Selon les ingénieurs de sécurité mentionnés dans un article du journal The Seattle Times, l'analyse du système de sécurité du Boeing 737 MAX aurait révélé certains défauts techniques, qui pourraient être en rapport avec les crashs des avions d'Ethiopian Airlines en mars et de Lion Air en octobre dernier. Il n'est pas à exclure, estiment certains experts, que ces défauts pourraient survenir lors d'une telle mise en concurrence.
La patience est de rigueur, en particulier quand il s'agit des correspondants des médias, car de nombreuses informations non vérifiées qui circulent sur le Web nuisent à l'industrie aéronautique, a déclaré à Sputnik Kyriakos Kourousis, grand spécialiste de la navigabilité aérienne de l'Université de Limerick en Irlande, répondant à la question de savoir si Boeing aurait pu effectivement ignorer les exigences de sécurité.
« Le Boeing 737 MAX est en effet un concurrent de l'Airbus 321LR (variante longue portée). Nous constatons généralement ce type de concurrence entre différents modèles de Boeing et d'Airbus. […] La concurrence entre ces deux grands constructeurs d'avions civils est un élément positif de l'industrie aéronautique », a indiqué M. Kourousis.
Et d'expliquer, qu'en règle générale, une telle concurrence entraînait une meilleure technologie, une meilleure rentabilité, etc.
« Quoi qu'il en soit, les raccourcis pour la certification de la sécurité dans la concurrence ne sont pas quelque chose à quoi nous nous attendons ou que nous avons constatés dans le secteur aéronautique. Par conséquent, l'opinion exprimée selon laquelle les défauts techniques peuvent avoir été ou ont été dissimulés doit être justifiée avant toute discussion sérieuse. Je suis très sceptique quant à de telles affirmations, en particulier à ce stade », a souligné l'universitaire.
Le 10 mars, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s'est écrasé au sud-est d'Addis-Abeba sans laisser de survivants. En octobre dernier, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.
Le 12 mars, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a annoncé la suspension des vols des Boeing 737 MAX 8 et 9 dans l'espace aérien européen. La même décision a été prise par les États-Unis, le Canada, la Chine, l'Australie, la Malaisie, l'Indonésie, le Vietnam, Oman et Singapour.
Source : Sputniknews
En effet, c'est par un communiqué de la présidence algérienne que la nouvelle est arrivée lundi 1er mars en fin d'après-midi : le président Abdelaziz Bouteflika démissionnera « avant le 28 avril prochain », date d’expiration de son mandat.
Notons que, ni la date de cette démission ni les "décisions importantes" qui seront prises avant n'ont été précisées. Au pouvoir depuis 20 ans, le président Bouteflika est confronté depuis le 22 février à une contestation massive et inédite des manifestants qui réclament son départ et celui de son entourage et plus largement celui du "système" au pouvoir.
Cette démission, c’est aussi ce que demandaient un certain nombre des proches du président dont Ahmed Ouyahia, l’homme qui était à la tête du gouvernement jusqu’au 11 mars dernier. L’armée, elle, évoquait l’article 102 de la Constitution qui permet au Conseil constitutionnel de se réunir pour déclarer l’état d’empêchement du président en cas de maladie grave.
Par ailleurs, des organisations qui avaient toujours soutenu le chef de l’Etat, comme le patronat ou des organisations liées aux anciens combattants, avaient déclaré qu’elles soutenaient désormais le mouvement populaire.
Pour Brahim Mansour, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques, la démission programmée d'Abdelaziz Bouteflika est une sortie honorable au milieu de cette crise. « C'est une sortie honorable pour éviter d'empirer la crise, donc c'est une étape importante parce que cela va permettre une sortie de crise dans un cadre constitutionnel. » A-t-il déclaré.
Six ans après le début du débat sur l’incapacité du président à assurer ses fonctions, plus d’un mois après le début de la contestation populaire qui réclame le départ d’Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, et au pouvoir depuis 1999, la présidence s’est limitée à une date butoir.
Mais, pourquoi garder ce flou sur la date exacte de sa démission, à moins d’un mois de la fin irrévocable de son mandat ? Ne pas donner de date serait-il une façon pour Bouteflika de gagner du temps, ne serait-ce que quelques semaines pour s’organiser ? Mais une nouvelle fois, cette annonce du pouvoir risque donc de rater sa cible, celle d’apaiser la rue.
