Emmanuel Macron a rendu ce dimanche un vibrant hommage à ceux qui ont combattu le régime du Nazi et de la France de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale sur les hauteurs du plateau des Glières en Haute-Savoie.
Le Président français Emmanuel Macron a tenu faire un discours, mais un discours avec un ton grave à l’occasion de l’hommage qu’il a rendu ce 31 mars aux résistants qui ont de haute lutte combattu le régime Nazi et la France de Vichy pendant la Seconde guerre mondiale sur le Plateau des Glières en Haute-Savoie. Principal constat le Chef de l’Etat a mis en exergue les leçons qu’ils ont transmises à la France.
Les grandes lignes de l’allocution d’Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat, a esquivé de faire une comparaison avec l’actualité de l’heure. Il a insisté sur l’historique de ce haut lieu de la résistance qu’est le Plateau des Glières en Haute-Savoie.
« Le peuple n’oublie rien de votre sacrifice », a déclaré Emmanuel Macron. Celui-ci va ajouter fort à propos : « Dans ce décor comme destiné à être le théâtre de l’épopée à la fois sublime et tragique, quelques centaines d’hommes avaient perdu la vie ». Le Chef de l’Etat poursuit en disant « si nous sommes là, aux pieds de ce plateau (…), c’est parce que 75 ans après, le peuple de France n’oublie rien de votre sacrifice. Si nous sommes là, c’est pour dire avec force que la leçon d’honneur et de courage que vous nous avez donné est intacte ».
La cérémonie d’hommage s’est passée en présence du ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer, de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui, on se rappelle avait fait des Glières un lieu de pèlerinage pendant son quinquennat. Nicolas Sarkozy était à côté de l’actuel Chef de l’Etat Emmanuel Macron avant et même après son discours de circonstance.
La présence de l’ex président au côté d’Emmanuel Macron vient lever toute suspicion qui tendait à faire croire que la tension serait tendue entre les deux hommes. Le journal Le Figaro révélait il y a deux jours plutôt qu’il y avait de moins en moins une entente entre eux. La raison évoquée serait la crise des gilets jaunes. L’ex président avait pourtant mis en garde l’actuel président de la République sur l’urgence de maîtriser la crise lors d’un déjeuner le 7 décembre dernier. Aujourd'hui, il ne s’en revient pas sur le chao qui règne dans le Pays et condamne l’incapacité de l’exécutif à restaurer l’ordre.
Innocent D.H