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Marthe - Cecile MICCA est une professionnelle de la santé exerçant en Suisse. C'est avec consternation qu'elle a regardé les images choquantes du corps médical qui filme le décès du jeune Bello, du nom de ce jeune lycéen tué au Lycée de Deido à Douala.

 
 
Dans cette lettre ouverte au ministre Manaouda Malachie, Marthe - Cécile MICCA pointe du doigt les manquements graves commis par les médecins et infirmières de l'hôpital de Deido. Elle s'étonne de ce qu'un massage cardiaque se fasse sur un lit en ressort, hors la règle veut que cela se fasse sur une surface dure. De plus, l'écart entre les séries de massage n'est pas du tout respecté. Et pourtant ces connaissances devraient être élémentaires pour des urgentistes d'expérience. Comble d'amateurisme, qu'est ce qui peut bien expliqué que toute une équipe de santé se retrouve avec des téléphones dans un service d'urgence ? Des signes et tant d'autres qui montrent l'irresponsabilité du personnel de santé de l'hôpital de Deido. Que dire du respect de la dignité humaine ?
 
Voici l'intégralité de la lettre ouverte adressée au ministre de la santé par Marthe - Cécile MICCA.
 
Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Publique,
 
En tant que professionnelle de la santé je n'ai pas pu me taire à la vue d'une vidéo choquante qui dévoile le personnel soignant de l'équipe médicale de l'hôpital de Deido à Douala autour d'un jeune patient nommé Bello en agonie. Bello est fils unique. Cette vidéo m'a fortement interpellé, et c'est à ce sujet que je me permets de vous adresser ces quelques lignes. 
 
Excellence Nous sommes à l'ère de la mondialisation ou les informations circulent dans un cyber espace où nous sommes observés en mondovision, et je puis vous dire que cette vidéo dévalorise l'image du Cameroun et explique pourquoi nos professionnels de la santé ne sont pas considérés au delà de nos frontières.
 
Excellence Monsieur le Ministre, c'est avec un grand intérêt que je suis vos activités depuis votre nomination à ce poste qui est d'une grande sensibilité dans un pays en voie de développement comme le nôtre. J'ai été touchée par vos qualités humaines qui se déploient à travers les grandes décisions que vous prenez depuis que vous êtes à ce poste.
 
Motivée par cet espoir que je place en votre clairvoyance et votre perspicacité je n'ai pas hésité un seul instant à vous écrire. Je me demande et je nous interroge soignants que nous sommes où est passée la pratique réflexive dans l'administration des soins que nous prodiguons à nos patients ? Quand dans une vidéo nous voyons un professionnel faire un massage cardiaque sur un lit instable, le nombre de massages et l'intervalle à accorder avant de les relancer, n'étant pas respecté, pour moi c'est du jamais vu dans la pratique médicale.
 
Au Cameroun les soignants ont ils perdu le sens de la responsabilité qui incombe à notre profession ? Où est passée l'éthique dans la profession infirmière et médicale ? Le principe de justice qui exige que les patients soient traités avec équité et humanité dans le respect des règles de l'art. Un massage cardiaque ne se fait t- il pas sur un plan dur? Cela est-il vrai dans un contexte et pas dans un autre ? Où est passé le principe de la non malfaisance? Qu'est ce qui peut justifier les attitudes voyeuristes qui amènent toute une équipe médiale à se mettre à filmer un patient agonisant plutôt que de se déployer dans la prise en charge de celui ci ,surtout face à un cas d'une urgence vitale? En Afrique les patients n'ont ils pas droit au respect de leur dignité? Qui de nous souhaiterait que sa fragilité soit étalée aux yeux du monde qui plus est par une équipe de professionnels qualifiés. Ne sont ils pas entrés en conflit avec la dignité et la vulnérabilité de ce jeune patient ? La sécurité des patients dans un service hospitalier devrait être essentielle dans le cadre de la qualité des soins. Prend on en compte ici de la démarche consistant à intégrer la gestion des risques ?
 
