Depuis quelques années, le Cameroun fait face aux assauts du terrorisme à travers la secte Boko Haram dans la partie septentrionale et des bandes armées sécessionnistes dans les régions du Sud-Ouest et le Nord-Ouest. Sans oublier les menaces sécuritaires venant d’un pays voisin à l’Est.
Plusieurs fois, le pays a été interpellé par les organisation étrangères sur le comportement des militaires aux fronts. Face à cette situation qui remet en cause l’exercice des droits de l’Homme et des libertés publiques, les magistrats civils et militaires prennent part à un atelier de formation sur le thème: « L’accès à la justice et la lutte contre le terrorisme » depuis lundi à Yaoundé. Et c’est la salle des Actes de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) qui sert de cadre à cet événement, rapporte Cameroon Tribune.
« La justice est un maillon essentiel dans la lutte contre le terrorisme. A côté de l’aspect sécuritaire, il a été reproché aux pays qui font face à la menace terroriste de souvent privilégier la réponse sécuritaire au détriment de l’aspect des droits de l’Homme », a expliqué Philippe Nsoa, chef de la section judiciaire à la division de la magistrature et des greffes de l’Enam.
D'où l’idée de renforcer les capacités de tous les acteurs de la chaîne de justice pénale en matière de respect de droits humains. Il s’agit de rappeler le cadre juridique auquel le Cameroun a souscrit et qu’il faut rendre concrètement opérationnel sur le terrain.
Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Melissa Lefas, directrice de la justice pénale et de l’Etat de droit du Global Center On Cooperative Security a rappelé que cette formation a pour objectif de doter les magistrats des compétences et de la compréhension du profil du terrorisme au Cameroun, des cadres juridiques applicables et des considérations de procédure régulière qui découlent des enquêtes et jugements dans les affaires de terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord, fondés sur le respect des droits de l’Homme et l’état de droit.
Pour Brian Morgan, conseiller juridique à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, l’action militaire doit collaborer avec la justice de façon que les poursuites engagées soient basées sur les preuves.
Otric N.
Cette décision est conforme aux recommandations de la séance de travail qui a eu lieu le 20 mars 2019. Les intéressés sont tenus de se déployer dans les marchés sélectionnés pour leur relocalisation. La note du ministre explique que cette décision est animée par la volonté citoyenne d’assainir la cité capitale.
Du côté de l’immeuble de l’émergence, à l’entrée de la cathédrale en passant par la Sonel centrale, toutes les bordures de la cité capitale sont envahies par les commerçants ambulants. Ce qui dégrade l’image du principal axe central de Yaoundé. On trouve des vendeurs d’avocats, des calls boxeurs, des vendeurs d’accessoires de téléphone qui créent l’embouteillage. Or, la règle d’urbanisation votée par le parlement interdit la vente à la sauvette en pleine cité capitale et est punissable par la loi. Le ministre annonce que cette sanction sera mise en application dans les prochains jours.
L’actualité a été animée ces dernières semaines par des heurts violents, entre les marchands à la sauvette communément appelés « sauveteurs » et les agents de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) désignés par le vocable « Awara ».
Des affrontements qui ont conduit récemment à la mort d’un sauveteur au marché d’Elig Evdzoa à Yaoundé. L’événement malheureux a suscité un tollé général et poussé le Préfet du Mfoundi à suspendre la Police Municipale. Depuis que la décision préfectorale a été prise certainement pour calmer les esprits, Yaoundé est devenu un vaste marché. Tous les espaces à forte présence démographique accueillent les acteurs du secteur informel.
Les carrefours stratégiques de Yaoundé sont pris d’assaut par les sauveteurs. Cette situation porte un coup dur à la mobilité et à la sécurité. Dans les prochains jours, les autorités comptent relancer la Police Municipale pour rompre avec le désordre urbain. La Ministre de l’Habitat, Ketcha Courtès et le Délégué du Gouvernement Tsimi Evouna, pensent que c’est l’unique moyen de lutter contre l’occupation anarchique de la voie publique.
La relocalisation des marchands à la sauvette a toujours été une épine dans la chaussure du gouvernement. Il y a quelques années, le Délégué du Gouvernement auprès la CUY, Gilbert Tsimi Evouna a lancé des opérations pour décongestionner le centre de la ville de Yaoundé. Le Parc des Expositions de Tsinga avait pourtant été choisi pour accueillir les sauveteurs. Mais, au bout de quelques jours, ces derniers ont rejoint leurs positions initiales.
Danielle Ngono Efondo
En 2015 et 2017 déjà, au plus fort des épidémies de méningite qui frappaient le Niger, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait mis en garde contre un faux vaccin qui circulait non seulement dans ce pays mais à travers l'Afrique de l'Ouest. D'après l'organisation, certains flacons ne contenaient que de l'eau.
Au Cameroun, l’alerte contre ces faux vaccins a été donnée ce 1er avril. Elle émane du Directeur général des douanes, monsieur Fongod Edwin Nuvaya qui dans un message a prescrit la « vigilance maximale » des douaniers aux frontières du pays, notamment en ce qui concerne les cargaisons de médicaments et produits pharmaceutiques importés.
Cette vigilance maximale prescrite par le patron de la douane à ses collaborateurs est en lien, avons-nous appris avec la mise en garde de l’Organisation mondiale de la santé sus citée, faisant état de la circulation, dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, de faux vaccins contre cette maladie.
