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Le meeting organisé à cet effet avait pour cadre la place des fêtes de Ketté.

 

Une rencontre de remerciements à son excellence Paul Biya pour la nomination du digne fils de l'arrondissement, Gabriel Dodo Ndoké au poste de ministre des Mines de l'industrie et du Développement technologique au dernier réaménagement du gouvernement du 04 janvier dernier. Les populations des arrondissements de Ketté et Ouli se sont mis ensemble pour vivre ce moment historique et émotionnel qu’elles attendaient avec impatience depuis qu'il a été porté à ce prestigieux poste. Invité par l'honorable Paul Danata et le maire Aba Levy respectivement président des sections RDPC Kadey Nord Est et Kadey Nord 2.

Le ministre est accueilli à son arrivé par le préfet du département de la Kadey Aboubakar Iyawa, les sous-préfets de Ketté et Mbotoro Eugène Dimbele Boui, honorable Danata Paul député à l'Assemblée Nationale, Emmanuel Gbanga, maire de Ketté, entre autres personnalités. La partie a été abordée par le mot de bienvenue du premier magistrat municipal de la commune de Ketté, Emmanuel Gbanga pour souhaiter un bon séjour à Ketté au ministre et la suite qui l'accompagnait. Il a par ailleurs profité de cette tribune pour égrainer son chapelet de doléances qui s'inscrivent dans les domaines de l'éducation, de l'encadrement des femmes par la création d'un centre multifonctionnel et de promotion des femmes à Ketté, les questions de développement et la protection de l'environnement par l'exploitation anarchique des mines à Ketté.

Ce meeting étant conjoint après celui de Batouri, et pour faire honneur aux militants de la base qui est la section d'origine du ministre des mines de l'industrie et du développement technologique. Par la suite les présidents Ofrdpc, Ofrdpc et RDPC Kadey Nord 2 pour exprimer également leur sentiment. L'autre intervention sera celle de Fatima Bilamo épse Biboni au nom de l'élite pour exprimer sa gratitude au chef de l'État pour cette marque de confiance depuis la création de l'unité administrative en 1965. Celui d'avoir un digne fils membre du gouvernement. « L'homme intègre, aimable, respectueux, rassembleur, patient mais très patient et à toujours su garder la tête froide.» Voilà quelques qualités qui caractérisent le nouveau patron des mines. Il a par la suite bénéficié de deux lances de guerrier symbolisant la force pour aller discuter le gâteau afin de le ramener dans ces deux arrondissements. « C’est un grand signe dans notre tradition, la remise par le chef supérieur, Gilbert Gbaya Mbanga Mbele et le canton de Bengue Tiko Dobil Bakary ». Précise Paul Power. Pour arroser l'événement, un ballet d'artiste va monter sur le créneau. La prise de parole du ministre sera un grand moment de communion fraternel. " je ne trouve les mots justes pour exprimer la satisfaction qui est mienne mais je ne peux que dire merci au chef de l'État et à vous tous pour la confiance que vous m'accordez ». 

Avant de répondre à quelques doléances et apporté sa modeste contribution pour la mise en œuvre de ceci, l'homme indique que : « J'ai pris note de vos doléances (l'ouverture d'un dépôt de ciment, la station service, la route, l'exploitation anarchique des mines, l'insuffisance en nombre des enseignants qualifiés...) en ce qui est de mon département ministériel je prendrai ma part de responsabilité au risque de faillir, les ministères collaborateurs je les solliciterai également et autre je le rendrai à qui de droit...» Puis, il est revenu sur la genèse de la  la ville de Ketté: « Permettez moi ce jour de vous retracer et rendre un hommage à ceux là qui ont ouvert les voix à cette ville de Ketté, je pense ici à Bazza Raoul lié à la sénatrice Ouli Ndongo, Bilamo Pascal lié à Fatime Bilamo, Maïna Gaston et Sirki Simon inhumé le jour que nous entrions ici », retraçait le ministre Gabriel Dodo Ndoké. Dans son discours de 15m52s d'horloge pour satisfaire les attentes des populations des quatre coins de Ketté et Ouli où il a chuté en appelant les uns et les autres à se soutenir sans réserve le chef de l'État et à cultiver l'esprit du vivre ensemble.