Le patient a t'il été suffisamment protégé? Et la survenance de facteurs indésirables parasitant les soins n'a pas été contrecarrée dans cette vidéo où l'on peut Clairement identifier des risques suivants: hygiène aléatoire, mauvais réflexes professionnels. Dans le détail, on décèle des risques liés aux activités dites de soutien c'est a dire les moyens mis en œuvre pour effectuer les soins ( logistique, équipements.. exemple le jeune patient se fait masser sur un lit ressort...) Et enfin des risques en lien avec l'environnement hospitalier .
 
Je vous invite Excellence, si vous le pouvez à consacrer quelques minutes pour regarder cette vidéo. Je me demande où est passé le sens de la responsabilité en tant que professionnelle. C'est assez grave, la démarche de gestion des risques est pluriprofessionnelle et je n'explique pas que toutes les personnes qui étaient dans cette pièce soient davantage préoccupées à filmer que de s'occuper du patient.C'est une honte, une telle équipe devrait être interpellée afin que cela serve de leçon à tous nos professionnels de la santé. La prise en charge de ce patient n'a pas été faite de manière optimale, c'est une honte, des soignants qui se retrouvent dans un service avec leurs téléphones dans les poches je trouve tout ça dévalorisant pour notre profession. Aucun processus de réflexion relevant de l'éthique soignante, qu'avons nous fait du principe de la bienfaisance en tant que soignant je suis choquée à la vue d'une telle vidéo. Pourquoi ne pouvons nous pas mêler nos valeurs personnelles aux valeurs de notre profession et à la morale, la loi, la déontologie dans un contexte de soins aussi délicat. Est ce que notre personnel soignant mesure l'impact de son défaut de professionnalisme? Quand nous savons que la diffusion exacerbée de cette vidéo sur l'espace cybernétique amplifie le choc émotionnelle de la famille. Nous ne pouvons pas nous taire face à ce genre d'incongruité. Aucun sens de la responsabilité institutionnelle, de la responsabilité morale et même de la responsabilité dans le soin. 
 
La dignité humaine de nos patients n'est pas respectée si rien n'est fait, de pareils actes vont continuer et cela ne fera que desservir l'image de notre pays et remettre en question non seulement le niveau de formation de nos professionnels mais aussi la compétence et l'expertise de nos diplômés. Comment devrais je me positionner en tant que professionnelle face à un telle vidéo qui heurte ma sensibilité ? Si je ne dénonce pas alors je me rends complice de tels actes. Je ne me ferai pas complice d'une telle incurie!
 
Très respectueusement !
 
 

Plusieurs candidats démocrates à la maison blanche évoquent ouvertement l’hypothèse d’octroie des réparations aux noirs considérés comme descendants d’esclaves.

 

Tout a commencé avec la circulation de l’idée chez les Afro-américains. C’est d’ailleurs la toute première fois quand on sait que cette année par coïncidence l’arrivée il y a 400 ans aujourd’hui du premier bateau d’esclaves à Jamestown. Une idée devenue ainsi au cœur d’un débat national. Pour les démocrates de la maison blanche, il faut désormais donner raison à l’histoire en octroyant des réparations aux descendants des noirs d’esclaves. Ceci serait une grande avancée puisque le Président Obama comme Hillary Clinton ou même Bernie Sanders étaient unanimes sur l’idée de réparation.

Depuis l’avènement de la guerre de succession en 1865, le Général nordiste du nom de William Sherman avait donné l’ordre après une discussion inédite qui avait réunie plusieurs pasteurs noirs en Géorgie, une redistribution de 162.000 hectares de terres côtières, de la Caroline du Sud à la Floride, afin de donner 16 hectares à chacun des 40.000 anciens esclaves. Une mesure qui avait pour objectif principal de punir les gros propriétaires confédérés et de trouver un emploi aux nouveaux hommes dits libres. Mais le Président Andrew Johnson a rendu la terre aux planteurs et le Gouvernement américain n’a jamais par la suite décidé de verser des dommages et intérêts, et n’a présenté aucune moindre excuse aux anciens esclaves. De surcroît, le Gouvernement a développé des politiques ségrégationnistes qui ont fait accroître la méconnaissance des avantages économiques pour des générations postérieures.