A l’effet de s’assurer de ne laisser aucun faux vaccin entrer dans notre pays, Fongod Edwin Nuvaya exige des douaniers aux frontières, de vérifier systématiquement, en plus des documents commerciaux et douaniers, les autorisations d’importation de tous les importateurs de médicaments et produits pharmaceutiques entrant sur le territoire camerounais.
Ceci étant, est-ce suffisant pour ne pas voir nos officines pharmaceutiques être inondées de « poudre de perlimpinpin » pouvant causer plus de dommage à la santé que la maladie elle-même ? Car disons-le, nous ne sommes à l’abri de rien, contre espèces sonnantes et trébuchantes, certains peuvent trouver le moyen d’acquérir ces documents. Si non, comment expliquer que de fausses boissons alcoolisées, de fausses cigarettes, de faux produits de beauté… marqués du sceau de la douane se retrouvent à achalander des commerces dans nos villes et campagnes ?
En partant de l’hypothèse que la prescription du Directeur général de la douane relèvera le niveau d’intégrité de nos douaniers, il nous semble que les outiller scientifiquement ou alors leur adjoindre des équipes scientifiques à même d’effectuer des tests sur les produits à l’entrée soit pertinent.
Pour rappel, chaque année au Cameroun, des cas de méningite foudroyante sont à l’origine de plusieurs décès. La maladie existe sous la forme bactérienne et sous la forme virale. Comme son nom l’indique, c’est une inflammation des méninges. Celle virale, la plus répandu (plus de 70% des cas) présente selon les spécialistes très souvent peu de risques. Touchant communément les enfants et les jeunes adultes, sa guérison est souvent spontanée. Celle bactérienne pour sa part est beaucoup plus grave et nécessite un traitement d’urgence. Fortement contagieuse, elle se transmet via un contact étroit et prolongé avec une personne infectée.
Ce qui était effectif depuis le 01er mars 2019 a connu une phase formelle dimanche dernier. Il s’agit de la signature de la convention d’unification de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et de la Commission des marchés financiers du Cameroun (Cmf). Désormais donc, l’Afrique centrale compte un seul régulateur officiel de son marché financier.
Après la signature de la convention d’unification des régulateurs, le prochain préalable à l’union physique est l’adoption du traité de fusion entre la Bvmac et la Dsx. Tous les regards sont à présent tournés vers la prochaine union : celle de la Bourse des valeurs mobilières de Libreville (Bvmac) et la Douala Stock Exchange (Dsx). Une fusion qui va assurément permettre de dynamiser l’économie de la sous-région.
D’ailleurs, selon un expert de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) interrogé par Cameroon Tribune, c’est à dessein que le Cameroun a été choisi pour abriter cette institution parce que ce pays dispose du tissu économique le plus dense de la sous-région, en plus d’être le leader de la zone en matière de dynamisme économique. Cette fusion, il faut le dire, s’imposait un peu pour atteindre l’objectif de diversification de l’économie sous régionale.
« Si vous voulez diversifier votre économie pour tirer les financements longs conséquents et appropriés aux entreprises afin d’investir convenablement, la solution la plus appropriée est le marché financier, les banques étant limitées dans leurs capacités à faire des prêts longs et importants. Alors qu’avec le marché financier, on peut attirer les capitaux extérieurs», explique l’expert.
Il faut dire que sous d’autres cieux, les marchés financiers sont les principaux moteurs de l’économie, contrairement au Cameroun où les banques restent les principaux interlocuteurs des entreprises. Explications à l’appui, l’expert de la Beac rajoute que l’expérience de fragmentation des marchés a montré ses limites (faible nombre des entreprises cotées, faible taux de transactions boursières, etc.). Il fallait penser à fusionner pour prendre un nouvel élan.
« Le nouvel élan, c’est d’abord la création de la synergie comme d’habitude au niveau de la Cemac. Puis il y a la restructuration de la bourse, du régulateur unique et du dépositaire central pour amener le marché à être dynamique », poursuit l’expert.
En ce moment, il reste attendu la validation du traité de fusion par la Bvmac le conseil d’administration de la Dsx l’ayant fait, pour sa part, le 19 mars dernier. La Bvmac, actuellement sous administration provisoire, devrait également se prononcer dans les prochains jours.
Un pas qui va marquer la fusion juridique des deux bourses avant la poursuite du processus jusqu’au transfert du siège de la bourse régionale à Douala, note le journal. Le bout du tunnel serait déjà visible. Il faudrait ensuite, pour véritablement redynamiser les institutions chargées d’administrer le marché financier, restructurer les différentes entités pour les fixer aux meilleurs standards internationaux.
Otric N.
La sélection camerounaise des moins de 17 ans est été tenue en échec lundi dernier par la Tanzanie dans un duel amical. Les Lions Indomptables U17 sont tombés sur un score de 1-2 lundi, 1er avril dernier à Dar es Salam, en Tanzanie.
« Nous continuons tranquillement notre préparation et je pense qu’il n’y a pas de problème. Nous avons encore quelques matchs amicaux pour essayer de corriger nos erreurs, en espérant que nous allons récupérer nos joueurs qui sont malades. Il y a eu des manquements pendant ce match, je pense que les gamins ont cru qu’ils avaient gagné le match avant, ils ont perdu un peu de concentration et les autres en ont profité. On a perdu et je pense que le plus important, ce de ne pas de se focaliser sur le match perdu, mais de se concentrer sur ce qui n’a pas marché et de penser à la compétition qui nous attend », explique Thomas Libiih, le sélectionneur national des Lions U17.
Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale du Cameroun pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 Total Tanzanie 2019 qui aura lieu du 14 au 28 avril 2019, à Dar es Salam, en Tanzanie.
Les Lions ont quitté le Cameroun le 27 mars dernier, pour Kigali la capitale du Rwanda, où ils effectuent un stage d’acclimatation. Logé dans le groupe B, le Cameroun affrontera le Maroc, la Guinée et le Sénégal. Dans le Groupe A, le pays hôte du tournoi, la Tanzanie, sera aux prises avec l’Angola, le Nigeria et l’Ouganda.
Marie MGUE
En procédant à l’installation de nouveaux responsables de son département ministériel nommés par décret présidentiel, Joseph Le, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a rappelé à ses collaborateurs que le défi est de satisfaire au mieux les usagers. Le slogan de ce département ministériel étant « Au Minfopra, l’usager est roi ».
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Joseph Le a fait une rétrospective de son action à la tête de ce département ministériel. Parlant de ce qu’il faut retenir de sa première année passée au sein du Ministère de la Fonction publique, il déclare «je m’appesantirai essentiellement sur les activités phares susceptibles d’intéresser le grand public. A cet effet, nous avons : le traitement de 5385 dossiers disciplinaires par la Division de la Discipline et du Contentieux, dont 3619 issus du processus de migration vers le Sigipes II, et les agents concernés suspendus de solde pour diverses raisons; notamment les absences irrégulières; la poursuite de la mise à jour du fichier des personnels de l’Etat dont l’effectif s’élève à 259 063 agents publics (161 401 fonctionnaires, 84 543 contractuels, 13 119 décisionnaires).
Ce décompte n’inclut pas les effectifs des corps de l’Etat dont la gestion échappe à la compétence du Minfopra (personnels de l’armée, de la police, de la justice etc) ; l’organisation du recrutement spécial à l’Enam de la deuxième vague de 30 élèves-greffiers et 50 auditeurs de justice d’expression anglaise, destinés aux juridictions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest; le traitement à ce jour d’environ 30 000 dossiers de carrières sur les 33 235 courriers y afférents reçus.
On peut donc estimer le taux de traitement des dossiers de carrière à 90,27%. S’agissant des instances soit 3 235 dossiers non traités, en raison des insuffisances techniques du Sigipes que nous nous attelons à corriger ou à cause de leur complétude, voire de toute autre raison indépendante de nos services, notamment le non-respect des délais et procédures, principalement des mises en stage et des liquidations de droit soumises à la prescription quadriennale ».
A titre de rappel, Joseph Le a été porté à la tête du Ministère de la Fonction publique lors du remaniement ministériel survenu le 2 mars 2018. Dès son arrivée dans ce département ministériel, il a procédé à la création d’une boite e-mail personnelle où les usagers pourront directement s’adresser pour poser un problème.
Liliane N.
Pour cette campagne apicole, l’objectif est de rendre le miel et la cire camerounais plus compétitifs sur le marché international. Et pour atteindre ce but, les apiculteurs et les acheteurs qui ont réfléchi sur la question durant deux jours, sont arrivés à la conclusion, selon laquelle, il est indispensable de mettre fin aux méthodes artisanales d’exploitation du miel.
Lesdites méthodes sont entre autres l’utilisation des moustiquaires lors de la filtration du miel. Celle-ci expose les consommateurs à diverses intoxications et maladies. Certains apiculteurs se servent de la fumée pour récolter le miel. Cela donne à ce nectar une couleur foncée et un goût de fumée. En ce qui concerne la cire, les producteurs parfois se retrouvent en train de mélanger la cire jaune et la cire noire. Ce qui conséquemment rend leur utilisation difficile, voire même impossible.
Toutefois les acteurs de la filière apicole reconnaissent qu’il s’agit d’une filière économiquement rentable. Ce qu’il faut c’est de pouvoir faire un minimum d’investissement pour accroître le bénéfice. La rencontre entre les apiculteurs et les acheteurs tenue dans le cadre de la campagne apicole Guiding Hope, a été le lieu indiqué pour convenir de la nécessité d’une formation à faire aux acteurs de la filière. Ils ont besoin d’être formé par exemple sur l’extraction de la cire à l’eau chaude pour obtenir la cire jaune. Ladite rencontre a aussi permis que les uns et les autres soient sensibilisés sur les dangers liés à l’utilisation des moustiquaires lors de la filtration du miel et de la cire.
Il convient de noter que le miel camerounais se consomme dans plusieurs pays africains à l’instar du Nigéria, de la Côte d’ivoire. Dans certains pays d’Europe, les Etats-Unis et même le Canada, on le retrouve. En 2015 le Cameroun a produit 3341 tonnes de miel. Le tiers dudit miel a été exporté. Notre confrère Cameroon Business Today dans une de ses éditions parue en février 2018, faisait remarquer que depuis la labellisation du miel Oku par l’Organisation Africaine de la Protection Intellectuelle en 2013, son prix n’a cessé d’augmenter. Il est passé de 1 500 F le litre à 5 000 F environ. Et il a encore de beaux jours devant lieu puisque son label lui confère une garantie de qualité et partant, une augmentation des revenus des producteurs, ainsi qu’un meilleur accès aux marchés internationaux. Toutefois, à la jouissance optimale des avantages de la labellisation, doivent succéder l’extension des surfaces cultivées, la création des usines de conditionnement et la mise en place du circuit de transport.