 

Bossis Ebo'o

 

L’annonce de cette autre marche du parti politique de Maurice Kamto a été faite par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

 

Me Emmanuel Simh a donné à Yaoundé, un point de presse pour parler des prévisions du Mrc. Le parti veut organiser une marche le 6 avril 2019. Le but de cette marche est de dénoncer le fait que le gouvernement veut organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. « Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques », a déclaré Emmanuel Simh.

Le 3e vice-président du Mrc a donc profité du point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. « Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », a-t-il déclaré.  

Lors du même point de presse, Emmanuel Simh a aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti politique au pouvoir. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. Emmanuel Simh a laissé entendre que « Monsieur Biya » a instauré au Cameroun, «un régime policier terreur ». Et c’est la raison pour laquelle les camerounais ont peur de se retrouver dans la rue pour manifester.

« On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient », a-t-il ajouté.

Toutefois Me Emmanuel Simh a tenu à faire une précision par rapport à la marche du 6 avril prochain. « Si le 06 avril prochain, on nous donne des récépissés de déclaration de manifestations, je peux vous dire qu’il y aura des millions de camerounais pour demander que leurs droits civiques et civils soient respectés. Mais si les autorités nous refusent les récépissés et que le 06 avril, on mobilise les Forces de l’ordre, il est évident que les gens ne sortiront pas parce qu’ils ont peur, parce qu’ils sont tétanisés par la peur », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Lors de la session plénière des questions orales qui a eu lieu mercredi dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports, a été appelé à apporter des éclairages, sur le sujet de la compagnie nationale aérienne Camair-Co.

 

Les Sénateurs se sont montrés intéressés par le sujet de la Camair-Co. Le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap a voulu savoir ce qui se passe avec le plan de relance de la compagnie nationale aérienne. L’Honorable voulait comprendre la raison pour laquelle, l’entreprise dirigée actuellement par Ernest Dikoum tarde ou disons peine toujours à redécoller. Pour répondre à cette préoccupation, le Ministre des Transports a opté de dresser l’état des lieux de la compagnie nationale aérienne.

De cet état des lieux, il ressort que ledit Plan de relance de la Camair-Co a été conçu pour une période de sept années. Il a connu une révision le 29 mai 2018. Le 17 avril 2017, l’entreprise a acquis deux aéronefs et est donc passé du statut de locataire à propriétaire. Le nombre d’aéronefs de la compagnie a été porté à six le 29 mai 2018, jour où Camair-Co a acquis un autre engin. Cependant a noté Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, la compagnie connait des problèmes depuis le mois de février 2019. Il y a à l’heure actuelle quatre aéronefs qui sont au sol. Les moteurs de deux doivent être réhabilités. Ce qui explique selon le Ministre, la baisse des services offerts, des destinations couvertes mais aussi les revenus de la compagnie.

Et d’après le Ministre des Transports le grand problème actuel de l’entreprise reste la mobilisation des financements. « L’Etat du Cameroun a obtenu une subvention de 25 milliards de FCFA mais les négociations n’ont pas pu arriver à leur terme », a-t-il déclaré.  

A titre de rappel, dans une nouvelle correspondance, le Directeur général de la Cameroon civil aviation authority a informé le directeur général de Camair-co de la levée de la suspension de l’avion MA60 immatriculé TJ-QDA. Il faut préciser que ledit avion est impliqué dans un incident survenu le 10 mars 2019 à l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum. «Après examen des documents transmis, relatifs aux mesures prises à la suite de l’incident grave survenu sur votre avion de type MA60 immatriculé TJ-QDA, le 10 mars 2019 à l’aéroport Bafoussam-Bamougoum, j’ai l’honneur de vous autoriser à reprendre l’exploitation de l’avion», peut-on lire dans la correspondance du DG de la CCAA qui a fuité dans les réseaux sociaux.