Les actions entreprises par les démocrates si elles venaient à produire des effets attendus pourront faire rétablir la lumière sur des faits historiques qui ont présenté les esclaves noirs comme des victimes avérés de l’injustice raciale non surement au su de tous, mais aussi à la surprenante méfiance de tous. Il est bien vrai que la question est très délicate, mais en même temps, elle mérite le soutien de l’ensemble de la classe politique américaine pour que les Afro-américains retrouvent désormais la place qui est véritablement la leur aux USA.  Une place mais aussi une reconnaissance qui vaut plus que réparation des dommages et intérêts.

Innocent D.H

Alors que la Police se déploie pour rétablir l’ordre public, elle est l’objet de vifs reproches d’une certaine minorité des classes sociales en France.

 

C’est une situation surprenante pour le syndicat de la Police alliance qui a « ras-le-bol » des critiques contre les forces de l’ordre, qui sont présentées ici comme des boucs « émissaires », a confié ce samedi à l’AFP, le secrétaire général du syndicat Frédéric Lagache, pour la vingtième journée marquant la mobilisation des partisans du mouvement des gilets jaunes. Il poursuit en disant : « cela fait vingt week-ends de suite que nous sommes mobilisés, vingt week-ends de suite sans repos et vingt week-ends de suite que l’on nous critique ». Tous ces propos démontrent au combien le syndicat de la police alliance se trouve indignée des critiques qui ne cessent d’être émises par des hommes politiques ou non de la France.

« Une fois, c’est le lanceur de balles la cause de la violence, une autre fois, le policier lui-même. (…) En revanche, on oublie que policiers et gendarmes agissent pour rétablir l’ordre quand ils sont en face d’eux soit des casseurs soit des gens qui outrepassent les interdictions de manifestation », a ajouté en substance Frédéric Lagache.

Les minorités, auteurs des critiques

Frédéric Lagache ne manque pas de mots pour dénoncer d’une voix grave les vives critiques à l’endroit des forces de sécurité, et cible certains auteurs. « Maintenant ça suffit. Nous policiers en avons marre de toutes ces critiques. Certains groupes minoritaires veulent faire croire que ce sont les forces de l’ordre les méchants en tentant de manipuler l’opinion publique », l’a-t-on entendu dire. Il précise en plus que les policiers et gendarmes ont plutôt besoin du soutien de l’opinion que des critiques acerbes, inqualifiables et inacceptables de la part de ces groupes minoritaires. Dans une vidéo, on a vu des messages du genre « il faut tirer », les propos des policiers choquent.

En rappel, depuis les premiers jours du mois de novembre, les forces de maintien de l’ordre sont régulièrement l’objet des accusations violentes. Comme si cela ne suffisait pas le 23 mars 2019, une manifestante âgée de 73 ans a été blessée à Nice lors d’une décharge des forces de l’ordre. Le Procureur a reconnu vendredi qu’elle avait été poussée par un policier. Tous ces indices d’accusation suscitent donc le ras-le-bol du syndicat de la Police alliance.

Innocent D.H

C’est ce samedi soir que les observateurs du phénomène du « FOUP FAP » sauront quel est le réel niveau de popularité du « buzzeur » Nyangono du Sud. L’artiste annonce un concert « dévastatrice » dès 20 heures ce samedi 30 mars au PAPOSY.
 
La nouvelle coqueluche de la musique camerounaise se donne en spectacle, grandeur nature ce samedi 30 mars 2019 au palais Polyvalent des Sports de Yaoundé. Emporté par un succès qu’il n’avait pas lui-même vu venir, Nyangono du Sud a décidé d’aller à l’assaut de la plus grande salle de spectacle au Cameroun. Remplir le palais des sports est devenu pour plusieurs un véritable round de test de popularité. Un pari qui inscrit ceux qui réussissent à y parvenir dans une notoriété du type livre de records Guinness.
 
Nyangono du Sud réussira-t-il là où Magasco a échoué ?
 