Liliane N.
La semaine dernière, les parlementaires avaient déjà tenté de prendre le contrôle du processus de Brexit en examinant huit options, essayant de trouver une solution à l'impasse actuelle. Le Royaume-Uni était en effet censé quitter l'Union européenne le 29 mars mais cette sortie a dû être repoussée, faute de soutien parlementaire à l'accord de retrait négocié par Theresa May avec l'UE.
Mais les députés ont échoué à dégager toute majorité. Ce lundi, ils ont de nouveau voté sur un nombre réduit d'options, sélectionnées par le président de la Chambre des Communes. Lors du premier vote, les plus populaires étaient un référendum sur tout accord de divorce conclu avec Bruxelles, et une union douanière.
La proposition d'un modèle « Norvège », également connu comme « Common Market 2.0 », pourrait aussi se distinguer. Elle signifierait la mise en place d'une union douanière spécifique avec l'UE, en plus du maintien dans le marché unique ; « Nous avons de l'espoir. Ce qui compte, c'est que nous atteignons une majorité stable à la Chambre des Communes, tous partis confondus" alors que le "parti conservateur a été constamment divisé », a déclaré le député conservateur Nick Boles, porteur de cette proposition.
Mais la dirigeante conservatrice a déjà signifié qu'elle s'opposerait au choix des députés s'il se portait vers un marché unique ou vers une union douanière européenne, car Londres perdrait la possibilité de mener une politique commerciale autonome après le Brexit.
Les votes des députés n'ont en effet qu'une valeur indicative. Mais, signe d'un cabinet divisé, le ministre de la Justice David Gauke a estimé qu'il ne serait pas viable pour le gouvernement d'ignorer la volonté des parlementaires, alors que la ministre du Budget Elizabeth Truss a déclaré sur la BBC que « l'option de la Première ministre reste l'option la plus populaire et la plus réfléchie ».
« Le cabinet de Theresa May est le pire exemple d'indiscipline de l'histoire politique britannique », a jugé le responsable de la discipline à la Chambre des Communes, le Chief Whip Julian Smith, dans une rare prise de position lors d'un entretien avec la BBC.
Vers un Brexit plus modéré ?
Theresa May devra tout de même présenter ses plans lors du prochain sommet européen convoqué le 10 avril. Face à des dirigeants européens dont la patience est en train de "s'épuiser", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur la chaîne italienne Rai 1.
En fin de semaine dernière, Theresa May avait laissé planer la perspective d'élections législatives anticipées, en soulignant que le processus parlementaire atteignait ses limites.
Mais l'entreprise n'est pas sans risque: la dirigeante avait déjà convoqué des élections en juin 2017, espérant asseoir son autorité avant d'entamer les négociations avec l'UE. Elles s'étaient soldées par un revers, son parti conservateur devant s'allier avec le petit parti nord-irlandais DUP pour pouvoir gouverner.
Selon Julian Smith, « c'est cette perte de majorité en 2017 qui conduira inévitablement à une forme de Brexit plus modéré compte tenu de l'arithmétique parlementaire ».
Le traité de Mme May, censé permettre au Royaume-Uni de quitter le giron de l'UE avec une période de transition jusqu'à fin 2020, a été rejeté vendredi pour la troisième fois par les députés.
Elle a toutefois convaincu davantage de parlementaires que lors des votes précédents, signe, selon un porte-parole de Theresa May, « que nous nous dirigeons dans la bonne direction ». La dirigeante conservatrice pourrait le présenter une quatrième fois cette semaine.
Theresa May a assuré qu'elle continuerait à plaider en faveur d'un Brexit ordonné. Elle a aussi souligné que l'option par défaut était celle d'un Brexit sans accord ("no deal") le 12 avril, redouté par les milieux économiques.
A moins qu'elle ne demande un nouveau report, de plus longue durée, mais celui-ci doit être justifié et obligerait le Royaume-Uni à organiser des élections européennes fin mai.
Nicole Ricci Minyem
Dans cet article, il est rappelé ce que prévoit l'article 102 de la constitution algérienne, une fois sa démission acquise :
Vacance du pouvoir
A la démission du chef de l'Etat, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, c'est-à-dire de sa propre initiative. Il constate alors, à la majorité de ses membres, la vacance définitive de la présidence.
Il communique immédiatement l'acte de vacance définitive au Parlement, dont les deux Chambres, l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse) et le Conseil de la Nation, se réunissent de plein droit. La Constitution ne précise pas qu'un vote doit avoir lieu.
Intérim
C'est le président du Conseil de la Nation - poste actuellement occupé par Abdelkader Bensalah, 77 ans, qui assure alors l'intérim durant une période de 90 jours maximum. Si, pour quelque cause que soit, la présidence du Conseil de la Nation est vacante, c'est le président du Conseil constitutionnel - actuellement Tayeb Belaiz, 70 ans - qui assume la charge du chef de l'Etat, pour la même période de 90 jours. Une élection présidentielle doit être organisée au cours de cette période. Le chef de l'Etat par intérim ne peut être candidat à cette élection.