Avec donc ses six avions cloués au sol pour diverses raisons, Camair-co survit grâce à ce dernier MA60 qui assure uniquement les vols domestiques.

Liliane N.

jeudi, 28 mars 2019 16:15

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Interpellé sur le projet de loi lié à la fiscalité environnementale et l’état de la sensibilisation sur les gaz à effet de serre, le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement a apporté des éclairages vendredi dernier.

 

Les gaz à effet de serre sont toujours préoccupants. Le sujet s’est invité à la tribune des députés vendredi dernier à l’Assemblée nationale. Pour porter cette cause, l’honorable Zam Jean Jacques. En effet, rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, sacrifiant au rituel des questions orales aux membres du gouvernement, le député a interpellé le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).

Deux sujets dans sa préoccupation : le sort du projet de loi sur la fiscalité environnementale et les mesures prises par le Cameroun pour sensibiliser par rapport aux dangers du gaz à effet de serre. Pour y répondre, le ministre délégué, Nana Aboubakar Djalloh.

En effet, lit-on, l’inquiétude de l’honorable Zam Jean Jacques découlait de ce que les zones humides du Cameroun sont de moins en moins protégées au regard des chiffres venant des rapports de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) ; de 27.000 km2 avant 1973, à 2000 km2 aujourd’hui. Pour y remédier, le député se demande ce qu’il est advenu du projet de loi sur la fiscalité environnementale.

Sur ce point, le ministre a rassuré que le texte a été initié, validé et transmis à la hiérarchie. Concernant les mesures pour lutter contre les changements climatiques dus aux gaz à effet de serre, le ministre Nana Aboubakar Djalloh a annoncé qu’un laboratoire de suivi de gaz à effet de serre avait déjà été mis sur pied et le matériel nécessaire, acheminé.

D'ailleurs, un décret présidentiel signé le 19 janvier 2019 a réorganisé l’Observatoire national sur les changements climatiques, précisant ses missions à cet effet. Ce qui constitue, selon le ministre, une avancée notable.

De même, des experts camerounais ont bénéficié de formations liées à cette problématique. Le Minepded multiplie également des partenariats avec des radios locales pour sensibiliser, en plus de la poursuite de l’opération Sahel vert.

Il faut admettre que le Cameroun est un pays gravement touché par le changement climatique. Une des raisons pour lesquelles le Cameroun est si vulnérable au changement climatique est qu’il est fortement dépendant de l’agriculture, donc du climat.

Une autre raison serait que, puisque les températures annuelles du Cameroun sont confinées dans une petite plage, les systèmes biologiques sont moins capables de s’adapter aux changements qui modifient la plage. Enfin, les ressources financières limitées du Cameroun rendent l'adaptation particulièrement difficile. 

 

Otric N.

Les militants et sympathisants la zone 6 de cette section viennent de se réunir à Garoua à l’effet de sensibiliser les potentiels électeurs à s’inscrire sur les listes électorales et à retirer leurs cartes.

 

La réunion initiée par le coordonnateur de la zone 6 de la section Bénoué centre 2 Oumarou Hamaselbe avait un but précis, celui de permettre au parti de la flamme de rafler des voix lors des prochaines échéances électorales dans cette section. On sait que trois élections se profilent à l’horizon à savoir les régionales, les municipales, et les législatives. C’est ainsi que le moment se trouve indiqué d’appeler les militants et sympathisants de la section à une forte mobilisation autour des inscriptions sur les listes électorales et du retrait des cartes disponibles.

Pour rendre plus dynamique le parti, le coordonnateur de la zone 6 Oumarou Hamaselbe s’appuie sur la sensibilisation en ratissant large sur le terrain. « Nous avons des camarades engagés, disciplinés parce que nous savons tous que nous avons trois grands rendez-vous. Nous voulons le 100% dans la zone 6 qui compte 10 sous-sections », a-t-il mentionné.

L’occasion faisant le larron, les militants ont profité pour dire merci au Chef de l’Etat pour la nomination de Gabriel Mbaïrobe au poste de ministre de l’agriculture et du développement rural, celui-ci étant l’un des fils du terroir.

