Les 11 prétendants à la succession du Camerounais Karl Toko-Ekambi, lauréat du Prix RFI-France 24 Marc-Vivien Foé 2018, sont connus. Une sélection annoncée mardi 2 avril par ordre alphabétique, et qui s'avère particulièrement représentative du continent africain.
Yunis Abdelhamid, à 31 ans, le Marocain né en France réalise pourtant une très belle saison, au point d’être rappelé chez les "Lions de l’Atlas" après deux ans et demie d’absence. Les prestations de ce solide défenseur central ne sont pas étrangères au beau parcours du Stade de Reims.
Youcef Atal, le petit latéral a déboulé en Ligue 1 l’été dernier avec toute la fougue que les amateurs de football africain lui connaissaient déjà. À Nice, l’activité aux deux bouts du terrain de l’Algérien âgé de 22 ans a séduit, en particulier son entraîneur Patrick Vieira.
Stéphane Bahoken, Venu à Angers pour remplacer son compatriote Karl Toko Ekambi, le Prix Marc-Vivien Foé 2018, ce fils d’ancien international camerounais s’en est bien sorti jusqu’à présent. Avec neuf réalisations, l’attaquant de 26 ans a d’ores et déjà battu son record de buts inscrits en une saison de championnat.
Denis Bouanga, est un gabonais. À 24 ans, l’ailier vit sa première saison accomplie en Ligue 1, à Nîmes, après avoir fait quelques apparitions dans l’élite, avec Lorient, il y a quelques années. Résultat : le Gabonais brille. Buteur, passeur, dribbleur, que ce soit sur un côté ou dans l’axe, le Nîmois s’illustre à chaque match ou presque.
Max-Alain Gradel, cette saison encore, l’Ivoirien est le capitaine-courage de Toulouse. Leader sur le terrain et en-dehors, l’ailier de 31 ans se bat encore et toujours pour que le Téfécé reste en Ligue 1. Il est impliqué dans la plupart des buts inscrits par son club.
François Kamano, le Guinéen a réalisé un début de championnat impressionnant avec 7 buts inscrits durant les deux premiers mois de la saison. Puis, l’ailier de 22 ans a été moins décisif. La faute, selon lui, à une incompréhension avec Ricardo, son ex-entraîneur à Bordeaux. Il semble toutefois avoir repris confiance, en mars.
Wahbi Khazri, deuxième du Prix Marc-Vivien Foé 2018, le Tunisien fera-t-il mieux cette année ? L’attaquant est en tout cas au moins aussi performant avec Saint-Étienne que la saison passée avec Rennes. Le joueur de 28 ans espère ainsi conduire les Stéphanois à une qualification en coupe d’Europe.
Lebo Mothiba, le Sud-Africain est une des confirmations de la Ligue 1. L’attaquant de 23 ans se montre régulièrement décisif avec Strasbourg, après avoir donné des aperçus de son talent à Lille la saison passée. Que ce soit dans la peau d’un titulaire ou d’un "super-remplaçant".
Nicolas Pépé, sans ses 13 buts la saison passée, Lille ne serait peut-être pas en Ligue 1 en 2019, après avoir frôlé la relégation en 2018. Et sans ses coups d’éclat, les Lillois ne seraient sans doute pas davantage en course cette année pour une qualification en Ligue des champions. Du coup, l’Ivoirien de 23 ans semble susciter bien des convoitises de la part de clubs étrangers.
Ismaïla Sarr, du talent il en a. Tout le monde le sait déjà, à Rennes comme ailleurs en Ligue 1. Mais, cette saison, le Sénégalais a franchi un nouveau palier en se montrant davantage régulier et davantage décisif. À 21 ans, l’ailier a largement les moyens de devenir une des stars du championnat. S’il ne quitte pas la France prochainement…
Bertrand Traoré, moins tranchant que la saison passée, le Burkinabè reste toutefois l’un des attaquants les plus talentueux de Ligue 1, comme l’illustrent ses dribbles chaloupés et ses frappes millimétrées. Lyon et l’ex-pensionnaire de Chelsea continuent ainsi de se battre pour une place en Ligue des champions.
Du Maroc à l'Afrique du Sud, pas moins de dix pays sont représentés parmi les finalistes. Rendez-vous début mai pour la divulgation du trio de tête, puis le 13 mai 2019 pour connaître le nom de celui qui sera désigné joueur africain de l'année en Ligue 1. Bonne chance à tous !