Pouvoirs du président par intérim
Le gouvernement ne peut être ni démis ni remanié avant l'élection d'un nouveau président de la République. Si le Premier ministre est candidat à la présidentielle, il est automatiquement démissionnaire et remplacé par un membre du gouvernement désigné par le chef de l'Etat par intérim.
Le président par intérim ne peut pas consulter la population par référendum, ne peut pas lancer une révision de la Constitution, ni légiférer par ordonnances, ni dissoudre l'APN. Il ne dispose pas du droit de grâce, de remise ou de commutation une peine.
Il doit obtenir l'approbation des deux chambres du Parlement pour déclarer l'état de siège, l'état d'exception, la mobilisation générale ou la guerre et pour signer les traités de paix.
Abdelaziz Bouteflika est né le 02 mars 1937 à Oujda. Réélu en 2014, il est au pouvoir depuis 1999. À 19 ans, il rejoint l’Armée de libération nationale, avant d’être élu, en 1964, membre du Comité central et du bureau politique du Front de libération nationale (FLN). À partir de 1963, il dirige le ministère des Affaires étrangères et restera à sa tête pendant seize ans.
Nicole Ricci Minyem
« Chers Tous,
Vous trouverez ci-dessous enfin, ma lettre ouverte au Professeur Kamto. Je ne vis pas sur les réseaux sociaux. Je m’excuse auprès des anglophones de ne pas l’avoir traduite in English... Quelle âme est sans défauts ! L’écriture est une passion impossible sans réflexion et sans travail. Parce que je suis une infirme qui vole, je cultive ma capacité d’indifférence. Je suis donc amusée que trop de gens soient autant vexés ou interloqués par le fait que je ne suis ni K-Tino ni Françoise Foning. Je vais continuer de déranger.
Il se peut que je sois amenée à faire une explication de texte ; son but ne serait pas de me défendre puisqu'il est acquis que j’aime beaucoup trop être incomprise et attaquée. Il est indispensable de dire deux ou trois choses. Ne tolérant plus la malbouffe intellectuelle, je ne sais pas/plus idolâtrer et je ne crois pas en l’homme providentiel. Ma lettre ouverte devient donc du coup aussi une invitation au voyage dans un vieux monde qui je le crains va disparaître parce que tout n’y était pas qu’affect et tapage. Il se peut que je meure avec lui. J'ajouterai une dernière phrase pour câliner les trolls, les haters et les petites gens : s’il n’est pas possible pour moi d’être pro-Kamto, il m'est impossible d’être anti-Kamto, nous avons au moins une chose en commun l’ambition de conquérir des hauteurs à première vue trop belles pour nous.
Toges noires, masques blancs
Lettre ouverte à Maurice Kamto, présent ou futur Président de demain
Eminent Confrère,
Avant tout, je vous salue respectueusement en exprimant humblement le vœu que vos compagnons de route et vous pourrez contribuer librement au développement du Cameroun qui a besoin de l’ensemble de ses enfants.
Nous ne nous connaissons pas bien que des liens chaleureux existent entre ma famille et vous. J’ai donc eu le privilège d’observer de près votre illustre carrière ; vous n’êtes pas pas étranger à ma décision de devenir Docteur en droit tout en obtenant un Masters en Relations Internationales. Sans avoir l’arrogance de me réclamer de vous, il n’est possible de nier ni l’impact que vous avez eu sur notre profession ni le fait que vous êtes un exemple pour ceux qui ont fait du droit leur unique arme pour rendre notre pays, notre continent et notre monde meilleurs
Avec curiosité, j’ai suivi votre campagne sans toutefois participer aux dernières élections présidentielles. L’histoire et l’actualité m’ont convaincue que s’il est vrai qu’une démocratie peut difficilement exister sans suffrage universel, ce dernier peut mettre à mal une population. Longtemps, une question a taraudé mon esprit, savoir en quel politique se transformerait l’exceptionnel juriste que vous êtes. Jusqu'à la semaine dernière, sans me séduire ou simplement me persuader, vos idées, vos discours et vos actes ne ne m’avaient jamais embarrassée.
La conférence de presse de vos conseils, Eminent Confrère, m’a révoltée. Certes, dorénavant, vous êtes avant tout un politique qui ne s’appartient probablement plus mais je n’ose croire que le juriste que vous avez été, ait pu cautionner un tel spectacle. Au delà de son efficacité, il fut momoféérique en ignorant l’historicité de notre pays ; il nous a renfermés dans un système infernal d’un archaïsme colonial qui voudrait qu’au Cameroun, même le présent ou futur président de demain ait besoin d’un sorcier blanc pour exister ou juste ne pas mourir judiciairement et politiquement.
Confrère, vous avez d’excellents avocats.... avec brio, ils vous représenteront ; ils porteront efficacement votre voix auprès de ceux qui comptent. Trop infirme et insignifiante pour comprendre les enjeux, affligée, je ne peux me désencombrer de la lourde suspicion que vous avez manqué un rendez-vous avec l’histoire en oubliant non pas vos racines mais en occultant ce qui fait la force de votre parcours. Jeune camerounais devenu juriste, vous n’avez point rejoint la négraille, vous avez compris que, bien qu’ayant la peau noire, qu’il fallait refuser de porter un masque blanc et dire le droit rien que le droit pour clamer haut et fort que c’est aux Camerounais qu’il appartient de sauver et de faire le Cameroun !
