose qu'il soit mis sur pied un festival camerounais du théâtre, de même qu'un prix annuel qui célèbrera la plus belle œuvre théâtrale. De plus, il invite les pouvoirs publics à plus s'impliquer dans la promotion du théâtre camerounais. Selon lui si rien n'est fait, on n'aura plus de souvenir du théâtre dans notre pays. Tellement nous serons inondé par les Stand-up, les web-séries et les autres types de comédies. 
 
Vivement que le rideau ne tombe pas définitivement sur cet art.
 
 
Stéphane Nzesseu

La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) a officiellement lancé, le 27 mars 2019 à Douala, les activités du Fonds Pierre Castel pour le compte de l’année 2019, avec en première ligne l’organisation de la 2ème édition du Prix Pierre Castel, qui récompense les projets agricoles ou agroalimentaires portés par les jeunes âgés de 18-45 ans.

 

Comme au cours de la première édition, la compétition sera organisée cette année dans trois pays : le Burkina Faso, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Au Cameroun, où le groupe SABC organise ce concours en partenariat avec la Chambre de Commerce, les dossiers de candidature seront reçus à partir du 2 avril 2019 au 17 mai, date limite de dépôt des dossiers.

Une phase de présélection permettra d’établir une liste de 10 projets, qui seront ensuite soumis au jury, lequel se chargera de désigner le vainqueur. Le lauréat recevra alors une enveloppe de 10 millions de francs Cfa, ainsi qu’un accompagnement technique du projet primé, avec le soutien d’un parrain.

En plus du Prix Pierre Castel, qui permettra de désigner le successeur du jeune Flavien Kouatcha, premier lauréat de ce prix au Cameroun en 2018, grâce à un projet d’aquaponie; le Fonds Pierre Castel ambitionne de financer une chaire Pierre Castel à l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest du pays, afin de promouvoir l’innovation et les mutations agricoles, apprend-on officiellement. 

 

Pour rappel, en 2018, c’est le Camerounais Flavien Kouatcha qui avait remporté le 1er Prix Pierre Castel 2018, grâce à un projet d’aquaponie. Âgé de 28 ans à l’époque il avait été sélectionné parmi 40 candidats. Grâce à sa start-up « Save Our Agriculture » créée en 2015, et qui était spécialisée dans l’aquaponie (système alliant culture des plantes et élevage des poissons) et la production des kits destinés à l’aquaponie à domicile.

Ce prix a été lancé en 2018 au Cameroun, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire par le Fonds de dotation Pierre Castel-Agir pour l’Afrique, qui va soutenir et accompagner financièrement des projets portés par des jeunes entrepreneurs africains, dans les domaines de l’agriculture, l’agroalimentaire, l’agri Tech et l’agro-ressource, présentées comme des filières à forte valeur ajoutée et facteurs de réduction de la pauvreté en Afrique. 

 

Danielle Ngono Efondo

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a évalué l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen mercredi dernier.

 

« Ce  qui est important, c’est qu’on explique davantage aux populations, l’intérêt vital à  libérer les emprises, surtout que pour la plupart, elles sont indemnisées. Donc, dès cette semaine, je pense qu’il faut trouver une solution », explique Célestine Ketcha Courtès, le ministre de de l’Habitat et développement urbain (Minhdu). C’était au cours de sa visite d’évaluation  de l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen, le 27 mars dernier. Au cours de cette descente, le Minhdu, a donné 72 heures aux riverains pour libérer les emprises de la route afin de faciliter l’évolution des travaux. Ayant déjà perçus  pour la plupart leur indemnisation, les riverains concernés sur  ce tronçon continuent  d’occuper le site. Une situation qui freine les actions des ouvriers.   

En plus des maisons d’habitation, une école publique faisait partie des infrastructures  qui devaient subir le passage de l’autoroute. Comme solution pour cet établissement scolaire, le Minhdu a proposé la construction de deux campus scolaires des deux côtés de la route, pour éviter aux  élèves de courir  les risques de traverser la route. A cet effet, quatre sites ont été proposés. Le ministre fera une  autre descente sur le terrain pour identifier  les deux qui abriteront les deux écoles publiques.  En dehors  de ces obstacles,  Célestine Ketcha Courtès qui était à sa deuxième visite sur ce chantier, a pu évaluer l’évolution des travaux.  A en croire le Minhdu, le chantier  avance et va s’accélérer dans les prochains jours. D’une distance de 11,3 Km ce projet avait été initié en mai 2018 par l’ancien Minhdu, Jean Claude Mbwentchou, dans le but  de réduire considérablement le temps de jonction de l’arrêt aéroportuaire aux usagers.

 En rappel, les études pour l’implémentation de l’autoroute ont été réalisées  par la Maetur avec l’appui technique de L’Onu-Habitat. Sa livraison est prévue en juin 2019 pour un délai d’exécution de 15 mois. Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen vise à améliorer la circulation entre la ville de Yaoundé et l’Aéroport international de Nsimalen. Cette autoroute comporte une section urbaine de 10 km qui se développe sur le territoire des différentes communes.

Marie MGUE

En Afrique du Sud, la diarrhée dicte sa loi. En effet, une épidémie de diarrhée frappe les populations de la ville de Vryheid dans la province du KwaZulu-Natal, à l’est, selon le média Africanews. La municipalité est alors pointée du doigt.

 

L’alerte a été donnée mercredi 27 mars par le personnel soignant d’un hôpital du district d’Abaqulusi  à Vryheid, après avoir traité plus de 60 personnes pour une même pathologie, la diarrhée. De ces 60 patients, 54 ont été hospitalisés.

Pour les autorités sud-africaines, cette diarrhée est imputable à l’incurie de la municipalité dont le département chargé de la surveillance bromatologique n’a pas pu détecter des irrégularités dans la fourniture de l’eau. 

« La municipalité d’Abaqulusi a été placée sous administration à la suite de certaines irrégularités, notamment le fait de ne pas garantir la fourniture d’eau sans danger pour la consommation humaine », indique un communiqué du ministère de la Santé. 

« Les spécialistes de la santé et de l’environnement ont commencé à prélever des échantillons d’eau dans les zones touchées et ailleurs et prélever des échantillons de selles sur des patients afin de déterminer la cause exacte de la maladie », ajoute le texte.

On se rappelle qu’en 2013, Une épidémie de diarrhée avait tué cinq enfants dans les provinces relevant de la région du Cap-Nord en Afrique du Sud. La diarrhée est de ce fait, dans certains cas un symptôme de certaines pathologies comme le choléra. 

D’après Médecin sans Frontière, la diarrhée à elle seule, tue plus que le sida, le paludisme et la rougeole réunis. Elle est pour la plupart du temps bénigne mais tue encore dans les pays en voie de développement.

Sur les 2,2 millions de décès par diarrhée enregistrés tous les ans dans le monde, bon nombre sont dus à un seul type de bactérie, Shigella (OMS 2001). Pourtant, le simple fait de se laver les mains à l’eau et au savon diminue de 35 % la transmission des shigelloses et d’autres formes de diarrhée. Bien plus, il est prouvé que des services d’assainissement appropriés, un approvisionnement en eau saine et l’apprentissage des règles d’hygiène constituent des interventions sanitaires efficaces qui permettent de réduire de 65 % en moyenne la mortalité due aux maladies diarrhéiques et de 26 % la morbidité connexe.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01