Danielle Ngono Efondo
Au pouvoir depuis vingt ans, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, cible d'une contestation populaire inédite depuis plus d'un mois et défié par l'armée, a démissionné mardi soir. « Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République », a rapporté l'agence de presse officielle APS.
Cette annonce intervient après un communiqué de l'armée algérienne qui disait ne pas reconnaître celui de la présidence annonçant, la veille, la démission d'Abdelaziz Bouteflika avant le 28 avril. L'armée demandait l'application immédiate de l'article 102 de la Constitution sur la mise en place du processus d'empêchement du président.
Dans sa lettre de démission, le président algérien explique que sa décision « est destinée à contribuer à l'apaisement des cœurs et des esprits de ses compatriotes, pour leur permettre de projeter ensemble l'Algérie vers l'avenir meilleur auquel ils aspirent légitimement ».
La France a réagi peu après l'annonce de la démission d'Abdelaziz Bouteflika par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. « Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans ce même esprit de calme et de responsabilité qui a prévalu ces dernières semaines », a-t-il déclaré.
Selon la Constitution, c'est le président du Conseil de la Nation (chambre haute), Abdelkader Bensalah, 77 ans, pur produit du régime, qui assurera l'intérim durant une période maximale de 90 jours au cours de laquelle une présidentielle doit être organisée.
À Alger, un concert de klaxons a accueilli la nouvelle de la démission de Bouteflika, et des Algérois ont rapidement commencé à se rassembler sur le parvis de la Grande poste, bâtiment emblématique du centre de la capitale et épicentre des manifestations. Des feux d'artifice ont été tirés, alors qu'environ un millier de personnes, hommes et femmes, parfois venus avec leurs enfants, convergeaient vers la Grande Poste, certains brandissant le drapeau national.
La démission de Bouteflika est une première étape pour les Algériens, qui entendent désormais obtenir le départ de tout le « système » en place.
Danielle Ngono Efondo
Pour la recherche profonde des voies et moyens pour faire baisser cette pandémie avec un slogan dont les jeunes ont été appelés à s’en approprier celui qui ne connait pas son statut sérologique est un séropositif qui s’ignore. Au 31 mars dernier la région du nord comptait 4615 personnes vivant avec le VIH.
Dont 3856 sous traitement et l’on note à la même période en 2018 une augmentation de 20% selon les chiffres rendus par le groupe technique régional du nord en charge de cette maladie. La couche la plus infectée reste et demeure les femmes chez qui l’on note une augmentation d’infection soit 65% des personnes vivant avec le Sida sont des femmes. Et les jeunes de moins de 15 ans, eux qui représentent 3%.
« Comme vous savez, les jeunes et les femmes sont sexuellement actif. Et nous savons que le VIH sida se transmet par les relations sexuelles et à une certaine période les jeunes sont très actifs et cette activité est celle qui emmène les jeunes à être les plus contaminés. Je crois également c’est du au fait que dans la région du Nord il y a plusieurs villes où l’on note des mouvements de la sexualité. Nous avons par exemples les villes industrielles comme Figuil et les frontaliers comme Touboro et Garoua. Tout cela peut justifier cette augmentation », a reconnu le coordonnateur du groupe technique régional pour la région du Nord.
Les actions du groupe technique régional de lutte contre le sida sont de plus en plus sollicitées pour la baise du taux de séropositivité comme le cas sur le plan national .Quant à ce qui concerne la transmission de la mère ,à l’enfant l’on déplore dans la région du Nord le refus des femmes à accepter de faire les consultations prénatales .Sur 102511 femmes pour la grossesse recensées en 2011 ,seulement 51442 se sont présentées dans les formations sanitaires pour subir le test du VIH sida .Ce qui laisse entrevoir une augmentation du taux des enfants vivants avec le sida. La problématique de la suppression de la transmission du VIH sida de la mère à l’enfant envisagée en 2005 est donc un problème pour la région du Nord où le réflexe d’amener une femme à l’hôpital pour subir les consultations prénatales est presque vaine.