On se rappelle qu’après avoir renoncé à briguer un 5e mandat, une perspective qui a fait descendre des millions d'Algériens dans la rue, Abdelaziz Bouteflika avait reporté la présidentielle prévue le 18 avril et proposé de remettre ses pouvoir à un successeur élu à l'issue d'une Conférence nationale censée réformer le pays et élaborer une nouvelle Constitution. Une option qui impliquait qu'il reste au pouvoir au-delà de l'expiration de son mandat et jusqu'à une date indéterminée. Une proposition qui avait été catégoriquement rejetée par les manifestants dont la mobilisation n'a pas faibli ces dernières semaines.
Danielle Ngono Efondo
En raison de la pêche illégale, non réglementée et non déclarée, dite pêche INN, «de 2010 à 2016, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée et la Sierra Leone ont perdu environ 2,3 milliards de dollars (plus de 2,1 milliard d'euros) par an en chiffre d'affaires», avait estimé Greenpeace en 2017.
Les entreprises de pêche industrielle doivent non seulement cesser toute activité du 1er au 30 avril, mais le gouvernement a décrété « une interdiction de toute exportation de poisson par terre, mer ou air sur cette période », a déclaré à l'AFP la ministre de la Pêche, Emma Kowa Jalloh. Pendant ce mois, ces entreprises « devront stocker en chambre froide des poissons de différentes espèces afin d’éviter la pénurie et les hausses de prix sur le marché », a ajouté Mme Jalloh Cette mesure vise à «protéger notre stock de poissons de l'épuisement», avait expliqué le ministère.
En Sierra Leone, le président du Consortium national des pêcheurs, Alpha Sheku Kamara, se réjouit de cette mesure. Mais pour les défenseurs de l’environnement, cela ne suffit pas.
« C’est bien, mais ce n’est pas suffisant, Ce n’est pas durable ce qui se passe actuellement. On sait qu’à terme, c’est des problèmes de sécurité alimentaire, c’est des problèmes de pauvreté, c’est beaucoup de problèmes qui vont être posés dans la sous-région. Il y a un effort à faire pour qu’au moins les problèmes communs soient gérés de manière commune. » Explique Ibrahima Cissé, le responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique.
Reste à savoir si la Sierra Leone pourra faire respecter cette interdiction. La pêche illégale représenterait environ 30% des prises des chalutiers étrangers. « Cela ne veut pas dire qu’il y aura zéro pêche illicite. Mais c’est déjà une mesure très forte qui va quand même marquer et montrer que quand même quelque chose est en train d’être fait. » Souligne Ibrahima Cissé.
Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, quelque 37 espèces sont déjà en voie d’extinction de l’Angola à la Mauritanie. Quatorze autres espèces pourraient bientôt l’être en Sierra Leone.
Danielle Ngono Efondo
Domiciles, mosquées, églises sont les lieux qui offrent le plus un décor spécial par la présence des canaries d'eau. Elles sont remplies au quotidien dans l'optique de faire étancher non seulement la soif mais d'offrir aux populations une eau fraîche.
"C'est une eau qui nous permet de mieux contrecarrer la chaleur, sans ça toute autre eau est imbuvable à cause du degré de température très élevé", indique Prospère Guirbaye un jeune habitant de Garoua. Comme ce dernier nombreux sont ceux qui ne peuvent plus s'en passer de faire un tour dans les espaces à forte concentration humaine de la ville disposant de ces sources d'eau pour s'abreuver.
Cependant, d'aucuns déplorent le caractère non hygiénique de ces canaries car ouvert à l'usage de tous. Pour Mabesta Théodore: " généralement on retrouve un seul récipient servant à boire de l'eau. Ce qui fait que tout le monde l'utilise, et dans ce cas des maladies contagieuses se transmettent très rapidement".
Enfin de compte, il est clair que les canaries publiques sont d'une importance indéniable pour les populations de Garoua. Elle le seront donc davantage pour vue que les conditions hygiéniques autour de leur utilisation soient mieux pensées et encadrées.
Innocent D.H
L'éditorial du directeur de publication du journal Mutations du lundi 01er avril 2019, Georges Alain Boyomo parle de nos malheurs de Deïdo.