Confrère, vous n’avez point, la semaine dernière, une fois encore, saisi l’opportunité rarissime de permettre à notre pays de découvrir ses innombrables talents en mettant en avant d’admirables et admirés confrères tels que Maître Ndoki. Cela aurait calmé l’angoisse existentielle et perpétuelle d’une nation mais aussi celle de générations de juristes et d’avocats que vous avez en grande partie formées qui se désespèrent de devoir aujourd'hui même sur leurs terres convaincre les leurs qu’ils sont les égaux de collègues nés avec le masque de la compétence.
Le Cameroun vit un moment singulier. Les Camerounais sont nus et vont devoir apprendre à dialoguer sans s’invectiver. Il est aussi déchirant que problématique que vous qui devez donner l’exemple fassiez un choix qui dénature le combat que nous menons pour avoir encore un avenir commun radieux. Je vous écris, Eminent confrère, avec humilité certaine que le juriste engagé que vous avez été n’aurait pu se taire après la conférence de presse de vos illustres conseils en ayant le vague à l’âme lorsque le plus distingué d’entre eux affirma qu’il n’avait nullement l’intention de se familiariser avec le code camerounais tout en se hissant au niveau des autorités d’un pays qu’il connaît comme Tintin connaissait le Congo en exprimant avec le paternalisme d’un Béké Christique de la Rue Cases-Nègres ou de Texaco devant une audience subjuguée par son jeu des revendications devenues bancales parce que décapées !
C’est oui, Eminent Confrère, cela que je vous reproche en tant que femme, juriste et avocate, d’avoir légitimé le décapage juridique en confirmant à votre peuple que noir c’est noir et que plus la cause est belle, noble et existentielle, il faut la blanchir, tuer son épiderme, devenir orange, rouge, plus blanc que blanc, et perdre sa camerounité au pays d’Ernest Ouandié pour l’internationaliser sans l’habiller de la sublime mondialité d’Edouard Glissant.
Osez le Cameroun jusqu'au bout, Professeur Kamto ! Vous aviez si bien commencé... Ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Camerounisez jusqu'à la lie ! Tel Césaire, je suis de retour au pays natal et je me tourne vers vous, mon ainé, pour avoir une réponse à la plus importante des questions : qui sommes-nous ?
Pour l’un des responsables de Tractafric Equipment, cette formation de deux semaines a permis aux équipes « de se familiariser avec les nouveautés Caterpillar et d’obtenir des informations qu’ils pourront transmettre à nos équipes ».
Il ajoute par ailleurs que : « L'apprentissage continu est la clé du succès dans notre société actuelle. Chaque individu quittant les bancs d'école pour se rendre sur le marché du travail peut vous le confirmer. L'apprentissage ne s'arrête pas au moment où l'on obtient un diplôme. On pourrait même dire qu'à ce moment, l'apprentissage intensif ne fait que commencer ! Le professionnel accompli de l'avenir se distinguera des autres par sa compétence à apprendre plus vite, mieux et de façon plus efficace. Et, c’est ce que nous avons comme politique au sein de notre entreprise ».
Dans la même logique, il est précisé que : « Un apprentissage efficace ne peut être réalisé sans une formation solide et réfléchie. Chaque formateur, même s'il a un diplôme didactique en poche ou s'il a suivi un 'Train the Trainer' intensif, apprend quelque chose de nouveau lors de chaque leçon, lors de chaque formation. Un élément qui résulte en un apprentissage plus approfondi ».
Ce n’est pas la première vague des employés de la société Tractafric Equipment qui bénéficie de cette formation. Train the Trainers est l’un des programmes phares du constructeur américain Caterpillar. Chaque année, plusieurs concessionnaires et constructeurs y envoient leurs équipes pour développer leurs techniques de vente. Dans un secteur qui voit entrer chaque année de nouveaux produits sur le marché.
Sur la page web de Caterpillar, on peut lire : « Nous proposons trois types de formation aux opérateurs d’équipements lourds : Instructor-Led, E-Learning, et Cat Simulator Operator Training. Avec la suite des formation d’opérateurs, vos opérateurs acquerront les compétences nécessaires pour optimiser les niveaux de production et améliorer la sécurité sur le chantier ».
Filiale du groupe Optorg, Tractafric Equipement Corporation est spécialisé dans l’équipement industriel, minier et BTP. Leader au Maroc et en Afrique centrale, cette société accompagne les plus grands opérateurs, grâce à un large choix de matériel parmi lesquels les équipements miniers, BTP et forestier, des pièces de rechange, des moteurs industriels et marins, des centrales électriques, des groupes électrogènes, des chariots de manutention…
Au Cameroun, Tractafric Equipement Corporation représente des constructeurs comme Caterpillar, Hyster, Terex Cranes, Manitou, et Perkins.