Félix Swaboka
Sur des prévisions et autorisations spéciales de 689.849.993 FCFA, les conseillers municipaux ont au cours des travaux d'adoption du compte administratif et de gestion 2018 constaté que la commune a recouvré la somme de 493.676.993. Les conseillers municipaux après des échanges constructifs ont adopté le dit compte. L'un des points importants de la session ordinaire du conseil municipal de ce jeudi 28 Mars 2019, consacré à l'approbation du compte administratif et de gestion de l'exercice 2018, est. La construction dans un futur très proche de l'hôtel de Ville de Tcholliré. La population de cette commune est très cosmopolite, on distingue les Dii ou Dourous, les Mboums, les Lamé, les Lakas, les Foulbés et autres les Bororos pour ne citer que ceux-là. A ces populations autochtones s’ajoutent quelques ethnies allogènes telles les Toupouris, les Moundangs, les Guizigas, les Mafas, les Massas et les Madas.
Jusqu’en 2008, la population de la Commune de Tcholliré estimée à 63.467 habitants avec une densité de 6,41 habitants au km² contre 32.303 habitants en 1987 soit le double en 20 ans. Cette population est caractérisée par sa jeunesse 41,6% de la population de plus de 15 ans.
On note dans cette population, une proportion importante d’immigrés venus de l’Extrême nord Cameroun quelque peu aride à la recherche des terres plus fertiles : ces peuples sont Toupouri, Massa, Moundang, Mafa, Mada, Guiziga etc.… d’autres peuples sont venus du NIGER et du NIGERIA à la recherche des pâturages : les BORORO et quelques Peuhls
L’agriculture
Une large majorité de la population de Tcholliré (80%) pratique de l’agriculture. L’ensemble des productions céréalières (maïs, Mil/Sorgho et Riz). Cette production céréalière fait de la Commune de Tcholliré l’un des viviers en matière de céréales dans la province du Nord.
En marge de ces cultures céréalières, les populations s’attèlent à la production du coton tout au long de l’année, sous la supervision des encadreurs de la Sodecoton. Les outils de production sont rudimentaires et sont constitués de : houe à longue manche, houe à courte manche, machette, hache, faux, faucille, quelques charrues pour la culture attelée…
Les récoltes sont transportées sur la tête pour de faible distance, ou charriées au moyen de charrette bovine, asine, porte tout, bicyclette ou brouette
En dépit des possibilités qu’offrent l’établissement de crédit de la place, les organisations de producteurs refreinent à faire des demandes de crédits. Les subventions accordées par l’Etat au titre d’appui aux intrants sont limitées à quelques GICs. Les informations disponibles au niveau des chefs de postes et de la délégation d’arrondissement d’agriculture sur les opportunités qu’offrent les projets tels que : le projet Maïs, le projet de valorisation des bas-fonds, les autres projets de développement, ne sont pas saisies par les organisations.
L’élevage
La disponibilité du pâturage est très contrastée. Tandis que les pâturages sont rares dans les zones de plaines, ils sont très abondants dans les zones de plateau. Ces localités constituent des zones de transhumance par excellence pour le bétail en période de saison sèche.
Les espèces élevées sont : les Bovins, les petits ruminants, la volaille (canard, poules), les porcins pour ne citer que les plus importantes. Le système d’élevage extensif est le plus pratiqué dans la région.
Félix Swaboka
Qu’en date du 29 mars 2019, jour de la remise des bulletins pour le compte des congés du second trimestre de l’année scolaire en cours, le jeune TSANOU Rochnan Bleriot alias TAMANOI, 19 ans, fils unique à ses parents, élève inscrit en classe de Seconde A4 Allemand au Lycée Bilingue de Deido, à Douala, a été, mortellement, poignardé par ses camarades ; Que tout est parti d’une dispute de téléphone pourtant formellement interdit aux élèves en milieu scolaire au Cameroun, et le jeune TSANOU a reçu un coup de poignard fatal près du cœur ; Que conduit, de toute urgence, à l'hôpital de district de Deido, situé non loin de l’établissement, le jeune élève est mort quelques instants après ; Qu’au niveau actuel des enquêtes, les auteurs présumés sont Ivan Simo, 19 ans, Loic Mukuelle, 18 ans et Mohamed Bello, 18 ans et deux de ces trois adolescents ont été exclus dudit lycée, depuis le mois de novembre 2018 pour des actes de violence caractérisés au sein de l'établissement .
