Tout a commencé avec la circulation de l’idée chez les Afro-américains. C’est d’ailleurs la toute première fois quand on sait que cette année par coïncidence l’arrivée il y a 400 ans aujourd’hui du premier bateau d’esclaves à Jamestown. Une idée devenue ainsi au cœur d’un débat national. Pour les démocrates de la maison blanche, il faut désormais donner raison à l’histoire en octroyant des réparations aux descendants des noirs d’esclaves. Ceci serait une grande avancée puisque le Président Obama comme Hillary Clinton ou même Bernie Sanders étaient unanimes sur l’idée de réparation.
Depuis l’avènement de la guerre de succession en 1865, le Général nordiste du nom de William Sherman avait donné l’ordre après une discussion inédite qui avait réunie plusieurs pasteurs noirs en Géorgie, une redistribution de 162.000 hectares de terres côtières, de la Caroline du Sud à la Floride, afin de donner 16 hectares à chacun des 40.000 anciens esclaves. Une mesure qui avait pour objectif principal de punir les gros propriétaires confédérés et de trouver un emploi aux nouveaux hommes dits libres. Mais le Président Andrew Johnson a rendu la terre aux planteurs et le Gouvernement américain n’a jamais par la suite décidé de verser des dommages et intérêts, et n’a présenté aucune moindre excuse aux anciens esclaves. De surcroît, le Gouvernement a développé des politiques ségrégationnistes qui ont fait accroître la méconnaissance des avantages économiques pour des générations postérieures.
Les actions entreprises par les démocrates si elles venaient à produire des effets attendus pourront faire rétablir la lumière sur des faits historiques qui ont présenté les esclaves noirs comme des victimes avérés de l’injustice raciale non surement au su de tous, mais aussi à la surprenante méfiance de tous. Il est bien vrai que la question est très délicate, mais en même temps, elle mérite le soutien de l’ensemble de la classe politique américaine pour que les Afro-américains retrouvent désormais la place qui est véritablement la leur aux USA. Une place mais aussi une reconnaissance qui vaut plus que réparation des dommages et intérêts.
Innocent D.H
C’est une situation surprenante pour le syndicat de la Police alliance qui a « ras-le-bol » des critiques contre les forces de l’ordre, qui sont présentées ici comme des boucs « émissaires », a confié ce samedi à l’AFP, le secrétaire général du syndicat Frédéric Lagache, pour la vingtième journée marquant la mobilisation des partisans du mouvement des gilets jaunes. Il poursuit en disant : « cela fait vingt week-ends de suite que nous sommes mobilisés, vingt week-ends de suite sans repos et vingt week-ends de suite que l’on nous critique ». Tous ces propos démontrent au combien le syndicat de la police alliance se trouve indignée des critiques qui ne cessent d’être émises par des hommes politiques ou non de la France.
« Une fois, c’est le lanceur de balles la cause de la violence, une autre fois, le policier lui-même. (…) En revanche, on oublie que policiers et gendarmes agissent pour rétablir l’ordre quand ils sont en face d’eux soit des casseurs soit des gens qui outrepassent les interdictions de manifestation », a ajouté en substance Frédéric Lagache.
Les minorités, auteurs des critiques
Frédéric Lagache ne manque pas de mots pour dénoncer d’une voix grave les vives critiques à l’endroit des forces de sécurité, et cible certains auteurs. « Maintenant ça suffit. Nous policiers en avons marre de toutes ces critiques. Certains groupes minoritaires veulent faire croire que ce sont les forces de l’ordre les méchants en tentant de manipuler l’opinion publique », l’a-t-on entendu dire. Il précise en plus que les policiers et gendarmes ont plutôt besoin du soutien de l’opinion que des critiques acerbes, inqualifiables et inacceptables de la part de ces groupes minoritaires. Dans une vidéo, on a vu des messages du genre « il faut tirer », les propos des policiers choquent.