Nicole Ricci Minyem
« Sur une prévision budgétaire 304.241.576 Fcfa, la commune a pu réaliser une économie de 26.774.082 Fcfa de recettes sur les dépenses. Telle est le montant de l’excédant budgétaire relevé au terme des travaux du conseil municipal de Ngoura qui a statué sur les comptes administratif du receveur et de gestion du Maire, Me Michel Mada », indique Cora Mbele, conseiller municipal à la commune de Ngoura dans le département du Lom et Djerem à l'Est du Cameroun. D'après le rapport de la commission des finances, il ressort qu'il y a concordance entre le compte de gestion du maire et celui du receveur. Seulement, a relevé cette commission : un faible taux de recouvrement ou la non perception d’un certain nombre de taxe à savoir : la taxe d’abattage qui se chiffre à 09% sur une prévision de quatre millions, alors que sur l’étendue de la commune, il a beaucoup de bétail qui est abattu. Les droits sur le permis de construire ou d’implanter avec un taux de réalisation de 08% sur une projection de 1.500. 000 francs, la redevance forestière qui donne un taux de 16,31% pour une prévision de 5.435.661 Fcfa.
Par contre, le stationnement ou la gestion du parc à gros porteur de Tongo Gandima qui devait produire 1.000.000 Fcfa, enregistre zéro franc, pareil pour les recettes issues de la location des meubles à 0%. Une prévision de 500.000 Fcfa qui na rien apporté dans les caisses de la commune. A l’origine de cette perte des recettes, l’attitude de certains conseillers ou proches associés dans la collecte qui distraient les recettes, ou qui font le marché noir.
Dans une salle des actes relookée à la taille et aux ambitions de cette commune qui attend toujours de voir la voie d’accès ouverte sur 40 km, le maire Michel Mada a indiqué : « Je suis satisfait de la qualité des observations qui ont été faites. Cela démontre l’intérêt que le conseil a envers le travail abattu par l’exécutif. Bien plus, avec peu, nous avons réalisé ce que nous avions pu, ensemble dans la collégialité.» Pour le sous préfet de Ngoura, Sébastien Lavenir Essouma Zoua, qui représentait le préfet du Lom et Djérem Yves Bertrand Awounfac Alienou : « Il va falloir maximiser les recettes propres de la commune. Car avec la décentralisation qui est déjà là, les Cac et les autres dotations de l’Etat ne suffisent pas pour impulser le développement local. Ces fonds qui sont distraits et non collectés risquent vous pénaliser dans l’avenir ». A ce sujet conclut le maire Michel Mada : « Nous devons chacun des conseillers dans sa zone veiller à ce que les recettes à collecter le soient effectivement, et quelles soient aussi reversées dans les caisses de la mairie.
Ce qui va nous permettre de maximiser nos interventions pour le plus grand bien de nos populations.» Dans les divers, l’inauguration de l’hôtel de ville a meublé les échanges ainsi que les préparatifs d’importantes échéances électorales à venir. C’était en présence de tous les conseillers et du chef de canton Sa Majesté Justin Bello.
Bossis Ebo'o, à Ngoura
Les travaux présidés par Abah Levy, magistrat municipal de ladite commune, ont connu une adhésion totale des membres du conseil municipal. 21 conseillers municipaux sur les 25 élus, le conseil ayant déjà perdu trois conseillers municipaux. « Pour faire preuve de responsabilité, de convivialité et de travail d'équipe pendant cette séance afin d'aboutir à l'adoption d'un compte administratif et d'en faire bonne usage pour les projets qui permettront à coup sur à la mairie de décoller pour l'émergence à l'horizon 2035. Comme point d'honneur également du jour la lecture du procès verbal de la session du conseil du 15 novembre 2018, travaux en commission répartis en quatre parmi lesquelles commission finances, des grands travaux, des affaires sociales et de la coopération décentralisée pour étudier les propositions et quelques points d'ombres sur le cahier de ligne budgétaire ». Introduit Abah Levy, maire de Ouli.
C'est à 14h55 lorsque le premier magistrat municipal de la commune de Ouli annonce la reprise de la 2e phase des travaux de la séance plénière de clôture avec l'arrivée de Aboubakar Iyawa, préfet du département de la Kadey, avec à ces côtés Eugène Dimbele Boui, sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro et Emmanuel Gbanga, maire de la commune sœur Ketté. La présentation des rapports de commission et débat est engagée et met au goût du jour, l'ensemble des effets qui participent au ralentissement de l'éclosion et à la politique de développement du maire Abah Levy.
« Il était important pour nous d'amener les membres du conseil à la politique de développement », témoigne un conseiller. Un développement qui est freiné suite à l'instabilité permanente des proches collaborateurs auprès du chef de l'exécutif; le détournement des fonds de la commune recouvré par le receveur qui affirme régulièrement rendre compte au secrétaire général qui selon des sources non-officielle résiderait à Bertoua de le verser auprès de la Cnps malheureusement qui n'est déverser ; le plan d'urbanisation de la ville de Ouli d'un comptant de 72 millions de FCFA qui n'apparait pas dans le budget d'investissement public (Bip) dont le dossier doit être relancé.