En cette fin du deuxième trimestre de l’année scolaire 2018-2019, le bulletin de notes du système éducatif et le bulletin de santé du système sanitaire camerounais ont été brutalement révélés au grand jour, à l’opinion nationale et internationale. Le drame survenu au Lycée bilingue de Deïdo et son prolongement affreux à l’hôpital public du même quartier, où l’agonie du jeune Bleuriot, poignardé quelques minutes plus tôt, a été filmée et postée sans ambages sur les réseaux sociaux par des infirmières, éclaire au lampadaire la jungle que sont devenus les écoles et hôpitaux publics au Cameroun.
Voilà donc un lycée à la réputation établie dans la capitale économique camerounaise, et au-delà, où des élèves exclus de longue date, selon les responsables de l’établissement scolaire, peuvent y revenir incognito, en uniforme, pour commettre froidement un acte odieux au nez et à la barbe des surveillants généraux. La défaillance du dispositif de sécurité en vigueur au lycée de Deïdo, qui a causé la mort d’un élève, interroge encore plus lorsqu'on s’aperçoit qu’en face de ce lycée se trouve un commissariat. S’il est établi que cette enceinte scolaire est régulièrement infiltrée par d’impénitents délinquants, il aurait été sans doute logique que la police soit appelée à la rescousse pour enrayer ou du moins contenir l’insécurité ambiante. Cela n’a pas été fait et l’irréparable s’est produit.
Mais la chaîne de responsabilités ne s’arrête pas au niveau de l’administration du lycée de Deïdo. Elle embrasse d’une étreinte accablante toute la communauté éducative, du gouvernement aux parents d’élèves, en passant par les enseignants. La disparition de Bleuriot devrait nous parler, à nous tous. Mais au premier chef, aux pouvoirs publics. Si la délinquance à l’école prospère, c’est bien parce que l’environnement scolaire est devenu particulièrement permissif et perméable aux déviances de toutes sortes. C’est bien parce que la société camerounaise a décidé de ruser avec la morale et la norme. A ce cocktail explosif est venu se greffer le vent d’une modernité mal maîtrisée. Face à la rafale de la technologie, les jeunes camerounais apparaissent très souvent comme des girouettes, qui peuvent aller jusqu'à dégoupiller une grenade sans s’en rendre compte, à leurs risques et périls.
Deïdo nous a servi un double drame vendredi dernier. L’hôpital qui a accueilli Bleuriot a administré la preuve que de plus en plus, nos formations sanitaires publiques sont des lieux d’inhospitalité et d’inhumanité. On croyait pourtant avoir touché le fond avec l’affaire Monique Koumatekel, de sinistre mémoire… L’épisode des infirmières cruellement androïdes nous replonge dans un monde glauque où on fait peu de cas de l’éthique et de la déontologie. Nous sommes en plein dans une jungle où le serment d’Hippocrate a fait place nette au serment d’Hypocrite.
C’est une évidence. Des enquêtes seront prescrites pour faire la lumière sur ce qui s’est passé au lycée de Deïdo et plus tard, à l’hôpital de district. Les ministres concernés consentiront sans doute un de ces quatre matins à descendre (enfin) à Douala pour avoir le cœur net sur la situation. Mais en l’absence de transformations structurelles dans les secteurs scolaire et sanitaire, après réception des rapports d’enquêtes, il y aura, hélas, d’autres Deïdo. Des Deïdo de nos malheurs !
Propos transcrits par Félix Swaboka
General Electric (GE) a annoncé la nomination d’Éric Amoussouga au poste de président-directeur général pour l’Afrique francophone. A ce poste, M. Amoussouga jouera un rôle central dans la gestion de la prochaine étape du déploiement de la stratégie et de la croissance de GE sur les marchés africains francophones.
Basé à Abidjan, M. Amoussouga dirigera le développement de divers programmes et la mise en œuvre de projets et partenariats public-privé à travers l’Afrique francophone.
Commentant cette nomination, M. Farid Fezoua, président-directeur général de GE Afrique, a réitéré la volonté de GE de collaborer avec les gouvernements et le secteur privé pour constituer des partenariats public-privé et développer des solutions durables axées sur les résultats.
«Nous sommes optimistes pour l’Afrique francophone où nous voyons des opportunités de développer des solutions pionnières dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’aviation et des énergies renouvelables. Nous pensons que la nomination de M. Amoussouga constitue une étape supplémentaire sur la voie qui fera de notre vision une réalité. Nous sommes également heureux d’accueillir une personne qui possède l’expérience et la passion indispensables pour stimuler notre croissance dans cette région», a-t-il déclaré.