Une réunion qui traduit l’optimisme des militants et sympathisants de se dire mieux imprégnés des voies et moyens efficaces qui permettront d’engranger des scores sans appel aux prochains rendez-vous électoraux qui s’annoncent certains.

Les militants ont bien compris l’enjeu de la rencontre et ont promis d’aller convaincre leurs camarades de la base pour que le Rdpc continue à maintenir son triomphe. Le coordonnateur quant à lui leur garantit son soutien indéfectible et les rassure que tous les moyens seront mis en place pour que les choses se passent à merveille.

Mais une question demeure, celle de savoir si les luttes d’intérêts qui opposeraient parfois certains leaders politiques ailleurs ne pourraient pas surgir surtout avec la tenue probable cette année des élections régionales ? Une chose est sûre les enjeux politiques cette année nous réservent beaucoup de surprises au Cameroun. On ne perd rien à attendre de voir les appétits politiques et politiciens des uns et des autres envers une élection précise.

 

Innocent D.H

 

Il s’agit des projets mis en œuvre par le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), avec l’appui de la Banque mondiale (BM). C’est ce qui ressort des travaux de l’atelier, tenu ce mardi à Garoua.

 

Présidé par le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh, l’atelier de Garoua a permis aux différents acteurs de la mise en œuvre desdits projets de mesurer le chemin parcouru jusqu'ici.

On retient que les projets filets sociaux dans leur sixième phase ont généré plus de 3.000 emplois dans les communes de Baschéo et de Dembo. Les recettes sur les marchés ont été satisfaisantes surtout avec le cas de la culture de coton dans la Commune de Dembo. Quant à Baschéo, ces projets ont eu un impact positif et direct sur le processus de lutte contre la pauvreté à en croire les participants.

Dans les chiffres, plus de 47 micros projets financés à hauteur de 390 millions de francs CFA, lesquels projets ont été mis sur pieds dans 74 villages de la région du Nord. Pour le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh : « Pour cette phase qui s’achève, le gouvernement a atteint ses objectifs d’expérimentation pour augmenter le nombre de femmes bénéficiaires ».

Pour l’année 2019, « le gouvernement envisage étendre le projet dans des régions bénéficiaires ». Pour l’atteinte de cette fin, plus de 4 milliards de francs CFA sont prévus à côté des 60 millions de dollars octroyés par la Banque mondiale.

De quoi booster le moral des populations à la base qui voient en ces projets des débuts de solutions à leur situation d’indigence. Ce qu’il convient de mentionner à grand train, c’est la crainte que certaines populations entretiennent jusque-là sur le choix des bénéficiaires. Certaines disent ne même, ne pas être informés de l’existence de tels projets. Une invite donc pour les acteurs desdits projets à rationaliser mettre davantage l’accent sur l’intérêt des populations rurales sans préférence aucune. Dans cette optique et seulement, les projets filets sociaux pourront à juste titre permettre la réduction de la pauvreté.

L’année 2019 qui nourrit beaucoup de promesses devra être suivie avec beaucoup d’attention pour que les sommes imparties ne vont aucunement dans les poches des particuliers, mais qu’elles soit rationnellement utilisées.

 

Innocent D.H

Ce projet de loi est celui portant ratification de l’ordonnance du 20 décembre 2018 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de l’exercice 2018.

 

Hier 27 mars 2019, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi portant ratification de l’ordonnance du 20 décembre 2018 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de l’exercice 2018. Ledit projet a été défendu par Abdoulaye Yaouba le Ministre délégué auprès du Ministre des Finances. Celui-ci a présenté le contexte dans lequel le Président de la République a signé l’ordonnance relative à ce texte.

Précisons que cette ordonnance avait en effet pour but d’autoriser le Ministre des Finances à signer tous les documents en vue de la cession de gré à gré, à la Société Africa 50 de 50% des actions détenues par l’Etat du Cameroun dans le capital de Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc), société constituée le 7 juillet 2016 entre la République du Cameroun, Electricité de France International (Edfi) et la Société financière internationale (Sfi), à l’effet de réaliser en commun un projet d’aménagement hydroélectrique de 420 MW sur le site Natchigal amont.