En rappel, depuis les premiers jours du mois de novembre, les forces de maintien de l’ordre sont régulièrement l’objet des accusations violentes. Comme si cela ne suffisait pas le 23 mars 2019, une manifestante âgée de 73 ans a été blessée à Nice lors d’une décharge des forces de l’ordre. Le Procureur a reconnu vendredi qu’elle avait été poussée par un policier. Tous ces indices d’accusation suscitent donc le ras-le-bol du syndicat de la Police alliance.
Innocent D.H
Les arrondissements de Ketté et Ouli dans le département de la Kadey à l'Est, ont choisi pour point commun le comité de développement (Cdako), c'est ainsi qu'un nouveau bureau du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli a tenu son 11e congrès ordinaire le 21 mars dernier. C'est la ville Bengue Tiko dans l'arrondissement de Mbotoro (Ouli) qui a servi de cadre à ces activités sous la présidence du ministre des mines de l'industrie et du développement technologique, le Dr Dodo Ndoké Gabriel, élite de la localité et par ailleurs président du bureau national sortant.
Pour donner un nouveau à ce comité toute sa valeur et sa crédibilité, les organisateurs ont pris toutes les dispositions techniques organisationnelle pour tout ce déroule dans les meilleurs conditions.
« Après plusieurs années à la tête de ce comité, volontairement je décide passé le relais de la gestion à celui ou celle qui se sentirait capable de diriger notre comité pour les prochaines années », dixit le président national sortant, le ministre Gabriel Dodo Ndoké. Dans la politique participative à la gestion des activités du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli, le ministre Dodo Ndoké Gabriel, remet la présidence du Cdako à une autorité traditionnelle après avoir passé plus d'une décennie à la tête dudit comité.
Ce jour, le ministre des mines, de l'industrie et du développement technologique a passé les rênes du développement des arrondissements de Ketté et Ouli dans le département de la Kadey à Sa Majesté Bakary Dobil. « Voici une vision salutaire, un esprit de vivre ensemble, un sens élevé du développement locale que vient de nous enseignés le président national sortant. “Celui de passer le témoin” durant ce congrès ou il ne s'est plus porté candidat mais d'accompagner le bureau sur les traces du développement engagé par ces deux arrondissements », indique Franck Biye, jeune élite. Congrès présidé par Eugène Dimbele Boui, représentant le préfet Aboubakar Iyawa, de la Kadey. En présidant ledit comité, le sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro a également procédé à l'installation du nouveau bureau du Cdako. Dans son rôle d'autorité administrative, Eugène Dimbele Boui a invité les membres et sympathisants à rester davantage unis afin de promouvoir le développement des deux arrondissements qui s'inscrivent en droite ligne avec les idéaux du chef de l'État.
Le sous-préfet a également salué l'humilité et l'esprit de fair-play qui a prévalu au cours de ces travaux dont le ministre Dodo Ndoké Gabriel a passé simplement le témoin à un frère.
Le point d'honneur de ces travaux était essentiellement renouvellement du bureau de l'organe dirigeant du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli. Il est constitué d'un président d'honneur, le Dr Dodo Ndoké Gabriel, président du bureau national S.M Bakary Dobil ; vice-président Tekoura Paul Blaise; secrétaire général Diba Paulin, secrétaire général adjoint Garba François; trésorier Mme Baba Mariane ; Souleymanou Amadiane, commissaires aux comptes Madoukou Joseph, Mouri Sébastien, Mbormo Philipe. Les conseillers au bureau exécutif : « l'honorable Député Danata Paul, Fatime Bilamo, Mbele Gbanga Gilbert, chef supérieur Gbaya; Gbanga Emmanuel, maire de la commune de Ketté ; Aba Levy maire de la commune de Mbotoro (Ouli)... Chargé de la culture est PAÏGAMA Roger et le chargé de la communication est Mbelebina Victor.
