La journée mondiale de la protection civile se célèbre ce lundi, 1er mars 2021. Cette journée, commémore le jour où la constitution de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) est entrée en vigueur en tant qu’organisation intergouvernementale. Il s’agit d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’importance de prévenir les catastrophes. Au Cameroun, il est récurrent que l’on enregistre des cas de catastrophes notamment les inondations et les mouvements de terrain dont les conséquences sont très souvent aggravées à cause des actions humaines.
A l’échelle mondiale, environ un millier de grandes catastrophes « naturelles » sont annuellement recensées par le Bureau des Nations unis pour la réduction des risques de catastrophe. Ces catastrophes sont en majeure partie provoquées par les crues, évènements naturels les plus fréquents et les plus destructeurs. L’origine de ces crues est météorologique à savoir : les moussons, les cyclones tropicaux, et tempêtes. Leurs effets sont les inondations et les mouvements de terrain notamment les destructions d’ouvrages comme les barrages, les ponts, les immeubles entre autres.
Au Cameroun, les cas de catastrophes les plus connus sont les inondations, éboulement de terrain et les tremblements de terre. Précisément dans le registre des inondations, l’on se rappelle encore de la forte pluviométrie enregistrée en 2012 dans la partie septentrionale du Cameroun. A l’origine, la furie en furie qui avaient causé d’importantes pertes aux populations. Pour ce qui de l’éboulement de terrain, l’impact de la catastrophe de Ngouaché en octobre 2019 dans la région de l’Ouest est aussi jusque-là frais dans les mémoires.
La responsabilité humaine
Outre les causes naturelles de ces catastrophes, leurs effets sont très souvent aggravés par l’activité de l’homme. Aux rangs des facteurs humains : les réductions voire suppressions des zones inondables, forestières, agricoles ; extensions des zones d’aménagement, de construction ; ouvrages inadaptés ; non-respect des règles de prévention etc. Et dans ce chapitre, comment ne pas déplorer le fait qu’au Cameroun certaines populations continuent d’occuper des zones à risques (pieds de montagnes, les abords du fleuve Bénoué en l’occurrence dans le Nord par exemple).
Notons également que les actions humaines provoquent régulièrement d’autres formes de catastrophes. Il s’agit surtout des incendies et des accidents. A ce niveau, il n’est pas rare de de constater que des personnes s’installent non loin ou pire encore sous des pilonnes, des poteaux électriques de haute tension. Résultat de course, des cas d’électrocution et d’incendies sont légion. Pour les accidents de la circulation, ils adviennent le plus souvent à cause de la négligence de l’homme dans l’entretien des routes.
Face à cette situation, pour minimiser les risques liés à la survenance des catastrophes sur l’ensemble du Cameroun, les populations sont donc appelées à être plus responsables dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.
Innocent D H