Il faut souligner que cette cession des 50% des actions à la société Africa 50 visait à soulager la trésorerie de l’Etat. Le montant de l’opération était de 6 millions d’euros soit environ 04 milliards de FCFA. Il fallait donc procéder à la modification des dispositions de la loi de finance de l’exercice concerné. Le projet de loi a été adopté au cours d’une séance plénière présidée par le très Honorable Cavaye Yéguié Djibril. Le même exercice doit être fait au Sénat, après le tour à l’Assemblée nationale.

Liliane N.

« Si le Professeur Maurice Kamto aspire à jouer un quelconque rôle au niveau national dans notre pays, il serait temps pour lui de songer à revenir dans la légalité républicaine »

Le président de la Transition démocratique camerounaise (TDC) réagit suite à une possibilité  d’avoir un dialogue entre le président Paul Biya et le professeur Maurice Kamto en vue d'une sortie politique au Cameroun. Interview exclusive.

 

Quels lecture faite vous de la visite de Eric Dupont Moreti l’avocat français de Maurice Kamto au Cameroun?

Il faudrait d’abord dire ici que les autorités camerounaises ont eu la sagesse d’accorder un visa d’entrée dans notre pays a cet avocat français pour lui permettre de plaider la cause de son client. Nous avons nous mêmes à la même occasion suggère au ministre d’Etat Secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh de recevoir cet avocat ainsi que la délégation qui l’accompagnait pour un échange de points de vue. Je ne peux malheureusement pas vous confirmer si nos conseils ont été suivis d’effet mais nous avons fait de notre mieux pour tenter un rapprochement entre les deux parties.

 

Pensez vous est qu’il est possible d’avoir un dialogue entre le président Paul Biya et le professeur Maurice Kamto en vue d'une sortie politique honorable à la crise actuelle qui menace d'embraser notre pays?

Non seulement un tel dialogue est possible nous le pensons même souhaitable. Cependant pour qu’il puisse prospérer nous estimons qu’un certain nombre de conditions devraient être préalablement réunies : d’abord le professeur Kamto doit reconnaître la décision de le conseil constitutionnel déclarant Paul Biya le vainqueur de la présidentielle de 2018 et cesser par conséquent de se réclamer le président élu a cette élection.

Il faut en effet respecter notre Constitution et si le professeur Maurice Kamto aspire à jouer un quelconque rôle au niveau national dans notre pays il serait temps pour lui de songer à revenir dans la légalité républicaine et à assumer comme tout autre camerounais ses devoirs de citoyen. Cela demande qu’il fasse preuve de beaucoup d’humilité et qu’il n’ait à cœur que l’intérêt supérieur de la nation. Cela dit il nous parait ensuite indispensable que le professeur Maurice Kamto se désolidarise de manière claire et sans équivoque des positions des activistes radicaux de la diaspora camerounaise ayant revendiqué en son nom les attaques contre nos ambassades et représentations diplomatiques à l’étranger. Il lui faudra dans le même souci de clarté prendre ses distances par rapport aux mouvements de désobéissance civile et de soulèvement populaire qui à l’intérieur du pays prônent un changement de régime par le désordre social plutôt que par les urnes.

Ce n’est que lorsque les conditions précédentes seront réunies que nous croyons un dialogue fructueux possible entre le Président Paul Biya et le professeur Maurice Kamto avec a la clef la libération des proches compagnons de ce dernier ainsi que des principaux militants et cadres de son parti le Mrc.

 

Comment celui qui se revendique vainqueur de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 peut-il offrir de rencontrer celui qui a « volé sa victoire » pour « discuter de cette affaire » ?