Ce 11e congrès ordinaire était également un espace (plateforme) d'échange fructueux entre tous les fils et filles de ces localités. Le rendez-vous est pris pour le 8e congrès du Moïnan à Ngaoundéré dans les mois avenir.
Bossis Ebo'o
La Banque des Etats de l’Afrique Centrale se veut rassurante quant à la bonne marche du processus de fusion des marchés financiers de la sous-région. Abbas Mahamat Tolli, son gouverneur indique que « le processus en cours devrait aboutir au plus tard le 30 juin 2019 ». Il s’agit d’instituer une nouvelle configuration du marché financier régional articulé autour de trois points. Un régulateur unique basé à Libreville (Gabon), une bourse unique, dont le siège est fixé à Douala (Cameroun) issue de la fusion des deux bourses existantes. La Bourse des Valeurs Mobilières(Bvmac) et Douala Stock Exchange(DSX). Puis en troisième lieu un dépositaire central unique du marché financier provisoirement logé dans les services centraux de la Beac à Yaoundé.
C’est sur ce dernier point que se situe la signature de deux conventions de transfert des valeurs mobilières et de leurs supports le 22 mars 2019 par la banque. L’un avec la Caisse autonome d’amortissement du Cameroun (CAA) et l’autre avec la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac). Il s’agit là de deux dépositaires centraux qui par ces accords dotent le marché financier de la Cemac d’un dépositaire central unique. Il est question maintenant de « s’engager rapidement dans la création d’une entité autonome qui assurera définitivement le rôle de dépositaire central unique », provisoirement confié à la Beac, a ajouté Abbas Mahamat Tolli.
S’agissant des autres points du processus de fusion, Abbas Mahamat Tolli fait savoir que la sous-région ne compte plus qu’un seul régulateur. Ceci grâce à la fusion de la Commission de surveillance du Marché financier d’Afrique centrale(Cosumaf) et de la Commission des marchés financiers du Cameroun(CMF). Mais « Comme pour les Dépositaires centraux, la seconde phase du projet sera engagée incessamment dans le but de restructurer le Régulateur unique du marché financier régional, afin de le doter d’un cadre réglementaire adapté, des moyens et des infrastructures techniques nécessaires à l’ accomplissement optimal de ses missions de surveillance du marché financier régional. », précise le gouverneur de la Beac.
Pour ce qui est des deux bourses, « le Conseil d’administration de la DSX a validé le traité de fusion le 19 mars 2019. S’agissant de la Bvmac, je suis persuadé que le projet de Traité de fusion sera rapidement validé», espérait Abbas Mahamat Tolli pour qui la fusion physique des deux bourses pourrait aboutir à la fin du mois de mars 2019.
Nicole Ricci Minyem
Même si l’usine de Cimencam située dans la localité de Nomayos ne sera qu’officiellement inaugurée le 02 avril prochain, il faut souligner qu’elle a déjà produit son premier ciment de type CEM II 42.5 (Robust). C’était le 28 janvier dernier. Ayant perdu le monopole dans le marché du ciment au Cameroun, avec cette nouvelle usine, Cimencam va essayer de remonter la pente. Avec ses 500 000 tonnes attendues, Nomayos va faire passer la capacité totale de production de Cimencam à 2 200 000 si on rajoute les 1 500 000 et les 300 000 tonnes déjà produites respectivement à Douala et Figuil. Il faut savoir que la maturation et la concrétisation de l’usine de Nomayos a duré 10 années.
Cimencam n’attend pas s’arrêter là. L’entreprise dont l’actionnaire majoritaire est le groupe Lafarge Holcim entend déjà procéder à la construction d’une autre usine. Le top management a demandé que lui soit soumis un plan en vue de la construction de la 4e usine de production de ciment à Figuil dans la région de l’Extrême-Nord. « Nomayos est un passage intermédiaire et Figuil nous permettra de passer un cap supplémentaire », fait savoir Noe Ikoue le Directeur général de Cimencam. La capacité de production de ladite usine n’a pas encore été indiquée mais d’après nos sources, elle doit dépasser le million de tonnes.