Qu’ils ont gardé leurs tenues de classe avec lesquelles ils circulent aisément, au vu et au su de tous, avec les autres élèves, dans un esprit revanchard ; Qu’il est évident que le dispositif de sécurité n'a pas été assuré, non seulement par le chef d'établissement, les surveillants généraux et les censeurs, mais aussi par les vigiles postés à l'entrée de cet établissement et c’est, d'ailleurs, à cause de l'effondrement de ce dispositif normatif coercitif et répressif que les deux élèves renvoyés et exclus depuis novembre 2018 ont réussi, sans la moindre difficulté, à se frayer un chemin pour continuer l'insécurité dans cette enseigne éducative ; Que l’on a souvenance qu'à la fin du mois de février 2019, un élève de la classe de sixième (6e ) a été violé collectivement par ceux de la Terminale dudit lycée et aucun dispositif sécurité n’a été envisagé bien que les auteurs du viol méditent, actuellement, sur leur sort, à la prison centrale de New Bell, Douala ; Que dans les lycées et collèges camerounais, les surveillants généraux et les censeurs ne font pas toujours preuve de vigilance, de prudence et de méfiance à travers le contrôle systématique des allées et venues de la population scolaire dûment inscrite et habilitée à être en classe surtout que des agents de sécurité juchés à l'entrée de quelques établissements scolaires, au regard de leur statut social précaire, sont, aisément, malléables et manipulables, à souhait, à tout acte de corruption des jeunes délinquants qui polluent, en permanence, l'environnement scolaire .
Qu’il est clairement établi que depuis quelques années, l'usage des stupéfiants en milieu scolaire au Cameroun, notamment la consommation du Tramol, un médicament bon marché, comme drogue, tout comme le chanvre indien et des pratiques sexuelles en groupe n’émeuvent plus les autorités camerounaises; Qu’un deuxième drame, plus cruel s’est produit à l’arrivée du jeune TSANOU Rochnan Bleriot, dans un état critique, à l’hôpital du district de santé de Deido où on a observé, avec la pure ignominie, le personnel soignant transformer une salle de réanimation en salle de production de film, sans aucun souci pour la déontologie requise en pareille circonstance ; Que sans aucun respect pour la conscience collective et la morale publique, ces ignobles personnels médicaux ont par la suite partagé, avec une joie criminelle, leurs différentes vidéos et photos dans les réseaux sociaux ; Que 72 heures après ce double crime odieux, aucune autorité publique que ce soit le Ministre des Enseignements Secondaires, le Ministre de la santé ou encore le Gouverneur de la Région du Littoral n’a produit le moindre communiqué pour dire ce qui s’est passé ; Que l’article 9 alinéa 1 du code civil dispose que :
« Chacun a droit au respect de sa vie privée » et de ce fait, chacun être humain a, le droit de s'opposer à la reproduction de son image ou la diffusion de tout commentaire relatif à sa vie privée ; Que dans la protection de la vie privée de l’individu, le médecin a l’obligation absolue de garantir le secret à la personne qui se confie à lui et elle doit être assurée de ne pas être trahie selon le principe universel : « Il n'y a pas de soins de qualité sans confidences, de confidences sans confiance, de confiance sans secret »; Qu’encore appelé obligation de se taire, le secret médical est une obligation morale de dissimuler la connaissance que l'on a pu avoir de l'intimité d'une autre personne; Que le secret médical trouve son caractère absolu dans le Serment d'Hippocrate qui stipule que : «Ce que tu as appris de ton malade, tu le tairas dans toute circonstance.
Les choses que dans l'exercice ou même hors l'exercice de mon art, je pourrais voir ou entendre sur l'existence des hommes et qui ne peuvent pas être divulguées au dehors, je les tairai » et que le principe « Silence quand même, silence toujours » trouve ici son application; Que le respect de la vie privée, admis aujourd'hui de par le monde est consacré tant par les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par le Cameroun que nationaux tels que la déclaration universelle des droits de l'homme qui prévoit que « Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée... » ou encore la Charte Africaine des droits de l'homme et des peuples « La personne humaine est inviolable » (Art.4) ; Que la Loi n° 96-06 du 18 Janvier 1996 portant révision de la Constitution du 02 juin 1972 de la République du Cameroun consacre le même principe du respect de la vie privée ; Que dans le même sens, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques dispose que « toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes »; Que le Décret n° 83-166 du 12 avril 1983 portant Code de Déontologie des médecins du Cameroun a été piétiné sur toute la ligne; Que selon le Code de déontologie, « Le médecin doit veiller à ce que les personnes qui l'assistent dans son exercice soient instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s'y conforment.