M. Amoussouga apporte à GE une expérience de 19 années dans le secteur énergétique acquise auprès de grands opérateurs comme AREVA, ALSTOM et GE, ainsi qu’une vaste expertise dans les domaines du développement du secteur énergétique et des stratégies de vente, notamment en Afrique centrale et de l’Ouest.
«Je suis impatient de diriger la croissance régionale de GE en Afrique francophone et de soutenir des initiatives novatrices pour répondre aux besoins des parties prenantes de GE de la région», a déclaré M. Amoussouga.
Les partenariats avec les gouvernements et les entreprises locales représentent une part très importante de la croissance de GE en Afrique francophone et dans l’ensemble du continent. Par le biais de ces collaborations, GE a réalisé d’importants investissements dans des projets d’infrastructures, notamment de solutions d'énergie durable, afin d’assurer des transports efficients et fiables et d’améliorer l’accès à des soins de santé de qualité.
Établit le premier hub gazier du méga hub prévu en Guinée équatoriale; Sonagas augmente sa participation dans l’usine EGLNG
Le ministère des Mines et des Hydrocarbures, agissant pour le compte du gouvernement de la République de Guinée équatoriale, a signé les Accords définitifs sur le champ d’Alen et les propriétaires respectifs de l'usine de Punta Europa afin de monétiser le gaz provenant du champ gazier, situé dans les blocs O et I au large des côtes de la Guinée équatoriale et exploité par Noble Energy EG Ltd. Les Accords définitifs prévoient la vente de gaz d’Alen via l’usine de traitement du gaz de pétrole liquéfié (GPL) d’Alba et l’usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’EG LNG, toutes deux situées à Punta Europa. Marathon Oil est l'actionnaire majoritaire de l’unité d’Alba et d’EG LNG. Cet accord verra Sonagas GE, la participation de la Société nationale du gaz de Guinée équatoriale augmentée de 25% à 30%.
Existing production and processing facilities are already in place at the Alen Platform and in Punta Europa. The Alen offshore platform will undergo minor modifications to export gas while primary condensate will continue to be produced and lifted offshore via the Aseng FPSO. The Alen Unit joint venture will install and operate a 70-kilometer pipeline to transport gas from the Alen Platform to Punta Europa, where it will be processed and transported for sales on the global market. The pipeline will be capable of transporting approximately 950 MMscfd of gas. First gas is expected in 1Q 2021. The Alen Unit gas monetization project will leverage the capacity of the world class Punta Europa facilities. Modifications are already underway at Alba Plant in order to receive Alen Unit gas. No process modifications are expected at EG LNG in order to process Alen Unit gas.
Le projet fournira une source supplémentaire de gaz pour les installations de Punta Europa et transformera la plate-forme d'Alen en un hub gazier offshore permettant le développement de son gaz, d'autres découvertes de blocs O et I et potentiellement d'autres gisements de gaz du golfe de Guinée. Le hub gazier offshore à Alen sera le premier pilier de la vision du gouvernement de développer la Guinée équatoriale en tant que méga hub gazier, comprenant de nouveaux hubs gaziers en mer, qui alimenteront tous les installations de Punta Europa en gaz.
« C’est le coup d’envoi de notre méga hub gazier et nous signerons davantage d’accords sur d’autres actifs gaziers du pays qui doivent être développées. Le développement du méga hub de gaz assurera la prospérité future de l'industrie gazière de la Guinée équatoriale. Je suis convaincu que cela créera des opportunités de développement pour nos citoyens dans les segments amont et aval de l’industrie pétrolière et gazière du pays », a déclaré le ministre des Mines et des Hydrocarbures, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima.
« La monétisation du gaz d'Alen pourrait générer environ 1,5 à 2 milliards de dollars de recettes supplémentaires pour l'État sur la durée du projet, y compris les recettes provenant de l'unité d'Alen et des usines respectives de Punta Europa. Le contenu local fera partie intégrante de la mise en œuvre du projet en ce qui concerne les contrats et les emplois pour nos citoyens. Je suis heureux que ce projet soutienne l'emploi d'Equatoguinéens employés par les usines de Punta Europa et la plate-forme Alen, qui compte actuellement environ 1 400 employés », a ajouté le ministre.