Le dernier musicien camerounais à avoir réussi ce pari est un autre chanteur populiste, Malhoox. Mais pour y arriver, on a vu l’armada médiatique mis en place par le jeune camerounais. Il avait en son temps utilisé toutes les voies de communications pour mobiliser le maximum de fans. Ce qui semble tout le contraire pour Nyangono du Sud. Hormis une banderole posée en face de sa boutique au marché central, on ne voit presqu’aucun visuel de Nyangono du Sud dans la ville de Yaoundé. L’investissement en termes de communication est de loin inférieur à celle mis en œuvre par Malhoox. Ce qui donne de s’interroger sur le succès attendu de cette fête du « FOUP FAP ».
 
 Qu’est ce qui peut faire la force de Nyangono du Sud ?
 
Tout d’abord, il faut se l’avouer, la gloire de Nyangono n’est pas le fruit d’un forcing médiatique ou d’un matraquage particulier. C’est mouvement spontané venu des internautes à un moment où les camerounais avaient besoin de sortir des débats post-électoraux avec leurs dérives tribales. C’est le peuple qui a choisi Nyangono du Sud et a fait de lui ce qu’il devient aujourd’hui. De ce point de vue, Nyangono du Sud se dit simplement que ce public qui l’a créé sera certainement massivement présent pour couronner son succès.
 
Par ailleurs, Nyangono est un commerçant. Depuis de nombreuses décennies il s’est fait des amitiés qui sont susceptibles de mobiliser le public nécessaire pour remplir le Palais de sports de Yaoundé. Il faut également tenir compte du fait que la date du 30 mars est très bien choisie. Les élèves viennent juste de prendre leur congé pour le deuxième trimestre, ils auront certainement besoin de se défouler un tout petit peu. Ajoutons que les lions indomptables du Cameroun ont offert 500 billets pour le concert de Nyangono du Sud.
 
Avec tout ceci, le palais fera-t-il le plein d’œuf ? Just wait and see.
 
 
Stephane Nzesseu

 

C’est par un communiqué signé par le secrétaire général de l’Observatoire Nationale de la Jeunesse que la bonne nouvelle a été communiquée au public.

 
Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou, a choisi de poser un acte en faveur de jeunes camerounais en mal d’insertion socio professionnelle.  Une action qui s’inscrit dans le cadre du « PLAN TRIENNAL JEUNES ». Pour implémenter cette initiative, le ministre a choisi de s’appuyer sur le ressort de l’Observatoire Nationale de la Jeunesse. L’ONJ qui mobilise sur sa plateforme des milliers de jeunes camerounais qui y sont inscrits et qui sont détenteurs de la carte Jeune. 
 
Le bras séculier du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique est un centre de formation professionnel qui a pignon sur rue. Il s’agit du Centre de Formation Professionnel des Arts et Métiers (CFPAM). Le CFPAM est l’initiative d’un jeune camerounais, Mr Job TATKEU. Un centre de formation adossé sur une association dont la mission principale est de venir en aide aux jeunes défavorisés. L’association HOPE CONCEPT. Et c’est ce centre de formation professionnel qui aura la lourde responsabilité de former les 1800 jeunes qui obtiendront des bourses du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique. La durée de formation varie entre six (6) et douze (12) mois selon les filières. De plus ces boursiers prendront part aux examens certificatifs organisés par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle (MINEFOP).
 
La répartition des filières répond aux besoins du monde de l’emploi en ce moment. Les boursiers pourront choisir entre quatre grands groupes de métiers : Informatique, Gestion, Audiovisuel, Beauté. Le Minjec offre 620 places pour la filière informatique. C’est la plus importante en chiffre. Les apprenants de ce secteur de métier auront à se frotter au secrétariat bureautique, secrétariat de direction, maintenance informatique et réseau, création de site web, programmations des applications. Dans le grand ensemble de gestion, on retrouve les disciplines tel le management et Gestion des Ressources Humaines, montage et gestion des projets, comptabilité et gestion des entreprises.  En audiovisuel, il s’agira des domaines de types infographie multimédia, montage vidéo, réalisateur TV, graphisme de production. Et dans les métiers de la beauté, les apprenants toucheront à l’esthétique, la coiffure, la cosmétique.
 