Il doit veiller à ce qu'aucune atteinte ne soit portée par son entourage au secret qui s'attache à sa correspondance professionnelle »; Que l’Association médicale mondiale (AMM) a rédigé et adopté en novembre 1983 un Code international d’éthique médicale (amendé en 2006 en Afrique du Sud), qui illustre le consensus existant sur les principes fondamentaux en matière d’éthique médicale; Que ce texte complète les règles nationales et celles contenues dans les textes internationaux précédents et développe les principes et obligations fondamentaux aux médecins de « respecter le droit du patient à la confidentialité, toujours avoir à l’esprit son obligation de respecter la vie humaine, respecter les codes d’éthique régionaux et nationaux… ».
Propos transcrits par Félix Swaboka
C’est une réaction qui était très attendue depuis le 29 mars 2019, jour de l’assassinat de l’élève Rosman Blerio Tsanou par son camarade au Lycée Bilingue de Deïdo dans l’arrondissement de Douala 1er. C’est finalement dans un communiqué publié le 01er avril 2019, que Nalova Lyonga, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) s’est enfin prononcée sur ce drame qui continue de secouer la communauté éducative. En quelques lignes, le Minesec a brisé le silence pour adresser ses condoléances à cette famille qui a perdu leur enfant qui était inscrit en classe de seconde.
« Le ministre des Enseignements secondaires informe le public et la communauté éducative nationale, que le vendredi 29 mars 2019, l’élève Rosman Blerio Tsanou, âgé de 17 ans, inscrit en classe de seconde espagnol au Lycée bilingue de Deido à Douala, a été mortellement poignardé par un ancien élève qui avait été renvoyé dudit Lycée. Le ministre saisit cette occasion pour présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée. Par ailleurs, elle informe la communauté éducative que les enquêtes sont en cours et permettront aux coupables de répondre de leurs actes odieux devant les tribunaux compétents ».
Très attendu depuis le jour du drame, qui était par ailleurs, le jour de la remise des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l’année scolaire 2018-2019 en cours, cette sortie du ministre est loin de combler les attentes, alors que sa descente dans cet établissement scolaire, confronté aux défiances scolaires de ses pensionnaires, était très sollicité. Avant l’assassinat du jeune Rosman Blériot Tsanou, le Lycée bilingue de Deïdo était quelques semaines plutôt, au cœur d’une agression sexuelle. Un jeune de la classe de sixième, avait accusé deux élèves de terminale dudit lycée, de l’avoir sexuellement abusé.
Selon certains apprenants, cet établissement scolaire d’enseignement secondaire connait une recrudescence des élèves qui consomment des stupéfiants. Au sein même de l’établissement, des réseaux de consommateurs et de vendeurs se sont créés au fil du temps. Parmi ces stupéfiants, le tramadol est le plus sollicité. Selon les statistiques du ministère de la Santé publique (2018), près de 12000 jeunes scolarisés âgés entre 13 et 16 ans sont accrocs à cette substance.
Marie MGUE
C'est le poste de commandement du 31ème Bataillon d'intervention mobile (Bim), qui a servi de cadre ce 01er avril 2019 à la cérémonie très courue, signe de la reconnaissance du mérite des personnels militaires de la Garnison de Tcholliré par la hiérarchie. Ceux-ci ont reçu des nouveaux galons et épaulettes dans leurs différents grades et rangs.
Pour les heureux promus, il s'agit d'une récompense qui vient à point nommé et se présente ainsi comme le fruit d'un dur labeur. "C'est le bon travail que les chefs ont vu et ont pensé, jugé normal de me faire élever au galon supérieur ", a souligné l'adjudant-chef Ngomna. Un état d'esprit que partage le gendarme major Salomon Essogo Bienvenue : " un galon que nous avons attendu depuis pratiquement six ans ".
Les troupes trouvent ici un motif de plus pour les galvaniser au travail. Ils reconnaissent à l'unanimité qu'il faut travailler davantage pour recevoir un galon supérieur dans les prochaines années.
Un défilé militaire à mis un terme à la cérémonie présidée par le colonel Godfrey Yende Saker. Les membres de familles et autres proches connaissances des récipiendaires ont promis de continuer à faire la fête dans les domiciles et bien d'autres lieux de retrouvailles.