L'unité Alen est composée des groupes contractants du bloc O et du bloc I. Les membres du groupe du bloc O sont Noble Energy, qui est l'opérateur technique, Glencore Exploration Limited et Compañía Nacional de Petróleos de Guinea Ecuatorial (« GEPetrol »). Les membres du groupe du bloc I sont Noble Energy, qui est l’opérateur technique, Glencore Exploration (EG), Atlas-Oranto Petroleum International, Gunvor Resources et GEPetrol.
Les parties à Punta Europa comprennent l’Alba Plant LLC, l’unité d’Alba et le train 1 d’EG LNG. Les actionnaires d’Alba Plant LLC sont notamment Marathon Oil, Samedan of North Africa, LLC (une filiale de Noble Energy Inc.) et la Sociedad Nacional de Gas de Guinée Equatorial (Sonagas G.E. S.A.). Les actionnaires de la société d’EG LNG comprennent Marathon Oil, Sonagas, Mitsui & Co. Ltd. et Marubeni Gas Development UK Limited.
C’est un autre drame, qui est en train d’ébranler la capitale économique depuis dimanche 31 mars 2019. Alors qu’elle était recherchée depuis trois mois déjà par sa famille, les restes de la jeune femme, Bella Salla ont été retrouvés dans sa chambre dimanche 31 mars dernier, au quartier Vallée Bonatéki à Deïdo, dans l’arrondissement de Douala 1er. La défunte de 32 ans et mère d’un enfant, était recherchée par sa famille depuis le 06 janvier dernier.
Cette découverte macabre, plutôt surprenante, étant donné que la famille avait signalé sa disparition depuis plus de trois mois, a été faite par la génitrice de la défunte. Cette femme serait décédée depuis près de deux mois. Sa dépouille, était dans un état de décomposition avancée dans sa chambre. La porte de cette pièce était refermée de l'intérieur et la fenêtre ouverte. Des indices d'une situation confuse qui laisse penser à une bagarre. Les premiers constats ont été réalisés par la police et la gendarmerie qui ont ouvert une enquête.
Cet autre drame survient trois jours seulement après l’assassinat d’un élève par son camarade au Lycée Bilingue de Deido dans le même arrondissement. Âgé de 17 ans, Tsanou Rosman, élève de la classe de 2nde allemand avait été mortellement poignardé par ses camarades, Simo Ivan 19 ans, Mukuelle Loïc 18 ans et Mohamed Bello 18 ans, vendredi 29 mars dernier, le jour de la remise des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l’année scolaire en cours.
Marie MGUE
C’est finalement dans les bureaux de Carton Rouge à Mvog Mbi, que Alain Joêl Edjimbi, accompagné de ses plus proches collaborateurs, a donné sa version des faits, après la cavale engagée contre lui, sur les réseaux sociaux, depuis la vidéo faite par le chanteur.
Les faits
Dans le cadre de l’enregistrement des finales nationale primaire et secondaire de l’émission carton rouge, des dates et le lieu de tournage ont été retenu depuis de nombreuses semaines et, c’est le palais polyvalent des sports qui a comme lors des précédentes éditions, a été retenu. Pour la réussite de cette finale nationale, des réunions se sont succédé entre les responsables des deux structures, afin de mettre en musique, les derniers réglages. D'autant plus que pour faire plaisir aux enfants, Alain Joêl Edjimbi a promis aux enfants, un spectacle avec Nyangono du Sud.
Pourtant, à quelques heures de l’événement et, sans aucune explication, une somation par voie d’huissier lui est servie, lui intimant l’ordre de scinder cet événement en deux. L’enregistrement des émissions carton rouge dans un premier temps et, le concert de Nyangono du Sud à une date ultérieure. Au regard de toutes les démarches engagées, des engagements pris, le promoteur dit avoir sollicité que la direction du palais des sports lui fasse d’autres propositions afin que tout le monde sorte satisfait. En vain.
Nyangono du Sud, interdit d’accès au palais polyvalent des sports
Confiant de ce que les choses peuvent s’arranger, Alain Joêl Edjimbi et son équipe restent mobilisés toute la nuit : « Nous n’avons pas fermé les yeux, il fallait absolument trouver des solutions, afin de satisfaire tout le monde. J’ai mobilisé des enfants qui sont venus de partout et, la délégation de l’Est n’a pu avoir accès au site qu’après deux heures d’attente. Nos musiciens, les techniciens, tous ont été retenus à l’entrée du portail. Informés que la guest star était retenue à la porte et, alors même que le sieur Tabeth, armé d’un gourdin avait pris la résolution de casser la voiture de Nyangono, j’ai mandaté mes collaborateurs pour qu’ils informent notre invité ».