Une véritable aubaine pour ces jeunes camerounais qui pourront grâce à cette initiative se donner les moyens techniques de sortir du chômage.
 
 
Stéphane Nzesseu

C'est à l'occasion de la tenue son 11e congrès ordinaire de mars 2019 à Bengue Tiko.

 

Les arrondissements de Ketté et Ouli dans le département de la Kadey à l'Est, ont choisi pour point commun le comité de développement (Cdako), c'est ainsi  qu'un nouveau bureau du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli a tenu son 11e congrès ordinaire le 21 mars dernier. C'est la ville Bengue Tiko dans l'arrondissement de Mbotoro (Ouli) qui a servi de cadre à ces activités sous la présidence du ministre des mines de l'industrie et du développement technologique, le Dr Dodo Ndoké Gabriel, élite de la localité et par ailleurs président du bureau national sortant.

Pour donner un nouveau à ce comité toute sa valeur et sa crédibilité, les organisateurs ont pris toutes les dispositions techniques organisationnelle pour tout ce déroule dans les meilleurs conditions.

« Après plusieurs années à la tête de ce comité, volontairement je décide passé le relais de la gestion à celui ou celle qui se sentirait capable de diriger notre comité pour les prochaines années », dixit le président national sortant, le ministre Gabriel Dodo Ndoké. Dans la politique participative à la gestion des activités du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli, le ministre Dodo Ndoké Gabriel, remet la présidence du Cdako à une autorité traditionnelle après avoir passé plus d'une décennie à la tête dudit comité. 

Ce jour, le ministre des mines, de l'industrie et du développement technologique a passé les rênes du développement des arrondissements de Ketté et Ouli dans le département de la Kadey à Sa Majesté Bakary Dobil. « Voici une vision salutaire, un esprit de vivre ensemble, un sens élevé du développement locale que vient de nous enseignés le président national sortant. “Celui de passer le témoin” durant ce congrès ou il ne s'est plus porté candidat mais d'accompagner le bureau sur les traces du développement engagé par ces deux arrondissements », indique Franck Biye, jeune élite. Congrès présidé par Eugène Dimbele Boui, représentant le préfet  Aboubakar Iyawa, de la Kadey. En présidant ledit comité, le sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro a également procédé à l'installation du nouveau bureau du Cdako. Dans son rôle d'autorité administrative, Eugène Dimbele Boui  a invité les membres et sympathisants  à rester davantage unis afin de promouvoir le développement des deux arrondissements qui s'inscrivent en droite ligne avec les idéaux du chef de l'État.  

Le sous-préfet a également salué l'humilité et l'esprit de fair-play qui a prévalu au cours de ces travaux dont le ministre Dodo Ndoké Gabriel a passé simplement le témoin à un frère.

Le point d'honneur de ces travaux était essentiellement renouvellement du bureau de l'organe dirigeant du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli. Il est constitué d'un président d'honneur, le Dr Dodo Ndoké Gabriel, président du bureau national S.M Bakary Dobil ; vice-président Tekoura Paul Blaise; secrétaire général Diba Paulin, secrétaire général adjoint Garba François; trésorier Mme Baba Mariane ; Souleymanou Amadiane, commissaires aux comptes Madoukou Joseph, Mouri Sébastien, Mbormo Philipe. Les conseillers au bureau exécutif : « l'honorable Député Danata Paul, Fatime Bilamo, Mbele Gbanga Gilbert, chef supérieur Gbaya; Gbanga Emmanuel, maire de la commune de Ketté ; Aba Levy maire de la commune de Mbotoro (Ouli)... Chargé de la culture est PAÏGAMA Roger et le chargé de la communication est Mbelebina Victor.

Ce 11e congrès ordinaire était également un espace (plateforme) d'échange fructueux entre tous les fils et filles de ces localités. Le rendez-vous est pris pour le 8e congrès du Moïnan à Ngaoundéré dans les mois avenir.  