Innocent D.H
"Ardeur au travail pour honorer la promotion". C'est la principale recommandation faite par le Commandant du secteur militaire numéro 3, le colonel Emmanuel Etoundi aux promus. Ces derniers, sont convaincus que les galons portés à cette occasion sont le fruit d'un travail rigoureux mené en amont. C'est le cas de l'adjudant-chef Aché Katchou qui a gravi plusieurs échelons dans l'armée camerounaise avec la particularité d'avoir passé une partie de son temps à lutter contre toute forme de discrimination à l'égard de la Femme dans la partie septentrionale du pays. "Je suis la première fille du Logone et Chari dans l'armée camerounaise et la première femme arabe choa à arriver au grade d'adjudant-chef major. Je profite du cadre pour appeler mes petites sœurs à suivre mes pas, si non d'être plus que moi ".
Logiquement, les récipiendaires tout grade et rang confondus, formulent leur gratitude à l'endroit du haut commandement. "Je remercie mes chefs hiérarchiques qui ont fait qu'aujourd'hui, je puisse porter ce galon. Ils sont les premiers à constater ce que nous faisons sur le terrain", a exprimé le sergent Ngouberit.
Finies les réjouissances, la haute hiérarchie quant à elle invité les récipiendaires à ne pas dormir sur leurs lauriers. "Je félicite tous les promus, cependant, je leur demande un peu plus d'ardeur au travail de manière à mériter la présente promotion. A ceux qui n'ont pas vu leurs noms sur les listes, je leur demande plus de discipline et de sérieux au travail, pour que la prochaine fois soit plein d'espoirs", a indiqué le colonel Emmanuel Etoundi.
Un défilé militaire exécuté dans la pure tradition militaire est venu clore la cérémonie de port de galons à Garoua.
Innocent D.H
Ces propos sont tirés d’une interview accordée par la célèbre écrivaine au magazine C’Koment, paru en kiosque le 31 mars 2019. Dans cette dernière, elle est longuement revenue sur sa longue et riche carrière. L’occasion faisant le larron, et bien qu’en d’autres occasions elle ait eu à s’exprimer sur la politique camerounaise et certains de ses acteurs en particulier, elle n’a manqué cette autre offerte à elle pour tancer vertement Maurice Kamto.
« Je n’ai pas beaucoup apprécié Kamto, pas en tant qu’homme, mais par cette espèce de mensonge qu’il environne en permanence. Qui m’a beaucoup interrogé en tant que femme, en tant que citoyenne, en tant qu’intellectuelle. Je l’ai trouvé malhonnête, je n’ai pas apprécié du tout cette déclaration comme quoi il aurait gagné des élections qu’il n’a pas gagné parce que c’est évident qu’il n’a pas gagné. Je veux dire que c’est évident, on n’a pas besoin d’inventer la poudre quand on voit ô combien le RDPC est implanté dans le pays, c’est impossible aujourd’hui. Le RDPC pourrait même présenter un chat que ce chat va gagner. Je suis désolée de le dire », déclare l’auteure du roman « Femme nue, femme noire ».
L’intellectuelle attribue au leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) la responsabilité de la montée du discours tribal. « Je n’ai pas apprécié qu’un homme politique, que j’estimais être un homme politique du futur, pour 2025, mente. Et qu’il entraine avec lui, une frange de la population camerounaise, dans la haine de l’autre, dans le tribalisme, parce que dès que vous dites que Kamto à tort, on dit que vous êtes tribaliste, c’est systématique, tout le monde est tribaliste. C’est-à-dire que 90% des Camerounais, qui n’ont pas été voté Kamto sont des tribalistes », dit-elle.
« L’important pour M. Kamto n’est pas le bien-être du peuple Camerounais ou du Cameroun, l’important pour lui c’est d’être au pouvoir, à n’importe quel prix et par tous les moyens. Et ça, je trouve cela dommage, tandis que le panafricanisme avance, il y a des gens qui veulent nous ramener vers le passé», ajoute Calixthe Beyala.
Une charge contre Maurice Kamto, mais de bons points distribués à Cabral Libii du Mouvement Onze Millions de Citoyens et Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF). « J’ai été passionnée par les élections (présidentielles du 7 octobre 2018 NDLR); j’ai eu des gars comme Cabral Libii qui m’ont beaucoup intéressé de par leurs réflexions, leurs projections, de par le calme aussi parce qu’un homme politique se doit d’être calme et rassurant et ce garçon m’a paru très rassurant quant au futur. Pareil pour celui qui s’appelle Osih qui m’a paru aussi quelqu’un de très pondéré, qui sait reconnaître ce qui est et proposer des choses pour aller de l’avant. C’est de ce genre d’hommes politiques dont le Cameroun a besoin, pour demain », soutient l’écrivaine.