Le mal était pourtant déjà fait
« Il se trouve que courroucé, ne comprenant véritablement pas ce qui se passait, Nyangono du Sud avait déjà fait une vidéo, pour me faire passer pour un escroc. Je tiens pourtant à signaler ici que 1 500 000 est la somme qui était destinée à la location de quinze bus, à raison de 100 000 frs par bus pour le transport des enfants vers le palais des sports et, je lui ai déconseillé de le faire. Huit cent mille est le cachet qui devait être remis à Nyangono du Sud, mais, au vu de ce qui s’est passé et, conscient des charges que j’avais engagé, des difficultés rencontrées notamment pour la vente des billets, il m’a dit de laisser tomber ».
Des propos corroborés par le promoteur de Nyangono du Sud, Mister Promo qui affirme que : « Nous n’avions pas la bonne information, aucun numéro de téléphone ne passait et, nous étions interdits d’accès dans l’enceinte du Palais des sports. C’est ce qui a provoqué le courroux de Nyangono mais, il l’a reconnu et, je l’atteste, le Jaguar ne lui doit rien, aucune somme d’argent. On peut dire des choses lorsqu’on est énervé, sans véritablement mesuré l’ampleur ».
Que faut- il attendre aujourd'hui ?
Ami et frère du chanteur Nyangono du sud, le producteur de carton rouge a voulu saisir l’occasion de la tenue des finales carton rouge du primaire et du secondaire, pour faire une fleur à celui qui partage plus ou moins son intimité : « Je tourne cette émission au palais polyvalent des ports de Yaoundé depuis dix ans et, j’ai toujours fait le plein d’œuf. Les délégations viennent de toutes les régions du Cameroun et, c’est partant de ce principe et, au regard de la tranche horaire est la mienne, 8 h – 22h que je me suis dit, que Nyangono du Sud pouvait faire un spectacle. Ses origines, sont assez représentatives du thème que nous avons retenu cette année : Vivre ensemble au Cameroun. Je veux que mon honneur soit restitué, que mon frère et aîné invite les Hommes des médias, qu’il reparte dans les réseaux sociaux, pour dire la vérité. Je ne demande aucun soutien, je veux juste que les camerounais et, tous ceux qui m’ont fait confiance jusqu'à présent, sachent qu’ils peuvent me garder cette confiance ».
Par rapport au Palais polyvalent des sports
« Il est évident que nous ne pouvons en rester là. J’ai saisi mon collège d’avocats et, une plainte sera déposée contre le palais polyvalent des Sports. Le rançonnage qui a cours dans cette structure n’a pas de limites et, j’en appelle au ministre des Sports et de l’Education Physique. Ma plainte sera déposée dans les tous prochains jours ».
Nicole Ricci Minyem
Avec la solution : « De l’eau propre avec seulement du soleil et du sel », le système breveté Red Bird est une approche révolutionnaire, qui vise à apporter de l’eau potable aux communautés mal desservies du monde entier. Il se pose un problème de qualité qu’on n’arrive pas à satisfaire, dans les pays en développement et à revenus intermédiaires.
Aujourd’hui par exemple, l’on compte plus de 850 millions de personnes, soit plus d’une personne sur dix dans le monde, qui n’ont pas accès à de l’eau potable. La plupart de ces personnes vivent dans des zones rurales ou alors, dans la périphérie de zones urbaines. Ce sont des sites dans lesquels les services sont limités. Les enfants ne sont pas épargnés, ils subissent plus les effets de ce manque d’eau potable.
Les statistiques font état de ce que près de 42 000 personnes, dont plus de 31 000 enfants, meurent chaque semaine en raison de la mauvaise qualité de l’eau ainsi que du manque d’assainissement.
C’est une situation dont les impacts ne se limitent pas uniquement sur la santé humaine. L’on ressent les répercussions au sein des entreprises dont l’essentiel des activités ne peut se faire sans la présence de ce précieux sésame. La qualité de l’eau fournie impacte également l’économie mondiale. On fait ici référence à sa disponibilité, au coût et à la qualité de l’eau.
La corvée quotidienne de collecte de l’eau, lorsqu'on réussit à en trouver dans les zones impactées, empêche les femmes et même les enfants, à s’adonner à toutes les autres activités, par exemple aller à l’école pour les petits enfants. C’est un phénomène qui se vit dans de nombreuses régions du monde.