Créé en 1963, Cimencam a été depuis un bon nombre d’années, le leader des matériaux de la construction au Cameroun et en Afrique Centrale. Avec une équipe de plusieurs centaines d’hommes et femmes, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 85 milliards de FCFA en 2013. Sur la place portuaire de Douala ou se trouve l’actuelle Direction générale de l’usine on confesse que «Cimencam fait sa mue par s’adapter aux nouvelles exigences du marché de plus en plus concurrentiel».
Seulement le marché du ciment est devenu un secteur assez convoité au Cameroun. Ces quatre dernières années, il y a eu l’arrivée de sérieux concurrents à l’instar de Dangote. Lesdits concurrents ont profité de la loi d’avril 2013 « fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun » pour investir lourdement dans le secteur. A l’heure actuelle on compte les Turcs, les Marocains et les Nigérians.
Liliane N.
L’organisation des droits de l’Homme, Human rights watch, a publié ce 28 mars 2019 un rapport sur la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Dans ce rapport, HRW fait un bilan de ladite crise depuis son début et établit les responsabilités des différentes parties au conflit à savoir l’Etat et les séparatistes.
Un fait remarquable dans ledit rapport est l’acharnement de HRW sur le gouvernement et les forces de sécurité et une couverture plus ou moins perceptible sur les sécessionnistes. C’est à se demander si ces derniers ne sont pas les commanditaires de ce rapport. Tout porte d’ailleurs à le croire étant donné qu’il a été rédigé par Félix Agbor Balla, avocat camerounais spécialisé dans les droits de l’Homme. Les ressources exploitées pour la rédaction de ce document seraient le fruit des recherches menées par Ilaria Allegrozi, chercheuse spécialisée dans les droits de l’Homme.
Dans des publications faites sur Twitter, ces deux acteurs se remercient mutuellement d’avoir contribué à l’aboutissement de ces recherches. « Je remercie Félix Agbor Balla et le staff du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) de m’avoir aidé à mener les recherches qui ont servi de ressource dans le dernier rapport de HRW sur la crise anglophone au Cameroun », a tweeté Ilaria Allegrozi. La réponse de l’activiste éclaircit davantage l’éventualité d’une sollicitation préalable de cette collecte : « Nous vous remercions également ainsi que HRW d’avoir cru en nos capacités et notre professionnalisme ».
Ce rapport, fruit des efforts conjoints des partisans du sécessionnisme n’a donc que raison de léser les pertes de l’Etat et de mettre en avant celles des rebelles, tout en rendant les FDS responsables des dommages causés aux populations civiles.
Notons qu’en janvier 2017, Félix Agbor Balla a été arrêté et déféré à la prison centrale de Kondengui pour actes de terrorisme et rébellion entres autres chefs d’accusation. Il avait été arrêté avec 71 autres leaders du consortium anglophone et tous risquaient la peine de mort. Il a été libéré après huit mois de détention et a repris ses activités, poursuivant son combat pour la radicalisation du mouvement anglophone alors que les premiers groupes armés voyaient le jour.
Le rapport de HRW qui a donc été rédigé par cet activiste semble donc de toute évidence être en droite ligne avec sa détermination à voir son objectif atteint. HRW aurait-il été manipulé par ces mécènes de la diaspora qui essaient par tous les moyens de financer le conflit, perpétuer leurs idées et diviser le pays ?