 

Bossis Ebo'o

Le Président du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée Nationale est décédé dans les premières heures de cette journée de samedi à l’hôpital général de Yaoundé de suites de longue maladie. Un véritable leader et un rassembleur que vient de perdre le Social Democratic Front.
 
 
Le député de la circonscription électorale du BUI-CENTRE, région du Nord-Ouest, est décédé ce 30 mars autour de trois heures. Il rend l’âme à l’hôpital général où il était interné depuis plusieurs jours. Joseph Banadzem Lukong, enseignant de profession, a professé durant de nombreuses années à l’école normale de Yaoundé.
 
Un départ qui est un véritable coup dur pour le SDF. Après la débâcle lors de la dernière élection présidentielle, le parti de Ni John Fru Ndi est en reconquête de son aura d’antan. Le Social Democratic Front se déploie dans des opérations de charmes auprès des populations. C’est dans ce sens qu’on peut inscrire les actions populistes orchestrées il y a peu par l’honorable Jean Michel Nintcheu en fin janvier 2019. Et dans un pareil mouvement, le SDF avait grandement besoin du président de son groupe parlementaire.
 
Le rassembleur, le fédérateur qu’il était va énormément manquer au SDF surtout en ce moment où il y a de plus en plus de défections au sein du leader historique de l’opposition camerounaise. Ces derniers mois, des noms parmi les plus représentatifs du parti ont quitté le bateau au profit du MRC pour les uns (Célestin Djamen, Mathias Kameni…), et le RDPC pour les autres. Il s’agit précisément du député Oscar Edimo Ndoumbè qui a été récemment admis dans les rangs des députés du parti proche du pouvoir. Face à ces remous, la parole du pédagogue Joseph Banadzem Lukong devait certainement servir à resserrer les rangs derrière le Chairman. Ce d’autant plus que nous sommes en année électorale. Le SDF ira aux prochaines élections législatives, municipales et régionales sans l’un de ses atouts de campagne dans la région du Nord-Ouest. Un véritable saut en arrière en perspective pour les résultats du parti.
 
Joseph Banadzem Lukong fait également parti de ces militants qui malgré les secousses au sein du SDF est toujours resté fidèle au Chairman Ni John Fru Ndi. Il va laisser un grand vide dans le parti. C’est une perte également pour la famille des parlementaires camerounais pour qui il était un compagnon de marche et de lutte. Une perte pour sa famille et ses proches. Une perte pour la Nation camerounaise en somme.
 
Adieu Honorable !
 
Stephane Nzesseu

Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale a en émis l’assurance à l’issue de la signature de deux conventions y relatives à N’djamena, au Tchad.

 

La Banque des Etats de l’Afrique Centrale se veut rassurante quant à la bonne marche du processus de fusion des marchés financiers de la sous-région. Abbas Mahamat Tolli, son gouverneur indique que « le processus en cours devrait aboutir au plus tard le 30 juin 2019 ». Il s’agit d’instituer une nouvelle configuration du marché financier régional articulé autour de trois points. Un régulateur unique basé à Libreville (Gabon), une bourse unique, dont le siège est fixé à Douala (Cameroun) issue de la fusion des deux bourses existantes. La Bourse des Valeurs Mobilières(Bvmac) et Douala Stock Exchange(DSX). Puis en troisième lieu un dépositaire central unique du marché financier provisoirement logé dans les services centraux de la Beac à Yaoundé.

C’est sur ce dernier point que se situe la signature de deux  conventions de transfert des valeurs mobilières et de leurs supports le 22  mars 2019 par  la banque. L’un avec la Caisse autonome d’amortissement du Cameroun (CAA) et l’autre avec la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac).  Il s’agit là de deux dépositaires centraux qui par ces accords  dotent le marché financier de la Cemac d’un dépositaire central unique. Il est question maintenant de « s’engager rapidement dans la création d’une entité autonome qui assurera définitivement le rôle de dépositaire central unique », provisoirement confié à la Beac, a ajouté Abbas Mahamat Tolli.