Cela reflète tout simplement la position de faiblesse dans laquelle se trouve en ce moment le camp du Professeur Maurice Kamto et de son parti par rapport au Président Paul Biya et au parti au pouvoir le Rdpc. Mais nous attendons aussi du régime une attitude d’humilité et de sagesse en acceptant la main tendue du Professeur Maurice Kamto pour discuter avec lui une solution globale de sortie de crise dans l’intérêt supérieur de la Nation. Nous avons pour notre part l’intime conviction que le Président Paul Biya saura faire preuve une fois de plus de la souplesse et de l’habileté politique qu’on lui reconnait généralement pour rétablir ce vivre ensemble que l’immense majorité des camerounais appellent de leur vœux.

Selon l’avocat français Il est tout à fait normal que quelqu'un qui revendique sa victoire entame une discussion avec la personne qui le contexte. Partagez vous ces avis ?

Sous réserve encore une fois que celui qui revendique sa victoire reconnaisse d’abord qu’il est dans l’erreur et que ses revendications de victoire sont anticonstitutionnelles et demeurent par conséquent irrecevables.

 

Une nouvelle demande de remise en liberté du leader du MRC et ses co-accusés sera déposée devant le juge dans les prochains jours. Pensez vous que le président Paul Biya est prêt à libérer Maurice Kamto et ses co-accusés?

Tout dépendra de l’attitude du professeur Maurice Kamto. S’il décide de poursuivre le bras de fer avec le pouvoir il faudra malheureusement s’attendre à ce que les autorités s’arcboutent dans une position dure et refusent toute libération. Nous espérons toutefois que le professeur Maurice Kamto ne serait ce que par souci de réalisme politique reviendra à la raison et fera les concessions nécessaires pour obtenir sa libération ainsi que celle de ses partisans dans l’intérêt de la survie de son parti politique et de la pérennité de la démocratie au Cameroun.

Propos recueillis par Félix Swaboka

 

L’une des innovations est la revue à la hausse du nombre de disciplines qui composent cette compétition.

Pour l’édition 2019, les organisateurs des finales des jeux de la Fenasco Ligue A ont décidé d’ajouter la discipline Bras de Fer. On passe donc désormais de 10 à 11 disciplines. Il y a en plus d’autres disciplines sportives qui feront leur entrée à l’instar du Tchoukball, Bras de fer et Damball. Parlant du Tchoukball, Gislaine Bebom la coordinatrice technique nationale des Jeux explique « cette discipline qui vient du Brésil est assimilée au foot de rue. Et appelée par ce nom pour la camerouniser ».   

Parlant du Bras de fer qui sera présent lors de l’édition 2019 des Jeux Fenasco Ligue A, Samuel Mandeng, le président de la Fédération nationale du sport scolaire a déclaré à ce propos, lors de la double cérémonie de tirage au sort et de présentation du logo qui a eu lieu le 23 mars 2019. « Nous avons décidé d’ajouter le bras de fer parce que c’est une discipline internationale qui ne demande pas des infrastructures comme les autres. On veut la vulgariser afin de pousser les enfants à canaliser leurs énergies de manière positive…Un enfant peut utiliser sa force pour représenter sa classe aux jeux et non pour bousculer ses camarades », a-t-il déclaré.

L’autre innovation c’est le fait que des bourses d’études pour les Etats-Unis seront décernées, a-t-on appris. « On a eu la possibilité, à travers un partenariat avec un grand centre américain, d’obtenir des bourses de formation pour les meilleurs athlètes cette année. Ils pourront aller se perfectionner dans les différentes disciplines qui sont les leurs, en terre américaine », a déclaré Gislaine Bebom.

Il y a également pour les courses de fond et de vitesse le chronomètre électronique sera utilisé. Pour les organisateurs, il est question de «mettre les enfants dans les conditions du professionnalisme où ce matériel est indispensable».

A titre de rappel, cette édition de Fenasco qui devait se dérouler à Bamenda dans la région du Nord-Ouest, va se tenir à Yaoundé du fait de la crise sociopolitique qui paralyse les zones anglophones. Les délégations sportives des 10 régions du Cameroun sont attendues à partir du 1er avril. Car la compétition est prévue commencer à partir du 1er avril et s’achever le 7 du même mois.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01