L’acharnement du rapport sur les forces de défense est étrange. « Les forces gouvernementales ont tué plusieurs dizaines de civils, recouru à la force de manière indiscriminée et incendié des centaines d’habitations au cours des six derniers mois dans les régions anglophones du Cameroun… Depuis le mois d’octobre, au moins 170 civils ont été tués lors de plus de 220 incidents qui se sont produits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Ces déclarations trouvent leur propre faille dans le même rapport lorsqu'il indique la difficulté de collecter les informations dans ces zones en conflit « étant donné la persistance des affrontements et la difficulté à obtenir des informations dans des zones reculées ». Comment donc comprendre qu’une organisation internationale ait pu se baser sur de telles références pour rédiger un rapport sur une situation pour le moins sensible ? Des données collectées par des personnes vivant à l’étranger et craignant de retourner mener le combat sur le territoire national parce reniés par les siens ? Sur quelle base ces données ont-elles été établies ? Telles sont entre autres questions auxquelles tous ces oiseleurs qui sont les seuls à apprécier de part et d’autre le fruit de leur collaboration sont appelés à apporter des réponses.
Les mesures prises par les forces de sécurité camerounaises qui s’acharnent depuis près de deux ans à rétablir la paix et la stabilité dans les régions en crises, sont ici qualifiées de « réaction disproportionnée qui est contre-productive et risque de provoquer davantage de violence ». Le gouvernement camerounais saurait-il laisser ses citoyens entre les mains de rebelles sécessionnistes qui ont clairement montré leur manque d’intérêt à la recherche pacifique de la situation ? HRW et les rédacteurs de ce rapport semblent avoir un penchant pour ces combattants pour qui les pertes semblent plus élevées que celles subies par l’Etat et les populations. Il s’agit notamment des infrastructures telles que les écoles, les voies publiques et tout récemment encore, les hôpitaux vandalisés par les séparatistes comptent pour peu aux yeux de cette organisation. Il ne reste plus qu’à espérer que la manipulation de ces mécènes malveillants de la diaspora n’ait pas atteint les organisations internationales humanitaires.
C’est une fin de deuxième trimestre plutôt tragique au Lycée bilingue de Deïdo, dans l’arrondissement de Douala 1er. Ce vendredi 29 mars 2019 aux environs de 11h, après la remise des bulletins, un différend entre élèves de la classe de second, s’est terminé en homicide. Selon le surveillant général de cet établissement secondaire d’enseignement général bilingue, la victime, Ousmane, inscrit en classe de Second C, a essayé de s’interposer dans une bagarre dans sa salle de classe et a reçu un coup de poignard en plein cœur. Une version contestée par ses camarades de classe, qui révèlent qu’il existait depuis quelques jours, un différend entre la victime et son agresseur, pourtant déjà exclu dudit lycée.
Cependant, ce dernier a réussi à s’infiltrer au sein de cet établissement pourtant bien gardé en permanence, pour commettre son forfait. Après cet acte criminel, l’agresseur a été immobilisé par les élèves et Ousmane conduit aux urgences de l’hôpital de District de Deïdo. « Vue la lésion, on imagine que le poignard a atteint le cœur qui s’est arrêté brusquement à défaut de pouvoir pomper le sang à nouveau. Nous avons fait le nécessaire, mais malheureusement, on n’a pas pu le réanimer. Il est décédé », explique une source à l’Hôpital de district de Deïdo. Cet élève est mort à l’âge de 17 ans. Son agresseur a été interpellé par les forces de maintien de l’ordre.
Avant cet assassinat, cet établissement était déjà au centre d’un autre fait divers il y a quelques semaines. Un élève de 6e déclarait avoir été sexuellement agressé par deux de ses camarades de terminale au mois de février. Le Lycée bilingue de Deïdo serait réputé comme l’un des établissements scolaires de la capitale économique, où la délinquance juvénile, la drogue et bien d’autres pratiques interdites par la loi camerounaise en milieu scolaire vont grandissant.
Pour rappel, ce vendredi, 29 mars 2019 était la date de remise des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l'année scolaire en cours sur l'étendue du territoire national.