La commune de Ouli fait face à plusieurs difficultés dont l'exécutif communal doit trouver des solutions entre autres la subvention de la commune au centre de santé pour encourager le recrutement du personnel soignant, la gestion efficiente des logements sociaux et l'auberge municipal, la gestion des points d'eau qui fonctionnent et d'autres ne fonctionnent pas, la participation communautaire pour le processus de développement, la mise en disponibilité des 230 millions financé par le Feicom pour la construction de l'hôtel de ville de Ouli dont les travaux ont été entamés.
le compte administratif de la commune de Ouli est équilibré en recette fonctionnel et d'investissement à la valeur de 229 millions et en dépense de fonctionnement et d'investissement de 191 millions pour une enveloppe globale de 420 millions a été voté à l'unanimité et par acclamation par l'ensemble des 21 conseillers municipaux présents. Pour clôturer ces travaux, le premier magistrat municipal de la commune de Ouli, Abah Levy, s'est remis à la fine sagesse du préfet pour panser les plaies afin d'évoluer à l'émergence que le chef fait son cheval de batail à travers le transfert des compétences aux communes. Il a terminé par remercier le sous préfet, et les chefs traditionnels pour leur appui et conseil constant comme réconfort, féliciter également ses conseillers pour le travail ardent qui a prévalu par un travail d'équipe et a invité le préfet et sa suite à visiter les logements sociaux abritant les services du bataillon d'intervention rapide (Bir) base de Ouli et le site de construction de l'hôtel de ville de Ouli.
Bossis Ebo'o
Peut-être avons-nous ici une explication des exhumations des corps. Peut-être aussi avons-nous la raison pour laquelle tout humain quel qu’il soit, est considéré comme précieux. Non sans prendre ce qui suit pour parole d’évangile, l’explication du procédé par lequel cela est possible laisse interrogateur. Faites-vous votre propre opinion.
Des compagnies spécialisées dans la transformation du corps d’un proche en un diamant bleu sont présentes dans plusieurs pays développés. Une méthode de conservation qui est en hausse.
Avec une prédiction de plus de 50% des défunts qui passeront par ce procédé en 2020, la crémation est de plus en plus populaire dans le monde. Cependant, une autre technique moins connue, qui n’existe que depuis plusieurs années, consiste à conserver un bien-aimé sous une forme plus « éternelle » : le diamant.
Seulement cinq compagnies dans le monde en sont capables, dont la plus importante, Algordanza, qui a son siège en Suisse. Mais comment font-ils pour transformer un cadavre en une matière quasi incassable ?
Le carbone est le 2ème élément le plus abondant dans un organisme vivant, après l’hydrogène. Dans la nature, il s’agit de la matière principale pour la formation de diamants dans des conditions d’extrême chaleur et de pression. Ces différentes conditions sont reproduites par ces entreprises.
La première étape doit tout de même être le passage du corps au crématoire, qui permet d’obtenir environ entre 2.2 et 4.5 kg de cendres, constituées principalement de carbone.
Pour Algordanza, seulement 500 grammes sont nécessaires pour un diamant. Une fois les cendres envoyées chez eux, un échantillon est mis dans un four spécial pour vérifier s’il y a suffisamment de carbone pour synthétiser la pierre précieuse. La quantité est rarement insuffisante, mais si c’est le cas, il suffit de leur en envoyer un peu plus de cendres. Même une simple mèche de cheveux peut compléter. L’élément est ensuite extrait et purifié grâce à un composé acide, augmentant la pureté du carbone à 99% ou plus.
Les impuretés restantes sont généralement du bore, un élément atomique et également un oligo-élément qui, bien que son rôle ne soit pas encore clair, semble être important pour les os, la régulation du système immunitaire et la guérison des blessures. Il est difficile à séparer du carbone, les deux possédants des propriétés et un poids similaires.
La présence de bore dans des diamants leur donne une couleur bleue, tout comme dans la nature. Plus il y en a, plus ce bleu est foncé.
Pour purifier à plus de 99.9%, le diamant est empaqueté dans une sorte de petite capsule dans laquelle ils ajoutent du fer et du cobalt, qui retirent efficacement les impuretés.
Le contact de diamants existant dans le sol avec du carbone facilite la transformation de ce dernier. Pour simuler la même réaction, un minuscule diamant est ajouté dans les petites capsules. Le carbone est ensuite placé dans de minces feuillets de graphite (ce dernier étant également une autre forme de carbone) pour finaliser la purification.
Les diamants sont formés dans la croute terrestre, lorsque le carbone est coincé dans des tunnels de lave. Pour reproduire un environnement similaire, la compagnie suisse insert les petites capsules empaquetées dans du graphite dans un plateau, et place ce dernier dans une machine pouvant chauffer jusqu’à 1370 °C, capable d’engendrer une pression similaire (voire plus grande) à la zone de la croute terrestre, où la réaction se réalise naturellement. Le diamant en formation doit rester entre 6 et 8 semaines dans la machine, l’épaisseur désirée déterminant la durée.
Le morceau de graphite formé est finalement retiré et cassé, pour obtenir à l’intérieur un diamant brut. Certains clients le laissent sous cette forme, les autres demandent à ce qu’ils soient polis et bien sculptés par un bijoutier
Ce procédé peut aussi être employé sur des animaux morts. « Nous avons d’abord eu les restes d’un berger allemand et récemment, nous avons reçu les restes d’un chat », déclare la porte-parole d’Algordanza, Christina Martoia.
Le coût pour l’obtention d’un diamant de 0.3 carat est de 2600-2700 Euros chez Algordanza. En moyenne, les clients demandent 0.4-0.5 carat. Les Américains désirent souvent dans les 0.8 carats.
Depuis quelques années, la demande chez Algordanza est en croissance. En 2016, la compagnie a vendu plus de 1000 diamants.
Source : trustmyscience.com