S’agissant des autres points du processus de fusion, Abbas Mahamat Tolli fait savoir que la sous-région ne compte plus qu’un seul régulateur. Ceci grâce à la fusion de la Commission de surveillance du Marché financier d’Afrique centrale(Cosumaf) et de la Commission des marchés financiers du Cameroun(CMF).  Mais « Comme pour les Dépositaires centraux, la seconde phase du projet sera engagée incessamment dans le but de restructurer le Régulateur unique du marché financier régional, afin de le doter d’un cadre réglementaire adapté, des moyens et des infrastructures techniques nécessaires à l’ accomplissement optimal de ses missions de surveillance du marché financier régional. », précise le gouverneur de la Beac.

Pour ce qui est des deux bourses, « le Conseil d’administration de la DSX a validé le traité de fusion le 19 mars 2019. S’agissant de la Bvmac, je suis persuadé que le projet de Traité de fusion sera rapidement validé», espérait Abbas Mahamat Tolli pour qui la fusion physique des deux bourses pourrait aboutir à la fin du mois de mars 2019. 

 

Nicole Ricci Minyem

La cérémonie d’inauguration sera présidée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre.

 

Même si l’usine de Cimencam située dans la localité de Nomayos ne sera qu’officiellement inaugurée le 02 avril prochain, il faut souligner qu’elle a déjà produit son premier ciment de type CEM II 42.5 (Robust). C’était le 28 janvier dernier. Ayant perdu le monopole dans le marché du ciment au Cameroun, avec cette nouvelle usine, Cimencam va essayer de remonter la pente. Avec ses 500 000 tonnes attendues, Nomayos va faire passer la capacité totale de production de Cimencam à 2 200 000 si on rajoute les 1 500 000 et les 300 000 tonnes déjà produites respectivement à Douala et Figuil. Il faut savoir que la maturation et la concrétisation de l’usine de Nomayos a duré 10 années.  

Cimencam n’attend pas s’arrêter là. L’entreprise dont l’actionnaire majoritaire est le groupe Lafarge Holcim entend déjà procéder à la construction d’une autre usine. Le top management a demandé que lui soit soumis un plan en vue de la construction de la 4e usine de production de ciment à Figuil dans la région de l’Extrême-Nord. « Nomayos est un passage intermédiaire et Figuil nous permettra de passer un cap supplémentaire », fait savoir Noe Ikoue le Directeur général de Cimencam. La capacité de production de ladite usine n’a pas encore été indiquée mais d’après nos sources, elle doit dépasser le million de tonnes.  

Créé en 1963, Cimencam a été depuis un bon nombre d’années, le leader des matériaux de la construction au Cameroun et en Afrique Centrale. Avec une équipe de plusieurs centaines d’hommes et femmes, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 85 milliards de FCFA en 2013. Sur la place portuaire de Douala ou se trouve l’actuelle Direction générale de l’usine on confesse que «Cimencam fait sa mue par s’adapter aux nouvelles exigences du marché de plus en plus concurrentiel».

Seulement le marché du ciment est devenu un secteur assez convoité au Cameroun. Ces quatre dernières années, il y a eu l’arrivée de sérieux concurrents à l’instar de Dangote. Lesdits concurrents ont profité de la loi d’avril 2013 « fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun » pour investir lourdement dans le secteur. A l’heure actuelle on compte les Turcs, les Marocains et les Nigérians.

Liliane N.

 

Les partisans de la sécession du Cameroun continuent de manipuler la communauté internationale afin de les amener adhérer à leur cause et par ces idéaux, diviser le pays.

 

L’organisation des droits de l’Homme, Human rights watch, a publié ce 28 mars 2019 un rapport sur la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Dans ce rapport, HRW fait un bilan de ladite crise depuis son début et établit les responsabilités des différentes parties au conflit à savoir l’Etat et les séparatistes.