Les pays en développement en général et les pays d’Afrique Sub-saharienne où la qualité et la quantité fournie par des concessionnaires du secteur public en matière d’approvisionnement et de potabilisation d’eau pour les populations, ont été invités, au cours des allocutions qui ont meublé cette rétrocession, à saisir cette opportunité afin d’assurer l’efficacité de même que la sécurité du service à travers la combinaison de plusieurs procédés. Ce, dans la perspective de l’atteinte de l’objectif N° 6 pour le développement durable à l’horizon 2030, car à la réalité, l’eau c’est la vie.
Nicole Ricci Minyem
L’Équipe des Forces armées et police (Fap) de Yaoundé de volleyball Messieurs fait partie des clubs qui participent depuis ce lundi 1er avril 2019 au Caire en Égypte à la 38e édition du Championnat d’Afrique des clubs de volleyball. Les Spartiates ont enregistré leur première défaite (2-3) ce lundi 1er avril 2019, face aux Congolais de CV Espoir lors de leur première sortie de la phase de groupe.
Unique ambassadeur du Cameroun à ce tournoi, Fap de Yaoundé a quitté le Cameroun le 29 mars dernier pour l’Égypte avec pour objectif d’améliorer ses performances par rapport à sa dernière participation et de remporter le trophée en jeu. « On espère que cette année on fera mieux que l'année dernière. Nous visons le podium. La préparation s’est très bien déroulée, il n’y a pas de blessure. On se sent bien très confiant par rapport à la compétition », explique le capitaine de Fap de Yaoundé, Carlos Wabo.
Logés dans le groupe C, les Camerounais après cette première défaite, doivent battre, les Libériens de Swehly, les Éthiopiens de Wolaita, les Kényans de Prisons et les Burundais de Rukinzo pour espérer une place au prochain tour du tournoi. L’équipe Camerounaise fait partie des 22 autres clubs africains en lice pour ce tournoi continental réservé aux meilleures équipes. Le club le plus titré et détenteur du titre, Al Ahly d’Égypte, défendra son 22e titre dans poule A. Le club camerounais sera aux prises mardi prochain contre les Burundais et bouclera la phase de poule face au champion du Kenya, le club de Prisons.
Cette édition a été boycottée par des équipes tunisiennes, notamment le Club Sfaxien, Espérance de Tunis et Étoile du Sahel, ainsi que le clubs algérien, NR Borj Bouaririj, qui reprochent au pays hôte, la mauvaise gestion de la compétition. Il faut noter que le championnat africain des clubs masculins a débuté en 1980.
Les différents groupes
Pool A: Al Ahly (EGY), AS INJS (CIV), Police IV (BOT), Mugher (ETH), Ahly T (LBA)
Pool B: Smouha (EGY), Gisagare (RWA), Christian (UGA), Gendemarie (MED), El Etihad (LBA),
Pool C: Swehly (LBA), Rukinzo (BDI), Wolaita (ETH), Prisons (KEN), VC Espoir (COD), FAP (CMR)
Pool D: GSU (KEN), University (ZIM), AS FAG (GUI), Mwangaza (COD), Nemo Stars (UGA), Asaria (LBA)
Marie MGUE
La compétition pour la 3e édition du Prix national Feicom est déjà ouverte. Elle a été officiellement lancée le 29 mars 2019, au cours d’une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local. Il convient de préciser que cette compétition qui met en avant et récompense les bonnes pratiques communales de développement local est une initiative du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Les cibles de ce concours sont les communautés urbaines et leurs regroupements qui ont bien évidemment une existence légale.
Cette 3e édition arrive avec une innovation dans les domaines à récompenser. Ladite innovation est le développement économique local. Elle retrouve les autres domaines existants depuis les deux premières éditions à savoir la gestion des ressources, la gestion des équipements et des infrastructures, la gouvernance locale et le développement durable.
Le prix à gagner est une enveloppe de 100 millions de FCFA. L’enveloppe est partagée entre treize récipiendaires sur les critères relatifs à l’effet/impact, la participation, la transférabilité, la durabilité et l’innovation. L’enveloppe remise doit permettre aux récipiendaires de procéder à l’amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d’autres projets.
Lors de la cérémonie de vendredi dernier, nous avons appris que les communes et les communautés urbaines ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers. Et c’est le 23 août 2019 que la liste des lauréats sera dévoilée.