Marie NGUE
Ces engins d’un genre particulier marquent leur forte présence en cette période dans la ville de Garoua. Dans les espaces marchands ou dans les quartiers, il n’est plus surprenant de voir les conducteurs de tricycles à l’œuvre. Ces derniers sont sollicités pour plusieurs services notamment le transport des marchandises, et les besoins de déménagements.
Une portion importante de la population trouve que l’activité a sa raison d’être étant donné que les tricycles leur sont d’une utilité indéniable. Pour Roufaou, commerçant au grand marché de Garoua, « il est difficile pour moi aujourd'hui d’envisager le transport de mes marchandises sans l’intervention des tricycles. Ils sont très pratiques, étant donné qu’à Garoua les taxis sont rares et les motos n’ont pas une grande capacité de transport. Les tricycles sont pour ainsi dire une solution à nos soucis de transport ».
Comme Roufaou qui reconnaît la place incontournable qu’occupent les tricycles dans son commerce, dans les quartiers nombreux font aussi incessamment recours à ces engins à trois roues. Djonwe, habitant dans une zone rurale pense que c’est grâce à ce nouveau moyen de transport qu’il a pu faire acheminer ses produits agricoles à la maison. Il dit que lors des récoltes, il avait eu plus de 40 sacs de maïs, 20 sacs d’arachides, et c’est grâce au concours des tricycles, il a pu assurer le transport.
L’expansion des tricycles a fait d’ailleurs naître dans la ville, l’activité de conduite de ces engins. Et c’est au grand bonheur des conducteurs qui affirment se frotter suffisamment les mains grâce aux retombées.
Toutefois, les tricycles sont à l’origine des nombreux risques sur les voies de circulation selon certaines indiscrétions. « Du fait même de leur gabarit, on ne sait pas si on a à faire à une moto ou à une voiture. Les tricycles provoquent des embouteillages, mais aussi facilement dans la nuit des cas d’accident. Je pense qu’il faut que les pouvoirs publics prennent la mesure de la situation pour assurer une formation préalable aux conducteurs. Une étape qui leur permettrait décidément d’avoir un permis de conduire en bonne et due forme », a tenu à indiquer Vanessa Maïgonwa.
Entre le rôle incontournable que jouent désormais les tricycles dans le transport et les risques qu’ils peuvent provoquer, les populations sont tenues de rester lucides pour ne pas sortir perdantes.
Innocent D.H
Parfois oubliée derrière ses camarades réalisateurs de la nouvelle vague, à cause du poids de son âge, Agnès Varda était une des figures de l’univers de la réalisation. La mort a malheureusement eu raison de lui dans la nuit d’après l’annonce faite ce vendredi par sa famille.
Biographie de la défunte réalisatrice
Elle est née en Arlette, parce qu’elle a été conçue à Arles, Agnès Varda a grandi à la rue de l’Aurore, à Bruxelles avec son père Grec et sa mère. Elle avait quatre frères et sœurs. En 1940, elle quitte la Belgique bombardée pour enfin rejoindre la Sète, où elle passe son adolescence. Par la suite, elle va monter à la capitale. Agnès fut élève de Bachelard à la Sorbonne et étudiante à l’Ecole du Louvre où elle obtint un CAP de photographie, considéré comme sa première passion. Elle rejoint à Avignon le sétois Jean Vilar qui avait mis sur pieds deux années avant, le célèbre festival de théâtre. Grâce à ses clichés de Gérard Philippe ou Maria Casarès, elle se fera connaître et choisira deux acteurs de la TNP ? Silvia Monfort et Philippe Noiret, dans l’optique de réaliser son premier long métrage, La Pointe courte, montée par le jeune Resnais. Un succès fou suivra, le public appréciera à juste titre le talent de l’artiste en 1961 avec Cléo de 5 à 7, promenade à Paris en compagnie d’une chanteuse dont les résultats médicaux attendus, ainsi que le bonheur décrochera le Delluc en 1965.