Source : actucameroun.com
Le classement des puissances militaires est fait sur la base d’une cinquantaine de critères permettant aux nations sujettes à ce classement de rivaliser plus ou moins à « armes égales ».
Pour ce faire, Global Fire Power privilégie certaines données qui lui paraissent essentielles. Ainsi, le classement ne repose pas seulement sur le nombre total d'armes disponibles pour un seul pays, mais plutôt sur la diversité des armes dans le nombre total pour offrir un meilleur équilibre de la puissance de feu disponible.
Par ailleurs, les stocks nucléaires ne sont pas pris en compte, même si leur existence ou une présomption sur la question procure un certain bonus dans l’évaluation de la puissance militaire.
D'un autre côté, les facteurs géographiques, la flexibilité logistique, les ressources naturelles et l'industrie locale sont autant de critères qui impactent le classement final. De même que la main-d’œuvre disponible est un facteur de considération, dans la mesure où les pays fortement peuplés ont tendance à occuper le haut du classement.
Enfin, les pays sans littoral ne sont pas pénalisés du fait de l’absence d’une marine nationale. Alors que les pays disposant d’une flotte navale peuvent être pénalisés, faute de diversité des équipements disponibles.
Comme en 2018, l’Egypte reste la première puissance militaire du continent africain et la 12ème au niveau mondial (sur 137) avec un score de 0,2283. Avec plus de 211 avions de combat, le pays dirigé par Abdel Fattah al-Sissi possède la 9ème puissance aérienne au monde. Il est suivi par l’Algérie qui enregistre une baisse dans le classement mondial en passant à la 27ème place (contre la 23ème place en 2018), mais qui maintient sa position de 2ème puissance militaire africaine avec un score de 0,4551. L’Afrique du Sud (0,5405 point), le Nigeria (0,7007 point) et l’Ethiopie (0,7361 point) occupent respectivement la 3ème place (32ème mondial), la 4ème place (44ème mondial), et la cinquième place (47ème mondial).
Dans la zone CEMAC, le Cameroun est devancé sur par le Tchad qui occupe la 16ème place du classement. Il est suivi dans ce classement où ne figure pas la Guinée Equatoriale par la République du Congo (26ème), le Gabon (29ème) et la RCA (32ème).
Au plan mondial, le top 5 des plus grandes puissances militaires du monde reste dominé par les USA, suivis de la Russie, de la Chine, de l’Inde et de la France.
Exit donc le troisième stage de formation des moniteurs en franchissement opérationnel (Mfo). Les stagiaires étaient issus du Bénin, du Congo-Brazzaville, de Côte d’Ivoire, de Djibouti, de Guinée, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, de la République centrafricaine, du Sénégal et du Cameroun.
Encadrés par une équipe pédagogique constituée essentiellement de policiers et de gendarmes, les dix-neuf stagiaires ont été outillés en techniques et tactiques dans la gestion des situations opérationnelles du niveau de groupe en franchissement opérationnel.
Selon Cameroon Tribune, cette méthode du maintien de l’ordre permet aux bénéficiaires de devenir de véritables conseillers du commandement sur les plans pédagogique, technique et tactique dans la recherche d’individus en zone dangereuse, accompagnement des techniciens en identification criminelle et secours sur un site difficile d’accès.
Les connaissances acquises font d’eux des pédagogues aptes à préparer, diriger ou à construire des séances d’instruction et à garantir une pratique sûre et efficace en matière de sécurité. Au nom du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et président du Conseil d’administration de l’Eiforces, le général de brigade André Patrice Bitoté, directeur général de cette institution, a tenu à souligner le bien-fondé de ce troisième stage qui a bénéficié du soutien financier de la coopération française.
« Ce stage fait partie d’un ensemble de formations mises en œuvre par le Pôle ordre public de l’Eiforces dans l’optique de contribuer à améliorer les aptitudes tactiques des forces de sécurité africaines », a-t-il indiqué. Pour le maréchal de logis Souley Labo Mahaman Salissou du Niger, major de cette promotion avec 17,06/20 de moyenne, c’est la satisfaction : « Nous avons acquis plein de connaissances et de techniques en franchissement horizontal et vertical ».