A titre de rappel, le prix national Feicom identifie, évalue, récompense et promeut les projets des communes, des communautés et de leurs regroupements. Lesdits projets doivent avoir contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable.
Les partenaires qui accompagnent le Feicom dans cette initiative étaient eux aussi présents vendredi dernier. Il s’agit du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-HABITAT) représenté par Doudou Mbye par ailleurs partenaire technique. Il y avait également les acteurs nationaux du développement local au Cameroun.
Il faut en outre savoir que « chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Toute initiative soumise doit être conforme aux domaines de concours et opérationnelle depuis au moins deux (02) ans. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions ».
Liliane N.
Il s’agit en réalité pour les autorités britanniques d’éviter la provocation d’une panique massive en raison du Brexit. La loi sur laquelle se fonde cette interdiction date de 1653. Elle stipule que la publication de « faux rapports » est strictement interdite et punissable par la fracture des côtes de toute personne s’étant livrée à cet exercice.
Cette année, le bureau du cabinet (Cabinet Office), un organe de l’exécutif britannique en charge du soutien au Premier ministre et au Cabinet royal a pris la décision inhabituelle de demander aux médias de s’abstenir de publier leurs histoires traditionnelles le 1er avril. Principale raison, éviter des paniques massives ou des émeutes.
La loi à l’origine a été imposée par Oliver Cromwell, un militaire et homme politique anglais, resté dans les mémoires pour avoir pris part à l'établissement d'un Commonwealth républicain. Il était convaincu que les moqueries du public à l’égard de ses verrues sapaient les tentatives d’écraser les royalistes après la guerre civile.
Techniquement, cette mesure n’a jamais été abrogée ou remplacée dans les textes de loi. Elle est utilisée par le ministre du Cabinet, Lord Japes, en vertu d’un instrument réglementaire relatif à la loi sur le retrait de l’UE.
Cette mesure fait suite selon The Telegraph à des rapports selon lesquels, dans un scénario de sorti de l’UE sans accord, les Britanniques pourraient se retrouver à court de papier hygiénique, ne plus pouvoir emmener leurs animaux en vacances ou acheter de l’eau potable en bouteille dans les magasins.
Dans un communiqué publié hier soir, le Bureau du Cabinet a averti que les farces du poisson d’avril étaient désormais considérées comme une menace sérieuse pour les tentatives du gouvernement de maintenir le calme dans le contexte de la crise du Brexit.
Le 1er avril devait être le premier jour ouvrable complet en Grande-Bretagne après un Brexit prévu le 29 mars.
Ali Ploorf, porte-parole du Cabinet, a dit : « Tout le pays est en alerte rouge pour le 01er avril. Personne ne sait plus ce qui est réel et ce qui est une farce. »
« Imaginez si un farceur faisait le tour d’un supermarché à Douvres en criant : Il n’y a plus de lait ! Il n’y a plus d’avocat ! Ce serait le chaos. Donc à partir de maintenant, toutes les bêtises de ce genre sont proscrites. »
« Notre message au public est le suivant : si vous entendez à la radio un avertissement à propos d’un Brexit sans un accord, ce n’est pas une blague, c’est la politique du gouvernement. »
Source : telegraph.co.uk
C’est une mauvaise nouvelle pour la sphère musicale camerounaise. Le grand producteur Jean Pierre Saah est décédé il y a quelques heures. Il a été retrouvé mort à son domicile sis au quartier Bonabéri dans le quatrième arrondissement de la ville de Douala.
Selon les informations reçues des membres de sa famille, le producteur aurait été tué aux environs de 22 heures par des individus armés, non identifiés. Ces derniers après l’avoir froidement abattu, auraient quitté le domicile sans rien emporter. Tout porterait donc à croire qu’il s’agit d’un règlement de compte. Le corps sans vie du producteur a été déposé à la garnison militaire de Bonanjo.
Relevons que, Jean Pierre Saah a fortement marqué la culture africaine en générale et camerounaise en particulier dans les années 90 et 2000. Avec sa maison de production JPS Production, il a produit les œuvres de la quasi-totalité des grands artistes camerounais et africains de l’époque. En février dernier, une rumeur sur la toile l’avait annoncé incarcéré aux philippines tant dis qu’une autre l’annonçait mort.
Affaire à suivre…
Danielle Ngono Efondo