Un fait remarquable dans ledit rapport est l’acharnement de HRW sur le gouvernement et les forces de sécurité et une couverture plus ou moins perceptible sur les sécessionnistes. C’est à se demander si ces derniers ne sont pas les commanditaires de ce rapport. Tout porte d’ailleurs à le croire étant donné qu’il a été rédigé par Félix Agbor Balla, avocat camerounais spécialisé dans les droits de l’Homme. Les ressources exploitées pour la rédaction de ce document seraient le fruit des recherches menées par Ilaria Allegrozi, chercheuse spécialisée dans les droits de l’Homme.

Dans des publications faites sur Twitter, ces deux acteurs se remercient mutuellement d’avoir contribué à l’aboutissement de ces recherches. « Je remercie Félix Agbor Balla et le staff du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) de m’avoir aidé à mener les recherches qui ont servi de ressource dans le dernier rapport de HRW sur la crise anglophone au Cameroun », a tweeté Ilaria Allegrozi. La réponse de l’activiste éclaircit davantage l’éventualité d’une sollicitation préalable de cette collecte : « Nous vous remercions également ainsi que HRW d’avoir cru en nos capacités et notre professionnalisme ».

Ce rapport, fruit des efforts conjoints des partisans du sécessionnisme n’a donc que raison de léser les pertes de l’Etat et de mettre en avant celles des rebelles, tout en rendant les FDS responsables des dommages causés aux populations civiles.

 

 

 

Notons qu’en janvier 2017, Félix Agbor Balla a été arrêté et déféré à la prison centrale de Kondengui pour actes de terrorisme et rébellion entres autres chefs d’accusation. Il avait été arrêté avec 71 autres leaders du consortium anglophone et tous risquaient la peine de mort. Il a été libéré après huit mois de détention et a repris ses activités, poursuivant son combat pour la radicalisation du mouvement anglophone alors que les premiers groupes armés voyaient le jour.

Le rapport de HRW qui a donc été rédigé par cet activiste semble donc de toute évidence être en droite ligne avec sa détermination à voir son objectif atteint. HRW aurait-il été manipulé par ces mécènes de la diaspora qui essaient par tous les moyens de financer le conflit, perpétuer leurs idées et diviser le pays ?

L’acharnement du rapport sur les forces de défense est étrange. « Les forces gouvernementales ont tué plusieurs dizaines de civils, recouru à la force de manière indiscriminée et incendié des centaines d’habitations au cours des six derniers mois dans les régions anglophones du Cameroun… Depuis le mois d’octobre, au moins 170 civils ont été tués lors de plus de 220 incidents qui se sont produits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Ces déclarations trouvent leur propre faille dans le même rapport lorsqu'il indique la difficulté de collecter les informations dans ces zones en conflit « étant donné la persistance des affrontements et la difficulté à obtenir des informations dans des zones reculées ». Comment donc comprendre qu’une organisation internationale ait pu se baser sur de telles références pour rédiger un rapport sur une situation pour le moins sensible ? Des données collectées par des personnes vivant à l’étranger et craignant de retourner mener le combat sur le territoire national parce reniés par les siens ? Sur quelle base ces données ont-elles été établies ? Telles sont entre autres questions auxquelles tous ces oiseleurs qui sont les seuls à apprécier de part et d’autre le fruit de leur collaboration sont appelés à apporter des réponses.

Les mesures prises par les forces de sécurité camerounaises qui s’acharnent depuis près de deux ans à rétablir la paix et la stabilité dans les régions en crises, sont ici qualifiées de « réaction disproportionnée qui est contre-productive et risque de provoquer davantage de violence ». Le gouvernement camerounais saurait-il laisser ses citoyens entre les mains de rebelles sécessionnistes qui ont clairement montré leur manque d’intérêt à la recherche pacifique de la situation ? HRW et les rédacteurs de ce rapport semblent avoir un penchant pour ces combattants pour qui les pertes semblent plus élevées que celles subies par l’Etat et les populations. Il s’agit notamment des infrastructures telles que les écoles, les voies publiques et tout récemment encore, les hôpitaux vandalisés par les séparatistes comptent pour peu aux yeux de cette organisation. Il ne reste plus qu’à espérer que la manipulation de ces mécènes malveillants de la diaspora n’ait pas atteint les organisations internationales humanitaires.

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Sunday, 05 June 2022 11:01