Née de la volonté politique du président Paul Biya, l’Ecole Internationale des forces de sécurité (Eiforces) poursuit depuis lors un triple objectif : Contribuer au renforcement de la stabilité régionale, améliorer la gouvernance sécuritaire des pays africains, promouvoir des standards communs au sein des forces de police et de gendarmerie destinées aux opérations de paix dans le cadre de missions onusiennes et de Union Africaine.
Ainsi, elle a pour objectif de développer et disséminer des standards professionnels communs conformes aux exigences des nations sur le maintien de la paix, pour l'accomplissement des missions de police dans un cadre international ou national.
Otric N.
Image: Photo d'archives
Le parti politique dont le Pr Maurice Kamto est le président national ne marchera plus le 6 avril 2019 tel qu’annoncé il y a de cela une semaine par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), lors d’un point de presse donné au siège de la formation sis à Yaoundé. D'après la correspondance de Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc, les marches du 6 avril sont reportées au 13ème jour du mois en cours. Ce nouveau calendrier a été validé lors de la réunion de concertation tenue au siège du Parti, sis au quartier Odza à Yaoundé le 31 mars dernier. A cet effet, le secrétaire General du Mrc «instruit de veiller à déposer les déclarations de manifestation dès mardi 2 avril 2019».
A titre de rappel, le Mrc prévoyait marcher le 6 avril prochain pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. «Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques», avait déclaré Me Emmanuel Simh lors de son point de presse.
Le 3e vice-président du Mrc avait profité de ce point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. «Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », avait-il déclaré.
Lors du même point de presse, Emmanuel Simh avait aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. «On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient», avait-il ajouté.
Liliane N.
Les juges du Tribunal Criminel Spécial (TCS) ont eu la main lourde contre Essimi Menye. L’ancien ministre des Finances (MINFI) a été condamné à la prison à vie par la juridiction spécialisée dans la répression des détournements de fonds publics. Il a été reconnu coupable de détournement en cause, rapporte plusieurs médias locaux.
A en croire l’hebdomadaire Kalara paru ce 02 avril 2019, au cours de cette audience tenue le 28 mars en l’absence des mis en cause, la succession de Tchakoui François (décédé) et celle d’Essimi Menye ont été condamnées à payer à l’Etat du Cameroun la somme de 2,5 milliards de FCFA au titre de dommages et intérêts. Elles devront en outre supporter les frais de justice évalués à 20 millions de FCFA.
Il est reproché à l’ancien argentier national, d’avoir versé 2,5 milliards de FCFA au défunt expert-comptable, François Tchakoui, pour l’audit effectué sur les activités de la Société Générale de Surveillance (SGS). L’audit avait découvert un scandale financier de 46 milliards de FCFA, imputé à l’entreprise suisse et fortement couvert au sommet de l’Etat. Le journal Kalara souligne que pour assoir la culpabilité de l’ex-ministre, le tribunal a considéré que sa fuite est la preuve qu’il n’a aucun moyen à opposer à l’accusation.
La juridiction a aussi « relevé que le processus de paiement de l’argent querellé est truffé d’irrégularités sur la forme et sur le fond ». Sur la forme, apprend-on, le TCS constate que la lettre accompagnant l’ordre de virement envoyé à la banque BICEC, autorisant le décaissement de l’argent litigieux, portait les initiales de Charles Tawamba, conseiller juridique au MINFI au moment des faits. Or, le concerné a lui-même, déclaré pendant son témoignage, qu’il n’avait jamais traité de ce dossier, renseigne notre confrère.
Sur le fond, ajoute Kalara, le tribunal a estimé que le fait pour M. Essimi Menye d’avoir violé une règle de la fortune publique dont il est le garant, traduit son intention criminelle. Selon l’équipe des juges, feu Tchakoui n’avait aucune convention écrite avec l’Etat. Le tribunal reconnait que l’audit effectué par feu Tchakoui a fait l’objet de discussions à la Primature. Seulement, alors que les discussions étaient en cours, M. Essimi Menye avait débloqué l’argent litigieux au profit du défunt expert-comptable.
L’ancien ministre et son défunt coaccusé sont poursuivis dans deux autres procédures, dont la somme totale est d’environ 4 milliards de FCFA. Mais Essimi Menye, qui avait quitté le Cameroun peu de temps après sa sortie du gouvernement en 2015, ne s’est jamais présenté au TCS.
Otric N.