La récompense américaine reçue par Varda en 2017 est l’une des illustrations de la reconnaissance de sa grandeur dans le cinéma de son vivant. Elle avait alors 89 ans. Il s’agit de la prestigieuse récompense du cinéma américain pour l’une des dernières représentés de la Nouvelle Vague dont elle fut. C’était un samedi à Los Angeles où elle avait reçu un Oscar d’honneur des mains d’Angélina Jolie pendant la cérémonie des Governors Awards, pour couronner l’ensemble de sa carrière. Le moment qui reste encore captivant, c’est celui qui a vu la réalisatrice danser sur scène avec Angelina Jolie, au rythme du jazz. C’était là une récompense présentée comme une première pour la photographe, la cinéaste et praticienne qui n’avait jamais été nommée à l’Oscar.
Agnès Varda a une immense biographie que nous ne pouvons aborder dans son exclusivité pour ne pas oublier d’autres aspects importants de son parcours élogieux. Sa disparition crée ainsi un vide dans le paysage du cinéma et de la réalisation en France et dans le monde.
Innocent D.H
L’hôpital de district de New Bell, situé dans la commune d’arrondissement de Douala II, a fait peau neuve grâce à un partenaire privé, l’Association Solidarité active (Asa) du député de Wouri II, Joseph Owona Kono. La cérémonie de rétrocession a été présidée le 23 mars dernier par Aboubakar Njikam, l’inspecteur général des services du gouverneur, rapporte Cameroon Tribune.
Formation sanitaire de 4e catégorie, l’hôpital de New Bell affiche désormais fière allure, vu qu’il a été rénové en grande partie. «Réfection complète du service de médecine interne, des toilettes refaites et de la peinture sur tous les murs extérieurs, octroi de 30 lits d’hospitalisation, d’un fauteuil pour des soins dentaires, d’une radiographie dentaire, de climatiseurs et ventilateurs muraux...».
Le journal cite aussi la réhabilitation des jardins et de la cour, désormais recouverte de pavés, l’aménagement d’une passerelle, et bien d’autres choses. Le donateur a d’ailleurs annoncé, pour le mois de juin prochain, la poursuite de cet accompagnement à travers des sessions de formation des personnels de l’établissement hospitalier, en matière d’hygiène et d’assainissement.
Dans son allocution, apprend-on, le directeur de l’hôpital de district de New Bell, Albert Mambo Maka, est revenu sur le passé peu reluisant de cet hôpital : bâtiments vétustes, mauvaise qualité des équipements et mauvaise gestion des déchets hospitaliers, voire le personnel soignant insuffisant. Pour lui, le geste de l’Asa est salutaire : il a permis de donner une image plus reluisante et faire revenir les patients.
Comme nouveautés, le Directeur Dr. Albert Mambo Maka parle de «l’hygiène générale de l’hôpital qui s’est améliorée avec la réfection des toilettes, la pose des dallettes dans toute la cour, de nouvelles couches de peinture sur tous les bâtiments, l’achat des poubelles, la dératisation mensuelle, la création d’un comité de santé. En plus de ces réalisations, grâce à l’honorable Kono, nous avons pu obtenir plus d’une trentaine de lits, un panoramique dentaire pour les examens, un fauteuil dentaire, plusieurs climatiseurs, plusieurs ventilateurs. L’insuffisance du personnel reste un gros problème jusqu’à ce jour.»
Toutefois, cet hôpital a besoin d’un groupe électrogène pour pallier les coupures d’électricité. Pour ce qui est des prestations et du plateau technique, on y trouve un service de gynécologie, de chirurgie, de médecine générale, de pédiatrie, de radiologie, de thanatologie (morgue), ainsi que 106 personnels, toutes catégories confondues.
Représentant personnel du gouverneur, Aboubakar Njikam a axé son propos sur l’importance de la remise à niveau des infrastructures sanitaires, tout en demandant aux personnels soignants de valoriser leurs métiers respectifs à travers les services rendus aux malades.
Otric N.